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Accueil du site > Actualités > Citoyenneté > Manifestation Indignés du 21 avril 2012 « Ils ne nous représentent pas ! » (...)

Manifestation Indignés du 21 avril 2012 « Ils ne nous représentent pas ! » : du jamais vu

Résumé : Les indignés et les marches des possibles ont manifesté des halles de Paris au trocadéro, rassemblant les marches Marseilles, Toulouse, Bayonne, Anger, Lille (marche des possibles, marches populaires) et les banlieue de Paris (marche des indignés), ainsi que des indignés d'autres pays (Espagne, Belgique...).La manifestation s'est terminée de façon très étrange restreignant la liberté de déplacement des manifestants, l'intervention du sevice des pompiers, le droit de se nourrir. Il semble que la police ait voulu mettre la pression sur les manifestants pacifiques afin de détruire l'essence de leur mouvement. Heureusement malgré la diversité des personnes présentes (docteurs, maires, étudiants, sans-domiciles ...) aucun débordement majeur n'a eu lieu, rendant la tentative de manipulation par les forces de l'ordre inutiles.

Plus d'infos sur : http://www.scoop.it/t/marche-banlieues

 

14H-23H30 Les Halles, Paris, France

Les indignés et les marches des possibles rassemblés en fanfare dès 14h ce 21 avril, sont partis vers 15h depuis la fontaine des innocents à Paris. Cet évènement rassemblait des indignés venus à pied avec les marches Marseilles, Toulouse, Bayonne, Anger, Lille (marche des possibles, marches populaires) et les banlieue de Paris (marche des indignés), ainsi que des indignés d'autres pays (Espagne, Belgique...). De nombreux marcheurs avaient déjà fait les marches de 2011 vers Madrid ou Bruxelles, ainsi qu'une partie des marches vers Rome ou Athènes (cette dernière étant toujours d'actualité et devant bientôt arriver à sa destination).
Ils sont donc partis sous les percussions des tambours de la fanfare des indignés vers la banque de France puis la bourse et son autorité de régulation des marchés financiers afin de rappeler les vrais coupables de cette crise et de la dette. Ils se sont couchés sur le sol pour rappeler que le système tue chasque jour nos enfants et nos frères en France, en occident et dans le tiers-monde sans que personne ne s'en inquiète réellement.
Ils se sont ensuite dirigés vers la concorde et l'assemblée nationale où ils ont effectué un sitting afin de rappeller que les technocrates ne représentent pas le peuple mais servent la plutocratie au sein d'une oligarchie, conformément à leurs slogans "Ils ne nous représentent pas" ou "Nos rêves ne tiennent pas dans leurs urnes".  Ils souhaitent une démocratie directe afin que le peuple retrouve tous les pouvoirs qu'ont lui a dérobé au fur et à mesure des deux derniers siècles.
Même s'ils semblent perplexes sur la possibilité de réveillez les aveugles endormis par le système et la fausse démocratie, ils ne désespèrent pas : "Un peuple unis, sera toujours invincible" et appelent donc à rejoindre la mobilisation du 12 mai 2012 pour une union de tous les humanistes afin de procéder à une grève générale mondiale, apartide et apatride.
Le nombre de manifestant a grandit sans cesse tout au long de la manifestation et peu de média ont suiivit la manifestation au delà des halles.
La manifestation ayant rejoint le trocadéro vers 19h, elle se trouve encerclée par des gendarmes, quasiment aussi nombreux que les 300 manifestants officialisés par la presse.
Dès lors des circonstances très étranges caractérisent la fin de la manifestation :

-interdiction de sortir du cercle formé par les gendarme de 19H à 23H30.

-même pour une femme ayant besoin d'aller aux toilettes

-même pour un chiot en train de tomber malade (tremblottements aigües)

-même pour un officiel (maire)

-interdiction aux pompiers d'accéder au regroupement (appels pour des malaises)

-interdiction aux personnes de rentrer dans ce cercle au bout d'un certain temp

-malgré une déclaration autorisée en prefecture, le cercle de gendarme rapetisse autour de la manifestation, obligation de se déplacer sous le retressisement de leur cercle, "vous devez obéir aux ordres" selon le gendarme, résultat : 2 personnes plaquées au sol et embarquées parce qu'elles étaient assises dans une manifestation autorisée par la prefecture...

Le gradé a donné l'autorisation à la camionnette de la marche banlieue de se garer devant le trocadéro, puis la fourrière l'a enlevée...

Le repas offert par une association n'a pu être distribué, aucun moyen de se nourrir sachant que certains ne s'étaient pas nourrit depuis 24 heures.

