La sécurité routière en questions
Comment partager le plus grand espace social que sont les rues et les routes, des lieux où les règles de bonne conduite épargnent des vies ? Comment ne pas être ému face à la douleur des familles de victimes de la route, tuées ou handicapées à vie ? Comment ne pas être révoltés devant l’inconséquence et le manque de responsabilisation du conducteur devenu criminel de la route par insouciance, jeu, sous l’effet d’une drogue (alcool ou stupéfiants) ou une réaction impulsive stupide d’orgueil ou de puissance ?
Organisée par l’Association française de prévention des comportements au volant (l’AFPC) avec le concours du député au Parlement européen Ari Vatanen, parrain de la campagne, la 8e campagne de sensibilisation et de prévention des comportements au volant et sur la route, la « Journée nationale de la courtoisie au volant », aura lieu le jeudi 5 avril 2007 sous le parrainage du ministère des Transports, de l’Equipement, du Tourisme et de la Mer en partenariat avec la Sécurité routière. Une manifestation qui me paraît essentielle dans la lutte contre l’insécurité routière et pour le respect de la vie des autres.
Selon Gérard Acourt, président de l’association des Ecoles de conduite françaises, ce qui tue sur la route n’est pas le manque de technique mais le mauvais comportement. : « Conduire pour éduquer, éduquer pour conduire ! on en revient toujours à ce constat : il existe un lien étroit entre la conduite (deux ou quatre roues) et l’intériorisation des règles de la société » déclare Jean-Pascal Assailly, psychologue-chercheur à l’Institut national de recherche sur les transports et leur sécurité. La voiture n’est donc pas qu’un moyen de transport, c’est aussi un lieu de transmission de valeurs.
Nous sommes tous à un moment donné, pressés, tendus, perdus ou distraits mais, heureusement, ces états passagers ne provoquent pas systématiquement un accident ! Toutefois, sachant que la conduite est une activité complexe, il est essentiel de savoir comment fonctionne le système mental des conducteurs lorsqu’ils sont au volant. Chaque infraction correspond-elle à une personnalité particulière ?
Docteur en psychologie du conducteur et officier de la gendarmerie nationale, Jean-Marc Bailet, expert et partenaire de la campagne « Journée nationale de la courtoisie au volant », propose dans son livre Le Volant rend-il fou ?, aux éditions l’Archipel, une approche psychologique et éducative des comportements routiers et, au premier plan, la responsabilisation du conducteur au volant. Dans cet excellent ouvrage, J-M Bailet fait part de nombreux témoignages, ceux d’accidentés de la route sur leur lit de souffrances à l’hôpital et de criminels de la route, en prison pour avoir tué une ou plusieurs personnes au cours d’un accident de la circulation. Concernant le témoignage des auteurs d’accidents mortels, J-M Bailet révèle qu’ils admettent volontiers leur condamnation et, plus généralement, la sanction pour ce type d’infraction, mais développent, paradoxalement, un sentiment de responsabilité partagée en se donnant des circonstances atténuantes, impliquant aussi dans l’accident la responsabilité de la victime.
J-M Bailet a déterminé que l’âge de la sagesse routière est de 42 ans en moyenne. D’autre part, l’auteur donne en exemple à suivre la conduite des femmes, un avis partagé unanimement par les experts en sécurité routière. Pour J-M Bailet, cette différence est due en partie par l’éducation des jeunes filles par rapport à celle des garçons sur ce sujet se rapportant aux voitures et, surtout, au rôle social de la femme qui, souvent mère d’un ou plusieurs enfants, donne une grande importance à la prudence.
Les résultats d’une enquête Baromètre 2006 AGF - AFPC révèlent que 98% des Français plébiscitent la prévention et l’éducation. Au contrat social routier proposé par J-M Bailet, la Charte de la bonne conduite présentée au cours de la campagne nationale du jeudi 5 avril 2007 donne les 10 commandements de la courtoisie au volant pour gagner la bataille de la route. Un petit effort pour éviter de grands chocs !
Journée nationale de la courtoisie au volant : www.courtoisie.org
38 réactions à cet article
-
Je suis un dangereux délinquants : deux points de moins sur mon permis, parce que d’une au panneau d’une agglo chopé à 56 km/h deuxio : en bas d’une descente, sur une rocade, pour pouvoir m’insérer à droite, et ne pas avoir eu l’oeil rivé sur mon compteur kilométrique, 76 km/h au lieu de 70. Et pourtant des conneries monstrueuses j’en vois touts les jours sur la route, ne serait-ce que la semaine dernièr, deux fois dans un virage un véhicule en face de moi, qui doublait, c’est pas passé loin, un miracle. Alors quèquon fait !
-
je passe devant un radar aurtomatique a 56 km au lieu de 50.
La société va me sanctionner parce que je suis un criminel en puissance.
On nage en plein minority report, plus de présomption d’innocence je suis coupable d’un crime que je n’ai ni commis ni eu l’intention de commettre et qui de surcroit n’a meme pas au lieu.
Le meme jour je provoque un accident en brulant un feu rouge.
Il n’y a pas de dégats corporels, donc constat amiable. Sur le dit constat je déclare avoir brulé un feu rouge et provoqué un accident et je signe.
L’autre tiers est témoin et signe également, plus éventuellement quelques quidams qui passaient par là.
Et bien là j’ai commis une faute grave devant témoins, je la reconnais, il y a des dégat avérés, mais je ne risque aucune sanction autre qu’un malus de la part de mon assurance, qui me donne ainsi le droit de payer pour recommencer.
Etonnant, non ????.
-
Bonjour à toutes et tous,
On oublie de parler de tous les neurasthéniques qui prennent le volant bourrés de neuroleptiques dont le nombre statistique est trois fois supérieur à celui de l’ivresse au volant ou fumeurs de canabis...
Ensuite, des conducteurs devenus criminels suite à une reclassification de simples infractions en délit par le ministère de l’intérieur en 2004...
Pour finir, tant que les auto écoles se contenteront d’apprendre à faire fonctionner un véhicule au lieu d’apprendre le vrai pilotage d’un engin potentiellement dangereux, il y aura toujours autant de morts sur nos routes...
Comment comprendre qu’en multipliant par 500 les risques liés à la conduite d’un véhicule lors de courses automobiles ou de moto on ait si peu de morts sur les circuits ? Il y a donc bien un énorme souci d’apprentissage, non ?
Cordialement
-
mais le permis est -il raisonnablement donné ?j’ai eu mon permis il y a un an, ma copine est en train de le passer. Je l’ai eu du premier coup alors que les moniteurs me jugeait limite, aujourd’hui je suis hyper prudent sur la route pas d’exces etc. Ma copine sur laquelle les moniteurs ne trouve pas a redire a raté son permis 2 fois deja (la 2eme pas plus tard qu’il y à 1 semaine). L’examen est-il aproprié ? aujourd’hui l’obtention du permis est devenu une veritable machine à fric car ce dernier est quasi obligatoire. A chaque session il n’est pas rare de croiser des personnes qui le passent pour la 4 ou 5eme fois.
Au Canada le permis est accessible à 16 ans, et l’examen est fait en 20 minute. Il me semble que le Canada n’est pas réputé pour ses accidents !
-
Bonjour big bisous,
Je vous rejoins complètement sur le fait que le permis n’est qu’une pompe à fric...
Du reste, comment croire que la priorité d’une auto école puisse être la qualité alors qu’elle doit avant toute chose, en qualité d’entreprise, répondre aux exigences économiques et occuper plus de temps à savoir comment remplir le carnet de commande au détriment du temps néccessaire à un apprentissage poussé... ?
cordialement
-
La sécurité routiére, c’est plus une affaire de comportement et maitrise de soi que du véhicule.
Les radars automatiques sont bêtes et méchants...Un peu comme certains automobilistes (et motards ne les oublions pas !) finalement. Donc oui la vitesse n’est pas toujours en cause mais c’est toujours un facteur aggravant.
