Comment entuber l’occident, pour les nuls.
Souvenez vous il y a 20 ans, quand on voyait encore des débats politiques avec des hommes politiques munis d’espoirs et de convictions.
Aujourd’hui en allumant le poste, on ne voit plus qu’une droite aux ordres du roi, ou qui se chipote sur des détails insignifiant pour l’avenir de l’Homme ; Et une gauche absente, trop occupée à se ronger de l’intérieur.
La grosse nouveauté à vrai dire, c’est qu’aujourd’hui la politique nationale se planque derrière bon nombre d’organismes supranationaux comme l’Europe pour justifier ses prises de positions qui ne mènent qu’au démantèlement du pays pièces après pièces au profit d’organismes privés suffisamment puissants pour en prendre le contrôle.
Ainsi, et sans que personne ne proteste outre mesure dans les partis "centraux", les hommes politiques sont devenus des représentant de l’idéologie "mondiale" ou "européenne", au lieu de demeurer ce qu’ils auraient toujours du être : des représentants du peuple au service du peuple.
Il est en train de se dérouler sous nos yeux un renversement du pouvoir sans précédent historique qui mériterait pourtant qu’on s’y intéresse de près. Pas trop près non plus, car il fait partie intégrante de leur stratégie de nous filer des os médiatiques à ronger sur des sujets qui nous écartent du vrai danger.
Je ne sais pas comment l’Europe a agi sur votre liberté et sur votre niveau de vie ; Mais quand je fais le calcul de ce qu’il en est pour moi, je me dis que cette Europe que j’ai désirée commence vraiment à être moins belle que sur le prospectus qu’on nous servait à l’époque Mitterrand. Et pendant que je fais mes comptes avec cette Europe que je commence à regretter, un gouvernement "mondial" se met en place...
Donc si je résume, on se retrouve face à des politiques, qui se planquent derrière l’Europe parce qu’ils n’assument pas les lois qu’ils votent, et une Europe qui se planque de plus en plus derrière une organisation mondiale complexe, parfaitement intouchable, composée de l’OMC, OMS, FMI, qui s’appuient parfois (rires ?) sur des think tank financés par des gros trusts.
Sans vouloir être trop cruel, cela me semble un chemin tout indiqué si on veut que nos enfants apprennent le français avec un manuel coca cola d’ici quelques années...
Normalement tout ça vous le saviez déjà ! Rien de neuf sous le soleil, sauf que ce qui a permis à tout ça de se mettre en place, on sait tous ce que c’est, et il serait temps de remettre tout ça sérieusement en question.
Rappel des faits :
L’homme est un mammifère doué d’intelligence individuelle qui vit en groupe. Quelle que soit la nature du groupe, il y a toujours les trois quarts du groupe qui vit dans la crainte du quart restant, qui lui, essaye d’imposer ses idées et se chiffonne pour qu’elles dominent. C’est la prise de pouvoir, et elle existe autant dans une association caritative que dans un état ou au travail.
Vivre dans la crainte du quart restant veut souvent dire tout simplement ne prendre aucun risque ;
Ne pas chercher à se faire trop entendre ou à contrarier, par fainéantise ou par peur de représailles de toutes sortes, ou par peur d’avoir l’air idiot tout simplement.
Notre ère technologique, avec tous les moyens de communication qu’elle apporte, a profondément modifié les rapports humains, et fatalement, la politique. La télévision et internet permettent de plus en plus à des tyrans de tous bords d’essayer d’imposer leur idéologie.
Et à l’heure ou les chaines publiques copinent par le haut avec les chaines privées, il n’est pas étonnant que l’information ne soit ni très variée ni très riche ni très percutante. Signalons au passage qu’une grande partie la presse écrite rencontre ce même problème d’intérêts croisés.
Je ne crois que ce que je vois ! Il est bien là notre problème, on a tendance à croire ce qu’on voit ; Et quand on nous montre plus que des mensonges qui endorment et qui cassent la tête, y’a un moment on ne croit plus en rien. Messages pour les générations futures : Ne croyez jamais ce qu’on vous dit, et ne croyez ce que vous voyez que si vous pouvez confirmer l’image visuelle avec un second sens. (Toucher, ouïe, odorat, goût.)
