« LE » problème des déchets nucléaires ? Les populations locales. Enfouissez-les, ou achetez-les !
Qui a entendu parler de très discrètes « conférences internationales » où se rencontrent les fossoyeurs du monde entier ?
C’est pourtant là, tous les quatre ans et sous l’égide de la puissante agence internationale pour l’énergie atomique (AIEA), que les apprentis sorciers de l’atome, débordés par leurs déchets, viennent faire leur marché à la recherche de tours de passe-passe.
Bien qu’ils auto-proclament que l’enfouissement fasse « consensus international », ils se heurtent partout aux « peuples autochtones » qui, eux aussi, partagent un consensus international pour refuser ce cadeau empoisonné.
La grand messe 2012 a donc décidé de se pencher sur ce problème, LE problème des fossoyeurs. Ni informés, ni invités, les autochtones de BURE, via le CEDRA, y auront un envoyé spécial pour rappeler les fondements démocratiques et éthiques envers le présent et les générations qui vont nous succéder.
Ce dimanche 30 septembre et pour plusieurs jours, Toronto (Canada) donne asile à la 4ème « Conférence internationale sur le stockage géologique ». Retour aux sources car il semble bien que ce soit le Canada qui, le premier, tira la sonnette d’alarme. Se débarrasser des encombrants déchets nucléaires en les enfouissant procurerait de sérieux avantages (facilité, impression de « solution » à un problème majeur, etc) mais…
mais personne n’en veut et, pire, les populations des sites ciblés de par le monde se rebellent. Une prise de conscience qui rend caduque, ou bien plus compliquée, la politique du passage en force. Et le lapin sortit du chapeau canadien : les autochtones, les indigènes (au sens premier) posent problème ? Passons-les à la moulinette de la sociologie, étudions ces cobayes à la loupe afin de trouver les ingrédients qui amèneraient à une invention toute belle : « l’acceptabilité sociale ».
Acceptabilité sociale ! Le graal des fossoyeurs.
Et, pour ça, ils vont accourir du monde entier à Toronto. Pas moins de 200 « décideurs de haut rang », de partout, des « ministres, parlementaires, responsables de la règlementation, représentants de ministères, représentants d’organisations de mise en œuvre [Ondraf, Skb, Nagra et autres Andra] et des représentants des collectivités concernées ».
Ces collectivités à qui - le cas français en est emblématique - on ment à tour de bras (« laboratoire », pas enfouissement), à qui on promet monts et merveilles (emplois, sûreté, développement économique, etc), qu’on couvre de pacotille, cette pacotille qui brille tant que les caciques (de Meuse et Haute-Marne par exemple) en sont aveuglés et en demandent toujours plus, enfouissant au plus profond éthique, réflexion, responsabilité, courage, développement réel...)
A Toronto, au sein de l’assemblée des faux responsables, le message va être clair :
"Ne plus subir > AGIR !"
Déchets nucléaires : ne plus en produire et surtout ne pas les enfouir !
BURE/Déchets nucléaires : stop ou encore ? D’où que vous soyez, soutenez le CEDRA > http://raseru.free.fr/cedra/
Ø concrètement > http://raseru.free.fr/cedra/
Communiqué CEDRA
samedi 29 Septembre
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