Et comme c’est l’infraction la plus simple à établir ce sera la plus souvent constatée.
Mais, rassurez -vous, selon plusieurs publications spécialisés 40% des PV passe à la trappe (plusieurs vehicules sur le cliché, conditions méteo, etc...)
Beaucoup de personnes conduisent plus par nécéssité que par plaisir. Ce n’est pas « le volant qui rend fou », mais les embouteillages, le manque de stationnement dans certaines agglomérations, le trafic poids lourds exessif et vous en trouverez d’autres...
Il reste heureusement encore beaucoup de routes de campagnes (sans radar) pour flaner en tout plaisir..
Allez, restez courtois.
-
Un pays qui ne respecte pas l’être humain sur la route ne peut conserver les références qui permettent d’échapper à la barbarie. Nous vivons dans un pays où la sécurité est à un niveau particulièrement élevé. Cela ne signifie pas que l’insécurité ne soit pas ressentie.
L’accident de la route est un événement banal paraissant avoir perdu toute aptitude à susciter l’émotion. Un accident de train en gare de Lyon ou un attentat dans le RER provoquent une indignation et un souvenir durables, car nous sommes habitués à des années entières sans accident mortel sur les rails et sans terrorisme meurtrier.
Un plus grand nombre de morts quotidiennes sur les routes semble avoir usé les capacités d’indignation. Comme on acquitte un péage d’autoroute, on accepte de payer en vies humaines le libre usage d’une voiture ou d’un vélo. Exceptionnellement, quand un car transportant des enfants brûle près de Beaune, ou quand des dizaines de véhicules s’encastrent les uns dans les autres lors d’une collision provoquée par la vitesse excessive dans le brouillard, l’indignation réapparaît pour quelques jours.
Il faut lutter contre cette usure de l’émotion et faire percevoir l’accident de la route comme un risque affectif intolérable au niveau où il se situe dans notre pays. Si nous voulons éviter de pleurer sur nos proches, nous devons d’abord faire la différence entre l’effet du hasard dans le choix des victimes et l’absence de hasard dans le nombre de tués observés dans un pays chaque année.
Après une mort accidentelle, les commentaires des familiers peuvent être émaillés de « ça devait finir comme çà » indicateurs d’un comportement à risque connu, faisant redouter l’événement qui s’est produit. Des habitudes de conduite sous l’influence de l’alcool, un intérêt passionné pour les motos rapides pouvaient être les signes faisant prévoir l’accident. Dans d’autres cas, plus fréquents, rien de tel n’était perceptible, l’événement semble totalement imprévisible et relever de l’erreur humaine inévitable, indissociable du déplacement facile dont nous bénéficions.
C’est cette perception du rôle du hasard qui démobilise, on ne lutte pas contre la roue de l’infortune. Nous avons besoin de replacer l’accident dans une perspective différente, en allant de l’individu vers un système, pour mieux maîtriser ce dernier. Aller du particulier au général n’est pas une démarche originale dans la connaissance, encore faut-il l’entreprendre pour faire sortir l’accident du domaine des faits divers et des perceptions personnelles. Il y a des accidents qui détruisent un individu ou une famille, d’autres atteignent également la collectivité quand celui qui disparaît a une position publique transformant sa mort en un événement perçu avec tristesse par une région, un pays ou l’humanité. Je pouvais choisir des exemples dans les pilotes de formule 1 pour montrer que les meilleurs conducteurs du monde sont ceux qui se tuent le plus, mais les routes ordinaires ne sont pas des circuits et la course n’est pas la motivation de la majorité des automobilistes.
J’ai préféré retenir les morts que j’avais en mémoire et dont la vie avait un sens pour notre société. Albert Camus, Roger Nimier, Fernand Raynaud, Coluche, Pierre Lefaucheux, Jean Baylet, Louis Nucera, occupaient un espace qui débordait leur environnement immédiat. Ils faisaient partie d’un patrimoine collectif aussi irremplaçable qu’un tableau qui brûle ou une ville détruite par un bombardement. Les commentaires de l’accident qui a supprimé leur contribution à notre vie donnent des indications sur la perception et l’interprétation de ce type d’événement.
Les explications techniques sont habituellement d’une grande faiblesse les détails personnels plaçant au second rang l’accident lui même. Le manque de recul par rapport à la mort sur la route est évident, la disparition d’un homme ne provoque pas la mise en question d’un système de transport échappant à notre contrôle.
Ne contribuez pas avec vos commentaires douteux aux comportements de banalisation d’un accident mortel et ne croyez pas que vous ne faites pas de fautes quand vous conduisez ,celà n’existe pas malheureusement.
Curieusement nous Français avons plus peur d’une amende ou de retraits de points que de tuer sur la route.
-
pour mémoire il meurt chaque année 550 000 personnes en france ce qui fait grosso modo 99 chances sur 100 de mourrir d’autre chose que d’un accident de la route.
Sans minimiser l’impact dramatique de la disparition brutale d’un proche surtout lorsqu’il est passif dans l’accident, cela ne me semble pas et de loin la chose la plus préocupante qui soit.
On se suicide 2 fois plus (c’est la première cause de mortalité chez les 15 / 35 ans)et chaque année 35000 personnes meurent dans un accident domestique ce qui fait statistiquement qu’il est 7 fois plus dangereux de rester chez soi que de prendre sa voiture.
Pourtant, là, aucune campagne ou presque sur la prévention du suicide, et quelques balbutiement sur la cause domestique.
Pourtant on entend aussi dans les familles des « je lui avait bien dit que ça finirait par arriver avec cette manie de monter a l’echelle ou je me doutais qu’il allait mal... »)
Alors pourquoi une telle débauche de moyen envers l’automobile si ce n’est pour tondre à loisir un mouton solvable comme le conducteur moyen ???
La prévention coute et la repression rapporte, et on ne peut empecher les gens de rester chez eux ou d’acheter ces si rentables cigarettes....
Pour mémoire encore les PV pour infraction au code de la route rapportent autant que l’impot sur le revenu....
-
@ pierrarnard, Vous avez entièrement raison de dire qu’il y d’autres causes de mortalité, d’ailleurs je vous suggère de militer pour ces mêmes causes pour tenter de faire baisser le nombre de ces victimes au lieu de dénigrer ce serait plus positif. C’est ce que nous avons fait nous parents de victimes, nous avons eût assez du minautore de la route, je pense que si vous étiez touché personnellement dans votre chaire votre discours ne serait plus le même et vous vous engageriez contre la cause qui vous as fait perdre un être cher, vous savez sans doute que si nous nous étions contentés d’écrire quelques lignes dans des forums nous en serions encore à 16.000 morts et des dizaines de milliers de bléssés et que tout celà a aussi un coût pour la société. Souvent ce sont les mêmes personnes qui râlent contre la répréssion qui sont les plus dangereuses sur la route , car eux ils conduisent bien c’est toujours les autres et même s’il est vrai qu’il y a d’autres facteurs comme les infrastructures,les auto-écoles , la formation il y a aussi la vitesse, l’alcool, le cannabis, et les comportements qui sont à revoir il s’agit aussi d’assumer au volant d’être Responsable , éducation par l’exemple de nos propres comportements et partage de la route .
-
a monsieur ou Madame IP:xxx.x49.25.252
Je suis désolé si j’ai réveillé en vous de la douleur mais ceci n’excuse pas vos a priori et votre agressivité.
Vous vous permettez de prononcer envers moi des jugements de valeur qui ne peuvent que relever de l’arbitraire.
Je n’ai jamais écrit qu’il ne fallait rien faire contre les accidents de la route.
J’ai en premier jugé curieux que les compagnies d’assurances qui poussent des cri d’orfraie des qu’il s’agit d’indemniser les victimes n’aient pas proposé de divulguer la liste de ceux qui ont réellement provoqué des accidents dans un but de réprimer les attitudes dangereuses avérées ...
