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Accueil du site > Actualités > Citoyenneté > Supplique à Laurence Ferrari, David Pujadas, Alain Duhamel, Guy Lagache et (...)

Supplique à Laurence Ferrari, David Pujadas, Alain Duhamel, Guy Lagache et autres futurs intervieweurs du Président

Cet article n’a pas pour objet de commenter la nature des propos échangés lors de la soirée télévisée du jeudi 5 février, au cours de laquelle, suite à la mégamanif du 29 janvier, le Président Sarkozy avait invité certains journalistes à l’interviewer sur les suites à donner au mécontentement d’une (grande) partie des Français dans un contexte de crise financière et économique mondiale.

Mais de s’interroger sur le fonctionnement de la communication dans un pays démocratique.

Phase 1 : Les services de communications de l’Elysée font savoir que suite aux importantes manifestations du 29 janvier, le Président désire s’adresser aux Français sous forme d’un entretien questions-réponses et invite dans ce but les directions de TF 1, France 2 , M6 et RTL à designer les journalistes devant y participer.

Commentaires : pas grand-chose à dire, sinon que, pourquoi pas un journaliste de France Inter, par exemple, ainsi que le commentait Nicolas Demorand le 3 février sur cette radio, pourquoi Arlette Chabot à la trappe ? Etc…

Pour TF1, on peut penser que les relations qu’entretiennent le Président avec celui de TF1 ont sans doute joué un rôle sans ce choix : le (ou la) journaliste choisi(e) ne créera pas trop de misères avec des questions qui fâchent !

Pour France 2, l’affaire est claire est nette : là en fait, le journaliste interroge son propre patron : rien à craindre de ce côté !

Pour RTL, on ne peux m’empêcher de penser qu’un petit doigt a susurré le nom du journaliste désiré dans l’oreille du directeur des programmes, n’en déplaise à Michel Apathie… Quant à Alain Duhamel, il est trop malin pour risquer de ne plus être invité aux prochains rendez-vous médiatiques !

Pour M6, le même groupe de presse Bertelsmann que RTL, pas de conflit d’intérêt à craindre de ce côté, d’autant que pour Guy Lagache, plutôt bon, d’un certain point de vue, c’est le baptême des sunlights de l’Elysée.

Phase 2 : les journalistes sont désignés par leurs directions et leurs noms sont rendus public probablement après acceptation élyséenne.

Commentaire : là encore, pas grand-chose, sinon que tous, Elysée, directions des chaînes et journalistes semblent satisfaits

Phase 3 : Les journalistes peaufinent leurs interventions et s’arrangent la cravate pour connaître l’ordre des interventions et la répartition des sujets abordés. C’est du moins ainsi, sans autre information sur le sujet, que la chose a été ressentie.

Commentaire : C’est là que ça ne va plus ! Car, ou bien les journalistes poseront les questions qui fâchent, et le Président ne sera pas content, et ce président là, quand il n’est pas content, devient méchant, et alors l’affaire risque de déraper, les directions des chaîne de se faire engueuler par le Président, les journalistes de se faire foutre au placard voire à la lourde, etc…

Ou bien on est gentil, titillant gentiment le Président, mais surtout le laisser parler sans l’interrompre, au risque de paraître un peu servile, lui servant les questions qui épargnent sa sensiblité. Tout l’art du journaliste consistant justement à se cantonner dans le politiquement correct sans paraître trop flagorneur aux yeux des téléspectateurs. Y ont-il réellement réussi ?

Mais là où nous ne sommes pas contents, c’est qu’on aurait bien voulu qu’un des quatre ose la question suivante : « Monsieur le président, vu le bourbier (on ne dit pas merdier quand on s’adresse au Président à la télé) vu le bourbier, donc, dans lequel le pays se trouvait déjà avant la révélation de la « crise » mais qui s’est aggravé encore depuis, pourquoi ne trouvez vous pas opportun à tout le moins de différer le bouclier fiscal qui obère nos finances publiques et reduit nos marges de manœuvres et nos moyens de relance ?

A l’évidence, nous étions nombreux en attente de cette question !

Mais pourquoi les journalistes ne l’ont-ils pas posée ? Trouille ? Respect d’une interdiction ? Auto-censure ?

Car enfin, c’était très simple : si au lieu de se pavaner du soi-disant honneur qu’on leur faisait d’interroger le Président, ils s’étaient tournés vers leurs auditeurs-téléspectateurs, au travers de leurs blogs, par exemple, pour demander : « quelles questions désirez-vous que je pose au Président ? »

Il n’y aurait eu aucun problème à déclarer lors de la séance des questions : « Monsieur le Président, voici les questions que les auditeurs ou téléspectateurs de ma station m’ont demandés de vous poser » !

Voici donc la supplique :

 Mesdames et Messieurs les journalistes, pour la prochaine fois, s’il vous plaît, demandez préalablement au peuple les questions que le peuple voudraient vous voir poser au Président.

Un petit exercice de démocratie ne peut faire que du bien, histoire de rappeler à notre Président qu’il a bien été élu… par le peuple.

Bien à vous


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74 réactions à cet article    


  • HELIOS HELIOS 9 février 2009 11:20

    Il fallait l’ecrire, votre article, en fait nous l’attendions tous...

    Mais, vous faites semblant de ne pas voir que nous vivons en médiocratie depuis pas mal de temps. Les journalistes n’echappent pas a la règle... OUPS... J’ai fais une erreur, je voulais dire les "employes" de TF1, France2, RTL et M6

    Vous n’avez surement pas manqué de voir que le monde est devenu un monde d’employés,... partout des employés... Car des professionnels, il n’y en a plus... et les "journalistes" y sont inclus.
     
