Ils nous abusent

Face aux échéances électorales à venir, les potins vont bon train et comme à son habitude les défenseurs du Capital lancent leur offensive qui consiste à pratiquer de l’anti syndicalisme, de l’anticommunisme primaire.
Les forces en présences sont la droite, l’extrême droite, qui incarnent les partis réactionnaires, le PS qui incarne le réformiste apparenté à la sociale démocratie. Tous ces partis n’ont d’autre objectif que de défendre le système capitaliste.
Depuis la Libération, le capital n’a eu de cesse que de reprendre les acquis concédés à la classe ouvrière, au lendemain de la deuxième guerre mondiale, par le gouvernement d’unité populaire.
Aussi face à L’URSS qui rivalisait économiquement avec les pays capitalistes, le monde de l’argent, les Etats Unis et les pays d’Europe occidentale ont alimenté la guerre froide pour déstabiliser le régime communiste.
Pour la classe ouvrière la révolution Russe éclairait d’un avenir nouveau le devenir des conditions de vie et de travail des peuples contraints à l’exploitation sauvage du Capitalisme. Les luttes menées par les syndicalistes aux cotés des travailleurs ont favorisé bon nombre d’acquis sociaux (la progression des congés payés, la retraite à 60 ans, la semaine des 35 heures etc.…).
La réaction des patrons s’est restructurée dans les années 1970 avec le « radinisme industriel » Il fallait pour le Capital mettre plus en évidence et en concordance à la fois l’anti syndicalisme et l’anti-communiste à la fois en Europe et dans le monde en général.
En Europe créer un rassemblement d’états qui structurerait le capitalisme européen.
Dans le monde, avec l’aide de l’OTAN, aux cotés des américains, pousser aux déstabilisations les Républiques de l’est.
Le Capital n’a ni ménagé ses efforts financiers, ni politiques, pour arriver à ses fins et c’est dans les années 1990 et 1991 que l’URSS s’est effondrée libérant ainsi les républiques socialistes au rêve américain au rêve d’un Eldorado qui aujourd’hui se fait attendre.
Après les années 80 le Parti Communiste Français reculait, victime du Capital et devant la dominance réformiste incarnée par le PS. La lutte orchestrée contre le syndicalisme de classe commençait à porter ses fruits : la tactique était de favoriser les syndicats de collaboration pour réduite l’influence des syndicats de luttes. Privé de son seul parti ouvrier les salariés devenaient malléables à souhait.
« Le Capitalisme moderne » défendu par F. Mitterrand à fait des dégâts car depuis 1981, les travailleurs n’ont fait que perdre leurs acquis.
Les gouvernements successifs n’ont fait que de sauvegarder les intérêts du Capital (entendons par cela les multinationales et les banques). Si aujourd’hui nous en sommes à quémander un emploi, à lutter contre les méfaits de « la loi travail », faire la queue aux portes des organismes caritatifs, ce n’est pas la faute des communistes pas plus que des travailleurs qui luttent,
mais bien à cause d’un système capitaliste défendu et protégé par des politiciens aux ordres du grand patronat qu’ils soient de la droite, extrême droite, de la gauche réformiste.
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