• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile

Accueil du site > Actualités > Citoyenneté > Interview exclusive de Louis Schweitzer, président de la Halde

Interview exclusive de Louis Schweitzer, président de la Halde

Louis Schweitzer, président de la Haute autorité de lutte contre les discriminations et pour l’égalité, a accordé à notre think-tank politique « Place de la Gauche » une interview exclusive, publiée aujourd’hui sur notre site web www.placedelagauche.org

Enquêtes à l’appui, il nous annonce que l’égalité des chances n’est pas réelle en France et déplore l’existence d’un niveau important de discriminations, notamment dans l’accès au travail, et l’existence des grands corps qui freinent la diversité. Il décline ses priorités d’actions : emploi, logement et éducation. Il explique en quoi la Halde n’est pas défavorable aux quotas à l’immigration, et pourquoi l’écart entre les droits des étrangers et les droits des citoyens est souvent trop important.

Louis Schweitzer, président de la Halde, a accordé à Place de la Gauche une interview exclusive. Découvrez pourquoi l’égalité des chances n’est pas réelle en France, l’accord pour la politique des quotas, les inégalités subies par les étrangers.

Questions à Louis Schweitzer, président de la Halde (Haute autorité de lutte contre les discriminations et pour l’égalité).

Quel état des lieux des discriminations en France dressez-vous en ce début d’année 2008, en comparaison notamment de la situation que peuvent connaître nos partenaires européens ?

Louis Schweitzer : Il n’y a pas d’instruments de mesure unique des discriminations et il n’y a pas non plus de classements par type de discriminations (sexe, santé, handicap). Par rapport aux partenaires européens, on peut néanmoins dresser de grandes tendances. Par exemple, la France est en retard par rapport aux pays anglo-saxons sur les discriminations liées à l’âge, mais elle est nettement en avance dans le combat pour l’égalité des sexes. La situation française en Europe est intermédiaire dans l’égalité d’accès à l’emploi et légèrement mieux concernant l’intégration sociale.

Ce que nous pouvons constater dans l’ensemble en France, c’est l’émergence d’une réelle prise de conscience des acteurs (employeurs, administrations, individus) sur ces questions et des actions bien engagées sur l’égalité homme femme ou sur le handicap. La Halde a deux modes d’actions pour lutter contre les discriminations : le traitement des réclamations, d’une part, et les actions de promotions de l’égalité, d’autre part, ces dernières n’étant pas le monopole de la Halde. Nous nous sommes fixés trois grandes priorités dans nos actions : l’emploi, le logement et l’éducation. Dans l’emploi, par exemple, un des objectifs est la diffusion de bonnes pratiques auprès des employeurs du secteur public ou privé, ainsi que la signature de conventions garantissant certains engagements. Nous avons signé une convention avec les intermédiaires de l’emploi (ANPE, agences privées) leur demandant de s’engager à ne pas accepter de demandes discriminatoires de la part des entreprises en recherche de salariés. Les organisations professionnelles doivent aussi faire le ménage chez elles. Enfin, nous avons signé une convention avec la Police nationale afin de mieux l’ouvrir à la diversité et pas seulement formellement.

Quelles sont les actions de la Halde pour lutter contre les inégalités à la source ? Le cas des grandes écoles notamment témoigne des difficultés d’accès pour celles et ceux qui ne disposent pas du bon capital social ou culturel.

LS : En effet, pour certains parcours scolaires, il y a encore trop de sélection sociale et pas seulement au mérite.

D’abord pour beaucoup d’élèves, l’orientation est un enjeu majeur. En situation défavorisée, l’accès à l’information est plus difficile et les élèves ont tendance à être orientés vers des formations très courtes, alors qu’ils auraient souvent la capacité de poursuivre leurs études. Le premier objectif doit donc être d’élever l’ambition pour tous. C’est, par exemple, un des objectifs des conventions signées par Sciences Po Paris avec un certain nombre d’établissements en ZEP. Ensuite, en supposant que cette ambition existe, nous devons assurer les mêmes conditions d’accès aux différentes écoles et universités. L’égalité des chances n’est pas réelle en France, l’absence de diversité constatée le prouve. Dans la Police nationale, par exemple, un coaching, sous forme de préparations intensives aux concours dans des internats, est proposé à celles et ceux qui en ont le plus besoin. Ce coaching gagnerait à être étendu à d’autres préparations. Enfin, certaines épreuves des concours d’accès aux grandes écoles introduisent des biais de sélection sociale et devraient être modifiées, comme l’épreuve de culture générale, par exemple. Ce qui est spécifique est aussi le fait que toute la carrière soit surdéterminée par la formation scolaire  : en France, on vous demande encore à l’âge de 50 ans de quelle école vous êtes diplômé, en Angleterre, on vous demande quelle est votre dernière réussite professionnelle...

