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Régionales : le fossé se creuse entre « élites » politiques et citoyens

Les experts es-pourcentages commentent doctement les résultats des régionales en oubliant de s’appesantir sur l’indicateur essentiel de ces élections : le nombre de suffrages exprimés, soit 21 194 314, à comparer avec le nombre d’inscrits, 43 350 204 ce qui nous donne moins de 50 %. A quoi attribuer ce taux ridiculement bas ?

 D’aucun parlent de révolte civique, d’autres de protestation pour expliquer ce taux record d’abstention, justifiant ainsi la campagne nationale décalée à laquelle nous avons eu droit. C’est vrai que sur ce point, rien ne nous aura été épargné : si le chômage s’est aggravé, c’est presque de la faute des Régions, de même si l’insécurité croit. C’est ce genre de propos colportés par l’UMP, en premier lieu les têtes de gondoles et autres aboyeurs engagés dans cette campagne, que les médias ont complaisamment rapportés privilégiant le sensationnel à l’information et à l’éducation civique. De leur côté, les sortants PS. parlant peu de leur bilan et de leurs projets, se sont lancés dans une campagne nationale, pressés qu’ils sont de faire oublier leurs dissensions internes et de redorer leur blason terni par leurs querelles d’ego. Ils se sont aussi positionnés non seulement pour 2012, mais, en cas d’échec, pour 2014, date des prochaines élections régionales avec le nouveau dispositif d’élection de conseillers territoriaux. Les verts, forts de leur succès aux européennes ont cherché à confirmer leur implantation dans le paysage politique national. Enfin le F.N. a parlé, comme d’habitude, d’immigration, et les partis d’extrême gauche nous ont servi leur discours anticapitaliste habituel, avec le succès que l’on sait.

Tout ce petit monde, avec ses petites stratégies de boutiquiers, occupé à conserver ou à accroître ses parts de marché national a oublié simplement de nous parler des Régions et de leurs compétences. A part l’économie, sujet central de tous les discours, et parfois les transports régionaux, on a rarement entendu de débats concernant les programmes d’investissement dans les lycées, ou bien les politiques régionales en matière de formation par exemple. Pourtant lorsque l’on regarde les budgets régionaux, on s’aperçoit que ces sujets non ou mal traités pendant la campagne représentent près de 80 % du budget d’une Région (c’est le cas pour la région Bretagne). Avant de me promettre monts et merveilles sur des dossiers ne relevant pas expressément de la compétence des Régions, j’aurais aimé pour ma part que l’on me dise, par exemple, comment est dépensé cet argent, comment le contrôle des subventions versées s’effectue, en particulier les sommes versées aux organismes de formation et surtout comment on mesure l’efficacité des politiques régionales.

Rien de tout cela, bien évidemment, et le débat s’est concentré, outre sur les problèmes de politique nationale cités plus haut, sur des sujets forts intéressants, certes, mais non directement liés au coeur de compétences des Régions (à part l’économie) et pour lesquels les crédits restants après avoir dépensé les 80 % du budget dans les compétences obligatoires seront largement insuffisants si l’on veut les mettre toutes en œuvre. Il n’y a qu’à lire les professions de foi des candidats pour être convaincu du décalage entre les promesses et les moyens financiers disponibles, sachant, par ailleurs que les budgets cumulés de toutes les Régions ne totalisent que 25 Milliards d’euros (budget de l’Etat : 380 Milliards...), et qu’une fois dépensées les sommes relatives aux compétences obligatoires, il ne reste plus qu’environ 5 Milliards d’euros pour toutes les Régions pour les autres politiques.

Voilà pourquoi, peut-être, beaucoup d’abstentionnistes n’ayant vu qu’un remake des élections nationales précédentes et peu au fait des compétences et des moyens réels des Régions ont préféré rester chez eux, conforté dans leur abstention par les promesses non tenues d’un pouvoir national inopérant et inexistant face aux forces des « marchés » financiers qui continuent tranquillement leur petit travail de sape des économies.

Voilà, les élections sont passées. Quelques ministres viennent d’être changés, juste pour dire que l’on « prend en compte les résultats des élections », même si personne n’est dupe.

