Des ONG pour mieux faire la guerre
Je confesse ma naïveté. Je croyais - disons encore un petit peu - que les ONG (Organisations Non Gouvernementales, ou plutôt dites telles, pour ce qui concerne beaucoup d’entre elles) étaient pour la plupart animées de réelles bonnes intentions, concernant la santé de la planète, ou encore les abus despotiques constatés dans certaines contrées du monde.
Et puis, de plus en plus perplexe devant quelques signes alarmants, j’ai commencé à me renseigner, et à douter sérieusement. Et à creuser encore, et à complètement modifier ma vision des choses à ce sujet. Comme j’avais pu croire, au lendemain du 11 septembre 2001, que de méchants arabo-musulmans avaient vraiment réussi un coup d’éclat contre les USA, avant de découvrir, après quelques années, que les choses n’étaient pas si claires. Comme j’avais pu croire que le climat était irrémédiablement « défectueux » suite aux inconséquents comportements humains, avant de découvrir que là aussi, les conflits d’intérêts compliquent et nuancent singulièrement le récit officiel. J’ai du, encore, me rendre compte que, décidément, il faut toujours se méfier avant de croire les mensonges confortables des puissants.
« Un mensonge répété dix fois reste un mensonge ; répété dix mille fois il devient une vérité. » (Adolf Hitler)
« Plus le mensonge est gros, mieux il passe. » (Joseph Goebbels)
Car il est bien question de puissance, quand on considère la question des ONG. Loin des images d’Epinal évoquant quelques courageux, le bandeau au front, luttant contre l’injustice entre quelqu’obscurs bureaux de province et la poussière et le sang du terrain, certaines ONG nagent littéralement dans les millions de dollars, malgré leurs prétentions de n’être financées que par les dons, tandis que planent en fait sur elles l’ombre des plus grandes fortunes du monde, à commencer par George Soros, l’un des plus grands « bienfaiteurs » du monde, notoirement connu pour spéculer sur la guerre autant que sur l’euro, sa présence dans de douteuses affaires de blanchiment d’argent à l’échelle étatique, ou encore en général pour ses manœuvres économiques tendant à lui créer des positions dominantes.
C’est ainsi qu’en creusant, on découvre que non seulement certaines ONG parmi les plus omniprésentes sur le web, jusque dans les boites aux lettres des « citoyens du monde », sont de véritables pôles du dollars, mais en plus, ces organisations sont directement affiliés aux états occidentaux, Etats-Unis en tête, bien sûr. Mais où avais-je donc la tête ?
Récemment, « on » a reproché à certains états de se prémunir contre l’action de ces ONG sur leur territoire. Des états qui ont besoin de pouvoir dissimuler leurs malversations, sans doute ? Ou des états qui ont des intérêts contraires, ou différents, de ceux de Washington ? Cela fait en fait longtemps qu’il s’agit d’un secret de polichinelle : « confirmant ce que de nombreux chercheurs affirment depuis très longtemps : à savoir que les Etats-Unis cherchent à dissimuler leurs liens financiers avec les ONG dans le monde et qu’ils s’ingèrent effectivement dans les affaires intérieures des Etats par ce biais. » Nous dit mondialisation.ca.
Article édifiant où l’on apprend que le lien est avéré et revendiqué par Obama lui-même : « Les « lois anti-ONG » étant à l’ordre du jour, Barack Obama n’a pas dissimulé l’importance accordée aux ONG dans la diplomatie états-unienne », ce qui signifie très clairement que les ONG sont considérées comme des alliés directs de la politique étrangère des USA. Organisations « non gouvernementales » ?
Plus grave encore, Obama, qui assume ce lien entre son gouvernement et ces organisations soi-disant indépendantes, nous explique qu’afin de renforcer l’influence de ces dernières, il est question d’opacifier leurs financements, pour dissimuler les liens incontestables, mais parfois difficilement identifiables, qui existent entre ces entités : « Nous devons faire en sorte de trouver des moyens pour financer les ONG de manière à les rendre plus difficilement identifiables comme des outils des États-Unis ou des puissances occidentales ». Difficile de faire plus clair…
Ces ONG là poursuivent donc des buts qui ne sont autres que ceux mêmes des USA, puisqu’elles en sont des marionnettes, ni plus ni moins.
On ne sera donc pas surpris de retrouver diverses ONG financées par Soros et ses antennes, directement impliquées dans les affaires intérieures de pays aillant maille à partir avec les USA incluant entre autres l’Iran, l’Irak, mais aussi la Syrie, la Libye, la Somalie, le Liban, et même l’Ukraine et Hong Kong, récemment secoué par des manifestations étudiantes étrangement opportunes quand on sait les liens entre la Chine et Hong Kong, au moment où les liens entre la Chine et la Russie, ennemis déclarés des USA, se renforcent.
