L’amie Mila
Depuis l’assassinat sordide de Samuel Paty, ce prof décapité par un extrémiste musulman, on parle moins de cette étudiante, mis au ban par une partie de son établissement, et de ses « copains » d’école, menacée de viol, voire de mort... pourquoi ?
Le 18 janvier 2020, elle avait posté une vidéo sur internet, dans laquelle elle mettait en cause la religion islamique, ce qui lui a valu un terrible harcèlement venu d’anonymes internautes la traitant de tous les noms, et lui promettant d’étranges réjouissances, allant de lui « faire avaler ses organes, jusqu’à la défigurer à l’acide avant de la violer dans une cave », en passant par « une mise à nue en place publique », « l’enterrer vivante », et « mourir en enfer »...
Ces promesses l’ont fait placer sous protection policière, et quitter son établissement scolaire.
Le proviseur de celui-ci ayant remarqué qu’elle avait publié sur ses comptes des images humoristiques sur l’islam, avait demandé à ses parents « de faire enlever tout ça »... et ils se sont exécutés... ça n’a pas empêché ses détracteurs de la retrouver.
En effet, un peu plus tard, elle s’est trouvé un jour en présence d’un excité qui l’a reconnu, qui lui a promis le viol, et la mort, ajoutant : « que je ne te revoie pas, sinon je vais t’étrangler et violer ta mère », se vantant d’avoir énormément d’abonnés et de leur communiquer son lieu de vacances.
Ayant déposé une plainte au bureau de la police locale (à Malte, où elle passait des vacances), son agresseur a été arrêté, et mis en prison pour un an... avec sursis, et l’interdiction d’approcher sa victime.
Pas de quoi rassurer la jeune femme...
Ajoutons pour la bonne bouche que de nombreux établissements scolaires avaient refusé de l’accueillir...
Puis est venu le coronavirus, et on n’a plus entendu parler de cette sale affaire, jusqu’au 12 septembre, ou un jeune homme de 23 ans l’ayant repéré, a publié sur son mur FB 4 vidéos, dans lesquelles il l’a menacé des pires exactions... il faudra que plusieurs jours se passent avec que son persécuteur ne soit arrêté, les gendarmes n’ayant pas « percuté tout de suite », et il a écopé de 18 mois de prison ferme, et d’autant de sursis.
L’occasion de rappeler la déclaration surprenante de l’ex ministre macroniste de la justice, Nicole Belloubet, laissant entendre que le blasphème était un délit : « l’insulte à la religion c’est évidemment une atteinte à la liberté de conscience... », avait-elle déclaré à l’époque.
Son avocat, Richard Malka, dit « avoir envie de pleurer » à la lecture des mots de détresse de Mila, ajoutant « qui peut comprendre ce que vit cette gamine ? »
Mais pourquoi est-elle au second plan de l’actualité, même si elle a la chance d’être encore vivante ?...et pour ce, elle a du s’enfuir, se cacher, sans la moindre protection policière...
Pire, l’établissement qu’elle fréquentait, lui a adjoint de « mettre le pied sur la pédale frein »... alors qu’il s’agit avant tout, si l’on en croit le présidence de la république, lequel distribue médailles en chocolat, et hommages posthumes en tout genre, avec des trémolos dans la voix peu convaincants.
Lors de mon dernier article, concernant Samuel Paty, quelques internautes, me reprochaient d’avoir publié « un fake », assurant que jamais, au grand jamais, le prof assassiné n’avait été menacé par sa hiérarchie...
Une chose est certaine, comme on peut le découvrir dans un article du « Point » : la venue d’un inspecteur était programmée le 9 octobre à 13h 45, « afin d’accompagner la principale, lors d’un entretien, avec le professeur pour notamment lui rappeler les règles de laïcité et de neutralité ». lien
« Libération » a d’ailleurs publié une note du renseignement territorial des Yvelines, rédigée le 12 octobre, dressant un historique sur l’enchaînement des évènements, dans lequel, la décision de l’administration concernant la venue d’un inspecteur était confirmée, ce qui enlève tous les doutes que l’on pourrait encore avoir. lien
L’horrible crime, une fois commis, on comprend aisément qu’on ait essayé en haut lieu de « désamorcer la situation scabreuse », et de Blanquer à l’institution scolaire, tous ont démenti avec la plus belle énergie qu’une quelconque sanction aurait pu être envisagée...