Il me semble en effet plus logique et dissuasif de faire payer des coupables que de désigner automatiquement des innocents pour assurer la manne !!
J’ai ensuite fait remarquer que la répression contre les accidents de la route s’exerçait dans un but de rentabilité plutot que de prévention, ce qu’un coup d’oeil sur les débats de l’assemblée ou du sénat sur les propositions de loi contre la violence routière suffirai à vous démontrer.
On y parle que de la très forte rentabilité des radars automatiques et on y réduit meme les parts des bénéfices reversés aux victimes et à l’amélioration du reseau routier à la portion congrue en argant que ces budgets sont déja largement suffisants.
Pour ce qui est des 16000 morts et de leur diminution, il faudrait outre votre action personnelle envisager de prendre en compte les améliorations du réseau, des véhicules mais aussi penser que les actions des ligues contre la violence routière sont médiatisée pour culpabiliser les conducteurs, mais que le fond efficace de l’action de lobbying est mené par les compagnies d’assurance, sécurité sociale en tete.
Ce ne sont pas, bien que cela soit regrettable moralement, les associations de victimes qui sont le moteur des améliorations légales, mais la volonté institutionelle de diminuer le cout social des accidents de la route.
Il ne faut pas hélas avoir d’illusions sur le sujet, si les victimes de la route rapportaient de l’argent à l’état au lieu d’en couter, on verrai des pubs pour augmenter la vitesse en ville...comme ce fut le cas longtemps avec les fumeurs ou les alcooliques dont le cout social est désormais devenu supérieur aux rentrées de taxes succitées, ce qui explique l’opprobre toute récente à leur encontre...
Je rappelerai outre les suicides et les accidents domestiques que les decès liés au tabac sont de l’ordre de 10 fois ceux de la route et de 20 fois pour l’alcool et l’on laisse faire depuis 40 ans que l’on le sait, alors que la route est en coupe réglée.
Pourquoi sinon pour des questions de rentabilité sociale ???
Quand à vos jugements sur mon vécu, mon attitude sur la route et mes engagements, je les estime totalement déplacés et terriblement incorrects parce qu’exprimés gratuitement et sans aucun autre fondement que l’a priori.
pierrarnard
-
encore un article pour culpabiliser les dangereux criminels qui roulent a 95 sur les nationales (ou 140 sur l autoroute) !
A part le fait de remplir les caisses (bien vides) de l etat, ca sert a quoi ?
Il faut etre retraite comme l auteur pour ne jamais etre presse et avoir toujours le temps de rouler pepere et detendu !
-
Wikipedia : « Un accident est un événement aléatoire, fortuit, qui entraîne des dommages vis-à-vis des personnes, des biens ou de l’environnement. »
Il n’existe aucun moyen de savoir à ce jour quelle est la part de responsabilité déterminante, dans un accident routier,entre le fait d’avoir absorbé une quelconque substance et la part de l’aléa...
On impute la responsabilité de certains accidents à des conducteurs totalement sobres, conscients et vigilants... Si ce n’était pas le cas, la police, gendarmes, pompiers, ambulanciers, dans l’exercice de leurs fonctions, ne devraient jamais avoir d’accidents... Pourtant, ces accidents existent aussi...
Il y a bien, à l’origine de tout crash, un environnement circonstanciel, aléatoire et inévitable... Qu’il y ait augmentation du risque après absorption de produits altérant le jugement ou une vitesse accrue est indéniable cependant, ce n’est qu’un facteur d’aggravation des circonstances qui ont amené à l’accident, et non la cause intrinsèque.
Et si je propose cette analyse, c’est pour avoir été moi même Sapeur Pompier au CSP de Lisieux entre 1982 et 1987, et être intervenu sur des centaines d’accidents routiers de toutes natures...
Et pour tout vous dire sincèrement, dans un face à face entre deux véhicule, que la vitesse eût été de 60, 90 ou 110 km heures, c’est toujours la même bouillie qu’on retrouve en désincarcérant les passagers...
Quoi qu’on veuille faire malheureusement, tant qu’il y aura des véhicules, il y aura des accidents...
-
La lutte contre la mortalité routière gagnerait en effet en crédibilité et ne serait pas accusée d’arrière pensées bassement financière si on pouvait RELATIVISER,PRENDRE DU RECUL, ET NE PAS ABOYER AVEC LES LOUPS A LONGUEUR DE MEDIAS/
1/ Etre objectif sur les chiffres : Nous vivons sur une mystification statistique relayée par les médias et les acteurs gouvernementaux, visant à faire croire que la route est plus dangereuse que jamais. C’EST FAUX, la route française n’a jamais été aussi sure, à la fois au kilomètre parcouru et en valeur absolue : 1972 : 16 500 morts, 2006 : mions de 5 000 morts, avec 4 fois plus de véhicules en circulation et 6 fois plus de millions de kilomètres parcourus annuellement par les dits-véhicules.Aucun autre moyen de transport n’a autant augmenté son trafic sans avoir une mortalité en hausse isomorphe ( trafic aérien x par 10 en 20 ans , mais avec une mortalité en hausse par rapports aux années 70)
Dès lors se pose la question de l’adéquation des moyens actuellement mis en oeuvre (couts en matériels/ personnels repressifs, effets pervers induits -ex. triplement des conduites sans permis, donc sans assurance-)avec cette cause de mortalité prématurée de la population (avant l’age moyen de décès H/F). Si le gouvernement n’est mu que par la lutte contre les causes de mortalités pématurées en France, alors il est clair que les moyens et les priorités actuels (pas ceux des années 70)doivent aller :
- à la lutte contre le CANCER ( 144 000 morts par an, je dis bien 144 000, c’est un peu différent des 5 000 sur les routes)
- à celle contre les maladies cardio-vasculaires
- à celle contre le suicide (12 000 morts par an)
- aux accidents domestiques et aux maladies nosocomiales -contractées à l’hopital-, qui tuent chacun 4 000 personnes par an (soit plus que d’automobilistes, vu que sur 5 000 morts sur les routes, il n’y a « que » 3 000 automobilistes). N’y a-t-il pas deux poids deux mesures dans la gesticulation médiatique et associative, alors que la lutte contre le cancer doit vivotter de subventions et de dons, que ce fléau progresse chaque année (il ne régresse pas, lui), et que les médecins, 100 ans après sa découverte, ne savent toujours que dire « ne fumez pas , ne buvez pas ». 2/ Etre réaliste sur la possibilité de faire mieux :5000 morts par an, eu égard au niveau d’où l’on vient et à la multiplication du trafic, peut-on encore faire mieux raisonablement ? Quand on sait que 2000 de ces morts sont des 2 roues/ piétons, que ces morts ont lieu pour près de la moitié en aglomération, il est clair que la vitesse ne peut étre en cause en elle-méme, ces chocs ayant le plus souvent eu lieu aux vitesses légales. or ce qui tue, ce sont les différences de masse, de vulume etd’énergie cinétique entre véhicules (camions contre voiture, voiture contre 2 roues, piétons/ 2 roues), et cela méme aux vitesses légales.On peut mourir à jeun, ceinturé , avec Air Bag MEME AUX VITESSES LEGALES, il serait temps que tout le monde le comprenne (camion contre voiture à 90 en choc frontal sur uen nationale= Delta/ V de 180, voiture à 90 dans un arbre= Delta/V de 90, energie non dissipable en l’état actuel des choses). Donc, objectivement et statistiquement, on ne pourra encore progresser que :
- si l’on multiplie les axes où tout le monde roule dans le méme sens ( les autoroutes sont 5 fois plus sures malgrè des vitesses élevées pour cette seule raison). On pourrait étudier, vu la richesse de notre réseau secondaire, des départmentales etnationales à sens unique, comme les rues en ville. Chaque village est au moins desservi par deux routes. pourquoi ne pas en mettre une dans chaque sens ?
