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Accueil du site > Actualités > Economie > Crise économique, comment en sortir ?

Crise économique, comment en sortir ?

La très grande majorité des observateurs de l'énorme crise que nous vivons en direct, ont une analyse exclusivement financière : la crise est purement économique. Dans cet article, nous voulons expliquer que cette crise a d'autres origines : la crise puise ses racines dans une crise écologique mondiale, crise invisible encore car elle est en train de naître.

Pour comprendre, usons d'une métaphore "automobile". Pour les observateurs, l'"automobile" de la croissance ne cesse de ralentir, et chacun se dit que ce ralentissement tient au passage d'une côte vraiment raide. Sitôt passé le col, la voiture pourra re-accélèrer.

En réalité, la voiture de la croissance ne cesse de ralentir car elle se déglingue de plus en plus, les pièces sont usées et encrassées. Cessons d'appuyer sur les pédales, soulevons le capot et tentons de comprendre pourquoi notre véhicule se révèle obsolète. 

Cette relation entre crise économique et crise écologique est ignoré des analystes. Seuls les écologistes le suggèrent mais ils ont bien du mal à l'expliquer : Terraéco, par exemple, depuis deux mois, fait sa une sur cette double crise mais sans convaincre de ses liens.(*)

 

1-Une crise latente depuis des décennies :

Depuis des années, les puissances occidentales connaissent une croissance ralentie, une dette publique qui augmente, et un chômage de plus en plus lourd à porter. Si ces processus varient selon les pays, la tendance générale se retrouve partout, en Europe bien sûr, mais aussi aux Etats-Unis et au Japon. Toutes les différentes politiques choisies pour lutter contre ce phénomène ont échoué. 

La crise actuelle trouve ses origines dans les montages financiers des banques ayant servi à alimenter la spéculation immobilière. Elle a été suivie par une crise des dettes publiques.

Or ces deux processus concomitants ont suivi le même chemin : le gonflement des emprunts des Etats, des entreprises et des ménages.

Chacun s'est endetté. La croyance est largement partagée : demain sera meilleure, demain, on remboursera. Et investir aujourd'hui suffit à espérer en l'avenir. 

Or, l'avenir s'est progressivement bouché. Il s'est refermé car la rareté s'est progressivement imposée, dans tous les secteurs de nos vies et nos économies. Sans que nous nous en rendions compte, la rareté a fait grimpé les prix, accrue l'endettement de chacun, pour rembourser des sommes de plus en plus lourdes, sur des temps de plus en plus long.

La rareté ? De quoi s'agit-il ? L'accès, de moins en moins aisé, à des ressources qui ont nourries notre croissance lors des Trente Glorieuses, a progressivement grippé la croissance. 

Nous croyons que cette crise est une crise cyclique de plus. Nous sommes dans la situation du futur cardiaque à la veille d'une thrombose . Il pense vivre un coup de fatigue de plus alors que ses artères sont complètement bouchées.

Notre crise est le fruit de nos excès passés comme la victime d'un infractus qui paie son hygiène de vie déplorable.


2-La rareté au coeur de la crise :

Quel rôle joue la rareté dans le processus de crise ? Elle accroît la concurrence et donc augmente les prix. Elle est partout, dans tous les processus de la vie économique. Progressivement, depuis des décennies, l'offre de ressources augmente moins vite que la demande sans cesse croissante. Les prix montent et les différents acteurs économiques s'endettent pour s'adapter à cette évolution.

La concurrence pour l'accès aux ressources minérales issues du sous-sol semble le premier frein à la croissance. L'achat d'hydrocarbures explique, à lui seul, le déficit de la balance des paiements de la France depuis une décennie. Dix ans de pétrole, c'est la moitié du déficit public français. Et ce phénomène touche tous les autres pays occidentaux.

Bauxite, phosphate, fer, .... bien d'autres achats viennent plomber les comptes des entreprises, puis par ricochet, celui des Etats et des ménages.

Le même processus est en route pour les ressources alimentaires. En Europe, les prix des fruits et légumes sont artificiels : ils seraient beaucoup plus élevés si on tenait compte des externalités, de la consommation réelle des ressources environnementales nécessaires pour les produire. Pourtant, l'indice des prix alimentaires a été multiplié par trois depuis 2000. La demande croissante de produits alimentaires dans le monde rencontre les limites des facteurs à la base de la production alimentaire : terre, eau, énergies...