Une autre chose est certaine, c’est arrivé au moins une fois dans le passé : en janvier 2015 un professeur de dessin mulhousien, a été suspendu, sous la pression de parents d’élèves, pour avoir osé montrer les fameuses caricatures de Charlie. lien
Mais allons un peu plus loin...
Finalement, pour éviter les tensions, certains enseignants font de l’auto censure, telle cette prof d’histoire, prénommée Charlotte, qui n’hésite pas à déclarer : « en 3ème, on doit enseigner la décolonisation, je ne prends jamais la guerre d’Algérie »... et déjà en janvier 2018 un sondage réalisé par l’IFOP, mené auprès de 650 enseignants, faisait apparaître que 38 % des prof avaient été contestés par leurs élèves sur des sujets portant sur les tenues signalant la religion, et que 37% des prof reconnaissaient s’être autocensurés, modifiant le contenu de leurs cours pour éviter les tensions.
Il faut avouer à leur défense que lorsque l’on est obligé de s’enfermer dans son bureau pour échapper à des violences, comme l’a témoigné cette proviseure de l’Essonne, il ne reste pas beaucoup de solutions.
Et comme l’a déclaré Rodrigo Arenas, coprésident de la FCPE (fédération des parents d’élèves) : « il est hallucinant qu’un parent puisse dire qu’il n’est pas d’accord avec le contenu de l’enseignement... ». lien
Finalement, c’est bien de la défense de la laïcité qu’il s’agit...et la loi du 9 décembre 1905 est formelle : « la république assure la liberté de conscience, elle garantit le libre exercice des cultes, sous les seules restrictions édictées ci-après dans l’intérêt de l’ordre public », et donc chacun est libre de dire ce qu’il pense... oralement, en l’écrivant, en le dessinant, même sous la forme de caricatures, les seules limites concernant les propos sexistes, racistes, antisémites, ou homophobes, sont punis par la loi.
Cette lutte pour la liberté d’expression n’a pas été gagnée facilement, et Olympe de Gouges l’a payé de sa vie, alors qu’elle avait écrit : « la liberté des opinions et de la presse n’est-elle pas consacrée comme le plus précieux patrimoine de l’homme ? »... et Voltaire, qui détestait la censure, dont il a été maintes fois la victime, aimait à dire : « un livre vous déplait, réfutez le... il vous ennuie, ne le lisez pas ».
Il faut remercier Catherine Golliau, qui, dès 2016, dans les colonnes du « Point », proposait en quelques lignes l’histoire de la liberté d’opinion, combat de longue haleine, depuis Montaigne qui dans « l’esprit des lois écrivait : « il faut honorer Dieu et ne le venger jamais », jusqu’à Jacques de St Victor : « c’est ce principe impérieux de tolérance obligatoire qui l’a emporté dans les faits sur la liberté d’expression et le droit à l’humour, y compris au mauvais goût ».
On se souvient que les révolutionnaires de 1789 avaient supprimé le « délit de blasphème", alors qu’en 1819 ils faisaient demi-tour, dans l’une des lois de Serre, imposant à nouveau la notion « d’outrage à la morale publique et religieuse », notion abolie en 1881 dans la loi sur la presse laquelle protège la liberté d’expression... (lien) mais il faudra attendre 1972 pour qu’arrive la « loi Pleven », laquelle sanctionne « la provocation à la haine, à la violence, à la discrimination, ainsi que la diffamation et l’insulte envers une personne ou un groupe de personnes en raison de leur appartenance à une ethnie, une nation, une race ou une religion ».
