On dit que la Femme se prend pour Dieu. Tant mieux ! Je voulais faire la morale à Ma Déesse
Préambule moral avant l'édition de la charte des comités civils
Dieu pardon ! Malgré le titre accrocheur, je n’ai pas cette prétention, je taquine l’auditoire tout en rétablissant un peu d’égalité sémantique en ce bas monde.
Car l’être humain n’a pas besoin de se prendre pour dieu. L'humain X ou Y est un créateur à lui tout seul. Pardon mesdames je ne vais pas non plus mettre des (e) partout.
Pourquoi un homme ne serait-elle pas amené à vouloir mener son œuvre à son apogée ? Comme tout Bon Dieu. Pas vrai ?
Qu’il soit immoral ou fondamentalement moral chaque bon croyant est un totalitaire en devenir.
Toujours en quête de nouvelles questions je suis parti pêcher, prêcher et pêcher.
On m’a donc récemment parlé d’anarchie capitaliste, d’anarchie communiste, de différents courants libertaires, de panarchie et d’économie basée sur les ressources sous diverses formes.
Je n’arrive pas à me retrouver dans un seul de ces vœux. Toujours partagé entre le bien et le mal, je ne sais plus où donner de la tête.
Ce qui m’embête d'emblée dans la panarchie par exemple, c'est le système de pluri-systèmes qui tend forcément vers des oppositions ; de style, dirons nous pour rester dans la légèreté.
Non vraiment je pense que ce soit le TZM ou quelconque EBR, ou le VP , aucun n'est possible sans une approche pragmatique concernant le lien social actuel et la stratégie pour le modifier.
Il y a besoin d'un peu de renouveau car les tensions morales, religieuses, économiques découlent sans cesse de logiques suprématistes. Des gens les plus ouverts aux plus virulents fachos on retrouve cette racine à un moment donné.
Nous avons la possibilité de faire plus de progrès et moins de dégâts qu'avec le système de concurrence actuel.
Pour moi ce mot est central : la concurrence. Sans dire que c'est néfaste, mais il a le monopole. Que peut on opposer à ce concept prédominant et à ses abus sous jacents ? Quel concept ? Quels réformes et quelles actions surtout ?
Zm ou Fresco et d'autres n'arrivent pas à fédérer les idéaux ni à trouver des leviers influents pour la transition. Pas étonnant vu les clivages ethnico-culturels.
Nous en sommes réduits à communiquer à outrance (ou pas assez), à tenter de transmettre des valeurs par des mots.
Au final ça nous amène à prêcher dans nos paroisses si on se laisse aller, à se résigner, à s'opposer durement avec l'autre bord, ou pire encore, à nous embrouiller entre personnes du même bord. Comme si le partage n'avait pas d'autre fin que l'opposition.
Mais l'opposition c'est bon, c'est apprendre à douter de sa propre nature. C'est une question de physique pure à tous les niveaux de structure, et de physique quantique. Au final en sait on vraiment plus aujourd’hui que ce que nous a enseigné ce vieil adage : « Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme » ?
Revenons-en à la racine naturelle de nos maux existentiaux-socialo-environnementaux.
Qu'oppose-t-on à la concurrence ?
Le partage ? Oui et non, ça me gêne, c’est dans l'idée mais pas le bon terme. Je dirais l'équité. Petite idée abstraite qui suppose des limites à la liberté tout en la rendant plus tendre, petite idée qui a besoin qu'on l'aide pour faire son chemin.
Georges Braque disait cela et cela résume parfaitement ma pensée
« Ce n’est pas le but qui est intéressant, ce sont les moyens pour y parvenir. »
« Le progrès en art ne consiste pas à étendre ses limites, mais à les mieux connaître. »
« L’art est fait pour troubler. La science rassure. »
« Il faut toujours avoir deux idées : l'une pour tuer l'autre. »
« Il n'y a que celui qui sait ce qu'il veut qui se trompe. »
« Contentons-Nous De Faire Réfléchir, N'essayons Pas De Convaincre »
« Il faut se contenter de découvrir, mais se garder d'expliquer. »
Pourquoi en effet vouloir imposer son idée, alors qu’il suffit de la lâcher dans le temps et dans l’espace, afin de voir comment elle grandira et quels petits elle aura.
« La conscience est la mère du vice » disait-il également.
La conscience est un mot à prendre au sérieux, il en va, au-delà de l’au-delà, de sa dignité.
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