Les hommes ont toujours tort
Je suis pris en tenaille : le tribunal m’a rendu coupable d’une « confusion des rôles parentaux » parce que je m’occupais des enfants et je m’entends dire plusieurs fois par jour que j’appartiens au groupe des victimeurs de femmes. Tout payer, m’occuper de tout, conduire les enfants à l’école, en vacances, au cinéma… c’était mon machisme. C’est avec ça, ont dit les pouvoirs publics, l’université… que je brimais ma femme.
Un exemple parmi tant d’autres : une chanson d’Anne Sylvestre, qui présente les hommes comme voulant salir les femmes. Ce procédé consiste à faire parler l’autre pour lui faire dire des horreurs qui le condamnent.
« Mais c’est pas grave / C’est juste une femme / C’est juste une femme à saloper / Juste une femme à dévaluer / J’pense pas qu’on doive / S’en inquiéter / C’est pas un drame / C’est juste une femme » J’arrête-là. Pour moi, c’est horrible. Je n’ai rien fait pour mériter ce portrait. J’ai même fait le contraire, et c’était coupable aussi.
Une majorité écrasante d’hommes n’a jamais eu ce type de pensées, les trouve répugnantes. Peu importe, Anne Sylvestre les prête à tous les hommes.
Ce qui s’appelle le féminisme n’est en rien une lutte pour l’égalité. Ce qui s’appelle le féminisme est une condamnation identitaire des hommes, comme cette chanson.
Ce qui s’appelle le féminisme n’intervient pas dans les affaires du monde qui concernent les femmes, ne cherche pas à améliorer le sort des femmes. Les féministes ne disent rien de la fuite de Svétlana Tikhanovskaïa, elles ne disent rien des excisions pratiquées en France, il faut que ce soit le journal « ELLE » qui en parle… elles ne disent rien de la Tunisie qui maintient la loi selon laquelle l’héritage d’une fille est la moitié de celui de son frère, elles ne disent rien du suicide de Naima El Bezaz… Sur ces événements, sur ces femmes, pas un mot d’Adèle Haenel, de Virginie Despentes, de Caroline De Hass, d’Alice Coffin…
Agir pour l’égalité des femmes et des hommes passerait par des luttes à propos de ces inégalités criantes. Les « féministes » crient pour d’autres choses. En fait elles sont en lutte pour autre chose que l’égalité.
Après mai 68, on demandait aux gens : « d’où tu parles ? » Eh bien, je vais dire et redire d’où je parle. En résumé, l’État français via son service « ministère de la Justice » a menti sur mon compte, m’a sali. Je vis une vie diminuée du fait des diffamations nombreuses des magistrats de la République et de leurs envoyés (psychiatre, psychologue et enquêtrice sociale). Les magistrats ont décidé selon une « confusion des rôles parentaux ». Ce qu’on appelle le genre et qui est soi-disant une ignominie existe bien au ministère de la justice. Ma compagne, mère de mes enfants, s’est désinvestie peu à peu de toute la vie familiale : elle ne payait rien, refusait de s’occuper des enfants, au nom de discours « féministes » qu’elle criait : « tu es bien comme tous les hommes, si tu avais pas voulu faire d’enfants, il fallait pas en faire. »
Tout d’abord, une juge a reconnu : « c’est le père qui s’occupe des enfants au quotidien » et elle m’a confié la garde. Ma vie a été allégée, puisque je faisais déjà tout, je n’avais plus la femme sur le dos pour me crier que j’étais un macho et je ne payais plus pour elle.
Ensuite, les choses se sont gâtées : Un psychiatre postule que ma mère est dépressive, sans la rencontrer, sans l’examiner (à toute fin utile je précise que ce n’est pas vrai, elle n’était pas dépressive). Je suis identifié à ma mère postulée dépressive et je veux réparer l’enfance de souffrance que cela m’aurait fait « en faisant le père et la mère ». Je « vole le rôle de mère à la mère de mes enfants » et pratique une pathologique « confusion des rôles parentaux ». Je proposais à mon ex une garde alternée. Aucun des trois envoyés (2 experts-psy, une enquêtrice sociale) n’a transmis aux juges cette proposition. Évidemment, elle n’est pas compatible avec la thèse abracadabrante tenue à mon propos qui dit que je « veux faire le père et la mère. »
Où sont les féministes ? Un homme qui n’a jamais opposé à la démission de la mère de ses enfants le fait qu’il était un homme, qui a comblé tous les manques de cette mère, qui a demandé sans cesse à sa compagne de prendre sa part, (j’ai fait ce qu’il fallait pour que les enfants ne manquent de rien et ne se rendent compte de rien, mais je n’ai jamais cédé à sa défection qui, à la fin, était totale). Un homme féministe, qui pratique l’égalité, devrait être encensé par des féministes qui lutteraient pour l’égalité, elles devraient s’emparer de son exemple et en faire un modèle. Le but des « féministes » n’est pas l’égalité.
Je suis victime de ce pseudo-féminisme qui veut que l’homme soit toujours coupable. Et comme les experts et les magistrats ne voyaient pas ma culpabilité, ils ont inventé. Pour moi, ils n’en ont pas le droit. Mais je ne reçois que la demande de me taire, de passer à la suite… Bref, personne ne veut en entendre parler. J’ai cependant besoin d’alliés pour reprendre la procédure.
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