Pour le reste, pas question d’arrêter les réformes ! On se contentera simplement de les mettre aux oubliettes, une fois votée, comme cela a été fait pour la taxe carbone. L’essentiel est préservé : on aura de beaux débats nationaux entre partis politiques, de belles envolées lyriques, et on votera des textes qui feront les unes de journaux, mais qui seront inapplicables ou dont on oubliera de voter les décrets d’application.

Et les collectivités territoriales, dans tout cela ? C’est une réforme vidée de son contenu qui nous attend parce que ceux qui voteront le texte sont aussi les cumulards qui les dirigent.

Le citoyen dans tout cela ? Bof, on ne lui demandera pas son avis, comme d’habitude.

Etonnez-vous après cela, qu’il boude les urnes.


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18 réactions à cet article    


  • Fergus Fergus 25 mars 2010 11:12

    Bonjour, Michel.

    Tous les constats que vous faites sont pertinents, notamment sur la carence des partis politiques en matière de pédagogie sur le rôle des régions et l’utilisation des budgets. Mais il convient, me semble-t-il, de relativiser l’abstention constatée lors de ces Régionales. Jamais avant 2010, ce scrutin n’avait été organisé seul, mais couplé notamment avec des Cantonales, nettement plus populaires dans l’électorat. Compte tenu de la relative distance existant entre la population et des élus régionaux souvent méconnus, cette abstention n’a donc rien de très étonnant.

    Cela ne gomme toutefois pas l’expression du doute ou du rejet par une proportion grandissante de la population.


    • Michel DROUET Michel DROUET 25 mars 2010 13:58

      Bonjour Fergus

      D’accord avec le déficit d’image des Régions, mais qui n’est que la conséquence du manque de communication des élus qui préfèrent s’enfermer dans leur logiques politiques nationales plutôt que d’aller vers les citoyens et leur expliquer les enjeux locaux


    • Alpo47 Alpo47 25 mars 2010 11:14

      Bien ... mais vous oubliez une question : Tout ça, pourquoi ?
      - Est ce pour satisfaire leur gout du pouvoir ?
      - Avoir une « part du gateau », en revenus, avantages, prébendes... ?
      - Ou bien, servir d’écran de fumée, pour cacher ce qui se passe ailleurs ?
      Je serais tenté de pencher vers la troisième hypothèse, pour plusieurs raisons :
       L’europe est une gigantesque tromperie qui consiste à confisquer la démocratie citoyenne pour la confier aux élites, et mieux vaut que les citoyens ne le perçoivent pas.
      Les Etats, donc les citoyens, se sont fragilisés pour maintenir en vie le système financier, surtout ses cadres et actionnaires, alors que ce dernier exerce une activité prédatrice sur nos sociétés. Et cela, il ne faut surtout pas non plus que la majorité en soient consciente.
      Les Etats européens ont de moins en moins d’existence et l’objectif de la construction européenne est de les faire disparaitre à moyen terme. Il suffit de voir que sur nos immeubles publics, le drapeau européen supplante le drapeau Français. Les régions sont une étape de la reconstruction vers cette europe.
      Toutes les décisions politiques, réglementations, lois ... consistent désormais à augmenter la richesse et la mainmise des très riches, au détriment de l’écrasante majorité d’entre nous.
      Et cela, ce serait un grand pas vers un soulèvement populaire.... si les peuples en avaient pleinement conscience.
      Alors, on continue cette grande « mascarade » .


      • Michel DROUET Michel DROUET 25 mars 2010 14:03

        Bonjour Aplo 47

        Tout ça pourquoi ?

        Un peu des trois propositions que vous formulez.

        C’est vrai que les états ont de moins en moins de pouvoirs face à la force de frappe de l’économie, financière, en particulier.

        Toutefois, au niveau local, on trouve parfois des élus qui s’intéressent au bien être des citoyens et qui refusent d’entrer dans le système étouffant des partis.
        A nous de les accompagner.