    Regardez... Ils n’ont que rarement droit au direct et quand cela arrive, ils bafouillent et parlent une langue incomprehensible tant la structure de leur message et la grammaire y sont absent. Lorsqu’ils débatent, pas un n’a le courage d’apporter des arguments, des faits car ils se contente de cette langue de bois qui va si bien dans un monde de pensée unique.

    Ce ne sont plus que des "lecteurs" de prompteurs et je parierais presque que les questions posées a Sarko ont fait l’objet, entre eux, d’une préparation AVANT l’emission.

    Quand est-ce que nous reviendrons a de vrais pros, ?


    • alberto alberto 9 février 2009 11:44

      Hélios, merci  : moi aussi j’attendais cet article, mais je me suis trouvé contraint de m’y coller car je ne le voyais pas arriver !

      Quant aux journalistes, je crois que ceux qui sont les plus exposés au public subissent de telles pressions que leur marge d’indépendance est réduite à néant : comme tu l’écris il sont les employés de leurs employeurs, eux-mêmes à la soldes de leurs annonceurs et actionnaires.

      S’il reste des "vrais" journalistes, ont doit pouvoir en croiser dans les couloir du Carnard, quelques uns chez Mariane et quelques feuilles de province, les autres ont rejoint Internet et leur destin est entre leurs mains...

      Bien à toi.


    • ddacoudre ddacoudre 9 février 2009 21:54

      bonjour alberto

      cette procédure de discution est une récurance installé par VGE, tous savent qu’ils n’est pas question d’indisposer le chef de l’état, qui n’intervien dans un faux semblant que pour expliquer sa politique. ce ’est pas aux journalistes à leur apporter la contradiction, mais à l’opposition.

      il est navrant de voir que 31 ans aprés il y ai toujours des français qui n’est pas compris cela.

      maintenant je t’accorde que je n’aprécie pas du tout ce type de spectacle faux cul et encore moins quand il vient d’un président. il n’a pas besoin de faire valoir, mais je reconnait que nous sommes dans le spectacle people.

      cordialement.


    • alberto alberto 9 février 2009 22:47

      DDacoudre, bien d’accord que c’est un spectacle de faux culs : alors il est peut-être temps de changer les règles du jeu.

      Bien à toi.


    • PtitLudo PtitLudo 9 février 2009 12:30

      Vous croyez encore au père noël ? Ne voyez-vous pas que ces gens (si vous voulez encore leur donner l’appellation "journalistes", libre à vous, mais alors c’est une insulte faite à cette profession) ne sont là que pour servir la soupe à leur maître à tous ?


      • Fergus fergus 9 février 2009 13:00

        On a connu naguère le Bal des Débutantes, on assiste maintenant au Bal des Carpettes donné deux fois par an sous les lambris et les dorures de l’Elysée. Rien à attendre de ce type de prestation tant les intérêts des journalistes et de leurs employeurs priment sur l’exercice impartial et intransigeant de leur métier.


        • alberto alberto 9 février 2009 13:07

          Fergus, oui, même pour la météo, des fois, je me demande...

          Bien à toi.


        • Rune Rune 9 février 2009 13:05

          Poser les questions du peuple ? Mais on va vous répondre gentiment que le peuple n’y comprend rien ! Que le peuple n’a pas de formation journalistique et que donc, il n’est pas compétent en ce domaine...
          Choisir des journalistes opposants ? Mais ce n’était pas un débat mon bon monsieur, c’était une émission d’information politique. Le moment n’est pas au débat mais à l’action et la communication.
          Le bouclier fiscal ? Non surtout pas, le but du président est d’expliquer sa démarche face à la crise or ce bouclier n’a aucun rapport avec la crise ! Et le président n’est pas là pour défendre ses choix politiques passés.

          De plus, vous avez peut être remarqué que selon notre bon président, lla grêve du 29 marquait l’inquiètude des français face à la crise. Personne n’a pensé à lui dire que pour beaucoup, la grêve marquait aussi et surtout le raz le bol de sa politique autoritariste, de sa politique néo-libérale et de sa politique sociale ! 

          Bien à vous


          • alberto alberto 9 février 2009 13:14

            Rune : viendra bien l’heure où le ras le bol entraînera le raz de marée !

            Bien à toi.


          • LE CHAT LE CHAT 9 février 2009 14:07

            il a vexé le prince l’an passé , Yves Calvi de France 5 , qu’on l’a plus réinvité ?


            • alberto alberto 9 février 2009 14:21

              Ben oui, Le Chat, et "C dans l’air" est sans doute la meilleure émission politique toutes chaînes nationales confondues : ça c’est pas bon pour Yves Calci !

              Bien à toi.


            • LE CHAT LE CHAT 9 février 2009 14:47

              @alberto
              c’est pourquoi j’aime la regarder , les sujets sont d’actualité avec de vrais débats , ça doit être pour ça que c’est sur la cinq parce qu’on espère que peu de gens regarderont , mais avec le bouche à oreille , l’audience monte .

              amicalement


            • alberto alberto 9 février 2009 14:56

              Le Chat, faudrait pas que ça monte de trop : rappelle-toi de "droit de réponse" !


            • Reinette Reinette 9 février 2009 20:35

              c’est dans l’air, avec Calvi

              mieux vaut bouffon et célèbre que mort et oublié : la philosophie de ce plateau de télévision prend un tour tragi-comique (maître-sondeurs, experts aux mèches oxygénées, directeur sd’opinions, et quelques autres qui leur ressemblaient comme deux gouttes de tisane.

              LIRE

              - Une trajectoire du capital, de Isaac Johsua (Syllepse), livre essentiel pour comprendre la crise actuelle à travers l’analyse de crises, de celle de 1929 à celle de la nouvelle économe.