La Halde a une réelle capacité d’influence morale à travers le discours qu’elle porte. Cela fait partie de son rôle de concrétiser ces objectifs. La Halde le fait en ce moment même puisque je participe à la rédaction d’un livre blanc sur la fonction publique en faisant la promotion de ces bonnes pratiques.

Depuis sa création, plus de 11 000 réclamations ont été déposées (dont 6 200 en 2007, en forte hausse par rapport à l’année précédente), 50 % portant sur les discriminations à l’emploi. La Halde fait-elle de la discrimination positive dans ses actions ? A l’avenir, quelle est la discrimination qui vous semble susceptible de poser le plus problème ?

LS : Nous observons une montée en régime du nombre de réclamations, mais la Halde traite absolument toutes les réclamations et ne fait pas de discriminations dans ce traitement, même si certaines réclamations ne débouchent pas sur une décision de sa part. Nous n’avons pas, dans le traitement des réclamations, de critères privilégiés, mais, en revanche, nous nous sommes fixés trois objectifs dans nos actions de promotions de l’égalité : l’emploi, le logement, l’éducation. Dès qu’une réclamation est traitée, nous recherchons si nous pouvons en tirer une jurisprudence, voire à faire du cas étudié un exemple. L’exemplarité permet en effet la publicité et la prévention de la discrimination constatée. Le rôle de la Halde est de faire en sorte que l’égalité soit réelle et, à travers le traitement des réclamations, nous réalisons que certaines situations qui pouvaient sembler créer les conditions de l’égalité, ne le font qu’en partie. Par exemple, pour le passage de certains examens ou concours scolaires, nous pourrions avoir des épreuves d’une durée plus longue pour les personnes atteintes d’un handicap.

La commission pour « la libération de la croissance française », présidée par Jacques Attali, recommande la relance de l’immigration. Approuvez-vous cette proposition, vous qui avez dénoncé le caractère discriminatoire de certaines dispositions de la loi relative à la maîtrise de l’immigration, à l’intégration et à l’asile, du 20 novembre dernier (Tests ADN, statistiques ethniques, conditions de ressources exigées pour les handicapés, cf. communiqué de presse de la Halde du 15 janvier 2008) ?

LS : La Halde n’a pas à prendre position sur ces propositions de la commission Attali. Ce que je peux vous dire, c’est que les politiques publiques doivent respecter l’égalité et les critères de choix respecter la non-discrimination. Il peut, par exemple, y avoir des quotas sur la base de la formation, de l’expérience ou autres compétences scientifiques, mais pas sur une base ethnique ou de couleur de peau. Les étrangers résidant en France ont des droits qui ne sont pas les mêmes que les nationaux, mais il ne faut pas que les écarts soient supérieurs à ce que les conventions internationales autorisent et deviennent excessifs. La Halde traite aussi les réclamations de personnes en situation irrégulière sur le territoire ayant subi une discrimination. Elle prend en compte les demandes d’enfants de personnes en situation irrégulière. Il n’est pas besoin d’être Français pour saisir la Halde.

Pensez-vous qu’il y ait un risque de communautarisation en France ? Une relance de l’immigration ne risquerait-elle pas de l’accentuer ?