http://news360x.fr/les-etats-unis-admettent-avoir-finance-les-manifestations-etudiantes-hong-kong/
L’union européenne n’est pas épargnée, puisque dès que quelqu’un élève la voix pour évoquer un quelconque soutien envers la Russie, il est aussitôt montré du doigt, en commençant par la Hongrie, qui a également, comme par hasard, érigé récemment des protections contre les ONG financées par les américains, et menant des actions contre l’intérêt de l’état hongrois :
http://www.vineyardsaker.fr/2014/10/19/hongrie-face-politique-sanctions-nouveau-martinet-americain/
Mais revenons à Hong Kong, dont on ne fait pas encore grand bruit dans les médias, du moins me semble-t-il, vu que je n’allume plus ma télévision, autre nom pour « grand outil visuel de conditionnement du plus grand nombre ». Quelles sont les ONG impliquées dans les manifestations hong kongaises, et que font-elles ? Et bien, la même chose qu’au moyen orient, et la même chose qu’en Ukraine ou en Géorgie, elles génèrent des « révolutions colorées » et des « printemps arabes » qui, comme par miracle, mettent en avant les valeurs occidentalo-états-uniennes par opposition aux valeurs « non-démocratiques » du reste du monde, qui serait donc contraint par la tyrannie de nos démocraties de se plier à nos exigences en matière de gouvernance, ceci afin, sans doute, de davantage ouvrir le marché mondial, celui-là même qui envoie notre civilisation dans le gouffre de la catastrophe écolo-financière, l’épuisement des ressources, et tutti quanti. Ce n’est pas moi qui le dit, mais un grand patriote américain, qui n’est autre que John MacCain :
Où l’on apprend que le NED (National Endowment for Democracy) est le principal HUB par lequel passent les exigences de conversion des états étrangers à la doctrine américaine, et que cette conversion passe par l’action d’activistes financés par cette voie, donc. Et qui dit activiste dit ONG.
Au nombre des ONG impliquées, on trouve notamment des organisations défendant les droits de l’homme, dont aucun occidental bien endoctriné n’oserait critiquer le fondement, comme si l’esprit critique devait se taire dès lors qu’il est question d’imposer notre doctrine étatique au reste de la planète, mais aussi d’autres, plus généralistes et « opportunistes » à commencer par Avaaz, bien connue en France, qui est l’un des deux pays au monde où elle compte le plus d’ « adhérents » (bien que la notion d’adhérents chez avaaz soit bien particulière, puisqu’elle se réfère uniquement au nombre de gens inscrits sur leurs mailings, dont je fais partie, n’étant pourtant en aucun cas adhérent de l’organisation moi-même).
Penchons nous donc sur le cas d’Avaaz, qui en est un d’école des plus intéressants, et dont on peut vérifier sur ce lien l’implication idéologique à Hong Kong (bizarrement je n’ai trouvé le lien qu’en anglais) :
Je connaissais l’organisation depuis longtemps et en avait une opinion plutôt flatteuse et naïve, avant que quelques signes ne me mettent la puce à l’oreille.
http://seilenos.canalblog.com/archives/2014/03/13/29427706.html
On trouve notamment sur la toile d’anciens militants (mais aussi de simples personnes recevant leurs mailings intempestifs) de l’organisation qui la critiquent pour ses méthodes autoritaires à la fois douteuses et fumeuses, marquées par une grande opacité en même temps qu’un style de propagande assez peu nuancé, portant aussi bien sur la politique que sur l’écologie :
http://laleveedesvoiles.fr/avaaz-ou-la-sodomisation-des-esprits-par-leur-choix/
http://seilenos.canalblog.com/archives/2014/10/08/30730172.html
http://novusordoseclorum.discutforum.com/t7386-que-penser-de-avaazorg
http://www.sylviesimonrevelations.com/article-savez-vous-qui-est-avaaz-119536006.html
Où l’on apprend notamment qu’il s’agit de l’une des machines à fric derrière laquelle se cache George Soros et ses fonds de financement et de lobbying politique et économique international, et même qu’il en est le principal financeur, en large partie, et ce malgré les allégations fausses de l’organisation concernant son financement prétendument restreint aux dons des adhérents…
Mais l’article le plus édifiant et le plus complet est le suivant, que je vous encourage à lire, pour vous faire une vision d’ensemble de la chose :
http://www.le-veilleur.com/articles.php?idcat=2&idrub=20&id=1322
Avaaz est donc une ONG parmi d’autres, qui interfère et s’ingère dans les affaires d’états ennemis de Washington, financée par les plus grands financiers américains, et fondée par Ricken Patel, qui n’est autre qu’un bon ami de Bill Gates ou de la bonne famille Rockefeller… Et ce, sous couvert de la plus grande moralité, et des plus grands idéaux de notre bienfaisante civilisation occidentale, ça va de soi.
C’est donc de cette façon que non seulement on facilite des guerres, non seulement on fait les poches des occidentaux abrutis par leur société de sur-consommation et de sur-communication, mais que - et cela est particulièrement grave - on fait sur eux un travail de fabrique du consentement en les matraquant de messages lénifiants concernant la paix dans le monde, les droits de l’homme ou - catastrophe des catastrophes s’il en est - le réchauffement climatique (dont il est défendu de douter).
Il est urgent de prendre conscience de cette manipulation qui s’ajoute à celle que les médias de masse effectuent inlassablement, année après année, jour après jour, heure après heure, sur les peuples occidentaux au cerveau complètement lessivé par ces prétendus « consensus » politiques, idéologiques, scientifiques et écologiques qu’on leur sert en même temps que chaque repas, mais aussi entre ceux-ci, afin de mieux les garder sous contrôle, mais aussi de pouvoir les utiliser, le cas échéant, pour soutenir des guerres et des luttes qui vont totalement à l’encontre de leurs intérêts. Se réapproprier le pouvoir, si tant est que ce soit encore une prétention du plus grand nombre, passe aussi par là.
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