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Accueil du site > Actualités > Citoyenneté > Sarkozy malgré-vous, ou le principal obstacle à la citoyenneté

Sarkozy malgré-vous, ou le principal obstacle à la citoyenneté

Luttez citoyens, luttez, ça brasse toujours de l'air, moi je vous prouve ici que vous êtes tous aveugles.

Pour vos idées, pour vos partis, pour le bien toujours, c'est l'autre qui se trompe, venez plutôt voir par là si vous en êtes capables.

Je vais vous prouver que vous avez une capacité extraordinaire à regarder ailleurs quant ça devient désagréable.

Vous ne me croyez pas ? Alors osez lire la suite. Oui, c'est un défi.

Et Sarkosy là dedans ? Rayez le du titre, c'était juste un hameçon, un truc sans intérêt mais qui mobilise pour pointer vers un truc vraiment important mais qui ne mobilise pas, la preuve est dans l'article.

Pour ceux qui sont encore là vous lisez maintenant : Malgré-vous, ou le principal obstacle à la citoyenneté.

Donc au risque de vous décevoir, c'est apolitique ce dont je vais parler, c'est juste un truc qui concerne la vie fondamentale de la cité dans ce qu'elle a de plus précieux, sa vie, son avenir, ses enfants.

Je vous soutiens ici que vous, aussi humain que vous soyez, et justement par ce que vous êtes humain, vous êtes apte, naturellement apte, à refuser de voir souffrir un enfant sous vos yeux par la simple opération de la raison ... et sans pour autant arrêter quoi que ce soit, juste en arrêtant d'être touché.

Moi aussi d'ailleurs, c'est une tournure destinée à vous faire vous dire à ce moment de la lecture : "n'importe quoi, je suis pas comme ça", ou "moi pas, j'adore les enfants" , ou "j'en ai 4, je suis hyper à leur écoute" ou encore "je pouponne toute les vacance, t'es mal tombé", bref, que vous non.

Si c'est le cas, c'est que vous êtes normal, parfait, alors continuez à lire.

Malgré-vous (BY [13A])

Voiçi le sujet : on n'est même pas au courant qu'on a laissé souffrir tous les enfants du monde dans les parcours de soin.
Chacun de vous est peut-être l'un d'eux, chacun de ceux qui sont aujourd'hui en âge de me lire peuvent être de ceux là, plus ou moins, souvent moins, mais parfois jusqu'à l'inconcevable.
Avouez quant même qu'on peut considérer le sujet comme majeur, non ?

Pour ceux qui croiraient à de la sensiblerie, voici un extrait choisit de ce qui s'est réellement passé, âmes sensibles sautez ce passage il est véritablement insoutenable (il y a plusieurs sources croisées pour confirmer ce qui est exposé ci-dessous et que pour ma part j'ai juste recopié d'ici)  :

« En 1967, racontent deux cadres infirmiers, on connaît mieux la “maladie des membranes hyalines”, maladie spécifique du prématuré qui entraîne une grande détresse respiratoire. [...] On va même l’aider à se guérir : il respire à peine et son thorax se creuse, on a parfois l’impression que son sternum va toucher sa colonne vertébrale ; pour éviter cet “entonnoir” thoracique, on va “suspendre” le thorax au “plafond” de la couveuse par un fil qui traverse la peau, passe sous le sternum et ressort à 1 cm en face. Et l’on tire vers le haut, cela pendant trois ou quatre jours. Ni pour l’opération ni pour les quelques jours de “traitement” l’enfant ne reçoit quelque antalgique que ce soit. Cette pratique va durer jusqu’en 1969, date de l’ouverture de la réanimation. [...] Et le bébé ? Officiellement il n’a toujours pas mal. [...] Il ne faut pas qu’il bouge. Il est donc “ficelé”, les membres en croix, la tête immobilisée entre deux sacs de sable, le regard toujours fixé au plafond. Enfin, on ne le touche que pour les soins, rigueur de l’asepsie oblige ! »

1967, votre date de naissance peut être, et de 1950 a 1990 c'était comme ça pour tout, les opérations les plus lourdes, à cœur ouvert, se faisaient avec le même refus de l'idée que le bébé puisse souffrir, avec du curare pour immobiliser, et du gaz hilarant (un truc faiblement anesthésique et analgésique) pour tout le reste.

Aujourd'hui c'est plus pareil, mais comme c'est tout récent et que les équipes soignantes ont eu du mal à l'accepter (et c'est logique, avoir fait tellement souffrir tant de bébés c'est tout bonnement inacceptable) il reste ça et là des soignant dans le déni et des équipes de maltraitance professionnelle.

