La France divisée, abrutie, ou ovine ?
Lorsque la politique et nos dirigeants ne répondent qu'à leurs propres intérêtes, et pas à celui des citoyens, que doit on faire ?
Jusqu'à aujourd'hui, j'étais un lecteur plus ou moins assidu des médias citoyens et autres articles et tribunes libres.
Parfois je postais mon avis, mais comme bien trop souvent, les commentaires associés aux articles sont tout sauf intéressants, pour ne pas dire impolis.
Mais après toutes les réformes et autres informations qui nous sont remontées de nos politiques depuis ces dernières années, je restais persuadé que la coupe allait déborder.
A l'annonce du refus de la baisse de 10% des indemnités de nos députés, je me suis personnellement indigné, voire révulsé.
Je me suis mis à espérer que c'était bel et bien la goutte d'eau.
Le politique qui n'assume pas la crise et veut conserver ses multiples avantages, et le citoyen, occasionnellement travailleur, qui paie la crise. A noter que le travailleur paie la crise, mais une crise dont il n'est nullement responsable.
Nous allons même jusqu'à payer la crise des autres, sans mauvais esprit.
Après les dividendes pharaoniques de nos bien aimés trader en début d'année, nos banques licencient. Si cela ne vous choque pas, moi si.
Certaines sociétés ferment leurs usines ou licencient pour satisfaire leurs actionnaires, et de façon induite la valeur de leurs actions, alors qu'elle font des bénéfices. Vous n'êtes pas choqué ? Moi si.
Je ne vais pas passer en revue toutes les arnaques de nos politiciens et autres hauts dirigeants issus de ces élites intouchables en France, mais quelques exemples rapides peuvent servir à ouvrir les yeux :
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4 jours de carences à la sécurité sociale pour le privé, mais pour le public en y regardant de plus prêt ce n'est pas un jour (ne pas choquer les grévistes potentiels),
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Diminuer les effectifs pour assurer la sécurité du citoyen, tout en levant l'étendard de la sécurité à tout prix,
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Diminuer les effectifs scolaires et de santé, tout en augmentant tout ce qui va autour, afin de limiter l'accès aux soins et à l'éducation aux plus nantis d'entre nous,
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Augmenter les frais de vie des membres importants de l'état, et notamment des budgets communications (faut-il apprendre à communiquer à nos dirigeants ?),
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L'augmentation de près de 40% des dépenses de l'état en quatre ans, alors que la population se serre la ceinture,
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Le nombre croissant de conflits potentiels d'intérêts,
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etc.
Tellement d'actualités m'ont révoltées ces derniers temps, que je n'arrive plus à les compter, et à me souvenir de toutes.
Mais cette affaire de députés qui refusent de baisser de 10% leurs indemnités, sous différents prétextes, me paraît un véritable scandale.
Pour la plupart, il cumulent les postes, donc les salaires. Il ne sont, à priori, pas à plaindre. Mais, force est de penser que si. Ah, pauvres députés, qui suent sang et eau, pour notre intérêt et celui de l'état, sans penser à eux mêmes, et qui n'arrivent pas à joindre les deux bouts.
Sans ironie, si vous trouvez cela normal, et que cela ne vous révulse pas, je ne comprends plus la France, et en parlant de France, je parle des citoyens français.
Sur le coup, les députés sont de tous les partis confondus. Tout ceci augure un avenir des plus intéressant.
Je ne suis ni enarque, ni polytechnicien, ni de quelconque confrérie qui se cooptent à la tête de notre pays. Ce point est éclairci.
Le manque de réaction des français me laisse à penser plusieurs choses :
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l'état nous a suffisamment divisé pour que nous puissions nous unir pour montrer notre mécontentement général,
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Nous avons trop peur de perdre ce que nous n'avons déjà plus,
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Nous sommes des moutons, et quoique l'on nous fasse nous dirons oui.
Si les français ne croient plus en eux, comment peut-on changer les choses ?
Je suis révolté par cette situation, mais rien ne bouge.
Les indignés ? Ils refusent beaucoup de choses, mais ne proposent rien. Les partis politiques minoritaires ? Ils pensent à eux avant de penser à nous.
Nous ne sommes pas des moutons, et la crise à bon dos.
Si les français ne se manifestent pas maintenant, j'ai bien peur que les années futures n'augurent que sang et larmes.
Réagissons, réagissez.
Au delà des syndicats et autres mouvements politiques, nous avons des enfants, des familles, des amis, qui ne pourront supporter ce qui va arriver.
Mettons le citoyen au centre du débat, sans parti pris.
Pour vivre mieux, vivons ensemble et luttons de même.
Ce monde désincarné, ou seul compte le profit des entreprises et des actionnaires, des politiques et de leurs amis, doit cesser.
Eroliange
PS : Je suis seul face à mon écran, je suis apolitique, et n'en ayant pas l'expérience, je n'ai pas la moindre foutue idée pour mobiliser les énergies positives, mais je serai moteur ou suiveur, si je trouve réponses à mes attentes.
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