- Si l’on travaille sur l’environement hostile immédiat d’une sortie de route potentielle ( arbres, transformateurs, maison, poteaux electriques)et la pose de rails de sécurité renvoyant la voiture sur la route, et non dan sun obstacle indéformable, qui produira un Delat/V égal à la vitesse initiale avant impact.
- Si l’on réfléchit un peu à la folie qui consiste à laisser tous les types d’usagers, y compris les plus vulnérables, sur les mémes voies que les autres. Pour ceux qui crieraient au fou, pourquoi, d’après vous, a-t-on interdit piètons, vélos, scooters et engins agricoles sur les autoroutes ? Mais sur Nationales, pas d eproblèmes, roulez jeunesse ! Parce qu’on y roule qu’à 90 ? Mais vous avez déjà vu ce qui reste d’un piéton/ cycliste heurté à 90 par un 38 tonnes ?
- 3/ etre sérieux sur la prévention/ repression comportementale.
- Tout le monde le sait, le « tout vitesse » a déjà trouvé ses limites. Pour descendre sous les 5 000 morts, il va falloir trouver autre chose. Il est par exemple anormal que des milliers de gens aient pu faire (j’en suis) 700 000 kms sans souffler dans un ballon, alors que dans le méme temps, ils ont croisé ou vu des centaines de radars, automatiques ou mobiles.
- Il serait temps de comprendre que les mions de 35 ans ne « marchent plus au Beaujolais », mais au shit, aux amphét et à la cke. Pourquoi attendre un accident corporel(situation actuelle) pour faire les sérologies ?
- comment admettre qu’hormis la vue, il n’y ait pas d’autres conditions médicales requises (et controlées chaque année) pour conduire un véhicule ?
- Pourquoi rouler à 170 à jeun, ceinturé, une nuit de pleine lune sur une autoroute déserte et séche du Jura implique un retrait immédiat du permis, et téléphoner à 130 en collant la voiture qui vous précède une simple amende et 3 points de moins ? Bref, sortons des poncifs des grands messes des JT de 20H00 à TF1 , et réflechissons de façon argumentée et statistique sur ce qui est certes un fléau, mais un fléau à relativiser face à d’autres calamités produisant davantage de mortalité prématurée.-
Bonjour Sandro,
Merci pour cette analyse difficilement contestable.
Cordialement
-
Merci Sandro un peu de bon sens ne fait pas de mal, et de loin dans la désinformation ambiante !!!
-
Selon le Baromêtre IFOP pour la sécurité routière, 87% des automobilistes jugent la vitesse comme une source majeure de danger sur les routes. ... Près de 2/3 des conducteurs déclarent dépasser les limites de vitesse autorisées en ville et sur autoroute.
Sur le comportement des Français au volant. Un changement durable de comportement lié à une réelle prise de conscience pour 69 % des Français interrogés ... D’une façon générale, les résultats de l’enquête montrent que les français ont modifié leur conduite. 69 % d’entre eux déclarent avoir changé leur comportement au volant, dont 39 % de manière très sensible.
Un comportement durable de sécurité au volant semble désormais installé.Mais les efforts ne sont pour autant pas à relâcher puisque l’étude révèle un paradoxe typiquement Français ! 67 % des Français interrogés reconnaissent enfreindre parfois le code de la route !
L’étude constate que malgré un changement de comportement déclaré, deux tiers des Français continuent de rouler trop vite, en ville ou sur l’autoroute, alors que la vitesse reste la principale cause des accidents de la route en France.
Bien que les Français s’estiment plus prudents d’une manière générale, ils reconnaissent pourtant de fait enfreindre le code de la route :
* 63 % déclarent ainsi qu’il leur arrive rouler à 65 km/h en ville, dont 33 % souvent ou de temps en temps, * 60 % des sondés reconnaissent qu’il leur arrive de rouler à 140-150km/h sur l’autoroute, dont 38 % souvent ou de temps en temps, * 55 % déclarent qu’il leur arrive d’accélérer vivement pour passer au feu orange * 43 % reconnaissent qu’il leur arrive d’accélérer au delà de la vitesse autorisée après avoir passé un radar automatique.
Sur la question de la vitesse en ville, on observe un vrai clivage entre les hommes et les femmes : 68 % des hommes déclarent rouler à plus de 65 km/h en ville contre 58 % des femmes. Par ailleurs, concernant la vitesse sur autoroute, respectivement 67 % des hommes et 51 % des femmes reconnaissent rouler à 140-150km/h.
En revanche, si autant d’hommes que de femmes déclarent accélérer vivement pour passer au feu orange (55 %), ils sont 61 % parmi les 18-24 ans à reconnaître qu’il leur arrive de commettre cette infraction.
De plus 43 % des sondés reconnaissent accélérer au delà de la vitesse autorisée après avoir passé un radar automatique ! Par ailleurs, selon l’enquête , 82 % des sondés sont favorables aux mesures destinées à renforcer l’apprentissage des jeunes et 81 % sont pour l’interdiction, pour les nouveaux conducteurs, de conduire un véhicule au delà d’une certaine puissance fiscale pendant les premières années. Parmi eux, un sondé sur deux y est très favorable (49 %) mais en moindre proportion auprès des jeunes de 18-24 ans (23 %). les accidents liés à un problème dynamique (65 % des cas), résultant d’une vitesse trop élevée relativement aux capacités du conducteur, du véhicule et aux caractéristiques de l’infrastructure.
Ce sondage démontre bien une certaine conscience des dangers mais il est contradictoire et reflète bien la mentalité de la majorité des usagers qui tout en sachant que leurs comportements sont dangereux enfreignent le code la route et ce faisant mettent en danger la vie d’autrui, j’appelle celà de la délinquance car a quoi sert-il d’édicter des règles si on ne les respectent pas !
Pour ceux là je dit tuez-vous si vous le voulez mais seul !
-
@pierranard, je suis en désaccord avec l’interprétation que vous faites de mon commentaire, en effet je ne porte aucun jugement de valeur sur votre personne en particulier.
En effet ,monsieur , malgré les mauvais résultats de Janvier et de Févier, preuve s’il en fallait de ne pas baisser la garde. Une amélioration sans précédent de la sécurité sur nos routes a pu être constatée. En effet, depuis 2002 cette amélioration se traduit par une diminution de 43 % du nombre des tués, des blessés et par conséquent des familles éprouvées par le drame de l’accident de la route.
Ce résultat est le fruit d’une volonté politique clairement exprimée au plus haut niveau de l’État et notemment par Mr J. Chirac ,relayé par tous les ministres concernés et avec le soutien actif des associations de victimes, Il est la preuve qu’une telle volonté peut faire changer des comportements que l’on croyait immuables malgré les résistances de certains lobbys ainsi que des quelques exités du volant qui prennent sous les prétextes falacieux de leurs propres irresponsabilités les conducteurs respectueux du code de la route en otage.
Cette minorité s’évertue au travers des messages et forums sur le réseau d’internet de présenter ces mesures de sécurité routière comme servant uniquement à remplir les caisses de l’Etat pour faire pression et peur aux élus mal informés , occultant les milliers de vies épargnées ,or, les victimes épargnées resteront toujours anonymes elles sont d’ailleurs souvent dans les personnes qui ont des comportements à risques et qui sont souvent les mêmes qui critiquent ces mesures qui au final leur auront probablement permis d’être encore en vie, elles ne pourrons jamais témoigner leur reconnaissance alors que ceux qui auront étés contrôlés en infraction se répandront en insultes contre le système qui les auront sanctionnés.
L’insécurité sur nos routes met en jeu l’intégrité physique et psychique de plusieurs dizaines de milliers de nos concitoyens chaque année. Elle coûte également annuellement quelques dizaines de milliards d’euros à notre économie nationale, notamment en dépenses de santé et en pertes de production. Elle est coûteuse aussi pour chaque usager, à travers les primes d’assurance automobile qui pèsent lourd sur les budgets des familles. C’est un enjeu que vous ne pouvez pas négliger. « La violence routière brise des familles et compromet l’avenir de notre jeunesse. Tout doit être fait pour mettre fin à ces souffrances ». dont acte.