      • LE CHAT LE CHAT 25 mars 2010 11:29

        oui , les français se passionent pas pour des débats de gestionnaires , surtout sur quelques pécadilles ! les budgets des régions sont votés ensemble bien souvent , et seuls les élus du FN dénoncent la mégalomanie des présidents de régions et leurs dépenses somptuaires et inutiles !

        autre point , il n’y a plus sur les grandes chaines de télé de campagne électorale proprement dite avec des temps de parole aux heures de grande écoute permettant aux partis d’exprimer leurs idées et programmes ! l’audimat passe avant tout !


        • Michel DROUET Michel DROUET 25 mars 2010 14:12

          C’est bien le problème des élus du F.N. : il ne font souvent que dénoncer. Là s’arrête leur action.

          S’agissant de l’absence de campagnes électorales télévisuelles, si c’est pour entendre les mêmes discours, je suis prudent.
          Je préférerais des émissions avec des contenus pédagogiques sur le rôle des collectivités locales, les montants des budgets et la manière dont l’argent est dépensé.
           


        • LE CHAT LE CHAT 25 mars 2010 16:25

          C’est bien le problème des élus du F.N. : il ne font souvent que dénoncer. Là s’arrête leur action.

          que pourraient ils faire d’autre ? Ils n’ont aucun pouvoir au niveau national ( UMP ) ni au niveau local ( PS) , et sont boycotté par les médias à la solde de l’UMPS !
          les associations de défense des contribuables , comme la cour des comptes dénoncent aussi ces abus ( et aussi JP Pernaud dans combien ça coute  smiley  ) sans plus de résultats !


        • ddacoudre ddacoudre 25 mars 2010 15:32

          bonjour michel

          bien d’accord avec toi je te copie l’article que j’en ai tiré, c’est plus qu’un fossé.

          La politique par défaut.

           

          Comme dans l’existence nous vivons par défaut de tout connaître, nous faisons de la politique par défaut d’en disposer des pouvoirs.

          Les Français se sont exprimés par un rejet sans précédent de toutes les formes de représentations « partitaires ». 43 350 204 inscrits et 21 192 314 exprimés, le plus représentatif a obtenu 9 834 486, et celui qui est au pouvoir ump 7 497 649. Aucun d’entre eux ne peut dire que les français veulent de leur politique, pourtant nous n’entendons que cela, parce que l’abstention n’a pas de VOIX.

          Faute de cela nous pourrions penser que les analystes politiques s’intéressent aux raisons profondes de cela, car c’est leur travail, est en faire profiter la société afin de nourrir la réflexion des citoyens, quid. A l’exception d’un, les autres racolent les infos trottoirs et triturent les pourcentages minoritaires et extrapolent des stratégies politiciennes.

          Nous sommes tellement habitués à cela, à faire de la vie politique un spectacle, que chacun retrouve ses vieux réflexes conditionnant.

          Pourquoi faisons-nous de la vie politique un spectacle, parce que c’est le seul pouvoir qu’il nous reste avec celui de la sécurité intérieure.

          Le pouvoir économique ne nous appartient plus, il est la possession de la loi du marché via l’OMC et le traité de Lisbonne.

          Le pouvoir financier, il ne nous appartient plus depuis 1973 et les français le découvrent aujourd’hui.

          Depuis donc de nombreuses années (30 ans), nous votons en conscience pour des partis politiques qui nous garantissent par leurs programmes, croissance, prospérité, emploi.

          Le dernier en date celui de notre président fut la promesse du jardin de l’Eden, et le vote des régionales indique qu’ils n’y croient plus.

           

           

          Mais comme je préfère le pragmatisme même si j’ai des espérances, je préférerais que les partis et le gouvernement répondent à des questions qu’ont émises les français.

          Ils veulent réformer le capitalisme à91%, quelles sont les propositions des partis et du gouvernement.

          Ils n’ont plus confiance en l’OMC 61%, quelles sont les propositions des uns et des autres.

          Ils se méfient à 55% de l’UE, comment leur redonner confiance.

          Ils pensent que les entreprises les exploitent et sont les actrices de la vie chère à 55%, que leur proposer.

          Ils n’ont pas confiance aux banques à 63%, quelles modifications apporter au système bancaire.

