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Accueil du site > Actualités > Citoyenneté > Simone Veil, merci !

Simone Veil, merci !

« Que serait devenu ce million d’enfants juifs assassinés, encore bébés ou déjà adolescents, ici ou dans les ghettos, ou dans d’autres camps d’extermination ? Des philosophes, des artistes, de grands savants ou plus simplement d’habiles artisans ou des mères de famille ? Ce que je sais, c’est que je pleure encore chaque fois que je pense à tous ces enfants et que je ne pourrai jamais les oublier. Certains, dont les rares survivants, sont, il est vrai, entrés dans le camp, mais pour y servir d’esclaves. La plupart d’entre eux sont ensuite morts d’épuisement, de faim, de froid, d’épidémies ou, eux aussi, sélectionnés à leur tour pour la chambre à gaz, parce qu’ils ne pouvaient plus travailler. Il ne suffisait plus de détruire notre corps. Il fallait aussi nous faire perdre notre âme, notre conscience, notre humanité. Privés de notre identité, dès notre arrivée, à travers le numéro encore tatoué sur nos bras, nous n’étions plus que des stücke, des morceaux. Le tribunal de Nuremberg, en jugeant pour crimes contre l’humanité les plus hauts responsables, reconnaissait l’atteinte portée non seulement aux victimes mais à l’humanité tout entière. » (Simone Veil, le 27 janvier 2005 à Auschwitz-Birkenau, à l’occasion du 60e anniversaire de la libération du camp).

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Selon un de ses fils, c’était son dernier mot avant de rendre l’âme : « Merci ! ». Cela fait deux ans que Simone Veil est morte, le 30 juin 2017 à Paris. C’est l’occasion de lui rendre une nouvelle fois hommage. Elle fut une femme exceptionnelle. Elle fut une ministre courageuse et déterminée, elle fut une première Présidente du Parlement Européen élu au suffrage universel direct aux convictions en acier inoxydable, elle fut aussi une membre rigoureuse du Conseil Constitutionnel, soucieuse des libertés, de la laïcité et de la lutte contre les discriminations.

Elle a montré qu’il valait mieux être une femme d’action qu’une militante féministe pour faire avancer la "cause des femmes". Elle ne s’est jamais prévalue d’être une femme, elle n’a jamais mis en avant son combat pour le droit des femmes, parce qu’il y a une certaine indécence à vouloir tout aux femmes en retirant tout aux hommes. Elle ne considérait pas la demande légitime de la reconnaissance des femmes comme une guerre contre les hommes. Elle ne concevait pas la revendication des femmes d’avoir une vie aussi libre que les hommes comme une guerre contre les hommes, mais au contraire comme un complément enrichissant aux combats menés par les hommes sur les fronts que je viens d’indiquer (en particulier, lutte contre les discriminations et construction européenne).

En ce sens, on comprend bien qu’elle ne pouvait pas être en guerre contre les hommes, car sinon, elle aurait été en guerre contre son mari Antoine Veil avec qui elle avait tissé des liens d’amour durable autant sentimentaux qu’intellectuels et politiques. D’ailleurs, n’était-ce pas une avancée pour le droit des femmes le fait que cet énarque ambitieux et plein d’idées, gourmand de la chose politique, réseautant dans les milieux sociaux-démocrates et démocrates-chrétiens, qui imaginait avoir un destin politique au moins ministériel, ait accepté de s’effacer derrière son épouse dès lors que cette femme pas encore quinquagénaire fut choisie par Jacques Chirac comme la seule ministre femme de son gouvernement, selon la volonté de Valéry Giscard d’Estaing de nommer des jeunes femmes au gouvernement ?

Pourquoi elle ? Probablement que son amie Marie-France Garaud, qu’elle a connue lors de ses missions auprès du Ministre de la Justice Jean Foyer, y fut pour quelque chose. Aussi étonnant que cela puisse paraître en raison des convictions souverainistes et anti-européennes de Marie-France Garaud, les deux dames fortes de la droite s’appréciaient tellement qu’avec leurs maris, ils dînaient ensemble toutes les semaines très discrètement, pendant des décennies, jusqu’à la mort du premier d’entre eux quatre.

