Votre maire : mère, marâtre ou Père Noël ?
En ce moment, c’est la fête des maires. Plus de 13 000 maires (36 000 adhérents Association des maires de France) sont rassemblés du 19 au 22 novembre pour le séminaire annuel des city-managers. Pendant ces 4 jours, il ne sera officiellement pas question de la Municipale Academy des 9 et 16 mars prochains mais...
...du thème de cette année : « maire-citoyen : construire ensemble », et bien sûr de faire une méga fête à l’occasion du centenaire de l’AMF,
sans doute avec des ampoules basses-tensions et du cidre bio vu que l’AMF publiera sa « Charte des maires de France pour l’environnement ».
Les municipales ? Eh bien, ce seront donc les « autres » qui en parleront pendant le congrès, à l’occasion de deux sondages* (Ipsos pour la Gazette des communes et une enquête réalisée par Obea/infraforces), plutôt porteurs de bonnes nouvelles :
- 56 % des maires ont l’intention de se représenter ;
- près de trois quarts des Français se déclarent satisfaits du travail
accompli par leurs maires depuis les dernières élections municipales ;
- le maire est l’élu le plus proche des Français : 88 % disent connaître
le nom de leur maire, contre 58 % pour le député et 46 % pour le
conseiller général.
42 % affirment en moyenne avoir eu
l’occasion de discuter avec leur maire depuis les dernières municipales
de 2001. Le pourcentage monte à 69 % dans les communes de moins de 2 000
habitants, mais tombe à 17 % dans celles de plus de 50 000 habitants.
Et vous ?
Connaissez-vous le maire de votre ville ? Est-il plutôt mère, marâtre ou Père Noël ? Votre liste est longue, vous rêvez... Il ne tient pas toujours ses promesses ?
Les 9 et 16 mars prochains allez-vous voter pour votre maire actuel ?
J’espère au moins que vous êtes inscrits sur les listes électorales, dépêchez-vous, c’est jusqu’au 31 décembre !
Dans mon coin de 9cube, coco depuis 1945, je peux déjà vous dire que je
ne voterai pas pour JR. Pas le méchant de la série américaine, mais les
initiales de notre mairesse.
Je sais bien que son job n’est pas
facile, avec 43 000 âmes à contenter et 2 000 employés municipaux pour
l’y aider, le tout super mal payé. Environ 3 000 euros de salaire net
mensuel, un montant indigne des enjeux, des risques et du temps passé
pour cette plus que patron de PME.
Patron, un gros mot pour JR et ses camarades audoniens, tout comme propriétaire, plus-values, profits, capitalisme, sécurité. Ça y est, avec cette somme de gros mots, je vais aller dans l’enfer des cocos... ;-))
Depuis 1945, près de 35 % de la population est partie de mon coin de 9cube. Il a fallu attendre 2003, et le retour des promoteurs (encore un gros mot), pour voir les « bôlieusards » arriver.
Vous l’avez compris, en 2008, ce sera la première fois que je ne voterai pas à Paname, dans le quartier de mon enfance.
Attention, soyons clairs : mon coin de 9cube, je l’aime. Notre histoire a passé le cap des 3 ans (clin d’œil à un livre de Frédéric Beigbeder que j’aime bcp...) et nous avons même donné naissance à des bébés chroniques.
Alors, MAIS... quoi ?
Je rêve d’une vraie mixité sociale. D’une ville ouverte sur l’alternance politique.
Aie, là je sens que je rentre dans le lourd, qu’il va falloir peser
chaque mot pour me faire comprendre... La ville n’est pas une affaire de
statistiques, mais tout de même... la mixité sociale dépend, on le sait
tous, de certaines statistiques.
Sachez que mon coin de 9cube
comporte environ 66 % de logements sociaux pour seulement 20 % de
propriétaires occupants, contre 60 % de Français propriétaires de leur
résidence principale.