Rappelons tout de même qu’il n’en va pas ainsi partout dans le monde, et que certains pays, comme la Grèce, l’Italie, le Paquistan... existe une loi qui interdit le blasphème au nom de la protection des vérités religieuses, lesquelles sont considérées comme sacrées. lien
Ceci dit, le corps enseignant est loin d’être sorti de l’auberge, tout comme la jeune Mila, et probablement beaucoup d’autres, les forces de l’ordre étant très occupés à dresser des contraventions aux citoyens qui sortent sans masque, ou sans autorisation.
Comme dit Pierre Tevanian, un prof de philo, suisse : « ...je refuse donc de devenir l’otage d’un costume de héros ou de martyr taillé pour moi par des aventuriers de la politique sans jugeote, sans cœur, et sans principe, ces faux amis qui ne savent qu’encenser les profs morts, et mépriser les profs vivants ».
Finalement, 2 choix s’affrontent : ceux qui choisissent une laïcité à géométrie variable, qui, pour éviter les conflits, préfèrent limiter leur liberté de penser, et les autres, car comme dit mon vieil ami africain : « l’ombre du zèbre n’a pas de rayures ».
le dessin illustrant l’article est de mix&remix
Merci aux internautes pour leur aide précieuse.
Olivier Cabanel
Articles anciens
Castex et casse toi sont dans un bateau
Plus ça change, moins ça change
134 réactions à cet article
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Un ami psy me disait que si je rencontrais un paranoïaque, j’avais tout intérêt à l’éviter et même le fuir (en tous cas ne pas l’« exciter ». Une chose est certaine, Charlie Hebdo manque surtout de psychologie. A moins de considérer l’Islam comme l’équivalent du nazisme. ce alors nous donne le droit d’entrer en guerre...
- Lire les 44 réponses ▼ (de olivier cabanel, chantecler, Julien30, Daniel PIGNARD, Mélusine ou la Robe de Saphir., roby, Ouam (Paria statutaire non vacciné), I.A., karim, Occitan, Captain Marlo, zygzornifle, popov, macchia, Pierre Régnier, Sarah Juste)
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Oui, c’est bien là ce qu’il y a de plus révoltant dans ce qu’est devenue la France.
Ce ne sont plus ceux qui menacent les défenseurs de la libre expression dans le respect des valeurs républicaines qui sont combattus et sanctionnés par l’État mais, à cause de l’islamisation du pays, mise en place par ses gouvernants depuis plusieurs décennies, ce sont leurs victimes qui doivent se cacher et se faire protéger.
- Lire les 13 réponses ▼ (de olivier cabanel, Daniel PIGNARD, francesca2, Pierre Régnier, Ouam (Paria statutaire non vacciné), popov)
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La France ne respectent en rien la liberté de croyance. Si un maire ne veut pas marier deux homos, ce devrait être son droit sans être limogé.
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@Mélusine ou la Robe de Saphir.
« Si un maire ne veut pas marier deux homos, ce devrait être son droit sans être limogé. »
Un maire est officier de police. Il doit faire appliquer la Loi."article 16 du Code de procédure pénale et de l’article L2122-31 du Code général des collectivités territoriales, les maires ont la qualité d’officier de police judiciaire dans le ressort du territoire de leur commune. Conformément à l’article 19 du code de procédure pénale, tout officier de police judiciaire doit informer sans délai le procureur de la République des infractions dont il a connaissance.
"
Un maire qui ne veut pas appliquer la Loi perd toute légitimité.
Il doit démissionner. -
Quel est le fromage des actionnaires de Charlie hebdo ? Je suis curieux et
j’aimerai savoir.
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@rhea 1481971
euh... la vache qui rie ?
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Lire la suite ▼« Comme dit Pierre Tevanian, un prof de philo, suisse : « ...je refuse donc de devenir l’otage d’un costume de héros ou de martyr taillé pour moi par des aventuriers de la politique sans jugeote, sans cœur, et sans principe, ces faux amis qui ne savent qu’encenser les profs morts, et mépriser les profs vivants ». »
P..unaise, vous terminez sur une citation de Tevanian !
Il fallait oser !!!
Si il y a un protype de l’islamo-gauchiste c’est bien lui.