 

Alors ça c'est le cas extrême, mais des actes chirurgicaux sur des bébés ils y en a eu probablement des centaines par an et par hôpital, vous imaginez le nombre de personnes que ça peut faire.

Et encore si on ajoute le fait que ça s'étend plus ou moins à tous les âges je peux affirmer sans risque de me tromper que vous connaissez forcément au moins une personne concernée.

Le cortisol, une molécule de stress sécrétée en cas de douleur, a été detecté et mis en rapport avec une douleur in-utéro. Une situation répétée ou intense d'exposition crée un état de stress post traumatique. Le truc de ceux qui reviennent de la guerre.

A votre avis, combien de vos contemporain sont dans cette situation après un passage par les systèmes hospitaliers ? Si j'en crois deux réponses a mon premier article une proportion conséquente.

 

Faisons une petite pause, sortons du sujet deux secondes pour le replacer en contexte.

J'affirme un peu sans preuve ici, sur un exemple, mais ça fait plus d'un mois que je bosse à réunir tout ce qu'il faut pour faire l'article douleur chez l'enfant sur wikipédia, et que je me prends des claques à chaque porte que j'ouvre, à chaque sujet que j'explore, à chaque texte que je lis. Suivez juste les liens ou faites vos recherches par vous même si vous doutez de mes affirmations, je ne demande pas mieux.

Et à mi parcours, à chaud, comme ça, vous en pensez quoi de mon sujet qui fera moins de buzz que la prochaine hausse des impôts ?
Et de mon accroche sur la possibilité de se croire citoyen quant on refuse de traiter des sujets pareils ?
Par ce que si on refusait pas, depuis 1987 qu'il a explosé, vous croyez pas qu'on en aurait entendu un peu parler ?
Et vous vous en avez déjà entendu parler ?
Pourquoi ?

 

Reprenons, sur votre rôle que j'ai pointé en intro. Oui par ce que jusque là c'est facile c'est le méchant médecin, et on pourait se dire il faut en plus éviter d'en parler pour pas faire fuir l’hôpital, sauf qu'en fait, toutes les études le confirment, cette capacité formidable à détourner le regard elle ne dépend pas du milieu, les parents ont rigoureusement la même que les soignants, enfin chacun de nous est fait de cette même matrice qui autorise à ne plus voir passé un stade d’insupportable.
Et la sensibilité n'est probablement pas en cause, les plus sensibles étant probablement les premier à déconnecter, à ne plus voir.

Heureusement, on a tous cette même capacité aussi à devenir voyant et comprenant dans ce domaine, car face à ça seuls deux groupes d’attitude existent : ceux qui nient, et ceux qui ont été sensibilisés. Pas les sensibles, les sensibilisés, qui ont été rendu sensibles, autrement dit aptes à voir.
C'est dans un autre article, oui j'en ai déjà écrit, mais il n'y avait pas Sarkosy dans le titre ... ;)

 

Pour ceux qui serait encore là, bravo, par ce que c'est le troisième article que j'écris sur ce même sujet selon des angles différents, et sans allez jusqu’à dire que tout le monde s'en contre-fout ... voyez vous même :

Le premier article, dans la rubrique santé c'était : 1980 : Officiellement les bébés de souffraient pas !
Si si, c'est vrai.
Non, non, vous n'étiez pas au courant ...
Ho que si vous allez très vite vous débarrasser de ce savoir encombrant pour allez sur un vrai article pulsionnel en bien ou en mal mais alors pas là dessus, beurk !
14 votes, et 5 réponses : 4 déjà très au courant + 1 avec qui j'étais en conflit épistolaire sur agoravox.

Le deuxième article était dans la rubrique société : Mais non ça fait pas mal ... chronique d'une guerre autruchienne.
Une tentative de mise en situation du problème du déni.
9 vote, deux interventions, l'une pour parler d'une expérience, l'autre pour défendre l'hôpital ...

Ok, ok c'est complexe, tordu, mal fait, je suis un mauvais rédacteur qui en plus laisse des fautes, c'est vrai, mais quant j'ai écrit La France rend payant ces nationales c'était pas mieux, mais il y a eut 80 votes et 68 réponses après avoir été en en tête de première page ... alors vous lecteurs d'agoravox, globalement vous réagissez plus au portefeuille qu'à la maltraitance des enfants, enfin jusque-là, faites moi mentir, je demande que ça.

 

Alors celui là est un défi, une agression, une raillerie, un coup de coude, voire un coup de pied dans vos impulsions citoyennes. Je les respectent infiniment ces intentions, mais ici je les utilise pour les emmener là où vous n’iriez pas de vous même.