              Classer, dominer de Christine Delphy (La Fabrique), ce livre décrypte à rebrousse-poils des interprétations convenues.


              La fabrique du consentement, Noam Chomsky et Edward Herman (Agone), livre majeur pour qui veut contribuer à la décolonisation de l’imaginaire ou à l’éveil des consciences.


              Cobayes humains, de Sonia Shah (Demopolis), enquête explosive dans le grand secret des essais pharmaceutiques - Préface de John le Carré.

              bonne lecture !


            • HELIOS HELIOS 9 février 2009 20:53

              Une emission qui me plait beaucoup également passe sur la FR3 le soir, c’est "ce soir ou jamais".

              Selon le thème de l’emission et les invités, les débats sont vraiment interressants... sans oublier la touche artistique de fin !

              Si le bouche a oreille peut fonctionner aussi


            • Romain Desbois 9 février 2009 23:31

              @hélios
              D’accord avec vous "ce soir ou jamais est la meilleure émission" et Taddéi est super. Cultivé et respectueux de ses invités qui ne sont pas toujours ceux que l’on voit partout. C’est ce que je reproche à Calvi, il invite sa petite cour (en 2007/2008 Barbier était quasiment tous les jours) .
              Autre chose que je reproche à Calvi, c’est de ne pas inviter les personnes sur qui ils débattent. Je me souviens d’un débat récent sur l’écologie, pas un écolo ni de gauche ni de droite était présent.

              Et je voudrais savoir si une de vos questions à été posée un jour dans cette émission !
              Sur le site il disent que l’on peur poser des questions jusqu’à la fin de l’émission mais je les soupçonne de les sélectionner avant l’émission (bien que celles que je pose à partir de 13 heures n’ont jamais défilées.

              J’aimais bien "arrêt sur image", mais je crois qu’ils continuent sur le net.

              a signaler cependant une bonne initiative de RadioFrance. Jusqu’en mars l’on peut dire ce que l’on attend de la radio publique sur le site :
              Demain Radio France .fr


            • Reinette Reinette 9 février 2009 23:44

              Complaisance

              28 octobre 2008

              Sur France Inter, Yves Calvi invite son ancien patron, Jérôme Bellay, également producteur de .... son émission

              ... C dans l’air sur France 5


            • HELIOS HELIOS 16 février 2009 23:49

              Réponse tardive pour cause d’oubli !
              Quand on devient vieux...

              Oui, j’essaye de temps a autre de poser des questions lorsque c’est possible.
              J’ai toujours un doute lorsqu’il est possible de passer par un SMS (payant, naturellement) et internet (gratuit, tout aussi naturellement). mais je n’ai aucune preuve que l’un soit privilegié par rapport a l’autre.

              Par contre je suis quasiment sûr que le réalisateur selectionne les questions en fonction de son intérêt.

              Toutefois, je dois vous dire que je suis passé en direct pour l’émission "le mediateur" sur France 3 il y a quelque temps, preuve que tout est possible.


            • Dolores 17 février 2009 21:07


              Je regarde C’dans l’air depuis le début mais je commence à m’en lasser ; là aussi il manque beaucoup d’air !

              Si vous suivez cette émission, vous aurez vous aussi constaté que la pensée unique y règne en maître.

              Vous avez dû remarquer qu’il n’existe qu’un seul journaliste politique en France : Christophe Barbier ;

              que 2 ou 3 experts économistes : Elie Cohen, Jacques Marseille, Jacques Salin qui n’ont pas vu venir la crise et qui continuent à recommander les mêmes solutions qu’ils préconisaient pour bouster la croissance, et qui ont en réalité bouster la crise ; tous ultra libéraux ;

              qu’il semble que les autres invités ne soit là que pour tenir le crachoir aux "experts" et permettre que les mêmes idées soient ressassées sans fin et tournent en boucle ;

              que tous ces gens, quoiqu’ils en disent, vivent "un peu" en dehors des réalités du peuple.

              Chaque émission n’est que la redite de la précédente : les mêmes sujets (ou presque) avec les mêmes "débatteurs". On prend les mêmes et on recommence !


            • alberto alberto 18 février 2009 08:57

              Oui, Dolores, assez d’accord avec vous, je suis aussi un peu agacé de revoir sans cesse le même club de journalistes ou de spécialistes assis à la même place en fonction des sujets traités.

              Espérons que Calvi saura renouveller sa liste d’invités !

              Bien à vous.


            • Fergus fergus 9 février 2009 14:14

              Si Sarkozy était un tant soit peu "couillu", lui qui aime tant les Etats-Unis se soumettrait à de vraies conférences de presse, sans filtrage des journalistes et des questions, comme elles sont organisées outre Atlantique.
              Cela constituerait une vraie "rupture" avec les pratiques d’évitement héritées du passé.


              • alberto alberto 9 février 2009 14:26

                Fergus, ta remarque est interessante : attendons qu’il aille se faire interviewer à l’étranger par des vrais journalistes...ça pourrait être marrant !


              • Louisiane 9 février 2009 15:19

                Sûr qu’il n’ira jamais pratiquer le même exercice en Angleterre, parce que là-bas, quand un journaliste pose une question, il attend une réponse à SA question et la repose autant de fois que nécessaire.


              • PapyJC_78 9 février 2009 17:56

                Prendre modèle sur les USA oui bien sûr mais uniquement ce qui l’arrange !
                Et la liberté US de la presse n’arrange pas du tout Nobody !

                N.B. : Nobody is perfect. Nobody est un des surnoms de Nicolas Sarkosy.


              • abelard 9 février 2009 19:19

                Mais Sa Glorieuse Electro-Magnificence a déjà été interviewé par des journalistes américains, souvenez vous.