LS : Dans les réclamations traitées par la Halde, nous ne voyons pas de tendance à la communautarisation. Par ailleurs, une étude récente du Pew Research Center (juillet 2006) comparant l’intégration et le communautarisme a montré que la France est le pays d’Europe où il y a le moins de communautarisme (46 % des musulmans en France se déclaraient plus musulmans que français, contre 81 % au Royaume-Uni, 69 % en Espagne et 66 % en Allemagne. 14 % des catholiques en France se déclaraient plus catholiques que français, contre 24 % au Royaume-Uni, 14 % en Espagne, 33 % en Allemagne et 42 % aux Etats-Unis, d’après le PRC. Il n’y a pas eu non plus de revendications ethniques ou religieuses pendant la crise des banlieues de l’automne 2005 d’après le Pew, ndlr). Il y aura un risque de communautarisation s’il n’y a pas d’égalité, car la tendance naturelle des personnes qui se sentent exclues est à se regrouper, soit de manière subie, soit volontairement. La seule manière de lutter efficacement contre la communautarisation est d’ouvrir toutes les portes, de tisser des liens entre les individus.

Vous aviez annoncé votre volonté de poursuivre l’expérience des tests de discriminations à l’embauche en 2007 (après le testing auprès de BNP, LVMH, Sodexho). Une étude du Centre d’analyses stratégiques disponible sur votre site montre l’ampleur des discriminations à l’embauche dont font l’objet les jeunes en banlieue d’Île-de-France. Quelles sont les résultats de votre campagne de tests ?

LS : Nous avons effectivement mené des tests sur cette problématique. Les résultats seront connus dans le courant de l’année 2008, mais des études avec l’OIT montrent que les discriminations à l’embauche sont très importantes en France : les chances d’obtenir un entretien d’embauche varient dans des proportions allant de 1 à 3 en moyenne, suivant son origine ou la consonance de son nom. L’écart est plus grand encore dans les petites entreprises ou dans certains secteurs, les très grandes entreprises ayant pris conscience du problème en faisant preuve de bonne volonté et ne voulant pas non plus pour des raisons commerciales évidentes être montrées du doigt.

Comment allez-vous coordonner votre action avec celle de l’Acsé (Agence nationale pour la cohésion sociale et l’égalité des chances, créée par la loi pour l’égalité des chances du 31 mars 2006 en réponse à la crise des banlieues de l’automne 2005) ?

LS : Il n’y a pas de risque d’illisibilité de nos actions et de celles de l’Acsé, nous sommes complémentaires. L’Acsé, contrairement à la Halde, ne traite pas les réclamations, mais attribue des subventions. Elle ne traite pas non plus tous les critères de discriminations (comme l’âge ou le sexe), son champ d’action est différent. La Halde a aussi un rôle important d’autorité morale et de prescripteur qui la différencie de l’Acsé. Mais nous avons aussi des missions communes, comme notre travail effectué en 2007 pour « l’année européenne de l’égalité des chances pour tous ».


Moyenne des avis sur cet article :  3/5   (12 votes)




Réagissez à l'article

14 réactions à cet article    


  • tvargentine.com lerma 30 janvier 2008 10:42

    Encore un organisme qui ne sert à rien a pars générer des rapports que personne ne lit et qui permet à des malins de vivre au crochet de l’Etat

    Mr Louis Schweitzer, Président de la Haute Autorité de Lutte Contre les Discriminations et pour l’Egalité (ouf !) roule en voiture avec chauffeur ?

    Qui prend en charge les frais de fonctionnements ??????

    Quel montant de frais journaliers pour le resto ?

    Qui rembourse ?

    Emploi t-il sa maitresse ,sa femme (Comme Jean Paul Huchon au Conseil Régional d’Ile de France)

    voila quelques questions que vous avez oublié de poser

     

     


    • logic 31 janvier 2008 22:23

      Non seulement c’et organisme ne sert à rien mais en plus il n’a aucune raison d’être dans un pays démocratique de surcroit patrie des droits de l’Homme . Cela prouverait que nos services publics sont en dysfonctionnement ! Ma conclusion suprimons ces organismes publics et adressons à la Halde à chaque problème qui est juge au dessus des juges !

       Cela ressemble fort au nouveau ministère NI PUTE NI SOUMISE Il y aurait des putes en France qui seraient hors la Loi ou des soumises qui ne pourraient pas faire valoir leur droit ?

       A quoi servent nos ministéres Ne sont-ils pas là pour mettre en application les Lois de la Republique ? et seraient incapables de répondre aux questions d’un citoyen ?


    • Walter SALENS Walter SALENS 2 juin 2008 21:07

      A LERMA :

      Au moins un qui a imprimé et lu leur rapport annuel 2007 (181 pages) en particulier pour la discrimination à cause de l’handicap, l’état de santé ou les caractéristiques génétiques. MOI !