De plus vous faites vous mêmes des jugements de valeur en affirmant que l’on fait payer des innocents automatiquement (allusion aux radars certainement) si vous vous faites prendre pour un excès de vitesse avez vous enfreint le code oui ou non ? ëtes vous conscient que dans ce cas là vous n’êtes pas un innocent mais un coupable potentiel pour le risque que faites courrir aux autres ?
Autre point de désaccord avec vous, la remise en cause des débats du parlement et du sénat sur la violence routière tels que vous les présenter n’est pas très honnête , « La Prévention Routière a pour but d’étudier et de mettre en œuvre toutes les mesures et d’encourager toutes les initiatives propres à réduire la fréquence et la gravité des accidents de la circulation routière... »
Vous faites allusion au travail de la prévention routière mais curieusement vous oubliez toutes les petites associations dont celle pour laquelle je milite bénévolement , je donne de mon temps, de mon argent car les déplacements sont à ma charge et nous n’avons aucune subvention contrairement a l’association de prévention qui est une institution et qui elle donc bénéficie de subventions !
C’est grâce aussi aux petites associations que les choses ont bougées dans notre pays en obligeant par notre travail incessant et en interrogeant les politiques que nous sommes arrivés à faire bouger les Institutions qui étaient bien laxistes auparavent.
Je suis tout a fait d’accord avec votre position concernant les compagnies d’assurances qui sont volontairement absentes des actions alors que la loi prévoit qu’elles ont un rôle social à effectuer, rôle qu’elle mette à leur profit !
Quant aux chiffres que vous avancez concernant les décès dûes à d’autres causes ayez au moins l’honnêteté intellectuelle de comparer ce qui est comparable , vous savez bien que l’on peut faire dire ce que l’on veut aux chiffres ! Petit extrait de la presse du 20.11.2006 " Ce Dimanche 19 novembre 2006 est la Journée Mondiale du souvenir des victimes des accidents de la route.
L’ONU a pris l’initiative de dédier chaque 3e dimanche de novembre au plus d’un million de personnes tuées actuellement sur les routes, à travers le monde, en une seule année.
L’AIVAR, Association d’aide aux victimes de la route, s’associe à cette journée. Rappelons-nous que derrière les chiffres anonymes, il y a des vies uniques brisées, ici ou sur les cinq continents.
POURTANT : se souvenir pour prévenir et réduire le nombre des victimes est essentiel, même si selon les projections, nous devrions compter plus de huit millions de personnes tuées sur les routes à travers le monde pour l’année 2020,
c’est à dire l’équivalent de 32 tsunamis, en terme de mortalité.
Il ne s’agit pas d’opposer les facteurs et les causes de mortalité mais bel et bien de s’engager pour les faire diminuer le plus possible, moi c’est la route et pour cause !
Et vous même que faites vous de concret pour les personnes qui se suicident ou pour les accidents domestiques etc à part quelques lignes dans un forum , dites moi........
-
Bonjour lecteurs,
voici quelques réflexions appelées par cet article. La prévention est essentielle et devrait être la priorité affichée (et réalisée) par le(s) gouvernement(s). Malgré tout, il restera toujours d’incorrigibles délinquants. Pour eux, seule la sanction peut faire changer le comportement, mais celui-ci doit être associée à une leçon sinon elle n’est pas comprise voire admise, comme on peut le lire dans certains commentaires. Maintenant, que l’on peut payer sur internet son pv automatique, je ne vois pas comment responsabiliser ou éduquer le délinquant. De plus, le nombre de point et les sanctions associées (nombre de point perdu) ne semblent pas non-plus très proportionnelles (même risque entre vitesse < +40km/h et ceinture alors que le premier implique soi et l’autre et le second uniquement soi). Le nombre de point devrait être augmenté. Le tout répressif lorsqu’il devient automatique est contre productif. Mais il doit exister en complément de la prévention et de l’éducation.
Maintenant une provocation, tuer avec une voiture est le crime parfait très peu sanctionné par la loi et les tribunaux. Je propose (à moduler avec les circonstances) que celui qui tue lors d’un accident soit démis de ses droits civiques, ne soit pas assuré et doit payé tous les frais aux victimes dont une pension à vie pour les ayants droit et bien sur l’interdiction de conduire une auto à vie (dans toutes l’Europe). Bien sur cela suppose de mettre une boite noire dans les véhicules afin d’établir les circonstances de l’accident. Cette épée de Damocles sur tout conducteur devrait l’invité soit à se former soit à la modération.
Arrêtez vous au passage piéton et roulez cool en acceptant les autres congénères.
-
Vous êtes en retard ,pour ces 3 ou 4 minutes, vous roulez vite ? Trés vite !!! Vous serez à l’heure.... pile poil !.Au cimetière ! Sur la route, pour un trajet moyen de 16 kilomètres,à 120 km/heure au lieu de 80 km/heure vous gagnez 4 minutes * * 75 années de vie ce sont 39 420 000 minutes.
Vos derniers mots auraient pu être ... Nous avons retrouvés nos amis pour le week-end,maman Et nous nous sommes souvenus de ce que tu nous avais dit,Tu nous avais dit de ne pas boire,maman, Mes amis n’ont pas bu.Je crois que nous avons fait la bonne chose, maman,Je sais que tu as toujours raison Maintenant, la journée est presque terminée,maman,nous allons rentrer. Quand nous sommes entrés dans la voiture,maman, Nous avons su que je nous rentrerions à la maison en vie, car nous t’avons écouté maman, Nous n’avons pas bu, personne n’a bu,nous avons pris la route,maman, et au bout d’une ligne droite, une voiture a foncé sur nous maman, et elle nous a frappé.Je suis allongé, maman, j’ai entendu le policier dire que le chauffard était saoul et qu’il roulait trop vite maman, et maintenant nous sommes ceux qui payons ! Nous sommes ici couchés en train de mourir, maman, j’espère que tu arriveras bientôt. Comment ceci pouvait nous arriver à nous, maman ? Notre vie vient d’éclater comme un ballon.Nous baignons dans notre sang,maman. Nous entendons les ambulanciers parler, maman, et nous allons mourir dans peu de temps. Nous voulions simplement te dire, maman, nous te le jurons nous n’avons pas bu ! C’était l’autre maman, L’autre n’a pas réfléchi. La seule différence, maman, c’est qu’il a bu et conduis trop vite et que c’est nous qui allons mourir... Nous sentons beaucoup de douleur maintenant.L ’homme qui m’a frappé marche maman, et je ne crois pas que ce soit juste. Nous sommes étendus ici en train de mourir maman, il ne nous regarde pas, il nous ignore.Dis à notre frêre et notre soeur de ne pas pleurer, maman, Dis à Papa d’être brave maman, et quand nous serons au paradis, maman, tu écriras :le Fils à Maman, sur ma pierre tombale. Quelqu’un aurait dû lui dire, maman, de ne pas conduire s’il avait bu.Si seulement quelqu’un lui avait dit, maman, nous serions encore vivants. Notre respiration devient de plus en plus courte, maman, et nous avons peur. S’il te plaît, ne pleure pas maman, Quand nous avions besoin de toi tu étais toujours là maman,
Nous avons une dernière question avant de te dire adieu maman : nous n’avons pas bu avant de prendre la route, maman, alors pourquoi sommes nous ceux qui mourrons ?
Eric et Cindy àgés de 22 ans au jour de l’accident et de leurs décès, prise de sang post mortem : alcool néant, drogue néant. Le chauffard meurtrier (aucune égratignure)qui conduisait de nuit sans éclairage et alcoolisé s’en tire avec dix mois de prison AVEC SURSIS, retrait du permis de conduire 6 mois, amendes de 110€ par personne décédée cet accident avait causé le décès de 3 personnes et fait un bléssé grave. Ce n’est plus un permis de conduire que certains possèdent mais un permis de tuer en toute légalité ou presque ! Vive la Justice, selon que vous serez ........