                A la première question gênante il a quitté le plateau en grommelant "Casse toi pov’con" à l’adresse de son chargé de communication qui n’avait pas été foutu de lui trouver un caniche lobotomisé.. (Euh pardon)... un journaliste professionnel et responsable comme il y en a plein dans les caniveaux... (Non, pas les caniveaux... Je ne trouve plus le mot.. .Ah, ça y est) les rédactions françaises.

                Attendez, je ne suis pas sûr qu’il ait dit "Casse toi pov’con".
                J’y suis, c’est "cloporte" ou ’salope"... Ah non encore raté, ça c’est Copé. Désolé mais je les confonds tous chez "la droite décomplexée du lexique".

                Enfin bref, c’était crétin ou abruti ou encore connard. Un terme normal pour un patron moderne qui parle à un salarié rationalisé quoi...

                tempsreel.nouvelobs.com/actualites/ameriques/20071029.OBS1870/quand_sa rkozy_quitte_le_plateau_de_cbs.html


              • abelard 9 février 2009 19:38

                Zut flûte et rut...

                Ce que c’est qu’alzheimer...

                "Salope" ce n’est pas copé, c’est devedjian, le nouveau bidule à la relance.

                Je m’y perds, je m’y perds...


              • Reinette Reinette 9 février 2009 22:59

                Ici ou ailleurs, il y a toujours filtrage.


              • ARMINIUS ARMINIUS 10 février 2009 10:29

                En Allemagne aussi, le politique interviewé, aussi important soit-il, a intéret à répondre directement aux questions des journalistes sous peine d’être brocardé par l’ensemble des médias. En france la dérive insidieuse monarchique semble avoir endormi le sens critique de la plupart des téléspectateurs- le réveil risque de leur être fatal. Merci Alberto pour cette piqûre de rappel et merci aux commentateurs pour leurs bons tuyaux sur les véritables émissions
                d’information, plus nous serons nombreux à les apprécier et moins elles auront tendance à être placardisées (cf "La bas si j’y suis") ou supprimèes. Avec ce genre d’articles et de réactions AV prend sa véritable dimension.


              • alberto alberto 10 février 2009 21:47

                Je te reçois cinq sur cinq ARMINIUS !


              • wesson wesson 9 février 2009 14:15

                mouais,

                en même temps, vu le sort réservé aux préfèts et flics qui n’organisent pas la claque du chef de l’état lors de ses déplacement, on attendait pas non plus la moindre question difficile lors de cette "explication".



                • alberto alberto 9 février 2009 14:31

                  Wesson : oui, mais les journalistes ont le droit d’essayer de garder un peu de leur crédibilité !


                • nello 9 février 2009 15:57

                  En qualité d’étranger je peux vous dire que vous vous rendez tous ridicules Messieurs les journalistes la politesse et l’éthique connaissez pas ? reprocher que l’on laisse parler le Président sans l’interrompre c’est tout simplement n’avoir aucun savoir vivre ! de toute façon les débats sont tous incompréhensibles tout le monde parle en même temps et après 5 minutes d’écoute nous coupons car ce n’est plus possible de comprendre quelque chose ? d’autre part le plus important : vous acceptez toujours la critique qui est une chose bien pour faire avancer les choses MAIS VOUS ne demandez jamais ce que propose la personne en lieu et place de sa critique ? alors n’importe quel imbécile sait critiquer, mais apporter une solution de remplacement là ce n’est plus un imbécile qui pourra le faire !
                  ( voir PS, Modem, Anti-capitaliste, et parfois Ump aussi, et les autres) j’adore la France du reste à 16 ans j’aurais pu opter pour ce beau pays malheureusement habité que par des frustrés. je serais le Président je quiterais le pouvoir pour vous laisser dans ce que je pense. à bon entendeur salut.


                  • Hieronymus Hieronymus 9 février 2009 16:21

                    le bouclier fiscal est une mesure normale
                    c’est concu afin d’eviter la spoliation lente de la propriete
                    cela consiste simplement a limiter l’impot en fonction des revenus du patrimoine
                    les impots (revenus + ISF) ne doivent pas exceder 50% des revenus du patrimoine
                    il aurait ete bon provisoiremnet de relever ce taux a 60 ou 65%, cela aurait
                    ete un bon signal qui n’aurait presque rien change en plus
                    mais supprimer le bouclier, non, ce n’est pas une mesure adequate pour l’economie
                    le bouclier est psychologique surtout, il coute peu en terme "d’absence d’impot"
                    par contre il vise a restreindre durablement la fuite des capitaux ..

                    concernant nos journalistes, l’analyse est juste ;
                    Tout l’art du journaliste consistant justement à se cantonner dans le politiquement correct sans paraître trop flagorneur aux yeux des téléspectateurs.
                    c’est comme cela depuis de Gaulle, en France il y a une culture d’opposition systematique en politique mais en meme temps une structure elitiste de la societe et les gens sont deferents envers le pouvoir, le considerant comme sacralise, superieur a eux, quelle erreur ! et les journalistes d’emboiter le pas ..
                    un journaliste honnete afin d’etre pertinent, a au contraire un devoir d’insolence vis a vis des puissants !


                    • alberto alberto 9 février 2009 16:54

                      Hieronymus, merci pour ton commentaire mesuré, mais : il me semble qu’en période de crise, tandis que des millions de gens souffrent de mal-logement et de sous-emplois, par décence, une devoir de solidarité impose au gouvernement de s’interesser à eux plutôt qu’aux bénéficiaires du bouclier fiscal et aux contribuables angoissée par leur ISF !
                      Par ailleurs tu n’es pas sans savoir que les contribuables qui ont des revenus élevés sont ceux qui bénéficient le plus des niches fiscales, le bouclier fiscale apparait alors comme un cadeau supplémentaire.