Tant pis, je me lance, et tente de vous expliquer le mode de fonctionnement de ce que l’on appelle « la banlieue rouge », en vous livrant un extrait de Extra-muros : une histoire croisée de Paris et de ses banlieues à l’époque contemporaine de Annie Fourcaut (professeur d’histoire contemporaine université Paris I - Panthéon Sorbonne) et Mathieu Flonneau (maître de conférence en histoire contemporaine université Paris I -
Panthéon Sorbonne) publié en septembre 2005 pour la ville de Paris,
donc un ouvrage « commandé » par la gauche. ;-))
« ... Les communautés ouvrières et populaires des bastions rouges étaient structurées par un patriotisme de clocher à base de classe, encadrées par un réseau dense d’associations locales
organisées autour du Parti communiste, prises en charge par les
municipalités fonctionnant comme des villes-providence et offrant
crèches, colonies de vacances, services sociaux, logements sociaux (...). »
« ... L’effondrement
d’un mode de gestion locale qui a duré plus de cinquante ans renvoie à
trois facteurs principaux : la disparition du « socialisme réel » et du
mouvement communiste international, horizons lointains, mais
structurants auxquels s’adossait la culture de bastion ; la
désindustrialisation et le regroupement de population d’origine
étrangère dans les municipalités communistes, où se concentrent les
grands ensembles de logements sociaux ; enfin,
l’incapacité des élus communistes, à partir des années du déclin, à
adapter leur conception du territoire communal à la nouvelle donne
régionale : refus de la désindustrialisation, refus de la
mixité sociale, refus de construire de l’accession à la propriété,
refus des procédures de la politique de la ville.
Ces
conceptions strictement défensives, fondées sur une vision
fonctionnaliste des territoires communaux, se modifient tardivement au
cours des années 1990, ne laissant subsister que le pouvoir de quelques
« individus communistes ».
Dans mon coin de 9cube, ce «
patriotisme de classe » et ce non-renouvellement de population empêche
toute forme d’opposition démocratique d’exister. Y compris pour les
déçus du système local : s’ils se rebellent, alors adieu job à la
mairie, HLM plus grand et place à la colo...
Ce qui rappelle
malheureusement des systèmes encore debout ailleurs dans le monde, systèmes que ma foi profonde en la démocratie m’empêche de cautionner. Voilà
donc la toute première raison pour laquelle je ne peux pas voter pour
JR.
Déménager ? Certainement pas : comme 91 % de Français, je suis satisfaite de vivre là où j’habite (étude SeLoger.com)
Simplement j’ai envie d’y vivre mieux, tout comme tout un tas d’autres
habitants.
Je fais le rêve (comme mon ami Martin),
que les Gauloises blondes immigrées de Paname pourront continuer à se
promener avec les princesses orientales à la peau dorée made in 93, à
se faire soigner dans les centres de santé, se baigner dans la piscine,
danser ensemble dans les fêtes de quartier, jouer du piano dans le
château.
Je fais le rêve que nos enfants aux sangs mêlés
immigrés de Paris, des rives de la Méditerrannée ou de l’Atlantique
Nord, pourront un jour devenir manager chez L’Oréal, ouvrier spécialisé
chez PSA, propriétaires, fonctionnaires... à Saint-Ouen ou ailleurs parce
qu’ils auront suivi une scolarité leur ouvrant toutes les portes de
l’avenir.
Je fais le rêve que nos enfants se baladeront dans
des rues ouvertes sur autre chose que l’architecture néo-stalienne
flamboyante pilotée par un architecte membre du Conseil national du PCF
qui s’est longuement « entraîné » sur Aubervilliers avant de venir sur
Saint-Ouen.
Oui, les promoteurs sont revenus dans mon quartier, merci les super reportages des TV genre « le boom immobilier du 93 : après les murs en feu, feu sur la construction ». Toutefois, la plupart des immeubles, sont achetés par des investisseurs qui louent en attendant que... ça ne soit plus coco.



