La Banque Centrale Européenne ( BCE ), gère le système monétaire en Europe et est amenée à jouer un rôle important dans la conduite de la politique monétaire. En effet, son principal objectif est la lutte contre l'inflation, et c'est aussi ce qu'on lui reproche. Ainsi, c'est sur ce point que le débat prend de l'ampleur, à savoir, est-ce que la BCE peut, et doit, s'investir plus sur le plan monétaire et financier pour répondre à la crise économique.
Avant d'en venir à re-définir le rôle de la BCE, prenons le temps de faire un état de la situation de la zone euro.
Le maître mot est dans la zone euro est l'austérité. C'est ce que l'Union Européenne demande, ou plutôt impose à ses membres. Ceux qui font partis de ce que l'on pourrait appeler « l'Europe lente ». C'est à dire ceux qui ont une croissance lente ou négative. On peut donc y trouver des pays comme la Grèce, l'Italie, l'Espagne, le Portugal, …
Pourquoi l' austérité ? En fait, le problème, est de réussir à maintenir un état de confiance entre un pays et les investisseurs, qui sont les principales sources d'emprunts. Et lorsque cette confiance diminue, voir disparaît, les investisseurs ferment les vannes financières. Ainsi, les prêts s'en trouvent réduits et les intérêts montent en flèches, ce qui conduit, in fine, à une situation économique, mais aussi sociale, désastreuse pour un état.
C'est pourquoi, l'Union Européenne invite les gouvernements à réduire leurs dépenses publiques, afin de dégager un excédent budgétaire qui raviverait la confiance des investisseurs. Mais tout le problème posé par cette équation peut se résumer par :
récession + resserrement budgétaire + compression de crédit
et peut se traduire par :
= aggravation de la récession.
En effet, si l'on rajoute à la récession ( phénomène de ralentissement de la croissance ) d'un pays, des dépenses publiques à la baisse et une réduction des crédits, soit une addition de phénomènes négatifs en termes économiques, mais aussi sociales, on obtient alors une situation qui accélère la récession économique du pays.
Alors que faut-il faire ? Quelles actions sont envisageables ?
Et c'est ici que la BCE à un rôle à jouer. Celui de Banque Centrale. Comment ? En achetant des obligations et en faisant tourner la planche à billets. Ce qui ferait baisser le taux d'intérêts et éviterait le défaut de paiement.
Car ce qu'il faut à « l'Europe lente », c'est plus de disponibilités : de l'emprunt, des taux d'intérêts plus bas et de la confiance. Ce qui pourrait simplifier notre équation :
Dans cet optique, la lutte contre la récession se caractérise par une politique de relance.
Tout le problème réside ici. La BCE ne peut prêter directement aux pays membres. Seulement en passant par le financement d'établissement privés de crédit, qui derrière appliquent un taux plus élevées. Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué, ou comment favoriser les marchés financiers...Mais cela va bien au-delà. En effet, comment la BCE qui fait de sa devise la lutte contre l'inflation, peut intervenir sans en causer ?
Car c'est en autorisant la BCE à traiter directement avec les états membres qu'une solution pourrait alors se dessiner. Dans ce cas, il faudrait alors faire évoluer son rôle tout simplement.
Mouais. Sauf que personne ne pose la question de savoir si toutes ces politiques budgétaires n’ont pas fait que conduire à un surendettement désormais en dehors de tout contrôle...
C’est bien triste de voir de lire ou d’entendre ce genre de discours non pas sur le fait qu’ils sont juste et doivent être amplifiés mais sur le fait qu’une poignée de personne pourrait rétablir la situation en lâchant les rênes...chose impossible tant que le profit est le maître mot !!! Mais l’état pourra continuer à rembourser son emprunt avec intérêts grâce
à la sueur de générations de citoyens pour que quelques riches,
derrière leurs bureaux, se gavent et continuent à nous pondre, à coup de milliards (nos milliards) en bac-chiches ou autre lobby,
des lois liberticides ou antisociale sous couvert d’austérité qui continuent
d’achever la fausse démocratie dans laquelle nous sommes asservi...
Ce qui est triste et insoutenable c’est justement le fait que ce ne sont qu’une poignée de personnes qui ont le pouvoir, ce sont eux qui gèrent le profit.
Ce que vous dite est la réalité, le problème ce sont les intérêts. A une époque, certains penseurs (Aristote par exemple) ont précisés que l’argent ne crée pas de l’argent, et de ce fait, le prêt à intérêt est à condamné ! C’est un sujet, une polémique qui a traversé les siècles et qui aujourd’hui entre la dimension criminel de ses actes.
Bien sur, l’Europe des technocrates ne sert à rien, il existe à Bruxelles des tas de fonctionnaires qui sont rémunérés par la bonne grâce. Pour faire quoi ? Des rapports sur la condition de vie des girafes en Estonie, sur la possibilité d’introduire des ours polaire en Espagne,..., le tout en demandant des subventions supplémentaires pour faire face aux différents frais engendrés : renfort de fonctionnaires, augmentation de salaire dû aux risques encourues par le changement de marque des crayons de mines, frais de cantine 6 étoiles,...
T’as bien raison Philippe, tu es laisser enfumé. seulement maintenant il
est aussi bon de dire qui fait quoi au sommet des Parties. Quant à Asselineau tu n’as rien à craindre, il ne sera pas élus, tu as déjà vue un politique dit la vérité, êtres Élus ?T’as bien raison Philippe, tu es laisser enfumé. seulement maintenant il
est aussi bon de dire qui fait quoi au sommet des Parties. Quant à Asselineau tu n’as rien à craindre, il ne sera pas élus, tu as déjà vue un politique dit la vérité, êtres Élus ?