      Vous pourriez y lire les chiffres de leur budget, nombre de salariés en EQTP et si vs arrivez à aller plus loin dans votre lecture (avec des lunettes objectives) vous trouverez que leur action après 3 ans n’est pas aussi stérile que cela. Pour cela il faut aimer les gens,handicapés ou non.

      Vos commentaires, toujours négatifs, râleurs témoignent d’une drôle "âme". De plus, il semble que l’âme n’existe plus. Que vous reste-t-il alors dans votre carcasse ? Dites le nous.

      Merci d’avance

      Walter SALENS


    • Walter SALENS Walter SALENS 2 juin 2008 21:19

      J’ai déjà fait part de ce que je pense du "commentaire" de Lerma.

      Voyant d’autres critiques idiotes ’(à part une seule intéressante), je crois qu’aucun d’entre vous n’a lu le rapport 2007 récent de la HALDE. Je ne mets pas le lien, parce que vous me semblez trop paresseux pour aller au-delà du bout de votre petit nez.

      Parmi vous, il y en a certainement 53% qui ont voté pour qui vs savez. "Ils ont voté...et puis après" chantait Léo Ferré. Ouf, je n’ai pas voté car je suis qu’un modeste Européen, belge de surcroît. Oui, oui, je sais lire, écrire en trois langues.

      Eh BASTA, pauvres veaux

      Walter SALENS


    • non666 non666 6 février 2008 16:04

      La halde est le mouvement de justification et de protection de la politique de colonisation que nous subissons.

      Comme le fait remarquer un informaticien dans ses remarques sur cet article, l’immigration prends desormais les emplois qualifiés en lieu et place des autochtones.

      Dans de nombreuses entreprises du secteur, le recrutement se fait a la moitié du tarif des "autochtones".

      Cela n’a qu’une conséquence : faire une pression a la baisse sur les salaires du secteur.

      D’un coté les grandes entreprises "externalisent" de plus en plus ces metiers, lke recrutement est externalisé vers l’afrique... Une fois que les grande entreprises ont externalisé, elles exigent chaque année une baisse du prix des prestations, ce qui pousse les SSII a recruter toujours moins cher et donc toujours plus loin de chez nous. Il y a des recrutement a 1300 euros /mois dans l’informatique a bac +4 et il n’y a effectivement que des africains pour les accepter.

      Hiers les ouvriers etaient les cocus de l’immigration, aujourd’hui et demain subrepticement, ce sont les emplois de cadres et les emplois qualifiés. A quoi sert une nationalité dans ces conditions puisqu’il n’y a plus aucune solidarité et que les acquis de nos grands parents servent unifier l’economie mondiale sur notre dos ?

      La Halde est l’idiot utile de la mondialisation, l’avocat de la cause des colons.

      A part le CNPF le plus cynique (et les colons evidemment) je ne vois pas qui d’autre elle sert.

      A la liberation, ils auront droit a leur esse, comme les autres collabos.


    • Marc Bruxman 30 janvier 2008 22:31

      Quelques remarques :