C'est retord, peut être malsain cette façon de faire, ce défi de lire, mais comme je trouve que ça l'est moins que le sujet je me l'autorise, et je vous laisse juge.
Je vous pose juste la question :

Peut-on se croire citoyen quant on est incapable de traiter le sujet de la douleur de sa propre progéniture ?

Je n'ai pas la réponse, mais j'ai toutes les preuves que non ce sujet n'est pas traité !

( Et j'invite a continuer le débat sur un forum encore vide que j'ai créé, qui prétend essayer d'en parler et qui se nomme malgré-vous )


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17 réactions à cet article    


  • foufouille foufouille 13 août 2013 14:08

    vu le nombre de bac+10 tordu que j’ai pu croisés dans les hopitaux, cela m’étonnes très peu
    c’est tout juste si on est pas composé de pièces comme une voiture


    • emmanuel muller emmanuel muller 13 août 2013 16:51

      Oui il existe bien des fait révoltants à tous âges.
      Non ce n’est pas une spécificité des médecins.

      La réponse est valable pour foufouille, le problème c’est pas « eux », mais c’est nous tous.
      Si on était pas tous pareil là dessus comment expliquer que personne n’en parle ?
      Sans déconner ?

      Cette tendance à nier la souffrance n’a d’ailleurs rien de spécifiquement médical, les parents sont exactement pareil avec leur propres enfants, et c’est pas moi qui le dis, mais une étude statistique du plan douleur 2006-2010 que je cite dans mon dernier article .


    • foufouille foufouille 13 août 2013 17:20

      « Si on était pas tous pareil là dessus comment expliquer que personne n’en parle ?
      Sans déconner ? »

      simple : la peur et le fait qu’on ne connait une chose que quand on l’a vécu
      ensuite, des tas de gens croient tout savoir et ne s’informe
      tu peut aussi rester avec des problèmes des années (calcul a la vésicule, ménisque, etc) sans pouvoir te faire soigner car il faut insister pour faire des examens


    • emmanuel muller emmanuel muller 13 août 2013 18:44

      Oui Aladeen , les mots sur les maux c’est bien ce qu’il manque, et oui foufouille, je crois aussi que c’est la peur qui coince, et le vécu sûrement ... mais aussi la connaissance de son propre vécu, et on reviens aux mots sur les maux.

      Le handicap c’est aussi, et surtout dans certains cas, l’absence de reconnaissance d’un vécu la part des autres, du fait de cette incapacité et de cette peur.

      Vous vous devez insister pour vous faire soigner ?
      Bon, c’est déjà grave, mais moi depuis
      plus de dix ans j’ai pas vu un médecin, et c’est pas faute d’avoir des problèmes.
      Vous êtes en manque de prise en charge sérieuse ?

      Moi j’en ai peur, je la fuis, et je découvre seulement pourquoi.
      Et pourtant vous, vous en voulez aux médecins, alors que moi pas.

      Pour pousser a l’extrême le jeu de l’article dans la rhétorique, pour faire tourner le tyran/victime/sauveur au cran suivant, je pourrais dire que moi je vous en veux a vous d’avoir laissé corire qu’on a toujours envie de se faire mieux soigner, comme un enfant qui râle contre sa mère par ce qu’en fait il en veux plus.

      En fait je vous suis reconnaissant de rebondir avec ces remarque sur l’article, mais ce dont je parle c’est pas de l’autre qui est insuffisant, mais de nous, vous inclus, qui somme tous des génie pour détourner le regard et retomber sur ce qui nous concerne. Vos réponse en sont une preuve a charge contre vous, si, si, relisez, mais pas moins que les miennes, et même cet article sont autant de preuve a charge contre moi.

      C’est cette bêtise inclue en chacun de nous que je vise ici, car non, c’est pas l’autre l’incompétent, ça serrais trop facile, c’est a nous non p pas de mettre des mots sur les maux, mais d’entendre ceux qui ont déjà été mis par ceux qui souffrent, et là c’est une autre histoire ...


    • foufouille foufouille 13 août 2013 21:54

      @emmanuel
      le tout est de trouver un hopital serieux. plus il est grand, plus tu as de chance
      en campagne le généraliste te vend juste du médoc
      je me ferais retirer des fils qui ont 20 ans ou réparer les rotules, mais par un médecin qui s’y connait vraiment


    • emmanuel muller emmanuel muller 14 août 2013 11:54

      Haaa, si seulement...