                      Pour ce qui concerne De Gaulle : c’est vrai qu’il méprisait un peu les journalistes, mais ses successeurs ne sont pas obligés de reproduire ses défauts. On préfèrerait qu’il fassent preuve du même courage politique...

                      Ce qui peut s’appliquer aussi aux journalistes concernant le courage, pour l’insolence on en demande pas tant !

                      Bien à toi.



                    • Hieronymus Hieronymus 9 février 2009 17:15

                      @ Alberto
                      merci pour la reponse
                      devoir d’insolence, le mot est peut etre un peu fort
                      disons qu’il conviendrait que les journalistes soient irreverencieux, deja cela

                      sur le bouclier fiscal, justement son calcul est concu tres simplement
                      il n’y a aucune niche fiscale la dedans, cela vise uniquemnet a ce que les contribuables
                      (en principe riches c’est un fait) ne paient pas plus d’impot que le montant de revenus
                      qu’ils percoivent de leur patrimoine, cette mesure pour choquante qu’elle paraisse (hou les vilains riches)
                      est pourtant utile economiquement d’abord elle coute tres peu en deficit de recette pour le tresor,
                      mais surtout elle vise a prevenir la fuite des capitaux, il est indispensable pour le bon fonctionnement
                      de l’economie que les capitaux restent investis sur le territoire national, avant de penser "justice sociale"
                      "redistribution de richesse", il faut d’abord la produire cette richesse ?
                      pour cela il faut que les grandes fortunes restent en France et n’aillent pas planter leur tente ailleurs
                      car l’argent va a l’argent, c’est comme cela, on n’y peut rien ..


                    • FR-ank FR-ank 9 février 2009 18:36

                      ok, d’accord avec toi hieronymus, bien sur il faut empecher la fuite des capitaux MAIS ne pas favoriser que les + riches non plus.
                      Apres on en vient a un systeme comme les USA ces 20 dernieres annees ( on peut dire depuis l’ere REAGAN ) : tout pour les riches, tout pour la finance et pour le profit a tres court terme, ou ils gagnent sur tous les niveaux : le taux d’interet et l’exoneration d’impot.
                      Et si cela ne leur convient toujours pas, ils deplacent tout dans des paradis fiscaux ( vive la liberte totale du mouvement de capitaux !!! ) qui se sont developpes exponentiellement ces dernieres annees ( vive la mondialisation ).
                      et c’est comme ca qu’on se retrouve aux USA avec 20% d’employes vivant en dessous du seuil de pauvrete (meme avec un travail) !!!
                      Donc oui ne pas (hautement) taxer les possesseurs de richesse mais ne pas leur donner tous les pouvoirs non plus comme ces dernieres annees, ils ne sont pas la force de travail active.


                    • R.L. 9 février 2009 19:50

                      Il ne faut que les riches aillent ailleurs...
                      car l’argent va a l’argent, c’est comme cela, on n’y peut rien ..

                      Vous vous rendez compte de ce que vous dites ?!
                      Vous apportez de l’eau aux thèses de ceux qui dénoncent le pouvoir de l’argent justement ; de ceux qui disent que la démocratie est totalement incompatible avec d’importantes disparités de revenus : la presse et les médias sont possédés par les riches ; les grands groupes industriels, les instituts de sondages... ; les pots de vin... verrouillent l’ensemble...
                      Et, en dernier ressort, menace de délocaliser, de licencier...

                      Rappelez-vous 1982, entre autres...


                    • Hieronymus Hieronymus 9 février 2009 20:13

                      l’argent va a l’argent
                      c’est un fait, pas une opinion
                      savez vous sur quelle planete on vit ?


                    • dédé.L dédé.L 10 février 2009 00:09

                      file moi tes talbins depeche !!


                    • Fergus fergus 10 février 2009 09:05

                      A Hieronymus. Vous écrivez : "Le bouclier fiscal est conçu pour éviter laspoliation lente de la propriété". Le problème est que la propriété (je parle des grandes fortunes) s’est elle-même très largement constituée au fil du temps sur la spoliation des travailleurs, qu’ils soient français ou étrangers.
                      En outre, je répète ce que j’ai toujours affirmé : l’ISF est, compte tenu des multiples niches qui permettent de l’éviter, un impôt dérisoire qui n’impacte réellement que les très grandes fortunes.


                    • Hieronymus Hieronymus 10 février 2009 17:40

                      toujours facile d’assener les arguments massue "faut faire payer les riches" !
                      tres bien d’avoir des objectifs genereux (que je partage) la difference reside quant aux moyens pour y parvenir, a savoir si ceux ci trop radicaux, ne risquent pas au final de provoquer l’exact resultat inverse de celui escompte ?
                      ainsi l’ISF, c’est un impot qui frappe essentiellement les moyennes fortunes, la propriete fonciere, attention ca va tres vite, un grand appartement a Paris et vous etes deja passible, cad fiche par les impots et pas moyen d’y echapper !
                      les niches fiscales, les systemes eux, concernent surtout les tres grosses fortunes qui elles disposent effectivement de certains "moyens" pour y echapper, je ne rentrerai pas ds le detail, mais simplement par ex. les industriels, et bien "l’outil de travail" (la SA ou vous etes majoritaire) echappe a l’ISF ..
                      l’ISF rapporte tres peu au Tresor Public comparativement aux autres impots, par contre il est tres dissuasif envers les fortunes qui seraient tentes d’investir en France de par l’aspect psychologique de "fichage" des impots, en fait il a pour consequence de provoquer une evsion fiscale importante, au global pas du tout certain qu’en terme de richesse nationale, cet impot soit profitable pour la collectivite !


