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Accueil du site > Actualités > Citoyenneté > Et si les abstentionnistes trouvaient leur candidat(e) ?

Et si les abstentionnistes trouvaient leur candidat(e) ?

30%, c’est plus ou moins la part des Français qui s’expriment en faveur du candidat "Abstention". Imaginons qu’on arrive à lui donner corps et esprit, à ce candidat ou à cette candidate, que j’appellerai C pour la suite de mon propos. Homme ou femme citoyen/ne, qui serait au dessus de la mêlée politico-politicienne, ce qui n’est pas très compliqué.

C’est la réflexion de notre Agora-confrère, Brisefer, en commentaire sur un autre article, qui m’a amené à cet exercice de politique-fiction. "Pourquoi pas un candidat Yogi ?" Mettons-nous, le temps de ces quelques lignes, en disponibilité rêveuse... Laissons-nous guider par nos envies... Ça ne mange pas de pain, de temps en temps. Vous y êtes ? Alors, on y va !

Avec 30% au premier tour, C arriverait largement en tête, avec de grandes chances, par les temps qui courent, d’avoir le candidat FN comme adversaire au 2e tour, et donc toutes les chances d’être élu Président en 2007. CQFD

Il suffira à C d’observer les politiciens pour construire son profil citoyen. Fastoche, ils sont tellement caricaturaux qu’il ne faudra même pas faire appel à un "profiler" professionnel. Un peu de bon sens éthique, de l’humilité, pas de promesses, de l’écoute et une équipe de sages, et voilà, le tour est joué. Pour le reste, la communauté Web sera un excellent tremplin médiatique pour faire face efficacement aux énormes appareils de partis. Le gros avantage, c’est que ne ça coûte pas un rond.

Je propose une suggestion, pour l’axe de communication :

" Je compte sur vous !"

Pas de promesses, sauf celle d’essayer d’être à l’écoute du monde associatif, des ONG, et d’encourager la démocratie citoyenne. Pas d’ostracisme, tout le monde est bienvenu, ni de gauche, ni de droite, simplement un espace fédérateur de l’envie générale de redevenir des citoyens, fiers d’appartenir à un pays qui aurait fait de l’éthique sociale une vraie vertu nationale.

"L’éthique sociale d’une société se mesure à sa capacité à emmener les plus faibles dans son développement ."

  • On changerait le mot impôt en contribution, c’est plus motivant.
  • On valoriserait le pouvoir de bienveillance, en terme de satisfaction.
  • On ne culpabiliserait plus.
  • On établirait la notion de "Bonheur national brut" en intégrant dans l’indice de satisfaction citoyenne, le bien vivre ensemble, la confiance, l’appartenance sociale, l’écologie, la tranquillité, et tout ce qui participe à sortir de la résignation que nous ressentons toutes et tous, quand il faut se lever tous les matins en se demandant en quoi on pourrait bien être simplement utile dans son environnement social.
  • On instaurerait la votation systématique, comme nos voisins suisses, qui viennent par exemple de se prononcer sur les OGM. Cela permettrait de savoir quel est le développement souhaité par la population.
  • On sortirait du débat pour/contre, pour entrer dans la contribution positive.
  • On passerait beaucoup moins de temps à essayer vainement d’attirer l’attention des pouvoirs publics pour faire changer les choses localement.
  • Plus tout ce que vous avez envie d’ajouter, qui ne me serait pas passé par l’esprit aujourd’hui.

Vous êtes toujours dans cette belle disponibilité rêveuse ? Alors je continue.

Pratiquement, C indiquerait à son gouvernement, politique ou pas, les grandes directions à prendre pour inscrire le pays dans le progrès social et citoyen du Monde, à long terme. En douceur et avec du recul, C rendrait leur dignité aux plus démunis, en redonnant à tous les décideurs (privés ou publics) l’envie d’exercer leur pouvoir de bienveillance. Je veux, par exemple, parler des actionnaires ou simples détenteurs de capitaux, pour qu’ils intégrent dans le return financier la valeur éthique de leur placement, tant il est vrai que de contribuer au bonheur des autres participe à sa satisfaction personnelle.

