Après l’échec du film « un français », qui tournera « un terroriste » ?
C'était la comédie de la fin du printemps 2014. "Un français", réalisé par le dénommé (et inconnu du grand public) Diastème, était présenté comme un film "coup de poing" contre la violence et l'extrêmisme. Il ne s'agit pas cependant de mettre à l'index salafistes et autres fanatiques, mais de nous présenter un phénomène de foire qui fait fantasmer la gauche bobo depuis trente ans, le "skinhead" (crâne rasé en... français). Résultat prévisible : un flop, le road-movie n'a pas trouvé son public, selon la formule consacrée...
A chacun ses peurs. Pour Diastème, cent-cinquante skinheads répertoriés par les RG menaceraient les soixante-dix millions de citoyens de l'hexagone. Bigre. Pour ma part, la dernière fois que j'ai croisé ces specimens, c'était il y a vingt ans devant l'université d'Assas à Paris. Il y en avait aussi une
Que cherchait donc à prouver Diastème ? En fait, il a ressorti le syndrôme des années trente. Les français du terroir, alcoolos et incultes (c'est bien connu dans Paris 5ème), seraient racistes et violents. Et le vote frontiste, une conséquence de cette misère culturelle. Car pour Diastème et les bobos bien-nés, l'extrêmisme est lié à l'incontournable Front National, l'épouvantail de service. Etonnant ; car dans mon patelin où un tiers des électeurs votent FN, il n'y a pas de skins, que des gens normaux qui travaillent et élèvent leurs enfants. Du racisme ? Ca rouspète après le gang de roumains qui piratent les distributeurs de billets du coin, sans plus. Alors où est le problème ?
Diastème craint que Marine et ses amis prennent les places de ses copains du PS dans les assemblées. Des copains qui ont conduit ce qui reste du pays où il est aujourd'hui. Or le FN est anti-fiscaliste, arrivé aux affaires, fini les subventions publiques au "cinéma d'auteur" : autrement dit exit le CNC, ce qui obligerait Diastème (et sa caste) à travailler comme tout le monde pour gagner sa vie, ce qu'il fait sur le dos du contribuable qui produit ses navets.
Courageux Diastème ? Il craint des incidents durant les séances de projection de son nanar, que même libération conspue pour sa médiocrité ? La bonne blague. Ce ne sont pas les "skinheads" qui saccagent
Encore une chose. Si la violence est condamnable, il y a un point sensible sous-jacent à la rhétorique de ce film. Le "petit blanc" ne doit pas rendre les coups, cela ne se fait pas. Mais pourquoi le ferait-il ? Dans une France où les banlieues seraient des havres de paix, où la concorde, le bon état d'esprit et la volonté d'intégration des populations issues de la diversité ne sont pas à prouver, pourquoi des gens seraient-ils tentés de se défendre ? La question
Pas d'imagination, du conformisme de bobo parisien, de la propagande pour les thèmes de campagne du parti socialiste, et en prime un
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