Simone Veil a raconté dans son livre (voir plus loin) sa "montée en puissance" pour devenir ministre : « Pendant sa campagne, le nouveau Président [Valéry Giscard d’Estaing] avait assuré les Français qu’il appellerait des femmes au gouvernement. L’idée était d’ailleurs dans l’air du temps. Quelques mois plus tôt, à l’occasion des fêtes de fin d’année, un magazine féminin, "Marie Claire" me semble-t-il, avait publié un retentissant article sur un éventuel gouvernement de femmes. J’en avais été bombardée Premier Ministre. L’hypothèse était d’autant plus pittoresque que j’étais inconnue du grand public, que je n’avais jamais exercé le moindre mandat électoral ni assumé de fonction ministérielle. Je n’appartenais donc en rien à la sphère politico-mondaine dans laquelle les journalistes aiment généralement puiser des noms pour alimenter leurs articles de politique-fiction. Françoise Giroud figurait évidemment en bonne place sur ce podium virtuel. J’avais trouvé l’hypothèse tout à fait étonnante, et je n’étais pas la seule. (…) Survient l’élection de Giscard. Dans les jours qui suivirent, une rumeur, étayée cette fois, commença à se répandre selon laquelle, parmi d’autres femmes plus en vue que je ne l’étais moi-même, le nouvel hôte de l’Élysée songeait à moi. C’était le Premier Ministre, paraît-il, qui lui avait suggéré mon nom. (…) Pour dire vrai, je n’avais qu’une très vague idée qui m’attendait. La curiosité aidant, je n’ai guère hésité. » (31 octobre 2007).

Simone Veil

Simone Veil a été honorée au-delà de tout ce qu’elle aurait pu imaginer. Ce fut Jean d’Ormesson, et les anciens résistants François Jacob et Maurice Druon qui l’ont convaincue de se présenter à l’Académie française au fauteuil de Pierre Messmer et de Paul Claudel (celui de Racine !). Elle fut élue le 20 novembre 2008 avec une très large majorité, son épée lui fut remise par l’ancien Président Jacques Chirac le 16 mars 2010 au Sénat, et elle fit son entrée solennelle sous la Coupole le 18 mars 2010 en présence de trois Présidents de la République, Valéry Giscard d’Estaing, Jacques Chirac et Nicolas Sarkozy dont elle a toujours apprécié l’énergie et la chaleur humaine.

Elle s’attendait peu à "exceller" dans la littérature, d’autant plus qu’elle a toujours reconnu qu’elle n’était pas une écrivaine, auteure seulement d’un livre tardif à visée autobiographique, peu littéraire, peu structuré, peu précis pour des mémoires, mais intéressant comme témoignage vivant d’une existence, intitulé "Une Vie" (sorti le 31 octobre 2007). C’étaient surtout les Immortels qui étaient les plus honorés de la présence de cette femme formidable qui a connu la souffrance et qui a su se battre pour regarder toujours l’avenir sans se morfondre dans un passé douloureux.

Elle n’était pas une sainte mais la République qui a besoin de saints l’a canonisée presque immédiatement après sa mort en transférant ses restes (ainsi que ceux de si aimé époux) au Panthéon le 1er juillet 2018 (il y a un an) dans une cérémonie présidée par le Président Emmanuel Macron. Si Simone Veil avait imaginé qu’on aurait voulu la panthéoniser, je ne doute pas un seul instant qu’elle aurait refusé un tel honneur dans ses dernières volontés. À la fin de leur existence, on pouvait les croiser en ville en couple, comme Monsieur et Madame Toutlemonde, sans protection policière, sans aréopage médiatico-journalistique, comme de simples retraités.

Elle ne pouvait imaginer le Panthéon pour elle, il fallait avoir un orgueil démesuré comme De Gaulle pour rejeter dans un testament toute panthéonisation ! Elle était allée au Panthéon le 18 janvier 2007, comme présidente de la Fondation pour la mémoire de la Shoah, pour rendre hommage aux Justes de France aux côtés du Président Jacques Chirac. Remercier tous ces Français, parfois anonymes, qui ont caché et sauvé les Juifs en France : « Il y a eu (…) tous les homes, toutes les femmes, grâce auxquels les trois quarts des Juifs de notre pays ont échappé à la traque. (…) Dans aucun pays occupé par les nazis, à l’exception du Danemark, il n’y a eu un élan de solidarité comparable à ce qui s’est passé chez nous. ».