          Ils n’ont pas confiance en leurs élites, partis etc. j’arrête là.

          C’est environ plus de 60% de français, soit 26 millions d’entre eux et les commentateurs vont cueillir sur les trottoirs l’écoute de Pierre ou Paul, comme les politiciens celles de leurs mandants, jusqu’à ce qu’ils trouvent dans leur propos ce qui confirment leur refus d’écouter les 26 millions autres.

          C’est 26 millions ont compris, tardivement peut-être, qu’ils ne possédaient plus ni le pouvoir économique ni le pouvoir financier, et que le gouvernement ne leur vendait que des peurs intérieurs comme toute politique, même si par leur votes antérieurs ils y ont contribués.

           

          Si les français voulaient plus de répressions, ils auraient voté massivement pour le FN or il a totalisé1 943 307 voix soit 4.48% des inscrits

          Si les français voulaient plus du jardin d’Edem du président ils auraient voté massivement pour l’UMP qui a eu 7 497 649, soit 17.3% des inscrits.

          L’union de la gauche 9 834 486, soit 22.7% des inscrits et les commentateurs saluent leur victoire par défaut.

          Si les français avaient voulu d’un grand parti de politique démocrate comme aux USA, ils auraient voté massivement pour le MoDem, or il totalise 178 858 voix soit 0.04% des inscrits.

          Si Europe écologie était l’avenir, ils n’auraient pas été que 207 435 à voter pour eux, soit 0.05% des inscrits. J’en termine avec eux.

           

          On ne peut pas passer l’abstention sous silence, certes c’était une élection régionale, mais compte tenu de la porté politique qui lui fut donné, l’on ne peut pas dire que ce fut un vote régional, dire cela est se mentir, même s’il a retrouvé un peu plus ce caractère au deuxième tour. Sans cela il y a des seuils ou la valeur d’une abstention est un choix politique, c’est le cas présent, comme ce fut celui des Européennes.

          Ainsi donc durant ces deux prochaines années la politique va se faire par défaut.

          Défaut de disposer du pouvoir économique.

          Défaut du pouvoir financier.

          Défaut du pouvoir politique.

          Que restent ils à nos gouvernants que la pulsion de mort ; la gestion de tous les désastres qu’entraine ce défaut de pouvoir.

          A savoir un retour sur les promesses illusoires d’un paradis après la mort et un renforcement sécuritaire liberticide, l’on en a n’a pas fini avec les spectacles dramatiques, et la dramaturgie des faits divers.

          Il y a de la joie en perspective. Jamais France ne fut aussi mal en point depuis 1945.

           

           cordialement.


          • Michel DROUET Michel DROUET 25 mars 2010 20:56

            Bonjour ddacoudre

            Ce n’est plus le fossé qui se creuse, mais une véritable fracture que vous décrivez.
            Je m’étais arrêté à la critique du système politique. Vous élargissez le débat au autres pouvoirs (économique et financier) et complétez utilement mon propos. 


          • furio furio 25 mars 2010 22:52

            De biens grandes théories semble t il pour expliquer un phénomène que je pense assez simple. Si les gens ne se sont pas déplacés c’est qu’intellectuellement ils sont incapables de comprendre quoi que soit à ces régions, à cette politique.
            La plupart ne comprennent rien à pratiquement tout ce qui se passe autour d’eux. Alors ces listes interminables de noms ne sont pas là pour orienter. Alors ces programmes (quand ils existent) sont impossibles à lire.
            Croire à la fausse barbe de ces électeurs qui ne votent pas parceque etc....tous les mêmes, etc..Comme s’il s’agissait d’une décision intelligente, réfléchie !
            Et les médias et les politiques qui semblent découvrir l’« abstention » alors qu’ils sont responsables de cette situation avec l’individualisme et le libéralisme.
            Nous tendons inexorablement vers les scores états-uniens des élections. Et si on se rapproche de cette nation « inculte, alimentée aux hormones, bourrée aux amphétamines, nourrie de télé et de burger !! », ce n’est pas un hasard
            Au final il semble même rassurant de voir un taux d’abstention aussi élévé. Imaginez ce qu’il adviendrait si ces gens venaient à voter. ATTENTION ces non votants ont par ailleurs d’autres qualités, manuelles, etc... 


