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Accueil du site > Actualités > Economie > Création de valeur en échange de création monétaire

Création de valeur en échange de création monétaire

Ayant vécu beaucoup de conséquences néfastes liées à la mondialisation, et prônant un rejet de l'esclavage résolu afin de donner au salariat et à l'entreprenariat toute la dignité que ces beaux concepts incarnent dans la société, introduisons une alternative, à l'heure où les modèles économiques échouent les uns après les autres, insatisfaisant nos sociétés, créant des dérives qui pourraient s'avérer insoutenables pour leurs cohésions.

Limites de l'économie centralisée et de l'économie de la rareté.

L'économie centralisée (politique des banques centrales), provoque des cycles qui n'ont de cesse de balayer des efforts du secteur privée, déclassant peu à peu ou brutalement les bonnes volontés, les compétences. Celle-ci prétend faire du contra-cyclique. Mais il s'agit ici d'une confusion car cela revient au pouvoir politique, d'ordre régalien en l'occurrence.

Emetteur d'une monnaie dont l'usage n'est que primo-capitalistique, le capitalisme ayant quasiment conquis tout l'espace privatisable, les efforts monétaires depuis la crise dite des « sub-primes » se sont naturellement retrouvés dans des trappes à liquidités capitalistiques, relançant fort peu l'échange commercial, l'échange purement financier le supplantant,

 

Un discours (intégré à l'idéologie à la mode, l'écologie) a conseillé l'économie de la rareté alors même que le progrès scientifique démontrait qu'il était à même de repousser les limites. Que cela soit en terme énergétique (florilège de nouveaux procédés) ou d'élément chimique (par la fusion froide, maîtrise des cavités, sans doute industrialisable à terme).

 

De ce fait, l'économie ne peut-plus postuler la rareté, et c'est très bien ainsi. Car cela justifiait l'inégalitarisme, l'élitisme, et pire encore (ex : Khmer verts, référence aux khmers rouges de sinistre mémoire qui ne permet pas d'aller plus loin dans cette direction). On ne pourrait dès lors que conseiller à l'écologie de se fonder sur la science (Seralini par ex) plus que sur des préceptes faux, car les limites imposées par une idéologie ne doivent de cesse d'être déjouées, afin de contourner tout obscurantisme, ou d'en faire les frais.

 

Nature irréductiblement sociale et de marché dans la formation du salaire.

Si l'on ne reconnaît pas la nécessité sociale du salaire (qui permet la formation de l'échange par la consommation en reconnaissance du travail), soit l'on reconnaît implicitement l'esclavage (ce que notre modèle cherche à chasser définitivement), soit l'on pratique l'économie du don/contre-don (forme non monétaire d'échange librement consenti par deux parties, procédé limité de fait car la confiance respective que les deux acteurs s'accordent passe par une relation souvent intime, ce que l'usage monétaire permet d'outrepasser, et du fait que cela exige une réciprocité d'offre et de demande de la part des deux acteurs),

 

Cette reconnaissance de la nécessité de minima sociaux, animé par le principe de décence commune (merci Michea), se pourrait être externalisé des flux de l'entreprise.

De ce fait, il n'y a plus de mise en concurrence sur ce facteur déterminant.

La mise en concurrence intervenant sur l'autre part salariale, celle déterminé par le marché, et permettant le surplus salarial. La compétitition actuelle étant trop concentrée, elle alimente les déséquilibres de tailles des agents économiques et instabilités dans la formation des prix et auto-alimente la rareté, formant alors des situations de quasi-monopoles, de rentes. Du simple fait que le temps de l'entreprise est autrement plus long que celui de la formation du prix, et de la crise,

 

Les conséquences sont nombreuses :

  • le salarié rétribué uniquement à hauteur de création monétaire n'est plus en concurrence avec l'esclave, puisque son salaire ne rentre plus dans la formation des prix ;

  • l'esclavage devient inutile ;

  • la compétitivité ainsi retrouvée permet de réduire toute la misère du monde ;

  • le libre-échange redevient un vecteur de dignité, et non pas de terrible rouage d'oppression, au simple privilège des « classes monétaires » ;

  • l'entrepreneur, du moins sur le salaire minimum, n'est plus mis en concurrence, ce qui permet de relocaliser l'activité, et redonne de l'initiative, ou que ce soit ;

  • il permet de contourner un cycle de crises, de dumpings puis de subventions ou de faillites qui semble, à raison, le plus souvent illégitime ;

 

Bref, cette proposition permet de sortir de l'immobilisme, conséquence de la mondialisation. Du simple fait que la compétition entre humains est, sociologiquement, nier une nature plus ambivalente (altruisme, pour faire simple).