L’apparition récente de communautés auto-suffisante, souvent dans des fermes anciennes, illustre bien le besoin de certains de se couper du monde médiatisé, nationalisé, mondialisé ; Et de par ce fait, tourner le dos au mensonge et à l’égoïsme dominant. (Voir capitalisme)
Comment a-t-on pu en arriver là ? Tout simplement parce que nos élites s’appuient aujourd’hui sur des experts de la manipulation humaine, de plus en plus innovants ; Et que nous, peuple docile et conciliant, n’avons pas individuellement les moyens de détecter et de démonter toutes leurs astuces de langage et pirouettes fantastiques pour nous faire gober n’importe quoi.
Les images subliminales ou ce genre de choses, ne sont rien, à côté des techniques de haut vol d’endormissement par les mots dont nos médias font preuve. Ils sont aussi très friands d’histoires périphériques qui n’ont pour but que de faire perdre notre temps, en appelant parfois nos plus bas instincts. Et beaucoup d’auteurs des médias libres jouent ce jeu dangereux qui ne leur rapporte pas grand chose en relayant ou en démontant des informations officielles qui ne sont là que pour ça.
Une autre technique, qui profite directement de la faiblesse de nos cerveaux à percevoir la notion d’espace temps, consiste à nous faire entendre ou lire des phrases qui veulent dire tout et son contraire ; Ainsi deux personnes qui entendent le même message peuvent l’interpréter de façon différente, et je ne vous parle même pas de deux personnes qui ne regardaient pas l’info sur la même chaine, ou à travers le discours de deux hommes politiques différents !
On sait plus trop ce qu’on doit croire, du coup on n’ose pas trop en parler, et quand on en parle y’a toujours quelqu’un pour avoir compris autre chose... Le débat n’en termine pas, et pour cause, personne n’a raison, c’est le message initial qui veut dire deux choses opposées...
Le plus beau c’est que rares sont ceux qui relèvent ces techniques grotesques, la ménagère dans son canapé, le trouve tellement beau cet homme politique qui s’exprime si bien, avec des mots et une intonation qui lui caressent les poils dans le bon sens... Il lui donne l’impression qu’on pourrait faire une omelette sans casser d’œufs, et c’est tout ce qu’elle demande...
Chercheurs de vérité bénévoles, je vous le demande de tout cœur, comprenez notre responsabilité individuelle à guider nos semblables vers les vrais problèmes Humains de cette société cancérigène ; Arrêtons de dire aux gens quoi penser, mais plutôt, fournissons leur les moyens de mieux penser.
Si on veut comprendre comment la vie politique est devenue ce qu’elle est, penchons nous sur l’aspect humain, prenons du recul. Il est temps d’éduquer son prochain au lieu de lui bourrer le crâne.
Pour finir, pour ceux qui voudraient mieux comprendre comment manipuler pour éviter d’en être victime, disons pour faire court, que ça s’appuie sur :
- les failles du langage qui permettent de dire tout et son contraire.
- les failles du langage qui permettent de dire quelque chose "entre les lignes."
- les faiblesses du cerveau humain à reconstituer un passé national cohérent.
- la peur additionnée à notre réflexe d’obéissance et de soumission.
- la maitrise du temps. (cf. : le lapin blanc pressé dans Alice au pays des merveilles.)
- la maîtrise des moyens de communication pour entretenir un lien avec ses esclaves.
Voilà les outils dont dispose un manipulateur, que ce soit pour faire le bien, comme le mal.
Créer notre propre actualité, c’est la seule façon de réellement nuire à la toute puissance des nouvelles élites médiatiques en leur piquant du temps de cerveau disponible comme ils appellent ça... De mon point de vue la seule actualité intelligente aujourd’hui est celle qui éloigne le lecteur d’une réalité virtuelle composée uniquement de faits dérisoires comparé à la menace des dérives elles mêmes.
Je tiens pour finir, à rappeler, que la loi sur la légitime défense protège les gens qui se battent contre un ennemi, à partir du moyen où les moyens employés restent en adéquation avec le risque encouru. Le risque est grand, il est temps d’agir.