                    • ARTEMIS ARTEMIS 9 février 2009 18:16

                      le bal des obséquieux

                      David Pujadas raconte les coulisses de l’interview du chef de l’état : la préparation de l’émission, les questions, la réparttion des questions entre les journalistes

                      David Pujadas affirme que pour lui il n’y a pas eu ou des "contacts quasi inexistants" avec l’Elysée avant l’émission donc liberté semble t -il des journalistes pour mener l’émission comme ils le souhaitaient

                      je vous donne le lien

                       mon avis est sévère sur cette émission

                      Des journalistes frileux ( je ne porterai aucun jugement leur position n’est pas facile) pas de réelle pertinence dans leurs interventions , pas de relevé de contradictions dans la politique menée, des journalistes tétanisés quasi muets devant un président toujours aussi loquace

                      Aucune question sur le quotidien des Français sur les réformes qui fragilisent les plus précaires

                      Aucun mot sur les chômeurs, les dysfonctionnements du pôle emploi, de l’offre d’emploi raisonnable , de la situation des séniors obligés de travailler apres leur retraite pour s’en sortir, du droit opposable au logement, de la réforme BOUTIN ,du mal logement etc… bref de la situation d’un pays en état de fracture sociale

                      nous avons assisté en fait à un bal des obséquieux
                      ce n’est pas du journalisme


                      • alberto alberto 9 février 2009 19:00

                        Oui, Artemis, il y avait aussi des trucs à demander sur les Antilles !


                      • Hieronymus Hieronymus 9 février 2009 19:08

                        d’accord avec Artemis
                        ces journalistes (qui gagnent des sommes faramineuses) sont des lavettes,
                        David Pujadas, Laurence Ferrari, il suffit de voir leurs tetes pour se rendre compte
                        que cela ne vole pas haut, pauvres petits francais, vraiment pas brillants
                        a l’etranger je rase les murs qd je dois declarer ma nationalite ..


                      • R.L. 9 février 2009 19:43

                        "David Pujadas affirme que pour lui il n’y a pas eu ou des "contacts quasi inexistants" avec l’Elysée avant l’émission donc liberté semble t -il des journalistes pour mener l’émission comme ils le souhaitaien".

                        Donc, circonstances TRÈS aggravantes !!!

                        Mais, vu le degré zéro de compétence et d’indépendance réelle, ça ne change pas grand chose...


                      • Philou017 Philou017 9 février 2009 22:12

                        Le clan du pouvoir n’a même plus à faire pression sur les "journalistes", il sait qu’ils marcheront au pas.
                        Merveilleuse et fascinante mécanique bien huilée...

                        D’ailleurs, qu’est ce que Pujadas et Ferrari ont de journalistes ? des présentateurs gentillets tout au plus.

                        Quelqu’un se souvient d’une seule enquête dite journalistiques des ces deux fleches du Paf ?


                      • Eloi Eloi 9 février 2009 18:54

                        Merci à l’auteur pour son article !

                        Qu’à cela ne tienne ! Organisons par le forum d’Agoravox une liste de questions , une semaine avant la prochaine "audience". Qui sait, quelques journalistes sélectionnés pourraient venir y jeter un coup d’oeil ??


                        • alberto alberto 9 février 2009 19:01

                          Bonne idée Eloi !


                        • R.L. 9 février 2009 19:15

                          J’aurai posé la question suivante au PDR :

                          Monsieur le Président, vous avez été élu sur un programme à une époque qui ne faisait pas mention -et c’est aussi un point cardinal incrompréhensible- de la crise (qui avait pourtant commencé à montrer ses dents) dont les conséquences, très graves, sont à venir...

                          Dans ces conditions, ne peut-on pas s’interroger sur la légitimité de votre mandat, sur vos nombreux virages idéologiques et pratiques -tout en le niant naturellement-, puisque vos idées sont les mêmes que celles qui sont à la base de la crise systémique en devenir ?

                          M. le Président, vous n’avez pas été élu pour faire affronter une crise sans précédent qui s’annonce. Ne devriez-vous pas, en grand démocrate que vous êtes, démissionner et vous présenter à nouveau, avec un programme... adapté aux circonstances ?


                          • miwari miwari 9 février 2009 19:49

                            J’ai justement regardé hier le film Révélation réalisé par Michael Mann qui parle de journalisme et bien ce film devrait faire partie du cursus d’étude pour tous les futurs journalistes parce qu’il nous suffirait d’un seul journaliste de la trempe de celui interprété par Al Pacino (un de mes acteurs préférés avec DeNiro smiley ) pour que l’honneur de la corporation soit sauvé chez nous.


                            • Annie 9 février 2009 20:43

                              Un journaliste qui fait son métier et qui se respecte n’a pas besoin de se faire souffler les questions par le bon peuple de France. J’irai même plus loin en disant que le dictat populaire n’est pas toujours le meilleur des conseillers. 
                              Si vous voulez vraiment protester contre le muselement des journalistes, pourquoi ne pas boycotter la prochaine fois l’allocution présidentielle ?


                              • alberto alberto 9 février 2009 20:54

                                Annie, je te sens fâchée !

                                Mais que sont les élections, sinon un ditact populaire ?

                                Et si les journalistes travaillent seuls dans leur club, quelles infos crédibles pourront-ils transmettre aux citoyens pour se déterminer ?

                                SI tu veux en arriver à prétendre que les journalistes savent mieux que leurs lecteurs/auditeurs/téléspectateurs quelles infos ceux-ci attendent, ce n’est plus de l’info : c’est au mieux de la soupe et au pire de la propagande...

                                Bien à toi quand même.