Je pense que cela fait aussi partie du développement durable ou souhaitable. C’est une longue réflexion que nous devons faire, sachant de nouveau que notre capacité bienveillante existe, et qu’elle est, aujourd’hui plus que jamais, à mettre en oeuvre autour de nous. Mon propos se veut optimiste. Il existera un jour une conscience collective attentive, qui rognera petit à petit notre égoïsme, et le transformera en capacité à l’empathie. Cela fait partie de notre épanouissement personnel. Quand nous aura tous pris conscience de cette réalité, nous voudrons changer.

Pour cela C aura fait clairement appel à nous tous pour changer un petit quelque chose près de nous. Pour éviter 13 000 morts par les grandes chaleurs, 13 000 personnes qui étaient autant de voisins, de membres de la famille morts parce que nous comptons sur les pouvoirs publics, parce que nous vivons dans le sentiment d’inutilité sociale, parce que nous payons ces fameux impôts qui nous acquittent trop facilement de nos responsabilités. Ne vous culpabilisez pas (ou pas trop), tout est fait pour nous laisser sournoisement l’impression qu’on ne compte pas sur nous.

Plus encourageant, nous nous inscririons toutes et tous dans cette formidable dynamique des challenges écologiques, qui sont autant d’opportunités pour nous tous de participer à renverser la tendance un peu suicidaire que nous vivons malgré nous. C devra nous guider pour sortir de la résignation, du "à quoi bon", et pour exécuter les gestes simples qui nous sont suggérés tous les jours par les ONG, sans nous dire que, de toutes façons, quoi que nous fassions, cela ne sert à rien, tellement on est entourés de crétins.

Enfin, pour conclure, C et son équipe de sages auront réussi à ce que nous ouvrions notre coeur vers les autres, et vers la Nature, dans le seul objectif : nous libérer, et faire disparaître les murs qui nous emprisonnent dans le sentiment d’être encerclés de crétins imaginaires, qu’on s’invente tous les jours pour être moins pire qu’eux.

J’espère que cette politique-fiction vous aura fait rêver. Vous y ajouterez bien sûr vos envies. Délirons un bon coup, ça fait du bien, et qui sait....


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25 réactions à cet article    


  • nico 14 décembre 2005 10:30

    Bonjour, je pense qu’il n’y a pas de profil d’abstentioniste. Leur dénominateur commun doit pouvoir être approximé par « pas représenté ou pas intéressé ». J’ai bien peur que ce soit suffisament vague pour que le candidat C ait des idées très inconsistantes.


    • Jean-Phi Jean-Phi 14 décembre 2005 11:58

      Bonjour Nico,

      Merci pour votre contribution. Et vous, vous avez envie de quoi ? Vous ne nous le dites pas !

      Bonne journée.

      Jean-Phi


    • HKac HK 14 décembre 2005 11:04

      Toujours dans la politique fiction pour compléter l’amusant point de vue de cet auteur, il n’est pas impossible que la part des abstentionistes se réduirait s’il était possible d’e-voter.

      Les abstentionistes ne représentent pas forcément une catégorie de citoyens homogène. C’est simplement ceux qui ne veulent pas voter et ceux qui ne peuvent pas voter au moment du vote. Le vote électronique ne peut pas grand chose pour ceux qui « ne veulent pas » en revanche il rendrait service à ceux qui « ne peuvent pas ».

      Exemples de raisons pour ceux qui « ne peuvent pas » : ils sont absents au moment du vote, la procédure de procuration est trop compliquée, il faut se déplacer...

      Les TIC peuvent contribuer à réduire l’abstentionisme mais pour le réduire sérieusement il faudrait de l’innovation politique, des idées adaptées aux mutations de nos sociétés et des femmes et hommes politiques convaincants et un état qui se donne les moyens d’oeuvrer pour le bien collectif.


      • Jean-Phi Jean-Phi 14 décembre 2005 12:03

        Bonjour HK et merci pour votre contribution. Et votre envie ? Est-il possible d’imaginer à la fois « politique et innovation » comme vous le suggérez ?

        Bien à vous et bonne journée.

        Jean-Phi.


      • Sylvio (---.---.85.205) 14 décembre 2005 19:54

        A oui et les abstentioniste du 2e tour de 2002 ont ils eu la flemme de se déplacer au bureau de vote ou n’ont ils pas été satisfait par le choix qu’on leur proposait ?

        Ceci n’est qu’un exemple, pour ma part, je n’ai pas voté lors du vote sur la constitution européènne, au début j’étais pour maintenant je suis contre. Au moment du vote j’étais complètement indécis alors au lieu de voté blanc (qui n’est pas pris en compte), je n’ai pas voté.