Pour les personnes qui dénigrent le combat des petites associations sans subventions et dont les membres tous bénévoles donnent de leur temps de leur argent afin que celà arrive le moins possible aux autres méditent un peu en tout cas je ne leur souhaîte pas de voir un soir leurs enfants dans un sac plastique couchés sur le bord de la route !
Roulez zen et engagez vous dans les associations que ce soit pour les accidents domestiques, les suicides , les cancers, le sida tous ces facteurs de décès ont des associations qui se battent ils ne se contentent pas de donner un peu d’argent pour se donner bonne conscience et tourner la page !
-
Vous voyez, ce deuxieme paragraphe, c’est le genre de discours qui fait que je n’aime pas la prévention routière comme on la mène... Du sentimental...
Ca me fait penser au spot que l’on entendait sur la radio il y a quelques mois... « Voiture rouge, camion bleu, piéton, voiture verte... » qui se bouscule de la tete... Et tous les conducteurs sont des enfants aussi tant qu’on y est ? Ca decrebilise le discours franchement ! En tout cas moi j’ai zappé depuis longtemps...
Je m’en tiens au fait et au principe principal du code la route : « la vitesse doit etre adaptée en fonction des conditions de circulation » et non pas de vitesse arbitraires plus ou moins bien fixées, avec des raisons plus ou moins nobles...
-
En ce qui concerne l’alcool, en revanche, je suis entiérement d’accord pour dire que il y a un problème... Notamment chez certains jeunes qui ne se gènent pas pour arracher le plafond des alcootests...
Mais là encore le problème quand on fait de la prevention dans ce cas c’est que les gens responsables ont l’impression d’etre pris pour des imbeciles (« Pfff, je bois un verre de champagne avec mon oncle, je ne plus plus prendre ma bagnole, et si je le fais, on va m’accuser de criminel ») et les imbeciles pour des gens responsables (« ah tiens ? on nous dit de ne pas trop boire ? Mais pas de problème, je gère moi... »)
-
@163.105
Désolé si mon discours quelque peu sévère vous a rapellé des mauvais souvenirs... mais cela ne change rien en mon point de vue. Les victimes sont souvent peu objectives, mais rassurez vous les criminels non plus.
Pour ma part, si je ne suis pas contre la penalisation du moindre exces de vitesse, je suis en revanche pour l’augmentation des peines des criminels de la route : quand on n’est plus maitre de son vehicule là ca devient un grave problème.
@Murielle
« on ne peut pas mettre un gendarme dans chaque véhicule. quoique dans le futur, des petits mouchards.... »
Exemple de discours objectif ca peut-etre ? Vous n’etes pas serieuse quand vous pensez à l’eventualité de moucharder tous les conducteurs et leur vehicules ?
-
« En démocratie, la Loi c’est l’expression de la volonté du peuple, c’est elle qui garantie nos libertés en limitant evéntuellement celles des autres. Donc vous considérez donc que votre libre arbitre vous octroie la liberté de ne pas appliquer la Loi. Votre comportement est donc une négation de l’Etat de Droit, ce qui sur le principe m’apparait très grave. »
Un de mes reproches, c’est justement que la Loi supplante souvent le bon sens et non l’inverse... (et ceci ne s’applique pas qu’au code de la Route)
Le bon sens me dicte d’etre prudent en ville, il me dicte de rouler vite sur une autoroute degagée...
Après certains pretendront que le bon sens serait de rouler à 110 meme tout seul sur l’autoroute ET en plus d’accepter que la sanction soit bete et mechante quand meme, libre à eux...
-
@ gilles, Le post plus haut n’est pas un discours c’est un témoignage qui a fait basculer notre vie si je l’ai mis sur un forum ce n’est pas par exhibitionnisme mais bel et bien pour essayer de faire comprendre l’importance de la prévention afin d’essayer de faire comprendre que se déplacer représente un risque pour soi et pour les autres et autant essayer de faire diminuer ces risques. Mais je m’aperçois que le message n’est pas bien passé, j’espère que Dimanche en allant à l’AG de notre association il n’y aura pas de nouveaux arrivants qui nous expliqueront qu’ils ne savaient pas, ne pensaient pas et... mais vos remarques et les votes négatifs contre mon témoignage nous confortent dans l’idée que ce sont les mêmes personnes qui dénigrent les messages de prévention qui veulent continuer à faire n’importe quoi sur la route et rester impuni celà se retrouve dans toutes les études la majorité des auteurs d’accidents mortels s’en tirent indemnes et peuvent recommencer après.
-
Je tiens à préciser que notre association n’accepte aucune subvention afin de rester indépendante face aux Institutions. Notre famille a payé un lourd tribut à la route avec deux jeunes décédés.. Notre triste expérience nous a démontré qu’il n’existe aucune structure de l’Etat pour venir en aide aux familles qui perdent un proche sur la route. En clair, après les obsèques, la vie étant ce qu’elle est, vous vous retrouvez absolument seul pour vous débrouiller. C’est pourtant à partir de cette période que vous devez entreprendre des démarches importantes qui auront des conséquences sur le devenir de la procédure de l’accident qui aura coûté la vie à votre proche. Au moment ou vous êtes très diminué et très vulnérable, vous aurez à faire avec les assurances qui n’ont pas d’état d’âme et qui ont une fâcheuse tendance à oublier leurs devoirs de conseils. Voila pourquoi l’assoiation est née. Pour vous venir en aide avec la justice (un véritable labyrinthe pour les nons initiés). Pour vous venir en aide avec les assurances (elles regardent d’abord leurs intérêts). Pour vous faire connaître vos droits avec la police ou la gendarmerie (leurs fonctionnaires sont trop souvent mal formés avec des incidences sur le respect de vos droits et la qualité des procédures accidents).
-
Je lis avec intérêt tous les commentaires qui sont exposés à partir de cet article de sensibilsation à la sécurité routière et à la courtoisie au volant. Le sujet de la sécurité routière s’adresse à chacun de nous, conducteur ou piéton, mais celui de l’insécurité routière s’adresse en priorité à ceux qui, pour de multiples raisons ou réactions exprimées par les uns et les autres dans leur commentaire, sont en infraction au code de la route ou aux règles imposées de conduite. Prendre comme référence statistique les causes de mort par suicide pour les opposer aux tués de la route ne me paraît pas sérieux. Tuer des personnes tiers est un homicide et comme l’écrit Jean-Marc Bailet dans son livre « Le volant rend-il fou ? » cet acte est assimilable à la définition de « criminels de la route ». Se tuer au volant à cause d’une infraction ou d’un excès de vitesse dont on est le seul responsable peut alors être assimilé à un suicide ! Mais, au-delà des terminologies et des vraies fausses explications pour qualifier les auteurs d’accidents mortels, il suffit de constater les peines appliquées à ces coupables pour comprendre que la mort par incivilité routière est...à moitié excusé par la société !
-
@ gérard bellec, Merci pour votre article pour tenter de sensibiliser et merci également d’avoir recadré l’esprit de votre article qui est consacré à la sécurité routière.
Personne n’est empéchée d’écrire un article sur les autres maux de notre société , personnellement je ne dénigre jamais aucun travail de prévention en aucune manière.