                              • moebius 9 février 2009 20:53

                                mais il ne s’agit pas de trempe, de couille et de courage journalistique mais de sacrifier à un genre typically frenchy et qui doit remonter a la grande tradition de courtisanerie française, de Versaille des ses grandes eaux et ses plates bandes au cordeaux ric rac et aussi de ses bosquets charmants gnin gnin. Quel modernisme dans ce décalage post moderne entre la sophistication hautement culturelle de nos courtisans et l’apparente désinvolture très démocratique de notre soleil qui vous saucissonne des interviews sur le coin de la cuisine à la bonne franquette..absolument saisissant de modernité..Quel trouvaille ! l’état c’est bibi et prout. Ha ! comme c’est divin monsieur soleil (ici on entend des bruissements et des bruits incongrus dans les bosquets).


                                • alberto alberto 9 février 2009 20:57

                                  Merci à la rédaction pour avoir agrémenté l’article de la photo d’un duo de journalistes de choc !
                                  La "Liberté guidant le peuple" avait aussi belle l’allure, mais peut-être était-elle un peu rétro, ou un peu...prématurée !
                                  Merci aussi d’avoir corrigé quelques fautes d’orthographe : j’ai bien engueulé ma sercrétaire, mais comme elle est payée sous le smig... (en fait, non, c’est moi qui me suis fait engueulé : c’est ma femme !)

                                  Et enfin merci à tous pour vos commentaires, positifs dans l’ensemble, ce qui montre bien l’importance de la crédibilité de l’info dont disposent les électeurs pour que cesse l’adage : "élections, piège à c... !

                                  Bien à vous tous.


                                  • moebius 9 février 2009 21:21

                                    les pseudos question des animateurs journalistes sont là pour rendre plus vivant l’intervention du chef d’état sinon vous avez droit au choix à un st un discours long et ennuyeux ou cour et sec comme un pet. On peut regretter l’absence de compétence des animateurs qui n’assument pas clairement le rôle qui leur est dévolu par le bon peuple épris de tradition mais manifestent déplaissament une certaine indétermination entre leur fonction et celle de banal journaleux. On pourrait conseiller à Ferrari de se mettre un abat jour sur la tété ce qui mettre en valeur ses charmes ce qui reste strictement sa compétence. A Pujadas on pourrait conseiller d’émailler l’intervention de notre bien aimé président de quelques blagues genre tuyau de poêle toujours appréciée du téléspectateur afin de détendre une atmosphère pesante et sombre due à une actualité morose et terne, mais sans pour autant verser dans la gaudriole et la franche hilarité ou on se tape sur les cuisses en se vautrant dans son vomis ce qui est un art difficile et qui ne saurait souffrir de médiocrité mais fait la gloire et la renommée international partout dans le monde de notre presse. Quand aux deux autres ils ont été si parfait que j’en ai oublié leur nom


                                    • Papybom Papybom 9 février 2009 21:23
                                      Pourquoi se plaindre, la pièce qui vous a été présentée, a fait l’objet de répétitions.
                                      Je comprends votre amertume. En principe, nous aurions du terminer par une annonce.
                                      « Les décors sont de Roger Harth et les costumes de Donald Cardwell ».
                                      Mais le guignol n’a pas à présenter le petit personnel. C’est lui la vedette.
                                      Pour les malvoyants : Seul Nicolas est grand !

                                      • Annie 9 février 2009 21:50

                                        Non je ne suis pas fachée. Je pense simplement que les journalistes doivent autant s’affranchir de l’influence gouvernementale que de celle de l’opinion publique.


                                        • alberto alberto 9 février 2009 22:54

                                          Annie, pour l’affranchissement de l’influence gouvernementale : c’est raté !

                                          Bien à toi.


                                        • furio furio 9 février 2009 21:55

                                          Vous faites semblant d’ignorer que les ces médias ont justement mis en place sarkosy avec la bénédiction du medef !!! Sans les médias ce bon à rien.....


                                          • moebius 9 février 2009 21:59

                                            en fait trés sérieusement ce qui est navrant dans cette intervention c’est qu’il n’y a pas eu d’appel a une quelconque solidarité, à notre courage et à notre détermination pour faire face à la crise. Notre sens de la collectivité n’a pas été sollicitéet nous avons eu droit mais à un monologue de taré du pouvoir retranché dans la défense obsetionnelle et pathétique de sa personne, de sa politique. C’est un peu comme si la crise n’avait aucun sens pour nous... nous ne sommes pas concernés. Nous sommes là assis dans un bus l’ histrion qui nous conduit nous dit qu’il ne sait pas ou aller, que personne ne le sait mais nous y allons..et le pire c’est que comme il ne sait pas ou aller et qu’il faut pourtant aller quelque part et bien il regarde dans son rétroviseur et applique les méthodes qui nous ont conduit à la crise et ont été sanctionnées par celle ci. Nous restons tranquillement là assis confortablement et il y ’a un mur devant nous qui s’approche mais nous n’osons pas sauter ni arréter ce bus parce qu’il est conduit par le président que nous avons élus, nous irons démocratiquement jusqu’au bout de ce mandat qui ne nous concerne plus..Hum ! remarquez vous pouvez sauter mais à titre individuelle le groupe lui ne sautera pas, le cerveau collectif est tout petit, passif et surtout non sollicité. Absorbé et médusé sur place qu’il est par le "moi je" offert en spectacle qui préte cent milles milliards d’euro par ici et ’exige par là des contreparties. Comme des lapin les yeux éblouis par les phares d’une voiture, j’vous dis moi