Le concert prévu a de fait été annulé, le matériel n'ayant pu parcourir les 10 mètres nécessaires.

Libération des indignés :

-en lots de 4 ou 10 comme un troupeaux, au compte goutte toutes les demi-heures, sous le regard désabusé des passants et touristes. Ils ont étés escortés jusqu'au métro par les gendarmes. Les indignés restant ne désirant pas être traités comme du bétail ils font du forcing jusqu'à un relachement de tous les indignés restants, qui ont bien évidemment aussi été escortés jusqu'à la station Iéna.

La mise sous pression des manifestants pacifiques afin qu'ils perdent leur calme n'a pas marché, il n'en reste pas moins que de telles pratiques sont celles d'une tentative de détournement médiatique de la violence induite volontairement par les services de l'ordre. Nous laissons à chacun le qualificatif adéquat pour ce genre de méthode...

Il est à noter que les passant en haut du trocadéro sont descendus afin de faire comprendre aux gendarmes leur désaccord (mais ils n'avaient aucun pouvoir bien évidemment, ce n'est que le peuple...). Nous les en remercions, car la Défense nous a appris ce qui arrivait quand il n'y avait ni passants ni média.

Le campement n'a pas été possible... il faudrait une démocratie pour cela...

(voir les vidéos streaming)

 

Plus d'infos sur : http://www.scoop.it/t/marche-banlieues


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8 réactions à cet article    


  • beo111 beo111 23 avril 2012 11:55

    Oui j’y étais et sur le Trocadéro c’était vraiment la loose. Se faire séquestrer sur le parvis des droits de l’homme, je n’avais jamais vu ça. Mais bon, c’est comme ça qu’on apprend.


    • caterpilar caterpilar 23 avril 2012 12:35

      J’y étais aussi. Mais il était hors de question que je me laisse prendre en otage par les forces de l’ordre...
      Ce qui me navre, c’est le manque cruel de décisions stratégiques de la part des indignés dans de telles situations. Il va falloir qu’ils grandissent pour savoir préparer leurs actions en tenant compte du fait que les forces de l’ordre ont des tactiques extrêmement bien huilées, contre lesquelles on ne peut se confronter en amateurs sans s’exposer chaque fois aux mêmes situations d’impuissance totale.
      Il faut organiser des groupes spécialement dédiés à la surveillance des mouvements des forces de l’ordre et capables d’une grande réactivité...


      • J-J-R 23 avril 2012 16:40

        Bravo pour votre dévouement ! La répression gratuite de ce mouvement pacifiste par les forces de l’ordre chauffées à blanc par des autorités sur le qui-vive est très parlante. C’est la preuve flagrante que les indignés frappent juste car ils indisposent la puissance publique, les élites politiques de l’establishment et l’oligarchie financière.
        Les gogos du Front de gauche, ces boffs de service n’ont vraiment rien compris à ce qui représente une menace pour l’ordre établi. Ces révolutionnaires de salon s’excitent pour un petit bras fort en gueule qui mange à la table des élites et ne cracherait pour rien au monde dans la soupe. Pauvres nigots.... 


        • CAVALE 23 avril 2012 20:53

          Alors... ? Marcheurs de Marché... ? soumission exaltée... ? touilleurs de néant... ?


        • Pierre JC Allard Pierre JC Allard 24 avril 2012 07:52

          @ Sudiste


          Si vous dites ce genre de choses et ne vous faites pas embarquer, les chances sont grandes que vous soyez un agent provocateur. Il est inadmissible de dire qu’il vaut mieux, pour faire une révolution, être sur une toit avec un fusil a lunette que dans la rue à se faire taper dessus. 

          Je ne dis pas que stratéqiquement parlant vous ayez tort, mais il est clair qu’on ne peut que s"élever contre le fait que vous l’énonciez et qui ressemble drôlement à un encouragement. 