Savez-vous
aussi que, lesdits immeubles ressemblent plus souvent à du logement
social années 70 qu’à de l’accession à la propriété : briques grises,
formes rectangulaires, balcons en bétons, petites fenêtres ?
Les
promoteurs passent et repassent leurs permis à la mairie : faudrait pas
faire trop bourgeois, histoire de ne pas froisser l’électorat... ou du
moins ce qu’il en reste...
Voilà toute l’ambiguïté de nos « communistes rénovés » à la mode chinoise, sous les yeux complices du PS qui ne fera même pas liste à part en 2008.
Il faut faire
(re)venir des nouveaux pour compenser l’hémorragie d’habitants partis
ailleurs prendre l’ascenseur social ou tout simplement scolariser leurs
enfants dans un paysage scolaire plus tempéré.
Habitants
partis aussi ailleurs payer leurs impôts : avec moins de 30% de
citoyens imposables, mais heureusement 68 % de ses recettes municipales
issus des grandes entreprises (heu pardon, les affreux du CAC40 et du
Medef, juste bons à financer les colos des cocos...) présentes sur la
commune (Nokia, L’Oréal, Danone, Célio, Altavia...), la ville a commencé
à se pencher sur sa dette, très élevée...
Bref, nos cocos se sont résignés à aller recruter le bourgeois de l’autre côté du périf’.
Oui, à Saint-Ouen, dès que vous travaillez et pouvez être
propriétaires, vous devenez le bourgeois de quelqu’un. Tout en restant,
pour les esprits plus ouverts, le pauvre d’un autre.
Anti-communiste primaire moi ? Pas du tout. Et croyez-moi, comme
Martin, je ne suis pas prête d’arrêter de rêver, pour ma ville et pour
les générations futures.
D’ailleurs, la schizophrénie me guette
parfois moi aussi : fêtes des maisons de quartier, cinéma à 5 euros,
piscine, patinoire, conservatoire de musique et danse.... Je suis ravie
de toutes ces infrastructures typiquement communistes, de la
convivialité des relations, de la solidarité qui existe, ma ville est
comme un village...
En revanche, je suis obligée de scolariser ma
fille aînée dans une école privée, à contrecoeur (je vous explique ça
plus clairement dans une autre chronique, donc ne me déchirez pas avec
vos commentaires, surtout si vous n’avez pas d’enfants...), pour lui
offrir toutes ses chances d’avenir.
J’ai du
mal à apprécier ces espaces verts trop peu nombreux (moins de 3 m2 par
habitant) sans manège (trop bourgeois ? trop ostentatoire ?), ni bassins, ni kiosque à musique, mes yeux sont heurtés par ses sculptures minérales et autres grandes allées bitumées.
Que l’on soit dans le 93 ou dans le 92, ou ailleurs, nous avons tous droit au beau,
au vert, à la lumière, à voir de la couleur et pas du gris. « Retourne à Neuilly si t’es pas contente » c’est l’insulte suprême ici. Et ben, non parce que je ne viens pas de là-bas et que je ne souhaite pas non plus transformer mon coin de 9cube en « ghetto de riche ».
Pas facile l’urbanisme ? Oui, d’autant plus que c’est ce qui peut faire
ou défaire le cadre de vie et l’électorat, toutes les couleurs
politiques l’ont bien compris.
Ma JR de mairesse, et ben je trouve
qu’elle fait trop dans le clientélisme. Vu que près de 40 % du
territoire de mon coin de 9cube sont à reconvertir, j’ai peur que JR ne
joue à SimCity avec tous ces terrains industriels à transformer et
notamment les 100 hectares des Docks de Saint-Ouen (soit 1/4 de la
ville).
SimCity, vous connaissez ?
En 1965 quand la gauche et la droite ont fait leur Yalta territorial
avec la création des 8 départements d’IDF, les politiques ont presque
anticipé le scénario de ce jeu vidéo qui fait fureur et dont la toute
nouvelle version vient de sortir.
