4e vague : passe sanitaire ou reconfinement ?
« La liberté, ce n’est pourtant ni se soustraire aux impôts, ni rouler à contresens sur l’autoroute, ni fumer au restaurant, ni refuser un vaccin qui me protège autant qu’il protège les autres. La liberté, c’est accepter les règles sans lesquelles la vie du groupe est tantôt menacée, tantôt rendue impossible. (…) L’histoire de la vaccination est indissociable de contestations véhémentes et de mouvements sociaux (…). Quand les autorités sont passées d’une incitation à une forme de contrainte, toutes les campagnes de vaccination ont entraîné des réactions sociales plus ou moins vives. S’y arrêter, c’est renoncer, et ce n’est pas une option envisageable. Il faut convaincre, lutter contre la peur et mobiliser les arguments tangibles et raisonnables de la science : c’est notre tâche aujourd’hui. » (Olivier Véran, le 21 juillet 2021 à l’Assemblée Nationale).
Depuis ce mercredi 21 juillet 2021, les députés examinent le projet de loi sur l’extension du passe sanitaire, l’obligation vaccinale pour les personnels soignants et l’obligation d’isolement pour les personnes contaminées. Le gouvernement espère aller vite, malgré les nombreux amendements, pour pouvoir appliquer le texte dès le 1er ou 2 août 2021. Afin de rassurer les parlementaires de l’opposition, le Premier Ministre Jean Castex, invité du journal télévisé de 13 heures du 21 juillet 2021 sur TF1, s’est engagé à saisir le Conseil Constitutionnel pour valider le texte final sur les libertés.
Le contexte est le suivant : la quatrième vague est là, hélas. On ne voulait pas y croire, on aurait voulu qu’elle attende la fin de l’été pour qu’on puisse se prendre tranquillement des vacances très méritées (elles le sont, assurément), mais jusqu’à preuve du contraire, le variant delta n’est pas une œuvre maléfique concoctée dans les sous-sols de l’Élysée, c’est hélas plus simplement l’évolution normale d’une pandémie où les variants à la plus forte contagiosité l’emportent sur toutes les autres variations du virus d’origine.
Le 20 juillet 2021, il y a eu 118 181 nouveaux cas, soit +182% par rapport à la semaine précédente. Le 21 juillet 2021, il y a eu 21 539 nouveaux cas. La montée est vertigineuse. Le taux de reproduction au 17 juillet 2021 était de 2,0. Cela ne s’est jamais produit depuis le début de la pandémie, le maximum était plutôt de l’ordre de 1,5 lors des autres vagues. Si on ne fait rien, la situation sera catastrophique dans quelques semaines.
Alors, dans le cas d’une crise sanitaire mondiale et durable, il y a deux priorités. La première, c’est éviter de laisser reproduire le virus car ce virus mute et l’on voit bien que la variant delta est bien plus problématique que le variant alpha, au sens où il est plus difficile à contenir. La seconde priorité, c’est qu’il y ait le moins de victimes possible, c’est-à-dire, le moins de morts possible mais aussi le moins d’entrées à l’hôpital, le moins de covid long qui frappent beaucoup de jeunes.
La question du nombre de lits en réanimation n’est pas le sujet : le sujet, ce n’est pas de pouvoir accueillir tous les malades ; le sujet, c’est d’avoir le moins de malades possible à accueillir. On peut revoir comme le professeur Gilbert Deray a répondu au journaliste Jean Quatremer sur cette question, ils étaient invités de LCI le 21 juillet 2021.
Ce n’est donc pas un hasard si le Président Emmanuel Macron a pris ses responsabilités en annonçant dans son allocution télévisée du 12 juillet 2021 l’extension du passe sanitaire dans tous les lieux de rencontres sociales. Tous ceux qui critiquent cette décision salutaire sont les mêmes qui critiquaient le manque d’anticipation du gouvernement lors des précédentes vagues. Là, on ne pourra pas reprocher au gouvernement son manque d’anticipation. Des députés LR le lui reprochaient encore le 21 juillet 2021 tandis qu’ils soutenaient le report à septembre des mesures urgentes pour freiner l’épidémie. La posture politicienne n’a jamais fait bon ménage avec la logique.