 

le collatéral monétaire étant la valeur de travail échangé, la monnaie se doit d'être détruite lors de la consommation, L'objectif d'une banque centrale étant de contrôler l'inflation, ce procédé n'est pas, en terme de masse monétaire, inflationniste. Tout en redonnant le pouvoir d'achat évaporé lors de l'épisode mondialiste.

Les biens amortissables étant de nature mixte consommation/investissement, la rigueur monétaire se doit de concilier ce fait.

 

Il pourrait être étendu à la rémunération de l'agent public, ou de la rémunération lors de la réhabilitation du capital privé ou public (réhabilitation écologique par ex).

L'inactif ne créant pas de valeur, mais en consommant, il s'agit bien entendu d'intégrer (celui existant, à tout hasard) un système de cotisations sociales, toujours dans le souci de faciliter l'échange.

En guise de conclusion

La seule limite de ce modèle, n'est que celui du dilemme abondance/rareté, dont, vous l'avez sans doute compris, ne peut être préjugé de façon si péremptoire, le progrès étant un facteur temporel, ainsi que le renouvellement de certaines ressources (phénomène saisonnier, etc).

L'intégration au système monétaire actuel semble cependant difficile dans son aspect technique mais possible, car elle remet en question la monnaie tel un flux que l'on peut arroser ou assécher, modèle appropriation individuelle de la valeur qui remet en question toute l'interopérabilité limitée aujourd'hui par le système bancaire à la seule monnaie de valeur-capital. Alors que les progrès techniques permettent une monnaie valeur-travail échangeable.

Mais ce modèle redonne au politique le curseur de la décence, à l'entrepreneur la main,

Fongible avec le sigle monétaire en vigueur ayant cours légal, il pourrait fort bien adopter la technologie prometteuse dite du block-chain, du moins dans le terme, car il peut se nommer value-block chain (chaine de valeurs par blocs).

Au surplus, l'agent économique humain garde toute sa compétitivité face à l'investissement robotisé. La compétitivité n'étant pas qu'une affaire de coût, mais également de compétence.

 


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16 réactions à cet article    


  • Jo.Di Jo.Di 11 juillet 2016 14:55

    limiter la consommation bobo débile où de riches et sa pléthore de lessives de même marque et d’Iped bobo changés tous les 6 mois, voiture à 1M€ et autres débilités consuméristes en plus des yacht à robinets en or pour les babouches léchées par le flan.
     
    La grande ponte importée des 9 soeurs à Coulibaly ne sert qu’à diviser et précariser le peuple
     
    dans le contexte de robotisation maximale et de haute technologie ...
     
    Qu’à bétonner et augmenter le prix de l’immobilier
     
    Nextage : Robots japonais et salariés humains travaillent côte à côte - hi-tech - YouTube

     
    Mais comme dit le nain RayBan-Rollex :
     
    « Bérogovoy ? Le plus pute du capital de tous les 1er valets ! »

     
    http://www.telerama.fr/livre/ces-pincon-qui-font-trembler-l-elysee,60212.php
     

    « Le cosmopolite représente le dernier degré de l’inhumanité capitaliste  […] Pour le cosmopolite, l’homme est un personnage schématique, “citoyen du monde” sans famille et sans peuple, sans traditions ni particularités nationales. Pour le marxiste, au contraire, l’homme est le produit d’un développement social déterminé, d’un certain nombre de conditions précises qui lui confèrent une formation psychique définie, un caractère national. » 

    Georges Cogniot (PCF avant les p...)
    Réalité de la nation, l’attrape-nigaud du cosmopolitisme
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Georges_Cogniot


    • Clark Kent Jeussey de Sourcesûre 11 juillet 2016 15:36

      Dans "Salaire, prix et plus-value« , ou »Salaire, prix et profit" (en allemand :« Lohn, Preis und Profit »),ouvrage publié en 1865, Marx trace les grandes lignes la thèse de la plus-value qu’il développera plus tard dans « Le Capital » et analyse le mode de production et la contradiction entre valeur et travail. Le salariat et l’esclavage ne se distinguent que dans la manière dont est extorqué le travail aux populations.