Le jeu SimCity Sociétés propose de diriger une ville comme le ferait un maire
: gérer le budget, construire des écoles, hôpitaux, routes... dans le
but de rendre les habitants heureux. Vous devez toutefois faire
attention car les Sims qui peuplent vos villes n’acceptent pas d’être
contraints à subir des impôts trop élevés.
Jean-Pul Huchon, patron PS de la région IDF fait d’ailleurs le parallèle entre ce jeu et la gestion de son territoire : « Le
SDRIF, c’est comme SimCity : on construit la ville de ses rêves avec
les équipements, les liaisons et les lieux où les gens vont vivre » a-t-il déclaré au journal Metro France le 10 octobre dernier.
Selon jeuxvideopc.com, « l’intérêt de ce nouvel opus sera de moduler
l’urbanisme selon votre vision de la chose : s’élever le plus haut
possible, fusionner architecture et nature, bâtir un New Las vegas... Les possibilités ne manqueront pas.
Construisez
une ville culturelle, une ville hantée, une ville écologiste, une
communauté spirituelle ou pratiquement n’importe quel type de société
que vous voulez ! »
Comme dans la vie de maire, les
défis sont nombreux à relever pour obtenir des médailles de
gestionnaires. Si fonder une citée champêtre heureuse avec moult parcs,
maisons de campagne et écoles de clowns ne posent pas de gros
problèmes, faire de même avec une architecture 100 %
steampunk/autoritaire sera nettement plus corsé...
La fête des maires de
cette semaine aurait-elle dû prévoir une séance de jeu vidéo géant par
équipe, à la manière des séminaires des WorldCompany ?
Nos city
managers auraient ainsi pu, par le jeu, mesurer l’ampleur de leur
influence sur notre cadre de vie, pour ensuite mettre en œuvre « les
bonnes pratiques » aux profits de leurs administrés de la vraie vie ?
Aussi, dans SimCity, comme dans la vraie vie, tout n’est pas si simple.
Chaque bâtiment a besoin de ressources pour fonctionner et être
utilisable par les Sims. Par exemple un musée d’art créera du
divertissement, mais consommera de la créativité.
Il y a six
ressources à équilibrer pour que tout tourne rond et déterminer les
caractéristiques profondes de votre ville : prospérité, autorité,
créativité, spiritualité, productivité et savoir.
Plus vos
ambitions en termes d’architecture sont grandes plus vous devrez
jongler avec ses paramètres. Jongler est un bien grand mot, car si par
exemple vous souhaitez booster votre spiritualité, il suffit
d’amonceler des temples dans un coin de la carte....
Reste que,
après ces divagations, SimCity parvient aussi à nous ramener les pieds
sur terre : sa collaboration avec BP sensibilise les joueurs au
réchauffement climatique. Simcity intègre ainsi des alternatives aux sources d’énergie émettant du CO2 dans le choix des bâtiments.
En marketing, on appelle aussi ça du product placement... pour l’image de BP bien sûr.


Et
vous, votre ville, c’est-à-dire la vraie, celle où vous vivez, vous la
voulez plutôt romantique ou steampunk ? Amusante ou industrielle ?
Plutôt façon bohème ou autoritaire ?
Archétype européen, capitaliste, cyberpunk, autoritaire, petite ville... Archétype votre ville...
Et
si demain les internautes s’unissaient dans un SimCity géant pour créer
leur ville idéale et faire pression sur leur maire, leur
département ?
Quelles seront vos souhaits pour les municipales de 2008 ? Vos priorités ?
D’après l’étude Ipsos, les débats de cette campagne électorale ne devraient pas se concentrer sur un seul sujet. D’ailleurs, aucun thème de campagne ne se détache réellement :
1. environnement et développement durable (31%),
2. écoles et crèches (30%), personnes âgées (29%)
3. action en faveur des jeunes (26%),
4. circulation, stationnement, transports en commun (25%), sécurité des biens et des personnes (24%),
5. évolution des impôts locaux (22%)
6. logement (21%),
7. activités, équipements sportifs et culturels (18%)
8. action sociale pour les populations défavorisées (17%)
9. développement économique (17%).