             


            • ravachol 26 mars 2010 09:01

              On pourrait debattre et psychoter pendant des heures,pour savoir se que les astentionnistes on dans la tete.Prenons le cas d’un jeune de trente ans,né avec la crise et qui n’a jamais rien vu changer dans son quotidien malgres les allers retours de la gauche et de la droite au pouvoir,et qui voit tous ses gens passer a la tele pour dire qu’a la prochaine election,si l’on vote pour eux tout ira bien.Ajoutons a cela des enjeux electoraux de plus en plus techniques
              et des modes de scrutins de plus en plus compliques et uneclasse politique qui s’auto decredibilise
               et vous avez un abstentionniste.Le probleme pour la societe,c’est que ce jeune sans trop savoir pourquoi n’est plus du tout attiré par les bureaux de vote,surtout si il a reussi
              a se sortir de la tete des formatages a la con du style« voter est un droit et un devoir »
              La classe politique prend les gens pour des cons,attention danger.
              Je voudrait dire aussi a Furio que si certains abstentionnistes ne vont pas voter car ils ne pigent rien a la politique,il y a beaucoup de gens qui votent(cette vieille connerie qui trotte
              dans les tetes« voter est un droit et un devoir » )et qui ne sont pas mieux eclaires.
              Personellement je ne voit plus non plus l’interret de voter,j’envisage d’autres possibilites.


            • Fergus Fergus 26 mars 2010 09:29

              @ Furio.

              La situation en France est encore loin d’être comparable à celle des Etats-Unis. On parle ici d’un scrutin régional, par nature éloigné des citoyens car les assemblées qui en sortent ont beaucoup plus un rôle gestionnaire qu’un rôle politique. Aux Etats-unis, ce sont les élections nationales (à comparer avce la présidentielle et les législatives chez nous) qui subissent de plein fouet, et cela depuis fort longtemps, un taux d’abstention situé grosso modo à 50%. 

              @ Ravachol.

              OK, mais quelles solutions ? Peut-être pourriez-vous nous éclairer ?


            • mika.baila-girl mika.baila-girl 26 mars 2010 09:34

              Si les intéressés, et si vous me le permettez, Fergus, est ce qu’un certain château en Espagne, cela vous dirait quelque chose ?

              Je ne peux me l’imaginer autrement que comme une carrière avec des panneaux d’avertissement multiples et tous plus peu engageants les uns que les autres.

              Qu’en pensez vous sur l’instant ?


            • Michel DROUET Michel DROUET 26 mars 2010 10:21

              La complexité de notre système de collectivités territoriales n’arrange rien, c’est certain , et le fait que les candidats, tous adoubés par les partis et soumis à leurs règles internes, mélangent les genres entre le local et le national, abouti au constat que nous faisons de la désertion des bureaux de vote par les électeurs 


            • Michel DROUET Michel DROUET 26 mars 2010 10:24

              à mika : pourriez vous développer votre pensée ?
              à ravachol : quelles autres solutions ?


            • mika.baila-girl mika.baila-girl 26 mars 2010 10:27

              Michel, ce serait bien compliqué en quelques mot de parvenir à vous expliquer les méandres tortueux de mon cerveau, mais tout au moins je peux vous dire que c’est en relation avec ce que m’inspire le pict de Fergus.


            • ravachol 26 mars 2010 13:13

              Par definition un anarchiste refuse tout systemes et les appareils politiques.
              De plus a chaque fois que vous rebatirez quelque chose,la corruption suivra,donc des blasblas a n’en jamais finir.


              • ravachol 26 mars 2010 13:39

                faisons appliquer les lois(je vous laisse choisir les moyens)foutons Pasqua et tout ceux qui le meritent en taule pour un bon moment et on retrouvera plus de justice sociale,car on calmera beaucoup de gens qui ont des idees d’enrichissement.
                Ce qui tue nos democraties,s’appelle« corruption »,le probleme,c’est que c’est dans la nature humaine

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