Massacre de dauphins au Japon
Qu’on retrouve un dauphin mort échoué sur une plage ne constitue pas une catastrophe écologique. C’est triste, bien sûr. La raison en est souvent un problème plus grave (pollution de l’eau), une maladie, ou le filet d’un pêcheur (l’homme ayant libéré le dauphin mort pour le laisser partir avec le courant). Mais comment peut-on, au XXIe siècle, accepter des massacres comme ceux que les Japonais font à Futo ? Les images sont terribles, et il est difficile de comprendre la position japonaise : les pêcheurs japonais n’ont pas besoin de ce massacre pour gagner leur vie. Et on est très loin, ici, de la chasse de subsistance, telle que peuvent la faire les Inuits ou les Açoriens quand ils partent à la chasse au morse ou au cachalot. Réponse japonaise : la tradition. Elle a bon dos, la tradition. Surtout quand elle sert à justifier des massacres inutiles. Qu’on me comprenne bien : manger du dauphin quand on a faim, c’est logique pour l’homme prédateur. Si les Bangladeshis des chars (les paysans sans terre, très pauvres) devaient tuer du dauphin pour se nourrir, je comprendrais parfaitement. Mais il s’agit, ici, de fournir des restaurants haut de gamme...
Un site : Réseau cétacés.
11 réactions à cet article
Ajouter une réaction
Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page
Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.
FAIRE UN DON