      Lisez la resistance des équipe soignantes, et redemandez vous dans quel sens joue le nombre.
      Elle se dissipe cette résistance, doucement, mais moi en tout cas je ne jouerais pas ça a la taille de l’hosto, surtout pas.

      Vous savez une majorité des soignants en exercices ont utilisé les méthodes d’avant, les jeunes ne sont pas formés au sujet de la douleu (juste un module concernant la pharmacologie), et les séminaires seule source efficace d’info là dessus, les médecins n’ont a pas toujours le temps de les faire, ni l’envie d’aller justement vers ce qui dérange.

      Alors il existes (comme dans tous les autres services) des équipes plus évoluées que d’autres. De là a savoir lesquelles ...


    • sleeping-zombie 13 août 2013 17:28

      Hello,

      Cet article-ci n’apporte rien par rapport au précédent (que je me rappelle avoir lu), qui dit tout simplement « dans le passé, on niait la douleur de l’enfant ».
      Dans le passé, oui, mais plus maintenant.
      Alors qu’est-ce que tu veux qu’on fasse ? inventer une machine à voyager dans le temps pour changer le passé ? Ou qu’on passe chacun les 10 prochaines années à étudier la médecine pour que l’un de nous trouve un remède miracle total à la douleur ?
      Bref, c’est bien beau de sensibiliser, mais après ? C’est pas comme si ces pratiques perduraient.... (c’est gore le bébé suspendu...)

      Et puis faut pas se mettre en rogne parce que personne ne s’intéresse, sinon tu vas rapidement devenir amer.
      Enfin, moi c’que j’en dis...

      ++


      • emmanuel muller emmanuel muller 13 août 2013 19:11

        Merci pour cette réaction sincère.

        Je voudrais juste qu’on en parle pour résoudre les effets présents. Pas que les choses n’ai pas eut lieu (dans mon cas elle m’ont sauvé la vie, je serrais bien con), mais que ceux qui l’on vécu ait une chance de savoir qu’ils l’on vécu.

        C’est gore le bébé suspendu, mais ça a pu être l’un tes parents, ou ton voisin, ou plus probablement un type que t’enjambe pour aller chercher le pain, voir celui qui risque de suspendre ta fille a un plafond par ce qu’il est devenu complètement cinglé, on se demande bien pourquoi ...

        J’ai parlé de ça sur un forum sur l’autisme et je suis tombé sur un type opéré de l’estomac dans ces conditions ... il est proche du type autiste pourquoi a ton avis ?

        Au premier article une nana répondais (ici) sur son expérience et placais l’aire de rien qu’elle était bien toute seule, que les contact par internet suffisent. pourquoi a ton avis ?

        Pour ce qui est de risquer de devenir amer, oui, tu as bien raison, et tu fait bien de le dire.
        Par contre quant tu dis dans le passé oui mais plus maintenant, tu as tords. C’est très vrais pour les bébés même si en 1999 pas la moité des comportements avaient changé, et ça l’est nettement moins pour les enfants en générale, et certainement pas partout dans le monde.

        En 2005, l’association internationale sur la douleur déclarait encore

        « Le soulagement de la douleur est un droit de l’homme, et pourtant la douleur de l’enfant est un problème sous-estimé à travers le monde. » (source)


      • Hervé Hum Hervé Hum 14 août 2013 00:40

        C’est vrai ce que vous écrivez, mais s’il n’y avait que les bébés, on pourrait juste se dire, on savait pas, on s’est trompé et maintenant on fait plus attention. Mais voilà, il y a bien d’autres situations où on sait et où on détourne quand même le regard. Regardez ce qui se passe en RDC, tous ses enfants de par le monde qui continuent à avoir faim et même à mourir. Dans un monde où tout les moyens sont là pour que cela n’arrive plus ?

        En fait cher auteur, il y a trois condition dans laquelle on peut se dire innocent.

        L’ignorance
        l’inconscience
        et l’impuissance

        Il y a bien une dernière condition d’innocence, mais elle est plus discutable, c’est la légitime défense.

        Pour les bébés, il suffit de plaider l’ignorance du passé, mais aujourd’hui il n’y a plus d’échappatoire. Enfin, pas pour les bébés qui meurent de faim, mais là figurez vous qu’on invoquent l’impuissance. Du moins, c’est ce pourquoi les hommes et femmes politiques existent encore et justifient leur gros salaires. Ils servent à garantir notre innocence en nous laissant penser que nous sommes, nous citoyens lambda, impuissant face au malheur du monde.