-
Tous les jours, comme des milliers de personnes, je vais, à pieds, chercher mon pain, emmener mes enfants à l’école, faire mes courses au supermarché d’à coté... Tous les jours je traverse plusieurs fois la rue, j’attends l’arrêt des véhicules avant de m’engager, j’apprends les règles de sécurité à mes enfants... Et tous les jours, plusieurs fois par jour, je risque ma vie, nos vies ! C’est incroyable de constater à quel point les automobilistes peuvent avoir une attitude irréfléchie vis-à-vis des piétons, et aussi peu de respect des passages protégés ou des règles de conduite ( de bon sens, de civisme !). Entre ceux qui ne vous laisseront passer sous aucun prétexte (pressés, le plus fort, le plus malin, le plus rapide...), ceux qui ne s’arrêtent même pas aux passages protégés ou aux feux piétons, ceux qui roulent trop vite, se garent sur les passages ou en double file... La liste, pour ne pas être interminable, est non exhaustive ; et chacun d’entre vous a, j’en suis sûre, bien des exemples à ajouter ! Et cet élan d’inconscience automobile, cet état second d’abstraction de l’environnement quand on est au volant, ne fait aucune distinction d’âge, de sexe, de couleur ou de classe sociale : je me suis fait « grillé » la politesse par des hommes « respectables », des jeunes, des femmes, dans de belles voitures comme dans de « vieilles caisses »... L’irrespect, l’incivisme frôlent l’irresponsabilité quand on est au volant d’une voiture ! Et je suis toujours choquée de prendre des personnes bien pensantes et moralisatrices en flagrant délit d’ignorance et de violation des règles. Faut-il en arriver fatalement à un drame pour ouvrir les consciences ? Faut-il attendre de voir, non pas une vie (celle de la victime) mais plusieurs (la famille, les proches, les amis, le coupable lui-même dans certains cas...) détruites à cause d’une envie d’arriver plus vite ou de faire le malin ? Faut-il coller sur les voitures un avertissement, « Conduire imprudemment nuit à votre santé et à celle de votre entourage » ?...
-
Les excités du volant doivent passer beaucoup de temps pour trouver tous les prétextes pour ne pas changer leur comportement ( dans leur tête, dans la presse automobile ou dans les partis qui font de l’opposition pour faire de l’opposition) ! En tout cas, dites ce que vous voulez, messieurs les fous du volant ! On a attaqué la vitesse avec les radars parceque la technologie nous permet de le faire automatiquement, et parce que nous vivons et conduisons dans un monde réel, les questions de budget rentrent en compte ! on ne peut pas mettre un gendarme dans chaque véhicule. quoique dans le futur, des petits mouchards....
Pour la fatigue, et surtout la drogue et l’alcool, je pense que c’est les contrôles LA OU CA FAIT MAL ! Mais comment mesurer la faitgue ! On fait de la prévention depuis 20 ans, mais rien ne change ! alors un peu de répression.... Moi ça ne me pourrit pas la vie, et je ne crains pas le gendarme:je suis en règle,détendue et respectueuse du Code ! Malgré celà je ne me traîne pas comme disent certains et je ne suis jamais en retard !
Comme l’a dit je ne sais plus qui, le problème est dans le cerveau humain ! mais parfois celui ci n’est pas vraiment aux commandes chez tout le monde ( ou alors il est défaillant) ! Alors je persiste : la menace du bâton c’est bon ! j’admets qu’il pourrait y avoir une gradation des sanctions pour éviter de l’injustice et aussi qu’il faudrait laissé la hache pour passer à un instrument plus précis ! mais quel grand génie à la solution !
Voilà, j’espère que déesse est contente, quand on a le temps on peut se permettre d’écrire mieux ! mais au moins être pressé dans le virtuel n’a pas les mêmes conséquences que sur la route ! Mumu
-
Bonjour !
Je découvre ce forum ! J’ai 28 ans, et mon permis A depuis 10 ans, le B ne m’est devenu indispensable que 2 années plus tard pour pouvoir travailler : j’ai été pendant 3 années fonctionnaire de police, et depuis je suis ambulancier, également pompier volontaire depuis mes 16 ans... J’ai donc une certaine expérience des conséquences du syndrome du Français selon lequel « lui c’est un pilote et les z’autres y z’ont qu’à aller en bus » !!! Aujourd’hui je passe quotidiennement plus ou moins 12 h sur la route, le week-end, la nuit.... Et bien j’en vois des blaireaux ! A pied, à cheval et sur 2 ou 4 roues... « Mes Clients » comme je les appelle : d’abord je les ramasse la nuit avec mon VSAV rouge, puis je les transporte en journée pour leur soins de rééducation... avec mon ambulance ou ma voiture blanche à croix bleues... Il y en a même qui râlent après vous avoir grillé un stop... les clignotants fantômes et les « c’est ma place » dans les bouchons, ou encore ceux qui semblent penser que la voie de droite est réservée aux camions... « Viens te battre, c..... ! »... et autres doigts d’honneur sont les politesses les plus fréquentes que j’observe entre les automobilistes... les motards ne sont d’ailleurs pas en reste dans ce coup de gueule, même si pour la plupart ils se montrent courtois en remerciant les autos qui se décalent, certains, surtout en ville, sont des guignols d’automobiliste sur deux roues" : dépassements par la droite, priorité oubliée... et le pire c’est qu’ils ne semblent pas se rendre compte que si je les pousse avec mon auto, moi ça ira, au niveau de la santé quoi, mais pas eux... et tandis qu’ils me maudiront de ne pas avoir compris qu’ils allaient griller le stop, moi j’aurais des insomnies !!! Les « voitures-radar » ( vous savez, avec le petit carré transparent à gauche de la plaque sur le hayon du coffre ) qui doublent à -facilement- plus de 150 km/h sur une voie à 110, sans gyrophare ni deux-tons... vers 11h50, ça sent le « en retard à la cantine »...
Bref, quelle que soit la façon dont il se déplace le français moyen est un crétin, fier et arrogant dés qu’il prend place derrière un guidon ou un volant.
Rien qu’en lisant les commentaires de gilles ou de (IP:xxx.x95.61.45) je me dit que ce n’est pas prèt de s’arrèter ,je ramasserais encore sur la route ce genre de criminels qui pensent que celà ne leur arrivera pas à eux !
-
Murielle, La différence de traitement entre la mort de 5000 personnes sur les routes et le peu d’intérêt accordé aux accidents domestiques « qui tuent quatre fois plus dans l’indifférence générale ». On cite bien l’explication fondée qu’il s’agit d’accidents se situant dans le domaine privé et qui ne concernent pas la vie des autres.
Cet usage d’une information qui n’est pas directement liée à l’objet du commentaire fait partie d’une méthode utilisée par l’automobiliste souvent en délicatesse avec le code et déjà signalée, qui consiste à botter en touche et à désigner les « vrais problèmes » dont les pouvoirs publics devraient s’occuper. Entrons donc dans ce jeu là en lui expliquant que sa comparaison entre les chutes (10 520 morts) et les morts de la route est totalement dépourvue de sens. Les classes d’âges ne sont pas les mêmes et les chutes sont avant tout le fait de personnes âgées qui entrent dans la dépendance et ont des difficultés à se déplacer sans tomber.
Si il veut s’instruire il peut consulter le site de l’INSERM sur les certifications de décès. Il verra que les chutes accidentelles ont tué pour la dernière année connue 39 personnes dans la classe des 15/24 ans et 1694 dans celle des 85/94 ans. Pour les accidents de transport les valeurs respectives sont de 1382 pour les 15/24 ans et 108 pour les 85/94 ans. Il est triste de perdre ses parents, mais c’est dans la nature de la vie, perdre un fils ou une fille de 15 à 25 ans (la classe d’âge la plus atteinte) est un événement d’une nature différente s’il ne le comprend pas, il est vraiment irrécupérable humainement et affectivement. La responsabilité des pouvoirs publics n’est pas directement engagée. Il y a là une erreur de connaissance sur la nature de ces décès dits accidentels et une erreur logique sur la construction du raisonnement , le fait que des morts évitables existent en dehors de l’insécurité routière ne justifiera jamais de réduire les actions en faveur de cette dernière. Nous ne sommes pas dans un cadre où des arguments de hiérarchisation financière des objectifs justifierait des usages différents de fonds publics puisqu’à l’opposé l’usager reconnaît justement que les dispositifs de CSA mis en œuvre collectent des fonds pour l’usage collectif.