Hier thème de campagne numéro un, la sécurité n’occupe plus que la sixième place dans la hiérarchie des propositions
auxquelles les citoyens prêteront une importance prioritaire au moment
de prendre connaissance des programmes des différentes listes pour les
élections.
Sans
vouloir contrarier les chargés d’études, quand vous êtes dans
l’isoloir, est-ce le programme qui sera déterminant pour vous ? La tête
de l’emploi ? La couleur du logo ? La saveur du slogan ?
Sachez enfin, que les sympathisants du MoDem, qui feront l’objet de
toutes les attentions et de toutes les convoitises lors des prochaines
élections municipales, se positionnent systématiquement entre ces deux
électorats sur les sujets où le clivage gauche/droite reste important.
C’est notamment le cas sur les impôts (cités par 16 % au PS, 24% au
MoDem et 28 % à l’UMP) ou l’action en faveur des populations
défavorisées (citée par 25 % au PS, 17 % au MoDem et 10 % à l’UMP).
Ils affichent toutefois davantage de convergences avec les
sympathisants de gauche sur les priorités : les cinq premiers thèmes
cités par les sympathisants du MoDem et du Parti socialiste sont les
mêmes.
Enfin, plus
d’un Français sur deux (58 % contre 38 %) estime que le remplacement
des responsables de l’administration communale lors d’un changement de
majorité municipale n’est pas justifié. Ces chiffres soulignent
l’attachement des Français au principe de neutralité de la Fonction publique. Réalistes, les personnes interrogées considèrent pour autant
qu’en cas de non-respect de cette neutralité, la pratique du « spoil
system » est nécessaire, d’où une opposition somme toute modérée. Donc,
avis aux clientélistes municipaux acharnés de certaines banlieues...
Voilà, j’ai toujours du retard dans mes chroniques, celle-ci était imprévue.
Ce sont les résultats de cette étude, la pression publicitaire, de l’actu, mais aussi mes
récents « café philo » dans les vestiaires de la danse et de la
musique, avec mes camarades 9cubiens, à la cité autour d’un thé à la
menthe, qui m’ont comme toujours inspirés.
J’espère
que vous aussi, vous allez commencer à réfléchir dès maintenant à vos
choix municipaux, de toute façon, je ne vous lâcherai pas !
À bientôt, à suivre donc les autres chroniques que j’avais déjà annoncée.
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Webographie
(*) Sondage Ipsos réalisé par téléphone les 2 et 3 novembre auprès d’un
échantillon national représentatif de 948 personnes âgées de 18 ans et
plus (méthode des quotas).
Sondage Obea réalisé par téléphone auprès de 1 000 personnes âgées de 18 ans et plus (méthode des quotas).
IPSOS.fr, 19 nov 07 : Notoriété et proximité, les ressorts de la forte popularité des Maires.
IPSOS.fr, 16 nov 07 : L’état d’esprit des maires à quatre mois des élections municipales.
La Gazette des Communes, 16 nov 07 : Congrès des maires de France sous le signe des municipales.
NouvelObs.com, 20 nov 07 : Le Congrès des maires de France s’est ouvert à Paris
Se Loger.com : 91% des Français satisfaits de vivre dans leur ville
Une
enquête réalisée par la Sofres pour l’Observatoire de la ville révèle
que 91 % des Français se disent satisfaits de vivre là où ils habitent
et 48 % se montrent même très satisfaits. Et s’ils devaient changer,
deux cas de figure : les jeunes familles opteraient pour une maison
isolée avec jardin pour le bien-être des enfants alors que les
retraités rechercheraient le centre d’une ville.
Site web du jeu SimCity sociétés.
Travian, un SimCity dans votre navigateur.
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