      • Casser le thermométre n’a jamais changé la température. Si les gens sont racistes ce n’est pas en les obligeants à refouler intérieurement leur racisme qu’on les guérira.
      • Le racisme à l’embauche existe c’est un fait. Dans mon secteur (informatique, télécoms) quand on lance une demande de candidature sur un site d’annonces, on a une sur-représentation des candidats issus de l’immigration ... Car les autres informaticiens ne sont pas au chomage... Pour certains candidats il n’y a pas d’explications au fait qu’ils peinent à trouver un boulot (ils sont compétents, parlent et écrivent correctement, sont cultivés, ... bref aucun problème) et il y a donc bien un racisme imbécile car certains ont surement préféré prendre un candidat moins bon pour ne pas avoir un noir ou un maghrébin. Mais remarquez ces employeurs la sont victimes de leur connerie.
      • Le capital social par contre ce n’est pas forcément de la discrimination lorsque l’embauché potentiel est au contact de la clientèle. Un exemple tout con : Prenez un candidat qui as tout pour être embauché mais qui doit être en contact permanent avec le client et qui a un fort accent "du 93". Et bien il vaudrait mieux pouvoir lui donner le conseil de gommer son accent plutot que de devoir tortiller du cul pour annoncer une fausse raison afin que personne ne porte plainte.
      • Dans le même ordre d’idée le fait d’insister sur les problèmes de racisme pose parfois de gros problèmes car certaines personnes vont alors interpréter toute remarque comme une forme de racisme. Alors que c’est souvent juste destiné à éviter une connerie et que la même remarque serait passé comme une lettre à la poste avec un candidat non issu de l’immigration. Au final c’est un peu comme si moi même en allant en Chine je prenais une remarque sur le savoir vivre chinois comme du racisme anti-blanc. Alors que la personne qui va me le dire aura certainement juste voulu m’éviter une situation délicate. Quelqu’un que je connais et que je ne peux pas trop soupsonner de racisme a eu ce problème avec une de ses employées qui était persuadées qu’il lui fesait des remarques sur son accueil téléphonique parce qu’il était raciste. 
      • Le communautarisme peut être une aide pour les gens issus de l’immigration. Prenez le cas des Chinois du XIIIème : Leur communauté leur apporte un grand support et leur descendence arrive petit à petit à s’intégrer parfaitement. Leur culture d’origine devient alors une grande richesse. Si il y avait un équivalent parmi les autres populations immigrées cela les aiderait certainement. (Cf ce qui se passe à Londres). Mais il est vrai que comme il y a peu de racisme envers les Chinois on tolère d’eux ce que l’on ne tolérerait d’aucune autre communauté installée en France. Je n’ose pas imaginer les réactions des gens si un quartier musulman à l’image du XIII s’installait dans Paris ! (J’ai plusieurs amis chinois, je parle ici en connaissance de cause).
      • Communautarisme ne veut pas forcément dire "fermé" : Tout le monde a besoin de connaitre ses origines et de s’y retrouver. Si vous êtes d’origine Algérienne il ne parait pas choquant que vous vouliez garder votre culture et la transmettre à vos enfants. Cela ne veut pas dire que vous ne voulez pas qu’ils soient Francais mais que vous pensez qu’ils peuvent être Francais sans renier leurs origines. Certaines personnes sont ainsi parfaitement biculturelles et vont fréquenter un royaume très communautaire en privé et pourtant s’intégrer parfaitement à la société française lorsqu’ils sont à l’extérieur de leur communauté. Cette biculturalité est une richesse et il faut l’encourager plutot que la stopper.

      La lutte contre le racisme ne doit pas être basé sur la répression ce qui risque de l’accentuer mais au contraire par l’éducation. Il faut des l’école expliquer aux enfants que le racisme est une bétise. Il faut encourager les voyages (les vrais pas le plan club med en Tunisie) afin que les gens voient les richesses des autres cultures. Et il faut expliquer aux jeunes d’origines étrangére que du fait de leurs origines l’intégration dans la société sera plus difficile mais que si ils y parvienne leur connaissance approfondie de deux culture (celle de la France et celle de leur pays d’origine) pourra être un atout considérable aussi bien professionnel que personnel. Et que la meilleure façon de niquer les racistes est de réussir mieux qu’eux. (Ce qui ne semble pas difficile quand on voit le niveau socioculturel du FN).

      Bref, plutot que de dire aux jeunes vous êtes des victimes de la société, leur dire qu’ils peuvent non seulement réussir mais aussi transformer ce qui peut leur paraitre un handicap en atout. C’est d’autant plus vrai à l’heure de la mondialisation.

       

       


      • Le péripate Le péripate 2 juin 2008 21:34

        Dites Marc, ce n’est pas bien d’exprimer des points de vue raisonnables et argumentés. Une crapule libérale (c’est Leon qui le dit) se doit d’avoir des points de vue extrêmistes.... Vous avez une (mauvaise)réputation à soutenir !

        Ce n’est rien de parler d’une seule organisation. Par contre, c’est véritablement hallucinant quand on les additionne sur 10 ans, 20 ans, 30 ans... Jamais dissoutes, elle sont le refuge des copains, avec de très beaux émouluments à la clé... On vit une époque formidable.


      • FYI FYI 31 janvier 2008 10:38

        Encore une usine à GAZ qui va nous coûter de l’argent pour ces privilégiés de la République Française.