Et d’ajouter : « Les Justes de France pensaient avoir simplement traversé l’histoire. En réalité, ils l’ont écrite. De toutes les voix de la guerre, leurs voix étaient celles que l’on entendait le moins, à peine un murmure (…). Il était temps que nous leur exprimions notre reconnaissance. Pour nous qui demeurons hantés par le souvenir de nos proches, disparus en fumée, demeurés sans sépulture, pour tous ceux qui veulent un monde meilleur, plus juste et plus fraternel, débarrassé du poison de l’antisémitisme, du racisme et de la haine, ces murs résonnerons désormais et à jamais de l’écho de vos voix, vous les Justes de France qui nous donnez des raisons d’espérer. » (18 janvier 2007).

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Je voudrais ainsi revenir surtout sur cette horrible expérience humaine qui l’a obsédée toute son existence, ce drame qui a coûté la vie d’une grande partie de sa famille, la déportation dans les camps nazis. S’adressant au Secrétaire Général adjoint de l’ONU et à l’ensemble des représentants des États au cours d’un discours prononcé le 29 janvier 2007 à New York, Simone Veil a confié cette obsession : « Il faut que vous sachiez que, pour les anciens déportés, il n’y a pas de jour où nous ne pensions à la Shoah. Plus encore que les coups, les chiens qui nous harcelaient, l’épuisement, la faim, le froid et le sommeil, ce sont les humiliations destinées à nous priver de toute dignité humaine qui, aujourd’hui encore, demeurent le pire dans nos mémoires. Nous n’avions plus de nom, mais seulement un numéro tatoué sur le bras, servant à nous identifier, et nous étions vêtus de haillons. Ce qui nous hante avant tout, c’est le souvenir de ceux dont nous avons été brutalement séparés dès notre arrivée au camp et dont nous avons appris par les kapos, dans les heures suivantes, qu’ils avaient été directement conduits à la chambre à gaz. ».

Simone Veil était une adolescente insouciante malgré la guerre et sa clandestinité à Nice : « Je poursuivais mes cours au lycée et je n’hésitais pas à sortir en ville avec mes camarades. Disons-le sans détour : nous étions inconscients. (…) À chaque sortie, je me rassurais en me persuadant que ma fausse carte suffirait à me protéger. (…) J’ai (…) passé mes épreuves le 29 mars [1944], sans rencontrer le moindre problème et sous mon vrai nom. Le lendemain, j’avais rendez-vous avec des amies pour fêter la fin des examens. ».

Ce fut lors de cette sortie que des Allemands en civil l’ont arrêtée et ont tout de suite compris que la carte d’identité était fausse : « Le ton était aimable mais ironique. "Votre carte d’identité, on en a autant que vous voulez". Je suis restée sans voix. ». En voulant prévenir la famille, un de ses camarades non juif fut suivi et c’était ainsi que toute la famille fut arrêtée chez elle : son père et son frère furent déportés dans un camp d’extermination en Lituanie sans laisser de traces. Elle, sa mère et une de ses deux sœurs, Milou, furent déportées à Auschwitz. Elle était la plus jeune (seulement 16 ans) et sur la recommandation d’un déporté déjà là, elle a affirmé qu’elle avait plus de 18 ans. Elle a pu ainsi survivre.

Simone Veil a eu plus de chance que d’autres. Comme les autres détenus, les trois femmes furent déplacées le 18 janvier 1945, à cause de l’avancée des troupes soviétiques qui ont libéré le camp d’Auschwitz le 27 janvier 1945. Elles se sont retrouvées à Bergen-Belsen sans aucune hygiène, et avec une épidémie de typhus. Sa mère n’en a pas survécu. Simone Veil et sa sœur ont réussi à survivre. Elles ont eu plus de chance qu’une autre déportée devenue célèbre après la guerre, Anne Frank, ainsi que sa mère et sa grande sœur qui ont péri de typhus et d’épuisement. À leur retour en France, Simone Veil et sa sœur déportée ont retrouvé leur autre sœur Denise qui avait été résistante et qu’elles croyaient morte.

Pour Simone Veil, les survivants ont été marqués à vie par les camps : « Nous n’avions rien choisi. Nous n’étions que des victimes honteuses, des animaux tatoués. Il nous faut donc vivre avec ça, et que les autres l’acceptent. (…) Rien ne s’efface (…). Deux mille cinq cents survivants sur soixante-dix-huit mille Juifs français déportés. Il n’y a que la Shoah. L’atmosphère de crématoire, de fumée et de puanteur de Birkenau, je ne l’oublierai jamais. Là-bas, dans les plaines allemandes et polonaises, s’étendent désormais des espaces dénudés sur lesquels règne le silence ; c’est le poids effrayant du vide que l’oubli n’a pas le droit de combler, et que la mémoire des vivants habitera toujours. ».

