Eh bien dansez maintenant…

Valse hésitation puis Valls consternation

La politique nationale ne cesse de provoquer stupeur et indignation chez les gens pour qui les valeurs morales, éthiques et déontologiques ont encore une importance. Il est certain que ce sont là des valeurs dont ne peuvent s'encombrer ceux qui ont décidé de faire de la politique une profession et une rente viagère, dans le plus total mépris de leurs engagements initiaux.

Une fois installés au plus haut sommet de l'État, ces gens feront tout pour s'y maintenir y compris en ignorant le suffrage universel qui les a déjugés de manière spectaculaire. Leur parcours pour accéder à ces hautes sphères de la vassalité et de la compromission les a conduits assez souvent à ignorer les règles et les lois, à bafouer leurs croyances, à flirter avec la transgression.

Ils n'ont donc plus aucun état d'âme lorsqu'il s'agit de reprendre le collier pour obtenir un autre « Maroquin », abjurant leurs professions de foi passées, se faisant même apostat de leurs anciens engagements. Parjures, menteurs, tricheurs, renégats, … ils constituent pourtant ce que l'on prétend nous faire prendre pour l'élite de la nation.

La nouvelle décomposition de l'équipe gouvernementale du gars de Pau constitue à ce titre une forme de chef d'œuvre de la médiocrité et de la bassesse de cette classe politique qui non content d'avoir depuis plus de 30 ans, mis le pays en état de faillite et de crise institutionnelle, se vante de cracher sur le peuple en remettant aux commandes les vieux chevaux sur le retour, les vieilles ganaches éculées.

C'est à un palmarès de la « cancritude » politique auquel il nous fut donné d'assister, impuissants devant pareille farce qui serait risible si l'avenir du pays n'était pas en jeu. Il est difficile de tirer sur une ambulance quand ses passagers sont en état de mort cérébrale pourtant comment accepter cette liste gouvernementale qui relève bien plus du convoi funéraire de la cinquième République que d'une équipe prête à œuvrer pour le bien commun.

S'il faut un symbole pour montrer à quel point on touche le fond tout en s’évertuant encore plus à creuser, c'est le fantoche Manuel Valls qui constitue le point d'orgue de sa pantomime indécente. L'homme de toutes les trahisons, de tous les reniements, le judas de la politique nationale au point de tenter de conquérir des châteaux en Espagne, revient sur le devant de la scène sans honte ni honneur.

Pire encore, en pleine crise à Mayotte on lui confie le ministère de l'outre-mer lui qui revient d'outre-tombe sans même le moindre succès électoral. Nos compatriotes ultra-marins sont ainsi parfaitement éclairés sur l'opinion qu'on peut avoir d'eux en haut lieu. Les derniers et intolérables effets de manche d'un Président indécent et méprisant sont ainsi validés par une nomination qui relève du crachat à la face de ces Français d'au-delà des mers.

Rassurez-vous, il n'est pas le seul à provoquer effroi et consternation chez les gens ordinaires. La liste est longue de ces chevaux et vieilles haridelles sur le retour qui en dépit des casseroles, échecs et mises en examen, continuent de creuser un sillon qui devient de plus en plus un fossé inexpugnable entre le pouvoir et le peuple.

Faire la liste des vieilles vessies qui figurent sur ce générique permet d'envisager que le spectacle qui nous sera projeté les prochains jours relèvera sans nul doute de la série B et du film d'horreur. Le scénariste en chef, totalement dépassé, s'accroche à son trône, sans que quiconque, y compris parmi ses proches, ne puisse en aucune manière le faire revenir à la raison. Et pendant ce temps, une harpie tire les ficelles et se permet de choisir ou de réfuter les protagonistes de ce naufrage collectif dans lequel ces odieux personnages entraînent toute la nation.