      • Tzecoatl Gandalf 11 juillet 2016 18:39

        @Jeussey de Sourcesûre


        Je ne prétends pas mettre à l’abri le salarié du fait que la plus-value soit extorquée par le patron (notamment parceque, comme je l’ai expliqué dans un article précédent, le patron supporte des variations de prix, le salarié ne le fait pas, sauf lors de la consommation), mais de mettre à l’abri le fait que son travail soit extorqué pour être exporté, le plus souvent pour un moins-disant social.
        Mais, il n’est pas plus à l’abri de la plus-value extorquée au profit de l’inactif (cotisations sociales).

        Car, à ce jeu de vases communicants offert par la mondialisation, le capitaliste va toujours courir après le moins-disant social. Et, n’induisant plus que des esclaves ou quasi-esclaves, il pourra fermer (l’anti-capitaliste aura gagné).

      • Clark Kent Jeussey de Sourcesûre 12 juillet 2016 12:19

        @Gandalf


        victoire à la Pyrrhus

      • Tzecoatl Gandalf 12 juillet 2016 20:15

        @Jeussey de Sourcesûre


        Après réflexion, et comme j’ai rédigé ce papier dans l’intention de faire avancer la réflexion grâce à la belle interaction que peut proposer internet, il semblerait que si.

        Je m’explique :

        Le modèle exposé propose de scinder monnaie capitalistique et monnaie issu du labeur, sous un même sigle de devise.
        Si l’on imagine un circuit fermé à chacune des masses monétaires, accaparer la plus-value semble impossible
        Evidemment, ces deux circuits ne peuvent pas être hermétiques l’un à l’autre. Il faut envisager, qu’un jour, le produit du salaire permette d’acquérir des biens amortissables, investir dans l’immobilier, épargner (d’où l’idée d’une sorte de chambre de compensation ou d’agrégats monétaires à compléter).

        Mais lors de l’acquisition d’un pur bien de consommation (yaourt à tout hasard) par un consommateur de minima social, le capitaliste ne voit pas la couleur de l’argent, celui-çi est détruit. Normal, il n’a pas eu à rémunérer ce minimum social.

        Désolé de transformer Avox en think-thank, mais j’apprécie ce forum car il est particulièrement réaliste, de par son ouverture éditoriale.




      • tf1Groupie 11 juillet 2016 16:14

        « l’économie ne peut-plus postuler la rareté, »

        C’est assez gonflé comme affirmation


        • Tzecoatl Gandalf 11 juillet 2016 18:21

          @tf1Groupie


          Les actions des banques centrales n’ont pas considéré vos précautions.

          Or raisonnement circulaire (monétaire en l’occurence), j’ai également fait un détour en sciences avant de pouvoir me prononcer sur le fait que la rareté ne serait qu’une considération temporelle (ou élitiste), effectivement.

          La recherche avancerait finalement afin de nous protéger de la rareté.
          C’est un peu plus compliqué que cela, mais ce serait nier la possibilité d’alternative en dernier ressort, par exemple.






        • tf1Groupie 11 juillet 2016 18:37

          @Gandalf

          Je ne vois pas le rapport entre la rareté et les banques centrales ; la seule rareté qui les concerne est celle de la monnaie qui au final est immaterielle donc pas vraiment rare.

          Pour le reste, les technologies et autres progrès ne font qu’attenuer certaines raretés ou bien les remplacer par d’autres raretés.


        • Tzecoatl Gandalf 11 juillet 2016 18:54

          @tf1Groupie

          Si vous considérez telle technologie qui a un rendement surnuméraire théoriquement infini, mis en pratique de 5000% à ce jour, l’irruption de la physique quantique semble faire bouger les lignes.