Ce tsunami estival est dans le radar depuis trois semaines, et le pouvoir exécutif a dû prendre ses responsabilités. Emmanuel Macron aurait préféré parler de relance économique, de réformes sociales et de préparation de la campagne présidentielle. Tout le monde subit le virus, c’est ce que les complotistes n’arrivent pas à accepter : c’est un mauvais jeu où personne ne gagne : ni Emmanuel Macron, ni Joe Biden, ni Bill Gates, ni même madame BigPharma, ni que sais-je encore ?
Cette quatrième vague était même prévisible dès la fin du mois de mai 2021, quand on a vu la forte remontée épidémique de la Grande-Bretagne : aujourd’hui, la situation est terrible, plus de 50 000 nouveaux cas par jour. Au contraire de restreindre, Boris Johnson a fait le pari de tout rouvrir. Les Britanniques vont le payer très cher, pourtant, la même erreur avait été faite en mars 2020. On commence à voir, hélas, une nette remontée des décès : 96 le 20 juillet 2021, au lieu des 10 à 20 pendant plusieurs semaines.
En France, le nombre de décès quotidien continue encore à descendre lentement. Les entrées à l’hôpital et en réanimation commencent à remonter au lieu de continuer à descendre. Dans son introduction le 21 juillet 2021 devant les députés, le Ministre des Solidarités et de la Santé Olivier Véran a constaté : « La situation que nous connaissons est préoccupante. (…) Le variant delta circule plus activement et son taux d’incidence a plus que doublé en une semaine, ce qui entraîne notamment une hausse des hospitalisations : près de 1 400 nouveaux patients sont entrés à l’hôpital au cours des sept derniers jours, c’est-à-dire 37% de plus que la semaine précédente, et 253 en soins critiques, c’est-à-dire 34% de plus. ».
Certes, le nombre total des personnes hospitalisées ou en réanimation continue à descendre encore très lentement, car nous en sommes à la fin de la troisième vague et beaucoup de patients quittent l’hôpital après un long séjour. Hélas, vu la remontée chez nos voisins britanniques, il est sûr que, malgré la vaccination, tous ces paramètres vont remonter dans quelques semaines. Il y a toujours un décalage entre la date de la contamination et les entrées en réanimation voire les décès (de trois à six semaines). Tout cela est prévisible.
La vaccination ne servirait-elle donc à rien ? Au contraire, heureusement que les vaccins contre le covid-19 existent. Les effets de la nouvelle vague seront atténués mais pas absents. La semaine dernière, 96% des dizaines de milliers de personnes contaminées et symptomatiques n’étaient pas encore vaccinées. C’est ce qu’a rappelé Jean Caste sur TF1. C’est là le salut : la vaccination est très efficace pour éviter d’être malade, et aussi pour éviter une forme sévère du covid-19. Il reste pourtant encore trop de personnes vulnérables (âgées ou souffrant d’obésité, de diabète, etc.) pas encore vaccinées.
La décision d’Emmanuel Macron n’est pas attentatoire aux libertés, du moins, beaucoup moins que le confinement. Car sans vaccin, qu’aurait-il dû faire ? Refermer le pays, refermer les restaurants, les bistrots, les cafés, les salles de sports, les théâtres, les cinémas, les musées, etc. comme lors des précédentes vagues. Au contraire, comme on a maintenant un moyen très efficace de se protéger et de protéger les autres, on pourra peut-être éviter un quatrième confinement. Le passe sanitaire serait-il pire que le confinement ? C’est très étrange d’entendre les arguments des opposants à cette mesure sanitaire (très minoritaires), comme si l’expérience des dix-huit derniers mois n’avait servi à rien. J’ai écrit "peut-être", mais peut-être qu’on ne pourra pas l’éviter car trop de personnes ne sont pas encore protégées. Jean Castex a refusé d’exclure qu’il ne reconfinerait pas même s’il ne le souhaitait pas, car il ne connaît pas l’avenir.