        Enfin, c’est tout à fait possible de ne pas être satisfait par les parties extremistes, par les partis trop orientées sur des sujets précis (vert, chasse/peche), par les partis trop minoritaire, par les partis de droite et par la gauche trop sociale et trop libérale à la fois. Quand on partage les idées de cet auteur pour qui doit on voté et doit-on forcément voté ?

        La solution à tout ceci serait la prise en compte du vote blanc et l’instauration d’un système qui permettrait de traité le cas ou les votes blancs serait majoritaires. Ceci n’est peut-être pas pratique mais c’est tout à fait démocratique.


      • (---.---.214.67) 14 décembre 2005 17:30

        lamentable


        • Jean-Phi Jean-Phi 14 décembre 2005 17:40

          Bonjour Monsieur ... ?, et oui cela se fait encore de se dire bonjour.

          Votre avis a le mérite d’être direct. Et sinon, c’est quoi vos envies ?

          Vous voyez cela comment ? Ou peut-être que la vie politique vous convient’elle dans l’état.

          Bonne soirée.


        • (---.---.92.19) 14 décembre 2005 19:07

          Bonsoir.

          Juste une petite réaction à chaud : tentant mais (malhereusement) utopique. Je pense pour ma part que la réalité désigne, tout au moins pour une partie, le « camp abstentionniste » comme d’éternels insatisfaits. Je m’explique : quelle que soit la qualité d’un candidat et de son projet, il existera toujours une partie d’inscrits pour ne pas se prononcer. Ce qui induit un paradoxe (le candidat C produit lui aussi un camp abstentionniste qu’il est sensé représenter).

          Cela dit, je préfère de loin une vision utopique à une réalité fonctionnant sur une rationalité mal placée.

          Bonne soirée.


          • Jean-Phi Jean-Phi 14 décembre 2005 21:18

            Bonsoir,

            Merci pour votre contribution.

            L’utopie devient rêve si elle partagée par au moins deux personnes.

            Je pense qu’on n’exprime pas les envies mais plutôt les possibles, dans lesquels, nous tous, nous embourbons un peu. C’est ça la résignation. De la mérule, qui de l’intérieur, sournoisement nous laisse à penser que nous ne pourrons rien changer.

            Je pense de plus en plus à essayer de faire un questionnaire sur les envies.

            De travailler tous les jours sur les envies du développement souhaitable, c’est pas gagné d’avance, mais bon...

            Bonne soirée à vous.

            Jean-philippe.


          • Jean-Phi Jean-Phi 14 décembre 2005 22:47

            Bonsoir Sylvio et merci pour votre commentaire judicieux.

            Et votre envie, votre profil de candidat, c’est quoi ?

            On devrait s’essayer à faire des mélanges, pour arriver à un profil robot. Genre un peu de Dalai Lama, un fond d’Hubert Reeves, un zeste de Richard Branson, ....

            Bonne soirée.


            • Sylvio (---.---.85.205) 14 décembre 2005 23:47

              Pour être franc, je serai plus tourné vers les verts. Les verts ne sont pas extremistes, et semblent plus honnêtes et respectueux vis à vis du peuple. De plus étant jeune (26 ans), je suis assez préoccupé par les problèmes de l’environnement dont ma génération risque de payé les pots cassés.

              Cependant, le problème des verts est que c’est un parti centré sur l’écologie (surtout de par son nom). Il ne peut donc être crédible sur tout le reste des projets de sociétés en se cantonant à promouvoir l’écologie.

              Pour être franc, j’ai voté vert au 1er tour en 2002 et j’ai voté chirac au 2e tour. si le même scénario se reproduit en 2007, je m’abstiendrai de voté.

              Un parti qui me correspondrait serait un parti à la fois écologiste, humaniste, capitaliste, progressiste, réformateur, plus démocratique, plus jeune et plus respectueux de son peuple (pour contrecarrer le pouvoir des grandes multinationales et des lobbys). Un tel parti existe-t-il ? est-ce une utopie ?

              L’utopie, tant décrié par certains (pourquoi ??), ne fait de mal à personne au contraire. Est-ce mal ou romantique de rêver d’un monde meilleur pour tous quelquesoit sa religion, son origine et son statut social ?