          Ensuite, la formation d’une rareté permettant de former un prix (majoritairement très élevé), les sciences et les techniques sont très souvent mises à contribution afin de le faire reculer.

          Evidemment, le champ des ressources nécessaires est particulièrement large, puisqu’il passe du tableau des éléments périodiques aux ressources alimentaires, à l’eau, à l’énergie, etc. Et on ne peut balayer d’un revers de main le dilemne abondance/rareté, comme je l’ai précisé dans l’article.
          Mais postuler la rareté est plus de l’ordre de l’économisme qu’autre chose, désormais.





        • @tchoum- (---.---.66.109) 11 juillet 2016 22:30

          La taille est une étape importante qui conditionne la bonne fructification et la récolte du raison.

          Elle n’est pas compliquée, mais quelques règles s’imposent pour une fructification optimale.

          N’ayez pas peur de vous lancer car aucune taille n’est mauvaise et votre expérience vous aidera à la maîtriser parfaitement.

          À la suite de certains stress (taille par exemple) et, favorisés par l’exposition à la pleine lumière, des gourmands (non ou peu fructifères) peuvent apparaître, il est impératif de les éliminer au profit des branches fruitières. On reconnaît le gourmand à son volume : les yeux près de la base sont très petits et éloignés les uns des autres ; ceux de la partie supérieure, au contraire, sont gros et souvent développés en « faux rameaux ».

          Le gourmand naît sur la tige sur le dessus des branches près des coudes, là où la circulation de la sève est ralentie, et présente un assez fort empattement dès sa naissance. Par suite de cette position, il tend à prendre de la force au préjudice aux autres et détruit l’équilibre de l’ensemble.

          https://www.youtube.com/watch?v=ZwHAz2RCn_k


          • izarn izarn 12 juillet 2016 10:08

            « Si l’on ne reconnaît pas la nécessité sociale du salaire »
            Les artisans n’ont pas de salaire.
            Salaire=patronat=esclavage.
            On peut commercer et « gagner sa vie » (sic) sans salaire.
            Il y a revenu et salaire, ce n’est pas la meme chose.
            Ne confondons pas tout.
            La nécessité sociale du salaire, c’est parler pour ne rien dire, cela n’a pas de sens. Langue de bois issu du patronat.
            Il n’y a pas de necessité sociale à l’esclavage des gens dans des entreprises féodales.


            • izarn izarn 12 juillet 2016 11:08

              « le collatéral monétaire étant la valeur de travail échangé, la monnaie se doit d’être détruite lors de la consommation »
              Ca c’est du jorionisme incomprehensible.

              la valeur de travail échangé : Qézako ? On parle de force du travail. Cette force fait tourner les usines comme le pétrole. Et elle est payée par une monnaie, qui est d’échange bien entendu, puisque c’est l’utilité originelle de la monnaie !
              Bien entendu le capitaliste sous-paye le travailleur pour se faire des bénéfices.
              Ainsi le travailleur ne produit pas un « surplus » ni une « survalue » : Il se fait entuber ! Dire par exemple que le pétrole est une « survalue » est completement débile.
              C’est la loi de la propriété des biens de production (Comme les terres jadis) : C’est à moi, donc tu dois me payer....Il y a mille ans le type qui disait ça avait une grosse épée....
              le collatéral monétaire : Quézako ? La alors, je dois dire....
              On dirait qu’on fabrique de la monnaie pour payer le prolo ? Mais voyons cette monnaie vient du client de l’entreprise qui bien entendu, entre autre, va payer le travail de l’ouvrier.
              collatéral ?  smiley

              la monnaie se doit d’être détruite lors de la consommation : ? ? ? ? Hein ?
              Mais c’est débile ! Puisque la consommation fait partie de la CIRCULATION de la monnaie ! La consommation c’est payer l’ouvrier qui bosse et le capitaliste en passant !

              Histoire de fous !
              C’est dingue !