        Mais quand est-ce que le peuple va se réveiller ? Quand ils dormiront tous dans des roulottes ?


        • logic 31 janvier 2008 22:32

          Une seule solution comme pour nos politiques : Lorsqu’ils prennent leur poste de responsabilité ils devraient faire le voeu de pauvreté puisqu’ils ont la vocation à vouloir s’occuper d’autrui !!! comme d’ailleurs tous ceux qui veulent faire du social à l’exemple de Mère Térésa ! On a la foi ou on ne la pas , pas vrai ???


        • PierreCarella 1er février 2008 15:35

          Bonjour

          C’est bien beau de parler de racisme et de discrimination.
          Cependant, le "racisme" et la discrimination" sont partout. Il est même devenu un enjeu de "victimisation". Se souvient-t-on de ce noir arrêté par un policier noir et qui traite ce dernier de "raciste" !!
          Elle ne concerne pas que les noirs, arabes, etc.
          - Comment appelez-vous le fait que quelqu’un ne puisse pas entrer aux Bains Douches car il n’a pas l’allure "branché" ?
          - Comment appelez-vous le fait que l’on préfère une femme plutôt qu’à un homme, voire tel âge pour un emploi ?
          - Pourquoi la gratuité pour les femmes sur les sites de rencontres, les boites, etc.
          - Comment appelez-vous le fait qu’un magazine homosexuel refuse un annonceur sous prétexte qu’il n’est pas "Gay". Vécu. L’inverse aurait créé un scandale...
          - D’après Lilian Thuram le footballeur, dire que tel homme est noir est du racisme. A contrario, pour lui, dire que tel homme est blanc n’est pas du racisme. Ni le traiter de "blanche neige".
          - Etc.
          Je suis journaliste et réalisateur.
          En 9 ans, j’ai filmé 205 reportages à travers le monde. Sur ces 205 mariages, il y eut seulement :
          - 3 clients "noirs"
          - 2 clients "asiatiques"
          - 4 clients "portugais"
          - Aucun client "gay"...
          - Etc.
          Pourquoi ?
          - Parce que un "noir" fera appel à un autre "noir"...
          - Parce que un "asiatique" fera appel à un autre "asiatique"...
          - Parce que un "portugais" fera appel à un autre "portugais"...
          - Parce que un "gay" fera appel à un autre "gay"...
          - Etc.
          Seule exception, la communauté juive. Elle n’hésite pas à faire appel à un "goy"...
          Vous allez appeler cela du communitarisme...
          J’appelle cela du... racisme.
          Salutations

          • Marcusgarvey 2 février 2008 22:43

            Savez vous que Renault fait parti des entreprises les plus souvent condamnées pour discrimination ...même lorsque Mr Louis occupait le grand fauteuil !

            Cet homme propulsé à la HALDE c’est une honte et surtout une preuve que cette institution ne sert à rien parce qu’elle ne combat pas le communautarisme qui règne à l’assemblée nationale, au sénat, dans le corps diplomatique, le commandement militaire....et j’en passe !

            Il faut absolument combattre le communautarisme républicain !!

             

             


            • Marcusgarvey 2 février 2008 22:46

              La lutte contre les discriminations n’est efficace que si elle s’accompagne d’une lutte féroce contre le communautarisme républicain ou si vous préférer le commauanutarisme blanc, celui dont personne ne parle mais qui fait tant de mal !!

              Il faut colorer l’assemblée nationale....car l’assemblée n’est pas à l’image du peuple, à l’image de la plèbe !


            • Christoff_M Christoff_M 4 février 2008 23:07

               représentant de la lutte contre la discrimination, mr Schweitzer ex PDG de Renault et ex Medef, on pouvait trouver meilleur représentant.... toutes ces comités et ces commissions ne sont que prétexte à placer d’anciens politiques ou directeurs de grosses boites !! quelle est leur compétence dans le domaine...

              France il y quelque chose de pourri dans ton royaume monopolisé par certains.....


              • iris 14 février 2008 18:28

                mr louis schweitzer-ancien pdg de renault-ne pourrait t il pa prendre sa retaite et laisser la place à un jeune ??

                 

                 

Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page

Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.


FAIRE UN DON






Les thématiques de l'article


Palmarès