Mais apparemment vous ne connaissez rien de lui, vous avez piqué une phrase.— Il n’est pas Suisse, il est Français
— Il a eu une attitude honteuse lors de l’affaire Redecker, condamné à mort (fatwa) par les islamistes.
— Il a participé régumièreent à des colloques avec Tarik Ramadan, le CCIF...
etc, etc..
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Lisez le chapitre « Engagements » du wikipedia le concernant (extraits) et renseignez-vous sur le bonhomme :
Pierre Tevenian « symbolise à lui seul le militant de gauche prêt à succomber aux sirènes de l’islamisme au prétexte de l’antiracisme. Il défend un tiers-mondisme particulièrement caricatural, où tout est colonisation, et publie des articles incendiaires contre ni putes ni soumises et SOS Racisme qu’il accuse d’entretenir l’« islamophobie » ambiante. Il soupçonne tous les mouvements dénonçant les viols, le sexisme et l’homophobie dans les cités de stigmatiser les banlieues comme « boucs-émissaires »
...
En 2011, il signe le manifeste d’intellectuels de gauche contre le soutien à Charlie Hebdo, s’indignant de l’ampleur de la mobilisation médiatique et politique en faveur du journal satirique à la suite de l’incendie de ses locaux, et accusant celui-ci de participer à la « lepénisation des esprits »...
Pour Pierre-André Taguieff, il est un « agitateur gauchiste36 ». Dans un autre ouvrage en 2010, il notait à propos des « groupes gauchistes extrémistes défendant une vision multicommunautariste de la société française, tout en manifestant de la complaisance, et souvent de l’empathie, à l’égard des milieux islamistes » ; que Pierre Tévanian est « passé par le MRAP et la mouvance Dieudonné, signataire de l’appel des indigènes de la République, et auteur de libelles répétitifs...
- Lire les 26 réponses ▼ (de olivier cabanel, Clouz0-, The Old Snoop chtarbologue, tobor, Aita Pea Pea, Julien30, Ouam (Paria statutaire non vacciné), Aristide, chantecler, Francis, agnotologue)
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C’est ce qui arrive quand on balance dans la société des concepts confus de liberté d’expression et de laïcité.
- Lire les 30 réponses ▼ (de Aristide, olivier cabanel, tobor, Ouam (Paria statutaire non vacciné), karim, Pierre Régnier, chantecler, pemile, Julien30, leypanou, Yann Esteveny)
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« La liberté d’expression criminelle »
Celle là fallait l’oser !
- Lire les 4 réponses ▼ (de Ouam (Paria statutaire non vacciné), Aita Pea Pea, tobor)
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Il y a une cohérence : en France la liberté d’expression, le soutien du gouvernement et des médias, c’est pour les morts.
Lui est mort c’est un héros. Elle pas, c’est une criminelle.
Les anciens de Charlie sont morts, ce sont des héros. Les survivants produisent de nouvelles caricatures, ce sont des provocateurs.
Tu es abattu par un braqueur : tous les politiques crient à l’insécurité. Tu te défends contre un cambrioleur : les parents de la « victime » viennent expliquer à la télé qu’il n’était pas méchant, c’était son premier braquage.
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@pingveno
ouh là, quel vilain dérapage...
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nos dirigeants defendent le droit au blaspheme.
C’est a geometrie variable, comme d’habitude.
Allez blasphemer sur le covidisme pour voir .....
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@jaunibegood
Avec la bouche cousue et l’interdiction de circulation, c’est vrai que c’est difficilement audible.
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Au bout d’un moment, il faudrait finir par dire stop, Il y a prescription.
Je ne dis pas qu’il faut pardonner ce serait valider. Mais dire oui nous reconnaissons que nos ancêtres ont commis des crimes, et basta. Cela aurait pu autrefois réduire les tensions. Maintenant, cela ressort pour un oui pour un non, parmi une population qui ne connait même pas son histoire. Pour preuve, les chrétiens qui veulent vous faire croire que le catholicisme est une religion pacifiste. N’importe quelle religion ou dogme prête le flanc à la critique avec son panel d’absurdité, d’hypocrisie et de criminalité.