              Certains vont dire : Il faut bien au départ qu’il y ai cette monnaie en circulation.
              Ben c’est simple, tu as trouvé de l’or dans l’Ariège, tu vas voir ta banque centrale et tu échanges ton or contre de la monnaie fabriquée avec ton or, mais estampillée, validée. (A l’époque c’était l’éveque ou le comte)....C’est comme ça que cela a commencé.
              C’est pour ça que les espagnols furent riches au XVIeme siécle. Pas parce qu’ils produisaient beaucoup. L’or des Indes....Une banque centrale valide la monnaie, en est garante. De fait ELLE NE LA FABRIQUE PAS ! Qu’on le fasse aujourd’hui est une ANOMALIE !
              C’est du Madoff ! De l’escroquerie des riches envers les travailleurs, meme plus que de l’exploitation.

              D’ou vient l’inflation ? Du crédit qui mal utilisé, ne produit justement pas de bien de consommation utile, et qui se retrouve ainsi en CIRCULATION.
              Pourquoi le crédit ? Mais parceque la monnaie du crédit est créée par le système bancaire pardi !

              On est en plein jorionisme....

              Pourquoi alors de la déflation avec les QE et « crédit illimité » aux banques par les banques centrales ?
              Pour sauver et alimenter la pseudo industrie financière qui joue au monopoly sur des mensonges fictifs de reprise. Ainsi l’argent est produit fictivement contre des actifs toxiques, pourris, morts, et ne sert en effet jamais ainsi à l’industrie ou à la consommation. Il bouche les dettes artificiellement pour éviter la faillite.
              Anomalie des banques centrales, qui dégradent leur confiance ainsi. Qu’une banque centrale fasse ça est suicidaire : C’est CONTRAIRE A UNE ECONOMIE SAINE !
              C’est détruire la monnaie à court ou moyen terme.

              Donc effectivement, le capitalisme va très mal, mais pas d’aprés les explications fumeuses de ce genre...
              La seule solution, c’est comme disait Keynes : l’Euthanasie du rentier.
              Ce qui n’est pas loin de Lénine et du « Ils nous vendront la corde pour les pendre »...


              • izarn izarn 12 juillet 2016 11:31

                @izarn
                Il y a une solution.
                MAIS CETTE SOLUTION EST INTERDITE en UE, et par TOUTE LA GLOBALISATION financière :
                Les millions de milliards fabriqués, uniquement introduits dans la hausse des salaires....Reprise de la consommation>reprise de l’emploi>reprise de la consommation> cycle vertueux...(Bien entendu il faudrait aussi augmenter les salaires des chinois !!!)
                Ainsi pas d’inflation, puisque la monnaie produite serait compensée par la production de richesse.
                Certains y voient une baisse de compétitivité. Si t’es plus riche, tu peux payer plus, OK ?
                Et le résultat c’est une baisse de chomage et de pauvreté généralisé....
                Truc incompréhensible par Jorion qui se pique de comprendre J.M.Keynes...
                Mais c’est impossible ! Il faudrait détruire toute une réglementation, et mettre à l’hosto psychiatrique tous les financiocrates, eurocrates économistes, MEDEF, politicards véreux ou tenus en laisse....
                Bref une vraie révolution de 1917, versus un siècle aprés...Avec une vision differente.


              • izarn izarn 12 juillet 2016 11:56

                @izarn
                Bien entendu pour quelques pays qui feraient ça, il faudrait absolument rétablir les frontières et les douanes.
                Si une auto françaiss augmente de 20%, il faut évidement taxer les voitures étrangères de 20%.
                Pour rétablir une concurrence NON FAUSSEE !
                Alors l’export ? Si tu veux pas d’Ariane, du shmoll, reste dans ta bouse.
                Effectivement si t’as rien à offrir au monde, t’es pas dans la merde, je suis d’accord.
                La médiocrité=Misère.
                Mais c’est le système capitaliste, hélas !

                La globalisation, la disparition des douanes, c’est la concurrence faussée, le vol, la loi du plus fort, la BARBARIE ! La destruction des emplois, la mort des civilisations non autonomes.
                On y va, on y va....

                Aucune autre solution n’est possible dans cet univers sauf :
                La ruine, et la misère.
                Ou la Révolution.
                Mais pourquoi se faire du mal ?


              • Tzecoatl Gandalf 12 juillet 2016 11:57

                @izarn

                « le collatéral monétaire étant la valeur de travail échangé, la monnaie se doit d’être détruite lors de la consommation »
                Ca c’est du jorionisme incomprehensible.