Les territoires sont soumis à la concurrence entre les différents usages : partout sur la planète, l'agriculture subit l'avancée de l'urbanisation. Les zones "naturelles" sont soumises à une pression énorme. Les métropoles s'étalent au détriment des zones agricoles. Les prix de l'immobilier explosent entraînant la spéculation immobilière.

La "rareté" des espaces disponibles est en lien direct avec la crise financière : pour trouver l'argent nécessaire pour financer les emprunts immobiliers, les banques ont inventé les produits dérivés.

Enfin, dernière rareté, la quantité de travail disponible n'a pas augmenté aussi rapidement que la population active : le chômage explose.

La conjonction de ces différentes rareté a entraîné une embolie des systèmes économiques, incapables de répondre à l'explosion de la demande. La mondialisation, en démocratisant un système économique réservé auparavant à l'Occident, a accéléré le phénomène.

Le recours à l'emprunt, "en attendant des jours meilleurs", a fini de grippé le système : par exemple, depuis des années, le budget de l'Etat français, se fonde sur des prévisions de croissance erronées, systématiquement revues à la baisse mais qui, à chaque fois, ont favorisé le creusement de la dette.

La majorité des experts et analystes sont incapables de trouver les réponses à la crise, faute d'avoir les bonnes grilles d'analyse. 

Intégrer la rareté croissante des biens et des territoires nécessaires au développement devient indispensable pour espérer trouver des voies de sortie.


3-Comment en sortir ?

Il faut cesser de croire au "retour de la croissance". Elle ne reviendra plus. Cette résignation nécessaire permet alors d'envisager d'autres voies pour re-construire des sociétés viables et justes. 

Le partage plus équitable des espaces, du travail et des biens devient alors une exigence vitale. La recherche d'une économie durable, fondée sur des circuits circulaires d'utilisation des ressources, exige alors des politiques volontaristes et innovantes.

Tenir compte de la rareté dans les processus de production impose des écosystèmes humains complexes. Dès lors, il faut envisager d'autres modalités d'actions économiques : l'argent ne peux plus être le seul outil de régulation et de redistribution économique.

Il faut tenir compte des différentes externalités pour obtenir le coût réel d'un bien. Il faut aussi tenir compte de la durabilité d'un bien ou d'un service pour en apprécier la valeur.

Dès lors, seule la fiscalité permet de différencier les "bons" usages des "usages" polluants ou gaspilleurs de ressources. La fiscalité environnementale devient l'instrument indispensable de régulation des politiques innovantes dont nous allons avoir besoin.

Cette fiscalité a un autre intérêt : lourdement endettés, les pays et les ménages n'ont plus les marges de manoeuvre financières qui leur permettraient d'investir pour entamer ces nécessaires mutations. C'est à cela que doit servir la fiscalité environnementale : leur donner des ressources pour s'adapter à un monde où la rareté devient un facteur crucial.

 

Résumons : pour aller plus loin, il faut faire le deuil de la croissance à tout prix, chercher Les origines environnementales de la crise financière, comprendre que nos ressources sont limitées, que le pétrole est une addiction dont nous devons sortir. Il nous faut admettre que la dette est un problème sérieux. Alors seulement, nous pourrons trouver des réponses cohérentes à nos difficultés, trouver des solutions globales au cancer du chômage, imaginer les outils fiscaux de demain, inventer l'urbanisme et l'agriculture dont nous aurons besoin pour des sociétés durables et stables, au risque de chercher l'utopie.

 

(*) Dans le numéro d'octobre de Terraéco, le dossier consacré aux pistes pour sortir de la crise, on trouve, pelle-mêle : "faire dire la vérité écologique aux marchés" mais aussi "renforcer la mixité hommes-femmes", "développer des monnaies non-spéculatives", créer des Etats-Unis d'Europe", .... Un inventaire à la Prévert plutôt qu'une stratégie globale.