Cinquante ans plus tard, après ses fonctions de Ministre d’État sous Édouard Balladur, et après le travail de la commission chargée d’étudier les spoliations dont les Juifs avaient été victimes, voulue par Jacques Chirac et présidée par Jean Mattéoli, Simone Veil fut proposée par Lionel Jospin pour présider la Fondation pour la mémoire de la Shoah, rôle qu’elle a tenu avec cœur une dizaine d’années. Elle a élargi la mémoire non seulement aux victimes juives mais aussi aux Tsiganes, eux aussi massacrés par les nazis.

Dans les recherches d’archives, on a montré un document particulièrement poignant pour Simone Veil : « Je n’oublierai jamais l’intense émotion qui m’a étreinte lorsqu’un employé m’a montré un petit carnet semblable à ceux qu’utilisaient jadis les commerçants, avec souches et reçus, et sur lequel était consignée la somme de sept cents francs prise à ma mère lors de notre arrivée à Drancy. Papier dérisoire, preuve accablante, s’il en était encore besoin, du mélange de rigueur paperassière et d’aveuglement moral de l’administration. Alors que semaine après semaine, des convois de déportés partaient pour Auschwitz, de zélés fonctionnaires remplissaient des carnets à souche et remettaient des reçus aux Juifs. ».

Atteint d’une maladie incurable et en soins palliatifs, le cardinal Jean-Marie Lustiger avait demandé à Simone Veil, avant de mourir, de prendre la parole à ses funérailles, probablement en raison du point commun d’avoir eu une mère qui a péri à Auschwitz. Elle n’a pas finalement pas eu l’autorisation de l’Église de parler dans le cadre de cette cérémonie (« ce que j’ai perçu au moins comme une hésitation dans le dialogue judéo-chrétien »).

Dans son autobiographie, Simone Veil a vivement critiqué certains films voulant évoquer cette période très trouble de l’histoire, en critiquant notamment le film "La vie est belle" (de Robert Benigni), car il n’y a jamais eu de "happy end" après les camps, le film "Le Chagrin et la Pitié" (de Marcel Ophuls) car il laissait entendre que tous les Français étaient des collabos, et même les films "La liste de Schindler", "Lacombe Lucien", "Le choix de Sophie" beaucoup trop caricaturaux selon elle.Seul a trouvé grâce auprès d’elle le téléfilm "Holocauste", qui reprend très factuellement l’histoire de bourgeois juifs allemands partis en déportation.

Pour "Le Chagrin et la Pitié", n’imaginant pas son succès populaire ultérieur, Marcel Ophuls avait demandé une subvention à l’ORTF et à l’époque, Simone Veil était membre du conseil d’administration et avait mis sa démission en balance en cas de vote de la subvention (autre déportée, Germaine Tillion avait eu la même opinion sur le film).

Toute sa vie, Simone Veil s’est battue contre le racisme, l’antisémitisme, les discriminations et tout ce qui peut être la haine de l’autre. Lorsque, dix-neuf mois après sa mort, on a observé sur les murs de Paris, des boîtes aux lettres notamment, son effigie taguée d’une croix gammée, on peut comprendre que son combat avait un sens et qu’il faut inlassablement continuer à transmettre auprès des plus jeunes, les enseignements terribles de l’histoire et les valeurs de tolérance.

Simone Veil est un symbole tellement multiple qu’elle se retrouve logiquement au centre de plusieurs haines. Parce qu’elle était Juive, et surtout, parce qu’elle a été la preuve vivante, pendant soixante-douze ans, de l’existence des chambres à gaz et des camps d’extermination que certains voudraient encore aujourd’hui nier. Parce qu’elle était une femme, une femme libre et indépendante, courageuse et travailleuse, qui dérangeait. Parce qu’elle a sauvé beaucoup de condamnés à mort indépendantistes algériens lorsqu’elle a travaillé au Ministère de la Justice. Parce qu’elle a été l’auteure de la loi qui porte son nom et qui a légalisé l’avortement. Parce qu’elle a été une partisane enthousiaste de la construction européenne.

Bref, elle concentre ce que beaucoup d’une certaine frange de la classe politique déteste. Désolé pour cette frange : le souvenir de Simone Veil restera encore longtemps vivant dans la mémoire de la République, et cela, c’est rassurant pour le peuple français. Et le peuple des humains en général. Merci Madame Veil !