                Allez, je t’explique, c’est simple. 

                Le capital, c’est s’accaparer de la valeur (terre, habitat, ressource, outil).

                Le travail, c’est créer de la valeur.

                « la valeur de travail échangé : Qézako ? On parle de force du travail. Cette force fait tourner les usines comme le pétrole. Et elle est payée par une monnaie, qui est d’échange bien entendu, puisque c’est l’utilité originelle de la monnaie ! »

                Je ne reconnais pas la notion de « force de travail », car elle est trop réductrice. Un travail nécessite une formation, des compétences, des capacités, un relationnel, etc.

                « On dirait qu’on fabrique de la monnaie pour payer le prolo ? Mais voyons cette monnaie vient du client de l’entreprise qui bien entendu, entre autre, va payer le travail de l’ouvrier.
                collatéral ?  

                la monnaie se doit d’être détruite lors de la consommation : ? ? ? ? Hein ?
                Mais c’est débile ! Puisque la consommation fait partie de la CIRCULATION de la monnaie ! La consommation c’est payer l’ouvrier qui bosse et le capitaliste en passant !

                Histoire de fous !
                C’est dingue ! »

                La monnaie est une construction sociale. 

                Entre confiance et violence, d’après Aglietta.

                N’ayant pas confiance dans une monnaie associée à toute les manipulations des banques centrales, qui ont droit de vie ou de mort sur votre emploi, qui génèrent des crises, notoirement bancaires.

                La monnaie que tu as actuellement dépend essentiellement de la vigueur de l’emprunt immobilier (mais également de l’investissement). Si ceux sont en panne, il n’y aura pas beaucoup de monnaie pour travailler, ni consommer.

                Voilà pourquoi je propose un parefeu afin de protéger l’emploi des turpitudes de la finance capitalistique, et de la mondialisation.

                Ceux sont ses deux plus grands risques aujourd’hui.

                « Certains vont dire : Il faut bien au départ qu’il y ai cette monnaie en circulation. »

                S’il n’y a pas de valeur concrète en face (travail marchandise), ou si le rapprochement n’est pas effectif (surproduction, trappes à liquidités, logistique ou infrastructure déficience, etc), autant que que la monnaie soit mise en circulation en temps que reconnaissance de création de valeur.

                « Ben c’est simple, tu as trouvé de l’or dans l’Ariège, tu vas voir ta banque centrale et tu échanges ton or contre de la monnaie fabriquée avec ton or, mais estampillée, validée. (A l’époque c’était l’éveque ou le comte)....C’est comme ça que cela a commencé. »

                C’est pour ça que les espagnols furent riches au XVIeme siécle. Pas parce qu’ils produisaient beaucoup. L’or des Indes....Une banque centrale valide la monnaie, en est garante. De fait ELLE NE LA FABRIQUE PAS ! Qu’on le fasse aujourd’hui est une ANOMALIE !
                C’est du Madoff ! De l’escroquerie des riches envers les travailleurs, meme plus que de l’exploitation.« 

                Je remets effectivement en question cette construction historique de la monnaie. On se souviendra du sort de l’Espagne lors de l’assèchement des mines d’argent au XVIème.

                D’ou vient l’inflation ? Du crédit qui mal utilisé, ne produit justement pas de bien de consommation utile, et qui se retrouve ainsi en CIRCULATION.
                Pourquoi le crédit ? Mais parceque la monnaie du crédit est créée par le système bancaire pardi !

                 »On est en plein jorionisme....« 

                Désolé, mais cela fait des années que j’ai abandonné Jorion, qui niait ce fait.

                La monnaie que je propose s’ajoute à la monnaie-crédit, qui elle est effectivement une monnaie dédiée à la formation du capital : l’intérêt bancaire étant la rémunération de la finance en compétition avec l’inflation, surplus de rémunération dans le temps réclamé par le secteur productif.

                 »Pourquoi alors de la déflation avec les QE et « crédit illimité » aux banques par les banques centrales ?« 

                Je suis par contre très critique vis-à-vis des banques centrales, qui créent de la monnaie qui n’a pas de collatéral (capital ou travail). Elles sont la porte ouverte à toutes les malversations, abus, clientélisme, etc.

