Les démocraties malades ?
Que ce soit en France, en Allemagne, en Italie ou aux USA, il semble que la démocratie ne soit pas en bonne santé. Cette mauvaise santé se reflète aussi bien dans le désintérêt des citoyens pour la « chose publique », que dans la dérive autoritaire de certaines démocraties.
Il faut dire que la situation actuelle n’est pas engageante : après vingt ans de crise plus ou moins aiguë, aucune politique n’a été capable d’endiguer le chomâge, ni de résoudre le problème des retraites ou de la santé publique, ni enfin d’éviter la guerre. Comment en est-on arrivé là ?
Il est peut-être temps de se poser des questions sur le fonctionnement de nos démocraties. Peut-on encore, de nos jours, confier à un nombre restreint de personnes la gestion de nos sociétés ? Je ne le pense pas.
Comment se fait-il que les lois soient rédigées par des assemblées,
alors que les décisions politiques ne sont prises que par une seule personne ? L’incarnation de l’État par une seule personne est un reliquat des anciennes monarchies, mères de presque toutes les démocratie modernes. Le niveau général d’éducation de la population dans ces pays ayant considérablement évolué, le principe de la délégation de la destinée d’une nation entre les mains d’une seule personne est-il encore opportun ? Je pense que non : nos démocraties doivent penser à se doter de directions collégiales, qui de plus seraient renouvelables par parties.
Quel en serait l’intérêt ? Simplement, favoriser des politiques à long terme visant le consensus. Il ne s’agirait plus de conquérir le pouvoir, mais d’apporter sa pierre à l’édifice que constitue une société.
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