Aussi sur le blog.

Sylvain Rakotoarison (27 juin 2019)
http://www.rakotoarison.eu


Pour aller plus loin :

À part indication contraire, la plupart des citations proviennent du livre "Une Vie", de Simone Veil, sorti le 31 octobre 2007 (éd. Stock).

Simone Veil, merci !
L’avortement et Simone Veil.
Anne Frank.
Marceline Loridan-Ivens.
Nathalie Loiseau, la Simone Veil d'Emmanuel Macron ?
Antoine et Simone Veil, nous vous aimons !
Discours du Président Emmanuel Macron au Panthéon le 1er juillet 2018 (texte intégral).
Enregistrement de la réception de Simone Veil à l’Académie française le 18 mars 2010 (à télécharger).
Les époux Veil honorés au Panthéon.
Antoine Veil.
Simone Veil, un destin français.
L’hommage de la République à Simone Veil.
Discours d’Emmanuel Macron en hommage à Simone Veil le 5 juillet 2017 aux Invalides (texte intégral).
Discours de Jean Veil et Pierre-François en hommage à leur mère Simone Veil le 5 juillet 2017 aux Invalides (texte intégral).
Simone Veil, une Européenne inclassable.
Simone Veil académicienne.
Discours de réception de Simone Veil à l’Académie française (18 mars 2010).
Discrimination : rien à changer.
Rapport du Comité Veil du 19 décembre 2008 (à télécharger).
Mort d'Antoine Veil.
Bernard Stasi.
Bernard Stasi et Antoine Veil.
Denise Vernay.
Ne pas confondre avec Simone Weil.

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34 réactions à cet article    


  • Shopi 28 juin 2019 16:29

    Pourquoi ça ne m’étonne pas qu’un article disant du bien sur une femme bien ait une note moyenne aussi basse ?

    Sur Agoravox on préfère le venin, les clichés et l’intox.

    Merci d’avoir évoqué cette grande dame

    (vite vite les lecteurs.... descendez moi en flammes smiley )


    • Aita Pea Pea Aita Pea Pea 28 juin 2019 18:54

      @OMAR

      Salut .ce que j’aimais chez elle est qu’elle avait la vraie pudeur , celle qui ne parle pas de soi pour témoigner des autres.


    • Ouallonsnous ? 28 juin 2019 20:06

      @OMAR

      En d’autres termes, nous réclamons tous que Rakoto ne sorte plus du marigot de la shoah et des fakes news dans lequel il barbote habituellement !


    • Ouallonsnous ? 29 juin 2019 01:47

      @OMAR

      Rakoto n’existe probablement pas, mais sa prose est diffusée trés régulièrement sur AVOX en dépit du moinssage continu de ses articles !

      S’agit il de la dernière trouvaille du propaganda staffel du « Chateau » ?


    • Pere Plexe Pere Plexe 28 juin 2019 18:02

      He Sylvain tu as oublié une de ses sorties.


      • Albert123 28 juin 2019 18:38

        @Pere Plexe

        joli !!!!


      • Pere Plexe Pere Plexe 29 juin 2019 11:21

        @Pere Plexe
        il n’est pas question de remettre en cause la dame mais, par honnêteté, d’en présenter des aspects moins consensuels.


      • vesjem vesjem 28 juin 2019 18:33

        merci simone pour avoir créé le pacte de solidarité entre france et israel, qui institue un échange à sens unique d’organes humain


        • Montdragon Montdragon 29 juin 2019 09:55

          Merci pour les organes frais Shimone !

          Oy veh !


          • zygzornifle zygzornifle 29 juin 2019 10:00

            J’espère que de la haut elle Veil au grain ....


            • le crocodile 29 juin 2019 11:05

              Je compte avec 220 000 , qui sont les chiffres plus ou moins officiels .Mais 220 000 pendant 44 ans nous donne quand même un chiffre lourd .Très lourd même .

              220 000x44 = 9 680 000 petits goys euthanasiés et qui ont été remplacé , de suite , par un nombre équivalent d´allogènes la plupart maghrébins . ( pourquoi je dis petits goys me direz vous ? Tout simplement parce que les juives ,ne se font pratiquement pas avorter , il ne reste donc que les autres , c´est à dire les goys ) 

              De plus , ce qui est moins connu , c´est que Simone Veil , avait signé un pacte de dons d´organes avec Israel ce qui faisait que les français qui attendaient une transplantation .......

              https://www.lelibrepenseur.org/simone-veil-avait-signe-un-accord-secret-de-dons-dorganes-avec-lentite-sioniste/

              Mais toute personne qui verrait un plan plus que diabolique pour démolir la France , serait immédiatement catalogué .......