Dans cette mesure d’extension du passe sanitaire, il y a deux objectifs. Un à court terme, en urgence : celui d’éviter la surchauffe, de contenir la quatrième vague. Or, le seul moyen de contenir les contaminations, c’est de ne permettre les rassemblements sociaux qu’entre personnes qui ne sont pas susceptibles de transmettre le virus, à savoir les personnes testées négatives ou les personnes vaccinées (l’autre option, j’insiste, c’était un reconfinement). Un à moyen terme : encourager les Français à se faire vacciner. C’est d’ailleurs la seule obsession du gouvernement cet été.
Et sur ce plan-là, Emmanuel Macron a déjà gagné la partie : certes, il n’a pas convaincu les complotistes antivax, mais qui les convaincra ? un membre de leur famille ? un triste événement lié au covid-19 ? En revanche, il a convaincu une foule de personnes qui ne se sentaient pas vraiment concernées, qui procrastinaient sur le plan vaccinal (on verra à la rentrée) et qui sont des personnes pragmatiques. Le coup de tonnerre des restrictions au plein milieu de l’été a eu pour effet que ces personnes se sont précipitées aux centres de vaccination. L’objectif de sursaut est donc atteint. À l’instar du chef cuisinier Philippe Etchbeest, célèbre animateur d’émissions télévisées ("Top Chef", "Cauchemar en cuisine"), qui ne voulait pas se faire vacciner mais qui s’est finalement fait vacciner pour pouvoir travailler en toute quiétude.
Reste à atteindre les nouveaux horizons fixés par le gouvernement. Jean Castex a en effet affiché une forte ambition dans ses objectifs : 40 millions de primovaccinés le 31 juillet 2021, et 50 millions de primovaccinés le 31 août 2021, avec 8 millions de doses injectées pour les deux semaines du 26 juillet au 8 août 2021. Vacciner, vacciner, vacciner.
Le 19 juillet 2021, le Conseil d’État a donné son avis favorable au texte du gouvernement, sauf partiellement pour les centres commerciaux. Le gouvernement sait très bien que cela va impacter les vacances de Français. Mais d’un autre côté, c’est aussi la condition nécessaire pour qu’il y ait des vacances : du reste, des lieux de rencontres sociales sont plutôt satisfaits de sécuriser les relations par le passe sanitaire. Alors que le port du masque n’est plus obligatoire dans les établissements accessibles seulement aux porteurs de passe sanitaire, ces établissements imposent généralement encore le masque pour prendre les plus grandes précautions.
Parmi les opposants à l’extension du passe sanitaire, il y en a qui s’opposent pour s’opposer. J’ai toujours trouvé stupide de mélanger politique politicienne (posture politicienne) et considérations sanitaires, c’était le cas aux États-Unis lorsque le masque était le signe d’un appartenance politique. Il y en a aussi qui sont incompréhensibles, comme le journaliste Jean Quatremer qui, depuis le début de la crise sanitaire, en bon libéral qu’il revendique, rejette toutes les mesures restrictives et dit préférer l’obligation vaccinale au passe sanitaire (notons bien que l’obligation vaccinale est plus attentatoire aux libertés que le passe sanitaire, puisque le passe sanitaire laisse la possibilité de ne pas être vacciné sous réserve d’être dépisté récemment).
Sur ce sujet des libertés et de la démocratie, on a de quoi entendre n’importe quoi (je ne rappelle pas les plus grandes outrances). On n’a rien entendu sur l’obligation vaccinale concernant d’autres vaccins. On n’a pas entendu autant de cris lors des confinements pourtant bien plus attentatoires, je le répète, aux libertés individuelles. Et l’on parle de démocratie bafouée. Sur deux sujets. Sur le sujet des libertés, on tourne alors en rond. Il suffit de rappeler que les confinements n’ont été que des mesures provisoires, à cause de l’épidémie, et que l’extension du passe sanitaire sera, elle aussi, une mesure temporaire : quand tout le monde sera vacciné, ce passe sera évidemment inutile. L’autre sujet de la démocratie, plus pertinent, c’est la procédure accélérée pour faire passer cette loi : oui, il y a urgence, il faut regarder la situation épidémique avec lucidité. En septembre, ce sera trop tard.