Ce mode de détournement de l’attention vers d’autres problèmes fait finalement partie du même procédé que l’usage de l’argument du progrès des véhicules pour justifier que l’on s’occupe moins des usagers qui ne respectent pas les règles. Les deux mesures sont indépendantes et les progrès de l’une ne justifient pas de se passer des progrès assurés par l’autre.
Les caractéristiques détruisent les hommes et la planète par un double mécanisme : la vitesse et le poids tuent les occupants des autres véhicules (notion d’agressivité très liée à l’énergie cinétique maximale du véhicule) et l’émission de dioxyde de carbone aggrave l’effet de serre.
La fierté de l’industrie automobile ne réside pas dans la puissance, la masse et la vitesse croissante des véhicules, mais dans son aptitude à avoir développé la sécurité secondaire et certains aspects de la sécurité primaire. Je ne nie pas ces progrès, j’ai travaillé pendant trente ans avec les constructeurs pour développer certains d’entre eux, mais, encore une fois, ce n’est pas parce que l’on a fait des progrès dans un domaine que cela donne le droit de régresser dans un autre et toute la fin de ce chapitre sur les prouesses techniques réalisées par l’industrie n’apporte pas le moindre argument permettant de s’opposer à la réduction des caractéristiques inutilement dangereuses des véhicules.
Cela n’est pas très important, qu’il y ait 50 ou 100 erreurs factuelles ou logiques dans les manipulations celà ne modifie pas le bilan de façon significative. Il est plus intéressant d’analyser les manipulations les plus dangereuses que de rechercher l’exhaustivité dans le bilan du mensonge.
Ainsi ces contrevenants qui se plaignent d’avoir été verbaliser à 56 km/h oublient volontairement bien entendu de dire qu’en vitesse réelle ils sont à plus de 60km/h (tolérance du radar) et qu’à cet vitesse un enfant ou un adulte engagé sur la chaussée n’aurait aucune chance de s’en sortir, lamentablement égoïste !
Cet autre qui demande si je plaisante avec ces mouchards ne sait pas que d’ici quelques années elles feront parties de l’équipement auto comme tout équipement de sécurité , il en a peur parce qu’il sait très bien que celà le concernera directement et oui les victimes ne peuvent pas dire ce que le chauffard à fait puisqu’elles sont mortes tandis que le chauffard lui il peut toujours minimiser ce qu’il ne se gène pas de faire,je n’ai jamais entendu un chauffard assumer ces actes depuis que je m’occupe de sécurité routière, donc ces mouchards sont dans tous les cartons des ingénieurs de la recherche des constructeurs et enregistreront tout un peu comme les boîtes noires des avions, c’est bien non ?
Ah vous ne pourrez plus faire les « jackys » sur la route ?
Vous payez des impôts volontairement en ne respectant pas la loi et bien tant mieux ! c’est d’autant moins à donner pour les autres ceux qui respectent le code , c’est donc justice ! murielle respectueuse de la vie d’autrui.
-
Je n’ai pas peur des mouchards parce qu’il enrengistreront mes pretendus crimes, mais parce que les mouchards ben... ils mouchardent (position, deplacements, pourquoi pas identité du conducteur ?).
Je vous conseille de lire « 1964 » d’Orson Welles ou « die Anderes Leben », un film sur la Stasi (Staat Sicherheit : Securité de l’Etat de l’ex RDA), des films très sympas parlant de mouchards...
-
« Ces gens qui se plaignent d’etre verbalisés à 56 [...] Quel egoisme ! »
En ville, tout exces de vitesse est pour sur impardonnable.. Question d’environnement...
Mais etre flashé à 114 contre 110 sur une portion d’autoroute inter-urbaine ou il n’y a aucun pieton, et ou un ingenieur à decidé de planter un panneau 110 plutot que de reparer la voie, oui, j’appelle ca du « foutage de gueule »...
-
Sur le fond :
@Gilles
Vous jugez la limitation juste en ville, et injuste à un autre endroit. Vous considérez donc que votre expérience, vos connaissances vous donnent le droit d’exercez un jugement sur .... la Loi. Car le code de la route c’est la Loi !
En démocratie, la Loi c’est l’expression de la volonté du peuple, c’est elle qui garantie nos libertés en limitant evéntuellement celles des autres. Donc vous considérez donc que votre libre arbitre vous octroie la liberté de ne pas appliquer la Loi. Votre comportement est donc une négation de l’Etat de Droit, ce qui sur le principe m’apparait très grave.
Pour en revenir au radar. Le radar est bête et méchant. On lui indique 90 km/h. Il flashe ceux qui roulent au delà. Implacable. Qu’il soit placé à un endroit qui « rapporte » n’empêche. Si il flashe c’est qu’il y a eu faute. Si il y a faute il doit y avoir sanction. Qui plus est, les radars en France sont indiqués bien longtemps à l’avance (en ville un peu moins longtemps). Ce n’est pas la cas en Suisse par exemple. Donc accuser ces appareils de prendre par traitrise c’est quand même un peu de la mauvaise foi. C’est que le conducteur n’était pas attentif au panneau, et donc le radar a bien fait de flasher pour le « réveiller ».
D’autant plus que l’apport des radars est évident : Aujourd’hui sur autoroute tout le monde est à 130km/h. Et il ne s’agit pas d’une prise de conscience. Juste d’une peur de la sanction. Il suffit de prendre l’autoroute par temps de pluie pour le confirmer. En théorie tout le monde devrait se retrouver à 110km/h. Mais la grande majorité roule toujours à 130 km/h, ce qui pour le coup est vraiment très crétin. Mais voilà par temps de pluie le radar il flashe toujours à 130km/h. Donc...
-
Non seulement l’emplacement des radars fixes sont affichés à l’avance mais vous pouvez trouver leurs emplacements sur des sites internets et également ils peuvent être introduits dans les cartographies des GPS mais malgré tous ces avertissements ils sont encore nombreux a se faire flashés et pour moi il est inconcevable que ces gens qui enfreignent la loi osent se plaindre !
J’ai mon permis de conduire depuis le 15.09.1965 , j’ai ,parcouru en gros 20.000kms/an ce qui fait 42 années x 20.000= 840.000kms , je possède tous mes points et depuis que le bonus des assurances existent j’ai toujours 50%, je n’ai jamais reçu de contravention même pour stationnement et pourtant je suis conscient que j’ai eût beaucoup de chance et certainement commis involontairement des fautes mais j’ai toujours eût un peu la conscience que mon véhicule me servait pour ce qu’il est conçu c’est à dire pour me déplacer du point A au point B et non pas comme un objet « de réussite sociale » etc...
J’ai toujours considéré la route comme un espace public et non comme un espace privé et par conséquent j’ai partagé la route ce qui permet dans cet état d’esprit de rouler zen et courtois .
-
« En démocratie, la Loi c’est l’expression de la volonté du peuple, c’est elle qui garantie nos libertés en limitant evéntuellement celles des autres. Donc vous considérez donc que votre libre arbitre vous octroie la liberté de ne pas appliquer la Loi. Votre comportement est donc une négation de l’Etat de Droit, ce qui sur le principe m’apparait très grave. »
Un de mes reproches, c’est justement que la Loi supplante souvent le bon sens et non l’inverse... (et ceci ne s’applique pas qu’au code de la Route)
Le bon sens me dicte d’etre prudent en ville, il me dicte de rouler vite sur une autoroute degagée...
Après certains pretendront que le bon sens serait de rouler à 110 meme tout seul sur l’autoroute ET en plus d’accepter que la sanction soit bete et mechante quand meme, libre à eux...
-
va-t-on enlever des points aux candidats-présidents se déplaçant très vite ?
-
Bonjour.
(@L’ auteur).
Votre article ne tient as la route !
Cordialement.
VINVIN.
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
Ajouter une réaction
Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page
Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.
FAIRE UN DON