              • Eric F Eric F 29 juin 2019 11:10

                Simone Veil était incontestablement une femme de haut mérite et de grande valeur morale, et il est justifié qu’elle ait été admise au Panthéon (et il est touchant que son mari y ait été accueilli à ses côtés)

                Par contre, je n’ai pas compris la pique inutile de l’auteur « il fallait avoir un orgueil démesuré comme de Gaulle pour rejeter dans un testament toute panthéonisation », car compte tenu de son rôle pour la Libération, il était évident que la démarche naturelle de l’état aurait été d’y admettre de Gaulle. C’est, bien plus largement, toutes obsèques nationale solennelles qu’il avait par avance refusé (on lui avait également proposé le maréchalat qu’il avait fermement rejeté).


                • njama njama 29 juin 2019 11:59

                  « Que serait devenu ce million d’enfants juifs assassinés, encore bébés ou déjà adolescents, ... »

                  Seraient-ils devenus sionistes ?
                  La réponse de l’historien serait non, ou très improbablement, car l’idéologie sioniste ne faisait pas du tout recette à l’époque entre les deux guerres, quand bien même le régime nazi y était favorable puisqu’il avait conclu un « accord de transfert » alias Accord Haavara en 1933 avec la Fédération sioniste d’Allemagne et la Banque Leumi.

                  Les États-Unis limitaient l’immigration à l’époque et face à l’afflux de migrants juifs d’origine allemande et autrichienne, ils furent à l’initiative de la Conférence d’Évian de 1938 qui accoucha d’une souris...

                  Par ailleurs le mandat britannique sur la Palestine limitait fortement l’immigration juive pour qu’elle ne dépasse pas le tiers de la population du pays. https://fr.wikipedia.org/wiki/Livre_blanc_(Palestine_mandataire)



                  • Jonas Jonas 29 juin 2019 13:36

                    Simone Veil est à l’origine du projet systémique de crime organisé le plus meurtrier depuis que l’humanité existe.

                    https://jesuislaporte.blogspot.com/2019/06/lavortement-un-crime-contre-lhumanite.html


                    • njama njama 29 juin 2019 16:53

                      @victormoyal
                      pour qu’il y aurait eu crime il faudrait qu’il y eut homicide.
                      merci de démontrer
                      L’embryon serait -il doté d’une personalité juridique ?


                    • njama njama 29 juin 2019 17:16

                      @victormoyal

                      On ne peut interdire de « penser » que l’avortement est au plan moral un crime, mais au plan juridique actuellement depuis la loi Veil en droit positif il n’en est rien.

                      Ce qui laisse « penser » au crime c’est simplement qu’il fut un temps où l’avortement était passible de sanctions pénales. Il fut correctionnalisé (délit), passible de prison, puis criminalisé et donc passible des Assises et même de peine de mort par le régime de Vichy où la devise officielle du Gouvernement est Travail, Famille, Patrie, non pas qu’il fut considéré comme un crime de droit commun (ce qui est déjà une accusation très grave), mais il fut déclaré « crime contre la Sûreté de l’État » en 1942 ... fallait pas manquer de main d’œuvre pour l’industrie et de chair à canon pour l’armée française, ou remettre en cause l’ordre machiste.

                      D’assimiler l’avortement à un crime résulte donc d’atavismes discutables sur lesquels il n’y eut jamais historiquement de consensus, et ce n’est pas en hystérisant la question par des postures intégristes que cela ferait évoluer le débat pour y remédier, et espérer en limiter le nombre.

                      https://fr.wikipedia.org/wiki/Interruption_volontaire_de_grossesse_en_France #Historique


                    • le crocodile 29 juin 2019 21:17

                      @victormoyal
                      Pesque 10 millions de petits goys !!!


                    • V_Parlier V_Parlier 29 juin 2019 21:20

                      @njama
                      L’embyon l’embryon... Vous avez déjà vu un « embryon » à l’âge maximum encore autorisé pour le passage au broyeur ?


                    • le crocodile 29 juin 2019 21:21

                      @victormoyal
                      Oui , presque 10 000 000 !! dix millions !!!