            • José Peres Baptista José Peres Baptista 15 décembre 2005 02:20

              Et bien, je crois que je vais réellement passer pour un prosélyte mais j’ai fondé La e-Cité dans cet esprit...


              • Jean-Phi Jean-Phi 15 décembre 2005 09:41

                Bonjour José,

                Je n’ai pas trouvé votre adresse courriel.

                Bonne journée... à vous.


              • José Peres Baptista José Peres Baptista 15 décembre 2005 09:50

                Vous auriez pu trouver mon adresse courriel par ’lintermédiare de mon blog personnel ou par le formulaire contact de l’asssociation mais je vous l’écris ci-dessous :

                jose (at) laecite.org

                en faisant les modifications qui s’imposent évidemment. smiley


                • Pepedede (---.---.173.228) 15 décembre 2005 16:01

                  Bonjour au producteur de cet article, bonjour aussi, à ceux qui longuement, ou d’un simple mot on donné leur point de vue.

                  Personnellemnt, je vais sur 72 ans, depuis mon entrée dans la vie civique, j’ai été en mesure d’être consulté bien des fois et dans biens des domaines. Prudhommes, conseillers municipaux, coseillers régionaux, députés, président.

                  J’ai toujours exprimé mon sentiment, qui n’est jamais resté uniforme, ni fixé dans une direction inamovible.

                  Il m’est arrivé de voter blanc, nul, de façon formelle, avec panachage (sachant qu’il serait nul).

                  Pourquoi une telle diversité d’orientation de votes. ?

                  Parce que les propositions sont parfois nettes, et qu’elles demandent une réponse nette. (ex constitution en 1958 ou 2005)

                  Parceque parfois les propositions des uns et des autres sont complémentaires et autant l’une que l’autre aurait été interessante à réaliser (panachage)

                  D’autres fois, c’est la contradiction des sujets proposés, qui fait que l’on se dit tel point proposé est bon, mais celui la très mauvais (refus du bon pour ne pas accepter le mauvais).

                  En résumé, chaque consultation peut entrainer un choix différent, et c’est justement pourquoi il y a des consultations. Ce qui est fait du résultat ensuite, pouvant influer sur les votes suivants.

                  Maintenant pour ce qui est de l’abstentioniste, il faut bien considérer comme l’a souligné un intervenant que l’on est dans le cas de ne pas vouloir, ou de ne pas pouvoir.

                  Ne pas pouvoir, on peut toujours y remedier en adaptant les conditions. Une carte d’identité faisant office de carte d’électeur serait la bienvenue. A condition bien sûr qu’elle soit inviolable.

                  Ne pas vouloir, (je vais certainement déplaire), c’est aussi, en raison du système de non considération (blancs - nuls) que certains préfèrent ne pas voter, puisque leur expression ne sera pas prise en compte.

                  Reste le vote obligatoire. Mais quel enseignement en tirer ?, si toutes les formes d’expressions ne sont pas considérées comme « expression face à la question ».

                  Quant au candidat abstentioniste, dans les éléments indiqués ci- dessus, je ne vois pas comment il pourrait représenter une voie, même en étant majoritaire, puisque justement, (il n’a ni voie, ni voix)

                  A.C


                  • Jean-Phi (---.---.6.205) 16 décembre 2005 16:23

                    Merci cher Monsieur pour votre contribution posée, positive.

                    Bonne soirée.


                  • J.M.Nicolle (---.---.59.90) 17 décembre 2005 08:05

                    Tout d’abord bonjour, et merci pour votre article. Il existe de nombreuses raisons à l’abstention qui ont été relevées dans les commentaires à cet article.Le non décompte des votes blancs me semble être en effet antidémocratique : vous avez parfois le choix entre la peste,le choléra ou le silence. Je propose donc de rendre la parole à ceux qui refusent ces deux maux afin qu’il puissent lutter contre celui qui leur semble le plus pernicieux en instaurant le vote négatif. Ce nouveau système électoral permettrait à l’électeur d’attribuer sa voix à un candidat( qu’il veut voir élu ), ou d’ôter une voix à celui dont il ne veut absolument pas. Voilà de quoi rendre de l’ardeur électorale à l’abstentionniste le plus convaincu. Que ferions-nous des malheureux candidats qui après le dépouillement se verraient octroyer par les français un score inférieur à zéro ? La non éligibilité pour une période significative semble s’imposer. Alors, Mesdames et Messieurs les abstentionnistes, on va voter ?