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37 réactions à cet article    


  • Robert GIL ROBERT GIL 5 octobre 2011 09:34

    On vit dans un monde merveilleux, ce sont les salariés qui produisent les
    richesses et ce sont les rentiers et les actionnaires qui encaissent les bénéfices. Ce
    sont les banquiers et les capitalistes qui sont responsables de la crise et ce sont les
    salariés, les chômeurs et les pauvres qui vont payer les pots cassés ! La crise est un
    fameux prétexte pour détruire un peu plus les protections sociales et nous exploiter
    un maximum ! Si la crise ne profitait à personne, il n’y aurait pas de crise ! Lire :

    http://2ccr.unblog.fr/2010/11/07/sus-a-la-crise/


    • Kalki Kalki 5 octobre 2011 10:03

      avec 20 ans maximum de réserve de brut ( et ca fait 15 ans que l’on dit qu’il ne reste que 20 ans de pétrole )

      euh .... on stoppe la production des voitures marchant à cette énergie.

      tennez vous voulez de l’énergie

      ∞ 2 L’Abondance Energetique, et l’abondance en matière première ( que la lumière soit )tenez vous voulez de la locomotion
      Mobilité 2.0, 3.0 et 4.0On ne règle toujours pas le problème le plus important : y a plus de sous, plus personne n’est solvable c’est la fin de société de consommation et du spectacle

      l’industrie c’est finit, le tertiaire se termine

      Le travail est mort plus personne ne travail, et voilà


    • Bilou32 Bibi32 6 octobre 2011 08:15

      Il n’y a pas que des salariés qui galèrent... Je suis éleveur, et non salarié. Ce qui permet une baisse de revenu régulière depuis des années... et d’avoir un droit au RSA de 500 euros par mois, que je ne demande même pas par fierté sans doute ! ? Par contre je connais des salariés qui émargent à plus de 10 000 euros par mois !


    • Kalki Kalki 5 octobre 2011 09:57

      Inversement : le petit fonctionnaire de ... la croissance de l’économie continue ... le niveau de vie baisse ...

      le capital à doublé, la consommation réelle des ménages est divisé par deux.


      • Yvance77 5 octobre 2011 09:59

        Salut,

        Pour s’en sortir il n’y a qu’une solution. La manière forte et le rétablissement de la guillotine en place public.

        Ensuite, faire tomber quelques têtes de nos amis qui nous veulent du bien de la finance mondialisée.

        Car ne rêvons pas, ils ne vont pas se réveiller demain matin en se disant :

        - rhoooooo on a été très très égoistes, on s’est trop bien servi sur le dos des peuples !

        Non c’est par la force et uniquement par elle, que nous reprendrons ce que ces salauds nous ont spoliés, détournés, et parfois même dilapidés.

        Car les richesses produites par nous, nous appartiennent tout autant qu’à eux. Et cela il ne faut pas avoir peur de le dire.

        Rendez-nous nos biens... et justice pour tous !!!


        • Gemini Gemini 5 octobre 2011 10:24

          Très bon article, même si, en conclusion, on en revient à la solution préférée de l’auteur : la fiscalité.

          Je partage bien votre constat sur les causes de la crise, même s’il me semble en manquer une partie concernant une confiscation importante d’une grande partie des richesses générées par notre travail par la minorité qui a réellement le pouvoir.
          Ceci étant dit, le fond du problème reste le même : nous, l’occident, avons un modèle de développement qui n’est tout simplement pas durable, tant il est destructeur et prédateur pour notre planète.

          Il nous faut donc effectivement de toute urgence repenser un autre modèle de développement, et ce, à tous les niveaux. Nous consommons beaucoup trop de ressources non renouvelables, nous détruisons nos propres terres arables ( lu aujourd’hui : http://www.bastamag.net/article1730.html … c’est incroyable de ne pas en entendre plus parler), nos sociétés sont beaucoup trop inégalitaires et le travail disponible est bien trop mal réparti.


          • Fred59 5 octobre 2011 10:35

            Voilà un nouveau dogme prêt à prendre le relais du dogme de la mondialisation... Basé sur des faits exacts, il permet de ne pas regarder la ’crise’ telle qu’elle est et de détourner l’attention des solutions.

            S’il est exact que d’ici 20 à 30 ans nous nous retrouverons dans la situation décrite à moins de renoncer très vite à la soi-disant croissance, en revanche la rareté ne produit pas encore d’effet sensible sur le marché, quand on compare aux effets du hold-up planétaire auquel nous sommes confrontés. Il ne faut pas confondre crise et hold-up.

            Le système bancaire est simplement en train de reprendre toute la propriété qu’il avait laissé dans les sphères publiques et privées au cours des 30 glorieuses. C’est un aspirateur géant qui s’est mis en marche avec la création de monnaie confiée contre intérêts aux banques privées. Cela fait 40 ans que, lorsque nous créons 100 en richesse, nous remboursons 103, 110 voir 120. Nous créons toujours 100, donc le surplus est un simple transfert de propriété par le jeu de l’usure.