          J’ai déjà dénoncé le danger que les individus - dont le Systeme réussit habilement a empêcher qu’ils ne se constituent en groupes dissidents ayant recours à la violence - ne s’orientent hélas vers des actions individuelles dont certaines feront inévitablemnt des victimes innocentes

          J’ai bien peur que vos interventions ne semblent les pousser dans cette voie

           Pierre JC Allard

           

        • lamidesbetes 23 avril 2012 23:30

          Le sudiste>>Réaction personnelle (pas rédacteur, car là je suis plus neutre) :


          Alors je ne fais pas parti des marcheurs mais leur stratégie est louable car elle permet de rencontrer des personnes de tout horizon et de partager des façons de voir autrement. 
          Va dire ça aux marcheurs de Saint-Jacques de Compostelle et on verra comment tu seras reçu, va dire ça aux Marseillais qui sont venus jusqu’à Paris pour prendre la Bastille... Donc pour répondre à ta question « Et c’est qui le con qui a eu l’idée qu’il fallait partir à pieds pour changer le monde ? », je te répondrais Moïse, Jésus de Nazareth, les sans-culotte... Mais bon tu as le droit de les traiter de con, ca n’engage que toi.
          Quasiment aucun des médias ne parle des marches de 2011 vers Bruxelles, Madrid, ni de celles de 2012 à travers les Etat-unis,vers Rome et Athènes ni les prochaines annoncées (Asie et Moyen Orient). Donc en apparence ca ne sert à rien, mais ca ne sert à rien qu’avec les « cons », comme tu dis, qui « s’informent » avec le JT de France 2... Les réseaux sociaux peuvent changer la donne. 

          Quant aux campements, c’est sûr les Don Quichotte doivent être des cintrés... aider des pauvres qui bossent pas ... c’est ca ton point de vue sur eux ?

          Au fait les sudistes, c’était bien ceux qui voulaient l’expansion de l’esclavage non ? Donc si quand tu parles c’est juste pour déféquer de la désunion verbale, te gènes pas, va travailler pour leurs profits, comme ca tu pourras retourner jouer à la playstation, et faire ton crédit pour avoir une belle petite mercedes, et peut-être même une paire haut talon qui sait... :p 

          Bref, nous on veux pas rester esclave, et surtout pas pour quelques rentiers assistés qui sucent la sueur du peuple, alors laisses nous travailler avec nos principes, et laisses nous nous libérer avec nos sacrifices propres. Et si t’es pas d’accord, tu te bouges et tu viens décider de l’orientation de la nouvelle démocratie aux AG (Assemblées Générales) ; t’inquiètes pas que si y’avait pas tant d’esclaves aveugles en France, on ferait peut-être autre chose que de se peller dans le froid pour deux trois connards (comme dirai M. Robin) qui n’en n’ont rien à foutre qu’on essaie de les aider, car camper ils peuvent peut-être pas, mais venir aux AG ils pourraient ...

          N@Y

          • robin 24 avril 2012 08:55

            A en juger par le résultat des élections, les indignés ne représentent hélàs pas lourd !


            • caterpilar caterpilar 24 avril 2012 10:38

              Le Sudiste, t’as pas tout à fait tort. Dit comme ça, ça passe mieux. C’est net et direct.
              Moi qui suis pacifiste et non violent, j’en arrive quand même à me dire que, effectivement, il va sans doute falloir se défendre avec un peu plus d’ardeur, face à ses agressions à répétition. Parce qu’il faut bien appeler les choses par leur nom : Nous sommes victimes d’agressions et nous ne réagissons absolument pas à la hauteur de celles-ci. C’est vrai, quoi : On nous annonce que la France va être attaquée et on réagit avec des nez de clowns. C’est vrai que sous un certain angle, ça fait pas très sérieux. Le pacifisme a ses limites.
              C’est évident que dans notre pays, nous voulons vivre en paix. Mais vivons nous vraiment en paix ? Ba, je crois pas. Nos droits fondamentaux sont piétinés en permanence, nos institutions sont verrouillées, nos représentants ne représentent qu’eux-mêmes et gèrent nos intérêts pour eux-mêmes, ils se plient aux dictats des marchés financiers prédateurs en en tirant des bénéfices et nous n’avons absolument plus le droit au chapitre. Nos vies sont surveillées, nos esprits formatés, notre nature polluée, notre travail dévalorisé, nos valeurs anéanties, nos droits réprimés.
              Mais jusqu’à quand allons-nous supporter l’insupportable ?
              Désormais, il est de notre devoir de prendre sérieusement les choses en main.
              Je sais bien qu’il est difficile pour nous d’envisager de s’engager dans des combats. Il y en a même que ce simple mot effraie. Mais finalement, je pense que ça en devient une forme de lâcheté.
              Je sais, ceci pose débat et celui-ci n’est pas simple.
              Personnellement, je ne me vois pas aller flinguer quelqu’un, mais il va bien falloir réagir à toutes ces agressions autrement que par de simples manifestations pacifiques qui se terminent toujours par un rapport de force totalement disproportionné.
              Déjà, au lieu de demander gentiment des comptes à nos élus, il faudrait peut-être commencer par les leur EXIGER.

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