Certes, la politique politicienne prend souvent des détours de posture parfois surprenants, comme ce que proposait la semaine dernière Jean-Christophe Lagarde, le président de l’UDI, à savoir le non-remboursement des soins en réanimation des personnes malades non-vaccinées. Ce serait mettre un doigt dans l’engrenage qui ruinerait notre modèle social basé sur la solidarité nationale et la mutualité. Pourquoi alors rembourser les soins du cancer à des fumeurs ? etc. La solidarité nationale, c’est aussi aider ceux qui ont été irresponsables dans leur vie. C’est aussi le principe de l’assurance. Après tout, en payant leurs primes d’assurance, les bons conducteurs, ceux qui n’ont jamais d’accident, paient pour les chauffards et leurs dégâts (humains et matériels).
Pourquoi la vaccination est-elle indispensable et pourquoi n’empêche-t-elle pas des contaminations et des décès ? La vaccination est une protection à la fois individuelle et surtout collective. Cela n’a pas de sens de se faire vacciner uniquement pour soi. Comme je l’ai indiqué plus haut, l’impératif est d’éviter la circulation du virus : plus il se reproduit, plus il mute, et le risque, c’est qu’un variant soit résistant aux vaccins. Pour l’instant, les vaccins sont très efficaces : les personnes vaccinées sont contaminées douze fois moins que les personnes non-vaccinées. De plus, les formes graves sont évitées à 95%. Cela veut dire quand même que 5% des personnes vaccinées peuvent être contaminées et éventuellement avoir des formes graves. Ce n’est pas anodin. Parmi les personnes hospitalisées, 5% ont été vaccinées. Parmi les personnes en réanimation, aucune n’a été vaccinée.
Et la vaccination à 70% de la population n’est pas suffisante pour stopper la circulation du virus. On a hélas un exemple grandeur nature chez nos voisins britanniques. Non seulement les décès remontent (mais beaucoup moins que s’il n’y avait pas eu de campagne de vaccination : lors de l’hiver dernier, le Royaume-Uni est monté jusqu’à 1 800 décès quotidiens, en ce moment, c’est encore inférieur à 100). Au 21 juillet 2021, il y a plus d’un million de cas actifs (exactement 1 014 242), c’est énorme, ce sont des personnes qui doivent rester isolées pendant dix jours, et une part d’entre elles développeront un covid long, d’autres seront hospitalisées, d’autres en mourront. En France, nous en sommes à 133 607 cas actifs au 21 juillet 2021 (au plus bas, nous étions à environ 48 000 à la fin du mois de juin 2021, nous avons presque triplé en trois semaines).
Je reviens sur la vaccination en France. L’allocution présidentielle a provoqué un choc salutaire. Dans la journée du 20 juillet 2021, 822 201 doses ont été injectées. La situation en France est donc plutôt positive même si cela reste encore très insuffisant.
Cela ne s’est pas dit dans les médias, mais la France a dépassé les États-Unis le 19 juillet 2021 en nombre de personnes vaccinées par habitant. Il n’y a donc pas à rougir. Au 20 juillet 2021, il y a eu 38 184 499 personnes qui ont reçu une dose, soit 57,0% de la population, et 31 310 025 personnes sont complètement vaccinées, soit 46,7% de la population. Le Royaume-Uni est quant à lui vacciné à 68,3% (au 19 juillet 2021), ce qui donne une idée du choc épidémique que la France devra encaisser avec cette quatrième vague (la réaction sera plus brutale qu’au Royaume-Uni, plus vacciné).
