Hier. Alors qu’à l’appel des syndicats, les cortèges de salariés du public, du privé, retraités, intermittents, familles se rassemblaient partout en France, la belle journée débutait sur une double farce mediapolitique :
- Un sommet du journalisme d’investigation à la française sur une chaine d’information continue : une interminable course poursuite derrière la berline du capitaine de l’équipe de France (éliminée) depuis la sortie de son avion, avec motos, satellite et commentaires à l’avenant : "On vient de passer le Stade de France, mais je suis pas sur", "C’est quel tunnel ? Porte de Clignancourt ?" ou encore le subliminal "Paris est une bien belle ville avec ces marronniers".
Faute de budget, la pétrolette de marque "OJ Simpson" modèle "avek15ans2Retar" tombait en carafe aux alentours du palace final. Par chance, il ne se situait point dans le triangle des Bermudes de la contestation République-Bastille-Nation.
De l’autre : le grand ordonnateur de la réforme sacrificielle reçoit un footballeur (qui triche, perd et tourne à 500.000 mensuels[1]).
Je n’ai qu’un un seul mot : Merci. Merci de rappeler à ceux qui n’ont pas pu, pas voulu, pas osé venir contester, de quel mépris se chauffe cette gouvernance et pour qui tournent ces médias.
[1] à + ou - 100.000 près mais quand on aime on ne compte pas.