L’Individu-éthisme : une solution à la résignation ambiante
L’individualisme est une réalité. Le développement durable dans son sens large en est une autre. Propositions pour les concilier.
Des partis politiques "verts" au bloggeurs fous de citoyenneté, en passant par les ONG ou assos et organismes publics ou non, les mises en garde et suggestions environnementales, sociales ou tiers-mondistes font partie de notre quotidien, et c’est un bien. Si on fait le compte de toutes ces belles énergies, il s’avère malheureusement que ce nombre de personnes "conscientes et concernées" ne dépasse pas 10% d’entre nous, si tout va bien. Nous vivons aujourd’hui une vraie crise de motivation. La résignation règne en maître et peut être aisément représentée par le Roi Aquoibon Ier qui réduit ses pauvres âmes solitaires (nous) à l’inaction face aux défis du 21e siècle. La bonne nouvelle, il y en a toujours une, c’est que si nous sommes résignés, cela signifie par essence qu’il existe bel et bien une vraie envie de changement.
Plusieurs éléments sont responsables de cette résignation. Ils sont autant de solutions :
- Morosité médiatique qui participe à l’impression que nous sommes entourés d’indifférents, de voleurs, d’égoïstes, et j’en passe.
- Notre éducation méfiante. L’adage " L’homme est un loup pour l’homme" inculqué par nos parents issus de la période matérialiste, où le bonheur se mesurait aux signes distinctifs de richesse.
- L’ostracisme ambiant des "bien pensants" reléguant les autres aux rangs de mécréants. Les bouffeurs de Mac Do, buveurs de Coca, actionnaires petits ou grands, automobilistes, sont autant d’ennemis. Mai 68 a déclenché de très belles choses, mais a scindé aussi la société en deux catégories, les bourgeois pansus et les autres. Ce qui est comique, c’est que ceux qui étaient sur les barricades sont passés de l’autre côté, mais ont laissé une espèce de traînée sur laquelle surfent toutes les générations au passage de leurs vingt ans et ainsi de suite.
- Le monopole de pensées dont se sont targués les différents courants politiques ou philosophiques. C’est une conséquence de l’ostracisme : les visions environnementales aux écolos, sociales aux socialos, capitalistes aux fachos...
- L’estime de soi qui fait tant défaut pour se sentir appartenir à la société dans laquelle on vit. Pour beaucoup de raisons personnelles, la peur, et la pudeur, sont des causes d’inertie.
- Et enfin notre culture chrétienne altruiste qui est la cause de deux phénomènes qui participent à notre résignation :
- Le sens du sacrifice, du partage, de la solidarité s’oppose à notre individualisme.
- Découragement. N’est pas l’Abbé Pierre qui veut !
Je passerai rapidement sur le problème de la presse qui nous enferme dans la mauvaise nouvelle, négatiogène. les journalistes souffrent aussi du syndrôme de la résignation. Pour ce qui est de s’inscrire dans la vie sociale de façon citoyenne et éthique, je propose une solution :
"L’INDIVIDU-ETHISME"
- Le développement durable dans son sens large est une nécessité...
- L’individualisme est une réalité.
- L’attitude éthique et bienveillante participe au bien-être personnel.
C’est nouveau, c’est une piste de réflexion à mettre sur la place publique, dont l’objectif est, je le rappelle, de combattre avec efficacité le Roi Aquoibon Ier. Ce pourrait être L’arme de Motivation Massive. Car il est nécessaire d’emmener le plus grand nombre possible de citoyens dans cette dynamique.
Pour conclure, sans provocation aucune, je propose un exemple clarificateur :
- La privatisation de GDF a mobilisé 3 250 000 petits porteurs en 2 semaines de communication.
- Le "Défi pour la Terre" de Nicolas Hulot, qui ne manque pas de leviers médiatiques, a recueilli à peine 260 000 signatures en 4 mois.
Les premiers ne peuvent pas être tous pré-jugés non bienveillants, ils sont trop nombreux, et Nicolas Hulot défend une trop belle cause. A méditer.
Toutes ces réflexions peuvent être trouvées sur www.smily.be, sur lequel il y a un sondage "Vous sentez-vous vecteur de changement ?".
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