        Si nos gouvernements soutiennent les dictateurs et les esclavagistes dans les pays d’Afrique ou d’Asie pour soutenir notre niveau de vie, nous sommes impuissant à l’empêcher et impuissant à l’interdire. C’est la faute à nos politiciens et multinationales. Nous, nous voulons notre niveau de vie et si pour cela il faut que des gens meurent, et bien, c’est pas notre faute à nous, c’est la faute à nos gouvernements qui nous poussent à consommer toujours plus. Nous, nous sommes impuissants, donc innocent...


        • emmanuel muller emmanuel muller 14 août 2013 11:15

          C’est précisément le sujet.

          C’est par ce qu’il y a plein d’autres situations comparables sur lesquelles on arrive a se trouver de bonnes raisons bien rationnelles pour se trouver des excuses que j’utilise celui-là comme levier.

          Commencer a voir qu’on refuse de voir tous ensemble, comme collectivité, pour l’enfant qui souffre sous ces yeux mais a qui ont réplique « tu n’a pas de raison d’avoir mal » c’est commencer à lever le couvercle qui empêche de voir le reste.
          (voir aussi le livre du même nom de Daniel Annequin)

          C’est pas plus grave, mais c’est plus proche, et impossible a justivier autrement que par le déni collectif. L’inconscience est une notion qui peut permettre de révéler qu’on sait parfaitement, inconsciemment, mais qu’on refuse de voir consciemment.

          C’est pour ça que j’ai utilisé la rubrique citoyenneté (mais peut être que je vais faire le tour de toutes les rubriques :) )


        • foufouille foufouille 14 août 2013 13:46

          ce genre de chose rejoint la façon chrétienne de voir les choses : la souffrance est une épreuve envoyé par dieu
          la douleur ne peut donc être mauvaise
           :->


          • emmanuel muller emmanuel muller 14 août 2013 15:03

            Thème développé dans La douleur de l’enfant au chapitre « un héritage du passé ».

            C’est effectivement pas complètement étranger au problème ...


          • foufouille foufouille 14 août 2013 13:48

            il faut aussi comprendre qu’un bac+10 a apprit beaucoup de choses, il a donc l’impression de tout savoir. même quand il y connait rien, il sait quand même


            • emmanuel muller emmanuel muller 14 août 2013 15:10

              Il sait mieux que vous ce que vous avez ... ça c’est bien possible ... et ça glisse vers savoir mieux que vous ce que vous vivez.

              Notez quant même que si ça a changé c’est aussi grâce a des hyper diplômés aussi, comme Anand ou encore ceux qui ont écrit le livre cité au dessus, un pédiatre anesthésiste, et un pédiatre psychiatre comme quoi c’est pas un problème non plus qu’il soient très diplômes.

              Ce qui coince chez ceux que vous dénoncez, c’est ce qui coince chez chacun de nous.


            • foufouille foufouille 14 août 2013 17:03

              « Ce qui coince chez ceux que vous dénoncez, c’est ce qui coince chez chacun de nous. »

              je croit qu’il y en a plus chez les médecins ou ils le font exprès


            • emmanuel muller emmanuel muller 14 août 2013 17:28

              Il font pas plus exprès que vous.

              Lisez cette étude : http://pediadol.org/IMG/pdf/U2007_Tourniaire
              Elle fait le liens entre deux études sur les comportements autours des enfants en souffrance l’une de 1992 et l’autre de 2006, et on constate toujours la même choses : deux groupes d’attitudes autant chez les les médecin ... que chez les mères des enfants.

              Non, non, et re non, le méchant c’est pas le médecin, c’est nous tous qui somme incapable de rendre ce sujet publique alors qu’il mis en évidence depuis des années. On ne vaut pas mieux. Alors même qu’on es pas confronté a cette souffrance au quotidien, on a pas été fichu de faire changer en près de 15 an la proportion de sensibilisés par rapport négateurs (d’après cette même source).

              Quant je vois les tonnes de reportages sur des conneries avec des sujet comme ça sous le nez qui sont absolument jamais traité, non, franchement, je pense que c’est l’ensemble des citoyens qui le fait franchement exprès ! 


            • foufouille foufouille 14 août 2013 22:02

              "Alors même qu’on es pas confronté a cette souffrance au quotidien, on a pas été fichu de faire changer en près de 15 an la proportion de sensibilisés par rapport négateurs (d’après cette même source)."

              la douleur je la ressent tous les jours comme d’autres. le médecin a fait des études de médecine dont certains cours sont en ligne. il a peu d’excuse, il vend juste des médocs quans ça l’arrange pour avoir des clients. adultes ou pas (en campagne). de nos jours, il existes des examens, il a encore moins d’excuse

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