                                            • vienzy 9 février 2009 22:18

                                              La critique est aisée, mais l’art est difficile


                                              et Sarkozy, un politique


                                              • moebius 9 février 2009 22:29

                                                les médias par définition sont l’interface entre l’émetteur et le receveur entre l’opinion et les pouvoirs publiques ce qui ne veut strictement rien dire puisque nous sommes ici dans le domaine de la politique et des rapports de force et pas celui de la technique et puis la pendant l’intervention ou la cérémonie les journalistes sont plus des animateurs ensuite ceux qui sont chargé d’analyser sont eux un peu plus critiquesz et ne s’en prive pas selon leur orientation politique et/ou professionnelle Il faut faire une différence entre le journaliste qui anime et ne pose les questions qui embarassent et transformeraient l’intervention divine de l’astre de nos jours en débat d’idée et ceux qui participent et se vautrent dans la fange du débat. Le probléme et le mélange des genre entre ces deux formes de journalisme provient a mon sens du caractére fangeux de notre soleil. On peut avoir le sentiment de par le ton général de la conversation badine de l’astre qui brille dans notre nuit qu’il s’agit d’un débat mais non..grand dieu non vous n’avez pas perçu le socle sur lequel il est campé et à partir duquel trés démocratiquement il nous parle car tout président quel qu’il soit tel les petits cowboy et figurine starlux est monté sur un socle qui le retranche fonctionnellement du commun des mortels afin que brillent au firmament ses rayons


                                                • moebius 9 février 2009 22:37

                                                  .. ;qui nous illuminent évidemment de tout ses feux...d’ou l’usage de lunettes de soleil recommandées pour le commun des mortels a l’approche de ses figurines montées sur socle et qui brillent trop pour nos yeux fragiles dans cette nuit noire qui est notre lot


                                                  • moebius 9 février 2009 22:47

                                                    et celui qui détient la clé est ’il indépendant ? et de qui et de quoi et... chaque journal a sa propre ligne éditoriale, je dis bien chaque il y ’a autant de lignes que de journeaux ? aucun doublons, pas commerciale


                                                    • Reinette Reinette 9 février 2009 23:21

                                                      DEFENSE DES " AVANTAGES ACQUIS "

                                                      Avec Claude Imbert, Jacques Marseille, Nicolas Baverez, BHL, Alain Duhamel, Franz-Olivier Giesbert, Le Point s’est spécialisé dans la dénonciation des " avantages acquis " des cheminots, des enseignants, des postiers...

                                                      Mais rien sur les journalistes du Point. ?

                                                      A ce propos, justement, Capital (déc. 2008), révèle que "jusqu’en septembre dernier, un certain nombre de jouranlistes de l’hebdomadaire (qui appartient à l’homme d’affaire François Pinault) avaient table ouverte dans une vingtaine de bonnes adresses parisiennes comme


                                                      - la Cagouille (autrefois le restaurant de poissons préféré de François Mitterand),

                                                      - Tong Yen (l’asiatique chéri de Chirac)

                                                      - le Fouquet’s (la cantine du Tout-Paris, où notre Bien-Aimé a fêté sa victoire)

                                                      Sur présentation d’un petit carton, ces bienheureux pouvaient bambocher à l’oeil, et en faire profiter leurs interlocuteurs. " L’addition était envoyée au journal, confirme un rédacteur. Cela nous évitait d’avance les frais et c’était avantageux fiscalement." Mais les meilleurs ont une fin. " Trop d’abus ", jure la direction...

                                                      Désormais, déjeuner dans ces lieux selects sans sortir sa carte Visa est un privilège réservé aux rédacteurs en chef.

                                                      Les rédacteurs vont-ils se mettre en grève ???


                                                      • dédé.L dédé.L 9 février 2009 23:28

                                                        j’aimeré bien interogé le president ! il est president de koi au fête ?????


                                                        • Reinette Reinette 9 février 2009 23:38


                                                          22 octobre 2008
                                                          Selon le Figaro, " l’épouse du président de la République a assisté au mariage du directeur de l’Express, Christophe Barbier " avec la directrice de la communication de LVMH.

                                                          Puis tous trois ont bu à la séparation des pouvoirs.


                                                          • Reinette Reinette 9 février 2009 23:50

                                                            1793

                                                            le petit peuple, affamé, propose une solution originale à la crise économique : abolir le marché et pendre les "accapareurs".


                                                            • dédé.L dédé.L 10 février 2009 00:07

                                                              ben non on couke et on rakourci !!


                                                            • chmoll chmoll 10 février 2009 06:53

                                                              parait qu’ la fin ,l’sarko avait ses pompes qui brillaient comme jamais


                                                              • Serge Serge 10 février 2009 09:43

                                                                Le jour où un Président de la République ( Sarkozy ???? ou les suivants ! ) invitera des "français d’en bas" à lui poser des questions en direct à la TV ( sans aucune mise en scène préparée et répétée ) ce sera un grand pas pour une véritable Démocratie par et pour le peuple.La Politique ( au sens premier du terme ) retrouvera ses "lettres de noblesse".


                                                                • millesime 10 février 2009 12:00

                                                                  Dès le départ le président "ment par omission " et aucun journaliste n’est capable de relever...
                                                                  en effet, le président parle de redistribuer 1,4 milliards d’intérêts sur le capital prêtés aux banques
                                                                  désolé mais ce capital prêté il ne le sort pas de son chapeau ... ;il faut l’emprunter.. ;et donc il faut déduire le coût de cet emprunt...de sorte que ce n’est plus 1,4 milliards mais ..700 millions qui seront réellement redistribués... !

                                                                  les journaleux n’ont été que complaisants.. !


                                                                  • alberto alberto 10 février 2009 13:46

                                                                    Millesime, tu as probablement raison, mais dans cet article, je n’ai traité de la pertinence des déclarations des un(e)s et des autres, mais seulement de la manière dont les journalistes ont managé leur affaire.

                                                                    Bien à toi.


                                                                  • Christoff_M Christoff_M 10 février 2009 22:43

                                                                    quelle belle pleiade de téléacteurs autour de leur président phare...

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