                    • V_Parlier V_Parlier 29 juin 2019 21:22

                      @njama
                      Vous ércivez : « L’embryon serait -il doté d’une personalité juridique ? »
                      Et bien le jour où le nouveau-né de moins de 6 mois ne sera plus une personnalité juridique, ça ne vous posera plus de problèmes non plus ?


                    • njama njama 30 juin 2019 00:14

                      @V-Parlier

                      Les avis sur la question sont aussi variés que le reflet des roches.

                      Nous constatons d’ailleurs que les avis du législateur eux-mêmes sont nuancés suivant les latitudes et longitudes, ce qui interdit de poser un avis universel sur l’avortement.

                      La loi distingue bien d’ailleurs l’avortement de l’interruption de la grossesse sans le consentement de l’intéressée laquelle est punie de cinq ans d’emprisonnement et de 75 000 euros d’amende

                      (article 223-10 du CP)

                      Si vous voulez mon avis personnel, je laisserais les femmes (les premières concernées) décider de ce qui les concerne en premier chef. Et même suggérerez que les sages femmes soient autorisées à pratiquer des avortements comme elles le revendiquent. Bref d’écarter les hommes de ces questions... qui ne les concernent pas directement.


                    • Jonas Jonas 30 juin 2019 02:02

                      @njama "On ne peut interdire de « penser » que l’avortement est au plan moral un crime, mais au plan juridique actuellement depuis la loi Veil en droit positif il n’en est rien."

                      J’expliquais que l’avortement est un assassinat sur le plan moral, universel et humain.

                      On ne peut évidemment pas sur ce sujet se fier aux lois, qui changent au fil des années et des pays.
                      Tuer un homosexuel en Arabie Saoudite, en Iran ou en Mauritanie n’est pas considéré comme un crime sur le plan juridique.
                      Les nazis qui envoyaient les juifs dans des fours crématoires, faisaient appliquer la loi.
                      Est-ce que pour autant, si un gouvernement décide d’envoyer une partie de sa population à la mort sur le plan juridique, n’a-t-on pas le droit de réagir et de dire non sur le plan moral et humain ?


                    • njama njama 30 juin 2019 21:33

                      @victormoyal

                      le lézard, le chacal, étaient des embryons aussi...

                      Essayez de réfléchir un peu plus loin... l’homme « castre » trente sortes d’animaux d’élevages dont il ne me paraît inutile de faire l’inventaire, il les sépare par sexe, quand il ne les trucide pas carrément dans des machines à broyer (les poussins mâles par exemple)

                      ce n’est pas tant que l’homme est assassin, mais qu’il bouleverse ou bouleversifie un ordre naturel qui trouvait son équilibre...

                      du coup, la question de l’interruption de grossesse (problème spécifiquement humain) me parait secondaire, sauf à être nombriliste et à se pâmer sur son nombril d’humain en haut d’une échelle de la biologie animale.

                      J’ai beaucoup de mal à comprendre comment fonctionnent les anti-avortements vu que ils ne proposent rien d’autre que d’interdire l’avortement, d’agir par la force de la loi, par le totalitarisme, ce qui est stérile comme raisonnement comme le passé l’a prouvé.


                    • mmbbb 1er juillet 2019 11:55

                      @Jonas crime organise ? Loi vote par le parlement qui est la representation nationale. Une injure au peuple francais  Cela pue le catholicisme ranci , Par pitié pas de mere Theresa de soeur Emmanuelle non , si la pauvrete est une vertu non , Si vivre dans la merde est une condition enviable non Je trouvais la révolution francaise violente lorsque j etais ado, je comprends mieux desormais . il y a eu en debut d année apres la sortie du film d Ozon « Grace a Dieu » , la sortie du livre Sodoma , les chauds cardinaux qui s amusent a saute mouton dans les jardins du Vatican , un reportage diffuse sur Arte dont la thematique etait les soeurs abusees . Elles se faisaient avorter a l ancienne ., les avortons sont ils compris dans vos stats ? 


                    • Jonas Jonas 2 juillet 2019 01:17

                      @mmbbb « crime organise ? Loi vote par le parlement qui est la représentation nationale. »

                      Personne n’a demandé leur avis aux Français sur la ratification de cette loi.


                    • sirocco sirocco 29 juin 2019 15:08

                      Que d’encre gaspillée et de mégalo projets bétonnés pour une députée qui a tout simplement fait son boulot...