                    • Jean-Phi (---.---.85.169) 17 décembre 2005 10:48

                      Bon matin et merci pour votre contribution cher J.M.

                      L’idée est assez bonne et en tout cas a eu le mérite de me faire beaucoup rire à l’idée de la gueule de bois qu’auraient certains de nos politiciens le lendemain de l’élection.

                      Ca aura en tout cas un effet dissuasif.

                      Ils ne vont plus se bousculer au portillon...

                      Bon WE


                    • (---.---.101.50) 22 décembre 2005 01:56

                      ... Il existe le Parti blanc


                    • paul (---.---.191.177) 17 décembre 2005 11:38

                      et si le vote était en soi néfaste ? il est curieux qu’on ne pose jamais cette question


                      • Sylvio (---.---.232.143) 17 décembre 2005 11:52

                        Je ne dis pas que le système de vote actuel est bon mais se passé d’un système basé sur le vote pour désigner quelq’un de façon juste, équitable et collective, difficile...

                        Moi je propose le système suivant : « le maillon faible » ;o)

                        Autant de « tours » que de candidat. A chaque tour, la population en élimine 1 jusqu’à ce qu’il n’en reste plus qu’un.

                        C’est très farfelu et impossible à mettre en oeuvre (internet serait un des seuls moyens) j’en convient mais peut être très démocratique.


                        • nico 17 décembre 2005 12:43

                          Il y a parfois une trop grande méconnaissance des conséquences d’un vote : vote utile et vote de protestation sont totalement incompatibles. Combien d’électeurs ont voté extrême gauche en 2002 par protestation, en attendant sagement le deuxième tour pour voter utile pour le seul candidat de gauche réaliste, c’est à dire celui du PS ? Mais leur vote protestataire a bien faussé les choses.

                          Et si on enseignait les faiblesses des théories de vote aux petits français en cours d’éducation civique ?

                          Et si une méthode de scrutin plus démocratique existait déjà : le vote Condorcet par exemple.


                          • Sylvio (---.---.232.143) 17 décembre 2005 13:02

                            En 2002, je n’ai pas voté contestataire, j’ai voté vert. Donc quand on ne vote pas pour les « grands partis » on n’est pas forcément contestataire ou extremiste.


                          • nico 17 décembre 2005 15:41

                            Bonjour Sylvio, d’accord, voter vert n’était pas nécessairement un vote contestaire. Ma dichotomie est mauvaise. Mais avez-vous voté utile ? Pour faire simple, avez-vous une seule fois pensé que le candidat pour lequel vous avez voté pouvait passer au second tour. Avec un scrutin à deux tours tel que pour les présidentielles, voter au premier tour pour un candidat que l’on n’imagine pas pouvoir passer au second n’est pas rationnel, ni utile, puisque ne pas se prononcer ne change rien au résultat.

                            Pour quelque élection que ce soit, il faut voter utile, même si cela exige des compromis avec sa conscience.


                            • Sylvio (---.---.116.84) 17 décembre 2005 16:11

                              Je suis tout à fait d’accord avec vous là dessus et en 2007, je serais plus ou moins « contraint » de voté utile.

                              Les petits partis n’ont donc rien à faire dans ce système d’élection qui favorise les grands partis, en même temps c’est bien normal vu qu’on élit « 1 » président et non une assemblé. Et c’est là que ce système à ces limites car les autres partis qui ne sont pas forcément contestataire ou extremiste n’ont aucune chance de s’élever petit à petit pour dépasser les grands partis déjà en place.

                              Effectivement en admettant par exemple que petit à petit le parti vert gagne de l’electorat pour éventuellement avoir un taux important, il ne passerai pas au 2e tour car les gens qui le soutienne voterai toujours utile et réduirait « artificiellement » sont score.

                              Bref c’est bien compliqué et ce système de vote montre ses défaillance en ce début de XXIe siècle. Je vous rejoint tout à fait sur les autres systèmes de vote que vous proposez. Moi je pensais plus simplement à un scrutin à 3 tours (je ne connaissais pas le système Condorcet).

                              Voilà maintenant on le sait en 2007 il va faloir voté utile pour que le scénario de 2002 ne se reproduise pas.

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