                 »Pour sauver et alimenter la pseudo industrie financière qui joue au monopoly sur des mensonges fictifs de reprise. Ainsi l’argent est produit fictivement contre des actifs toxiques, pourris, morts, et ne sert en effet jamais ainsi à l’industrie ou à la consommation. Il bouche les dettes artificiellement pour éviter la faillite.« 

                Effectivement, c’est tout ce qu’ils font, sans doute car ils n’ont pas raisonné suffisamment leur modèle monétaire, ce que je propose ici.

                 »Anomalie des banques centrales, qui dégradent leur confiance ainsi. Qu’une banque centrale fasse ça est suicidaire : C’est CONTRAIRE A UNE ECONOMIE SAINE !
                C’est détruire la monnaie à court ou moyen terme.« 

                Elles sont effectivement extrêmement néfastes, sauf à sauver des états, et les quasi-institutions bancaires (trop grosses pour sombrer), dans leurs erreurs, leurs abus.

                 »Donc effectivement, le capitalisme va très mal, mais pas d’aprés les explications fumeuses de ce genre...
                La seule solution, c’est comme disait Keynes : l’Euthanasie du rentier. 
                Ce qui n’est pas loin de Lénine et du « Ils nous vendront la corde pour les pendre »..."

                Désolé, mais toute l’histoire du XXème siècle stipule que l’élimination d’une classe est une erreur (ici, ceux sont les caisses de retraites par capitalisation allemandes par ex. Et loin de moi l’idée d’euthanasier un retraité par le porte-monnaie).

                Et vous vous contredisez puisque la politique actuelle des banques centrales mène justement à l’euthanasie du rentier. En effet, 11 700 milliards de bonds du trésor sont d’ores et déjà rémunérés avec des taux négatifs.

                Excusez-moi, mais le travail préexistait au capital privé. Le chasseur-cueilleur se servait tout simplement chez dame nature. Il serait peut-être temps de corriger nos modèles monétaires dans le respect de cette antériorité anthropologique. Et dans la reconnaissance des deux fondamentaux de nos économies, le capital, et le travail.


              • Tzecoatl Gandalf 12 juillet 2016 12:48

                @izarn
                « Il y a une solution.
                MAIS CETTE SOLUTION EST INTERDITE en UE, et par TOUTE LA GLOBALISATION financière :
                Les millions de milliards fabriqués, uniquement introduits dans la hausse des salaires....Reprise de la consommation>reprise de l’emploi>reprise de la consommation> cycle vertueux...(Bien entendu il faudrait aussi augmenter les salaires des chinois !!!)
                Ainsi pas d’inflation, puisque la monnaie produite serait compensée par la production de richesse.
                Certains y voient une baisse de compétitivité. Si t’es plus riche, tu peux payer plus, OK ?
                Et le résultat c’est une baisse de chomage et de pauvreté généralisé....
                Truc incompréhensible par Jorion qui se pique de comprendre J.M.Keynes... »

                Oui, mais tu vas déclasser les revenus de tout les inactifs, et la multinationale ira embaucher ailleurs.Ce que je propose, c’est de casser la pression sur les salaires à la baisse, garantie par la mondialisation. Par la rupture de la tendance actuelle que tu commences à cerner visiblement.Cela redonne du pouvoir d’achat à tout le monde, inutile de considérer un revenu minimum à vie en plus du RSA (qui aurait déjà doublé son pouvoir d’achat afin de vivre dignement).Et cela donnerait un avantage compétitif certain, et, à terme, les différentes zones économiques n’auraient plus à se faire concurrence sur les minima sociaux.


                « Mais c’est impossible ! Il faudrait détruire toute une réglementation, et mettre à l’hosto psychiatrique tous les financiocrates, eurocrates économistes, MEDEF, politicards véreux ou tenus en laisse....
                Bref une vraie révolution de 1917, versus un siècle aprés...Avec une vision differente. »

                Personnellement, je préfère la voie légitime et légale, et le projet technique afin de mettre en place cet addendum monétaire à l’existant. La paix des classes, sans doute...

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