Un enfant maltraité maltraitera-il systématiquement ? Oui il y a de fortes chances...Et pourtant, là encore rien n’est définitif. La vie ne nous appartient pas. C’est à nous de la saisir.
L’histoire explique bien des choses, mais ne suffit pas à elle seule à expliquer les comportements.
Parler aujourd’hui en 2020 de liberté d’expression en faisant référence à Charlie Hebdo me fait très mal. Si j’ai apprécié par le passé leur humour irrévérencieux, je n’ai jamais été Charlie. Et pour cause, je me bats comme jamais pour continuer d’être moi, pour m’appartenir.
Parce que nous sommes dans une dictature orchestrée par ces mêmes Charlots et toute la smala de leurs potes politiciens et notables.
En revanche, je ne peux avoir que de l’empathie pour une Mila qui me ressemble davantage.
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Lire la suite ▼Terrorisme : confinés jusqu’au bout Titre Charlie Hebdo....Seulement à cause du terrorisme ?
Pas grand chose sur la dictature sanitaire qui se met en place. Tu m’étonnes, Charlie Hebdo était déjà confiné bien avant le COVID avec une protection toute militaire de mise en place coûteuse et vaine.
OUI, je suis pour la liberté d’expression mais pas celle qui est à géométrie variable.
« Débattre sans peur et sans démagogie » pourquoi plus maintenant quand cela concerne le COVD ?
OUI, pour dénoncer avec humour les travers des politiques, des religions. Même si les crimes et la bêtise des ces derniers sont odieux.
OUI je préfère en rire.
En revanche, je souhaiterais que Charlie Hebdo prenne du recul pour ne pas s’acharner en vain. Ces fous de dieux sont vraiment fous, lobotomisés. Schizophrènes la plupart du temps.
Il s’agit d’une véritable pathologie. il est absolument impossible d’échanger en toute rationalité lors de la phase maniaque. Le ou la personne atteinte de schizophrénie n’est absolument plus dans un monde rationne !. J’ai eu l’occasion d’échanger pour ramener « à la raison » des personnes en crise. C’est complètement inutile. Seul un traitement malheureusement pris régulièrement et savamment dosé peut aider.
Ce qui m’interpelle c’est que bien souvent ces personnes font référence à la religion. J’ai dû mal à expliquer ce type « d’illumination ».
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@Adèle Coupechoux
Pas nette cette histoire ! Les attaques visant charlie permettent au gouvernement de se positionner pour la liberté d’expression alors qu’ils la bafouent de plus en plus scandaleusement. Et plus spécialement, la récidive dans le contexte covid qui donne cette ridicule ironie : ce gouvernement est, eh oui, « pour la liberté d’expression » !!! -
@tobor
Pas nette du tout. C’est comme les papiers d’identité retrouvés sur les lieux du crime...C’est normal, ça arrive fréquemment dixit la doxa. Si vous vous interrogez vous devenez complotiste ! Mais quelle idée saugrenue que de se poser des questions !
Et puis Pelloux, toujours au taquet, que ce soit pour nous terroriser avec le COVID afin de nous obliger à vivre sous cette dictature sanitaire ou que ce soit pour Charlie Hebdo. A chaque fois il se mobilise pour ces deux causes....
Pour un médecin urgentiste, je trouve qu’il coure plus après les caméras qu’il ne se rend utile auprès des hôpitaux « saturés ».
Dernièrement, il était filmé sans masque près des anciens locaux de Charlie Hebdo...Séquence entrecoupée par une autre, très brève, avec un ralenti de mytho, de lui masqué en fond de reportage. Quel cinéma !Il ne dira jamais rien sur cette répression, cette infantilisation et ces humiliations que nous supportons au quotidien. En revanche, il se montre plutôt actif pour détruire le tissus social, indispensable à notre survie.
La liberté d’expression avec l’isolement que nous subissons est totalement bafouée. Elle n’est réservée qu’au media mainstream.
Le fait de ne plus pouvoir nous réunir, en est la preuve irréfutable. Il n’est pas possible de se révolter assigné à domicile.
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