                      • njama njama 29 juin 2019 16:50

                        et les autres millions (?) d’enfants et d’adolescents morts pendant cette guerre que seraient-ils devenus ?


                        • le crocodile 29 juin 2019 21:18

                          @njama
                          Mais , ce n´étaient que des goyim !!!


                        • Luc-Laurent Salvador Luc-Laurent Salvador 30 juin 2019 07:21

                          Je m’étonne que l’information donnée par le Crocodile ne soit pas reprise et commentée. Non seulement Simone Veil porte une responsabilité morale écrasante dans le génocide de, grosso modo, 10.000.000 d’êtres à naître français mais elle s’est aussi autorisée à livrer à l’entité israëlienne des organes de français dont la rareté garantit qu’ils ont fait défaut... à des français, qui par conséquent, lui doivent la... mort.

                          Voici l’information source, dont on ne peut douter de la validité puisqu’elle est fournie par les premiers intéressés :

                          https://www.israelvalley.com/2017/06/disparition-de-simone-weil-beaucoup-disraeliens-lui-doivent-vie/

                          De quel droit un ministre de la république peut-il se permettre cela d’autorité ? Comment est-il possible que les médias n’en ait pas parlé et que le bon peuple n’en ait pas été informé ?

                          Surtout comment est-il possible que dans la définition de l’antisémitisme que la France pourrait prochainement adopter (en octobre nous dit-on), apparaisse l’accusation de double loyauté ?

                          Simone Veil ne nous donne-t-elle pas un parfait exemple de double loyauté contre laquelle toute république qui se respecte un tant soit peu devrait s’efforcer de se défendre étant donné qu’elle constitue une propension fâcheuse à trahir les intérêts supérieurs de la nation ?


                          • Francis, agnotologue JL 30 juin 2019 09:56

                            @Luc-Laurent Salvador
                             
                             ’’Simone Veil porte une responsabilité morale écrasante dans le génocide de, grosso modo, 10.000.000 d’êtres à naître français’’
                             
                             Il faut être bien ignorant de la réalité des choses pour tenir de tels propos. Avec ou sans IVG légale, ces 10 millions de grossesses ne seraient pas toutes arrivées à terme ;et nombre de mères seraient mortes dans la souffrance.
                             
                             Vous n’avez jamais entendu parler des « faiseuses d’anges » et faiseurs ?
                             
                             https://www.youtube.com/watch?v=55qf3GOOCmM
                            https://www.youtube.com/watch?v=mMP2wr6mI6E


                          • Luc-Laurent Salvador Luc-Laurent Salvador 30 juin 2019 16:44

                            @JL

                            Je reconnais que la formulation est un peu excessive et j’aurais pu me passer d’évoquer cela car cela donne trop facilement l’occasion de détourner le regard de l’autre information que vous n’avez pas commentée et qui reste à mes yeux la plus importante car clairement inavouable.
                            De fait, il faut y insister, personne ne l’a commentée. Personne ne l’a contestée. C’est un signe sûr qu’elle est dévastatrice pour l’aura qu’on voudrait immaculée de Simone Veil.


                          • Francis, agnotologue JL 30 juin 2019 19:36

                            @Luc-Laurent Salvador
                             
                            je ne prononce jamais sur les questions de dons d’organes.


                          • mmbbb 1er juillet 2019 11:38

                            @Luc-Laurent Salvador Connaissez vous le sort des orphelins .On n en parle guere . Il y eut un scandale apres la guerre en Angletterre . Il est vrai que les orphelins n avaient pas d ONG pour les défendre Il y a en France quelques 2 millions d enfants vivant dans la pauvrete Qui s en soucient ? Ces moralisateurs de cathos qui mettent toujours en avant le sacre de la vie en omettant de parler de la condition humaine. j ai plus de respect d une femme qui avorte quoique maintenant elles le font par negligeance , qu un mere laissant choir son enfant sans se préoccuper de son avenir . J ai connu une fille ayant ete adolescente dans un pensionnat de soeur dans les annes 1960 1970 , la moralite cathos , vous voyez ce que j en fais Il n a que le cure qui sait parler d amour , il connait le fondement de sa rhétorique . Le pere Preynat connait cet acte d amour 


                          • agent ananas agent ananas 30 juin 2019 19:48

                            Pauvre Simone, l’obliger à partager éternellement la crypte du Panthéon avec Voltaire l’antisémite...

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