Précisons l’effet de la vaccination sur le choc épidémique. Le Royaume-Uni est presque la nation qui a le plus de nouveaux cas quotidiens, il frôle l’Indonésie. En une semaine, 328 637 nouveaux cas ont été confirmés en Grande-Bretagne (une moyenne de 47 000 par jour), tandis qu’en Indonésie, 334 529 nouveaux cas (48 000 par jour). Par semaine et par million d’habitants, l’Indonésie : 1 210 et la Grande-Bretagne : 4 814. La Grande-Bretagne est vaccinée à 68,7% de sa population, tandis que l’Indonésie seulement à 15,5%. Résultat sur le nombre de décès sur les sept derniers jours (je n’ai pas tenu compte du décalage : les taux de vaccination étaient moindres quand ces personnes décédées ont été contaminées). En Indonésie, il y a eu 7 981 décès en une semaine (29 par million d’habitants) tandis qu’au Royaume-Uni, il y a eu 342 décès en une semaine (5 par million d’habitants). La vaccination est donc très efficace sur les formes graves, mais pas suffisamment à ce stade de la couverture pour freiner la circulation du virus à l’échelle d’un pays.
La France n’est d’ailleurs pas seule à être confrontée à une nouvelle vague à cause du variant delta. De nombreux pays sont concernés : le Royaume-Uni, l’Espagne, le Portugal, la France, la Belgique, les Pays-Bas, l’Italie, l’Allemagne, les États-Unis, le Mexique, Cuba, et aussi l’Indonésie, le Vietnam, la Malaisie, la Thaïlande, la Birmanie, le Pakistan, l’Iran, la Turquie, l’Algérie, le Maroc, la Libye, le Botswana, etc.
Et bien sûr, les discutailleries sur la vaccination en France sont dérisoires vues d’un pays pauvre qui n’a pas les moyens d’avoir de l’oxygène ou des vaccins. Car on ne sortira de la pandémie de covid-19 que lorsque la population mondiale sera massivement vaccinée contre cette saloperie. Chaque jour qu’on perd, ce sont des morts qui s’accumulent… Alors, oui, résistons au virus, vaccinons-nous, vaccinons-nous rapidement, vaccinons-nous tous !
Aussi sur le blog.
Sylvain Rakotoarison (21 juillet 2021)
http://www.rakotoarison.eu
(Le dessin humoristique est de Deligne).
Pour aller plus loin :
4e vague : passe sanitaire ou reconfinement ?
Les outrances désolantes des antivax, enfants gâtés de la planète.
Fête nationale : cinq ans plus tard…
Emmanuel Macron, la méthode forte.
Emmanuel Macron face à la 4e vague (2).
Emmanuel Macron face à la 4e vague (1).
SARS-CoV-2 variants of concern and variants under investigation in England, Technical briefing 17, Publlic Health England, 25 juin 2021 (à télécharger).
Bosetti et al., Epidemiology and control of SARS-CoV-2 epidemics in partially vaccinated populations ; a modeling study applied to France, Institut Pasteur, 28 juin 2021 (à télécharger).
Covid-19 : Où en est l’épidémie en France ? Et faut-il avoir peur du variant delta ?
Covid-19 : la divine surprise.
Vive le déconfinement, mais attention au relâchement !
Covid-19 : passe sanitaire et obligation vaccinale.
Dénigrements du vaccin Pfizer sur le Web : une origine russe ?
Plus de 20 millions de Français vaccinés : et moi et moi et moi.
Covid-19 : le passe sanitaire né dans la douleur en France.
Levée des brevets des vaccins anti-covid-19 : de la théorie à la pratique.
La balance bénéfices-risques du vaccin d’AstraZeneca.
Covid-19 : 100 000 décès en France, 1 million en Europe.
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Témoignage : au cœur d’un centre de vaccination contre le covid-19.
Origine du coronavirus SARS-CoV-2 : détecté et en circulation en France depuis le 5 novembre 2019 ?
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Pandémie de covid-19 : plus de 2 millions de décès et une poignée de néo-négationnistes.
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