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Accueil du site > Actualités > Citoyenneté > Les consultations citoyennes : la démocratie participative en pratique ou (...)

Les consultations citoyennes : la démocratie participative en pratique ou une démagogie déguisée ?

Depuis que le gouvernement Philippe a lancé des chantiers sous forme de consultations citoyennes (alimentation, Union Européenne, retraites), les citoyens ont-ils été in fine écoutés ? On serait tentés de penser, si l'on regarde les textes de lois adoptés, que ce sont plutôt - ou comme d'habitude - des lobbys, des syndicats, des entreprises, des associations qui inspirent les lois. Pour autant, ne doit-on pas participer ?

L'année dernière, j'avais participé au "Projet EELV" pour la présidentielle et la synthèse qui s'en est suivie n'avait tenu compte d'aucune de mes "contributions" : "c'est la règle de la démocratie", me direz-vous, mais je vous invite à aller consulter la page internet pour juger...

Je vous invite encore à relire mon essai "Le Plan C" en guise de base de comparaison concernant ma vision sur l'avenir de l'UE et sur celui des retraites. 

J'ai appris par la radio qu'un "algorithme" avait recensé les réponses de citoyens pour la campagne électorale du "Mouvement Cinq Etoiles" : le résultat est éloquent. 

L'UE a-t-elle raison d'être inquiète de ce mouvement de fond contre l'UE et/ou l'euro qu'est le "national-populisme" ? Le Président E. Macron parle par euphémisme et de parti pris de démocraties "illibérales", les stigmatisant donc par réaction alimentant ce ressentiment : est-ce la bonne stratégie ? J'en doute : il faudra selon moi revenir d'abord à un multilatéralisme européen respectueux, d'égal à égal, donc sans condescendance, sans morale sur la ligne politique de tel ou tel pays mais se concentrer uniquement sur les questions économiques - l'UE s'appelait CEE -, dont le sujet qui fâche : les migrants.

Si certains parlent encore de culture européenne, d'autres de racines chrétiennes, n'oublions pas de relire l'histoire de chacun des membres de l'UE pour enfin mieux se connaître.


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4 réactions à cet article    


  • Jean Roque Jean Roque 9 juin 2018 19:41

     
    Démocratie participative avec burkini et colon ?
     
    sans communauté de destin, de culture, de mœurs (sitten hégéliens), de caractère ...
     
    QUE DES MÉTÈQUES MULTI-ETHNQUÉS DANS LA POLIS, PAS DE CITOYEN :
    LE RÊVE DE CAPITAL !
     
    « Chez nous l’opposition c’est le peuple ! »
     
    Christophe Blocher UDC (le parti helvète pas bobo, pas gogochon soumis)
     
    « Nous voulons que chaque citoyen porte une responsabilité politique et refusons que quelques rares fonctionnaires politiques ou diplomates décident du sort de la grande majorité des citoyens. La foi dans la toute-puissance de l’État a malheureusement une longue tradition et continue à marquer de son sceau la pensée de politiciens européens, chez les socialistes de tous les partis. C’est pourquoi nous souhaitons ne pas nous intégrer à l’UE et à ses instances, quelles que soient les sympathies que nous puissions avoir pour ces pays et les habitants de ce continent. L’idée d’une UE organisée de manière centralisée et bureaucratique « du haut vers le bas » plaît aux socialistes et socio-démocrates. Le mot magique dangereux est en l’occurrence « l’harmonisation ». Les socialistes souhaitent que la politique et l’administration décident de tout à un niveau le plus élevé possible et qu’ils décident par conséquent partout de la même façon. Ils souhaitent adhérer au plus vite à l’UE. Nous souhaitons en revanche que les décisions soient prises à un niveau le plus bas possible. C’est pourquoi nous nous battons pour une Suisse qui reste fidèle à elle-même et à ses valeurs que sont la liberté, l’indépendance, la démocratie directe et le fédéralisme. »


    • Attilax Attilax 10 juin 2018 02:03
      La réponse est dans le titre.

      • Jason Jason 10 juin 2018 09:53

        Pouvoir, entre soi, carriérisme, les élus de l’Assemblée Nationale ne sont pas prêts à rendre une parcelle de leurs fonctions à ceux qui les ont élus.


        Je ne cesserai de le répéter, le mandat parlementaire consiste en un contrat passé entre deux entités (électeurs-élus) dans lequel une des parties (l’élu) ne doit absolument rien à l’autre. C’est bien un contrat unique en son genre.

        Vous êtes donc tombé dans le piège d’une consultation résultant de la condescendance, du bon vouloir, de ceux qui ne vous doivent rien. Faveur insigne !

        Pour information, il existe plusieurs essais émanant de l’Assemblée ou encore d’élus de quelques circonscriptions. Cela porte le nom de démocratie numérique (au niveau national) ou encore d’ateliers législatifs citoyens (Isère et Saône-et-Loire). Il y a bien les 35000 ordinateurs dispersés dans les mairies de France, mais on redoute sans doute trop de récriminations et de demandes de compte-rendus et de résultats pour en autoriser l’utilisation.

        Le tout est très mal parti. Au niveau national, l’effort date maintenant de deux ans et a accouché de plus de 2000 pages de rapports d’audits et de réunions, ainsi qu’une sorte de sondage sur internet qui est resté au point mort. Pour ce qui est du local, l’élu dicte l’agenda de ce qui doit être discuté et ne répond pas aux questions posées par correspondance.

        Dans tous les cas de figure, l’effet d’annonce est certain.

        Signe des temps, personne sur ce site ne s’intéresse à ces projets. On préfère râler, c’est plus facile

        • zygzornifle zygzornifle 11 juin 2018 09:21

          La consultation ? Hahaha oui au cabinet du généraliste .....


          dans consultation il y a con !!!!

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