            Au bout de 40 ans, cet amas agrégé constitue un léviathan monétaire fictif (en fait simple à démanteler puisqu’il ne correspond pas à de la richesse créée, ni un véritable service rendu, ni monnaie imprimée). Ce léviathan monétaire et aveugle nage désormais dans l’océan du marché, placé non dans l’intérêt de quelque peuple mais simplement faisant ce qu’il a toujours fait : attirant vers lui des intérêts et gonflant de plus belle. Il navigue du secteur des matières premières, aux futures, aux HFT, aux spéculations sur les monnaies.

            La première phase disons 30 ans, constituait la première vitesse d’un aspirateur géant ; le placement des sommes collectées, la deuxième vitesse ; la mise sous tutelle des états, la troisième.

            Ce hold-up à l’aspirateur géant doit être stoppé ; sa disparition peut permettre l’établissement d’un système viable même à croissance nulle ou légèrement négative ; et c’est là que votre analyse peut (et à mon sens, doit) influer sur la construction du nouveau modèle. Mais ne détournez pas le regard des vrais criminels de notre temps, les créateurs et les complices du léviathan monétaire fictif.

            Bien cordialement


            • Betov 5 octobre 2011 10:38

              Il faudrait savoir de quelle rareté on parle. Dans notre période de sur-abondance, c’est simplement absurde. La fin du pétrole, par exemple, n’est un problème que dans la mesure où l’on se refuse à explorer les alternatives existantes, comme la filière thorium, pour des raisons que tout le monde connait.

              Non, la cause des causes n’est pas dans le manque ou la limitation des ressources. Elle est toute entière dans le fait qu’on autorise les très riches à exister. La richesse en excès est un crime manifeste puisque celui qui possède plus que ce qu’un producteur seul peut accumuler en tout une vie, a, de toute évidence, volé à autrui ce qu’il possède. On ne peut accéder à la grande richesse qu’en exploitant le travail d’autrui et exploiter le travail d’autrui est un vol qui comme tout vol, doit être puni. Le riche ne donne pas du travail au pauvre. Le riche vole le travail du pauvre. La possession de l’outil de production elle-même est un vol manifeste.

              Comment parvenir à criminaliser la richesse. Il existe une petite possibilité, celle proposée par Étienne Chouard :

              http://etienne.chouard.free.fr/Europe/

              Au cas où il serait possible d’instaurer la démocratie, il deviendrait concevable de proposer une loi de plafonnement des richesses par référendum. Peut-être même serait-il même possible de l’incorporer, en tant que principe de base, dans la constitution elle-même.


              • hunter hunter 5 octobre 2011 11:14

                Yvance 77 : + 1 via le système, mais + 10000 via mon coeur et mon esprit !

                 smiley

                Be seeing you

                H /


                • Alois Frankenberger Alois Frankenberger 5 octobre 2011 12:23

                  Les banques ont investi dans des produirts qu’elles esitimaient sûrs et qui se sont avérés catastrophiques : on a cramé du pognon.

                  La solution est donc de créer du pognon - rôle des banques centrales - pour compenser la perte de pognon et racheter les actifs toxiques des banques à placer dans une banque dédiée à ce travail.

                  Vu qu’on a perdu du pognon, la création de pognon ne créerait pas d’inflation.

                  La crise pourrait être finie en un jour avec la méthode que je préconise.




                  • foufouille foufouille 5 octobre 2011 12:26

                    "La rareté ? De quoi s’agit-il ? L’accès, de moins en moins aisé, à des ressources qui ont nourries notre croissance lors des Trente Glorieuses, a progressivement grippé la croissance. "
                    ou ?
                    le decodeur tnt qui dure 2a ?
                    la grange a 70000 ?


                    • hunter hunter 5 octobre 2011 12:48

                      Pour info :

                      http://www.youtube.com/watch?v=lsLuYnEyFLw

                      be seeing you !

                      H /


                      • Papybom Papybom 5 octobre 2011 12:54

                        Bonjour l’auteur,

                        N’étant pas un intellectuel, je vais fureter de-ci et de-là pour comprendre(en un seul mot.

                        Dans Le Monde

                        Le gouvernement belge a annoncé avoir approuvé la création d’une « bad bank », c’est-à-dire une structure dans laquelle les actifs toxiques pourraient être logés pour être progressivement liquidés.

                        Deux réflexions  :

                        Bonne nouvelle, la Belgique a retrouvé un gouvernement. Comme dit Anne Roumanoff, «  On ne nous dit pas…  ».

                        En cas de problèmes, on ne cherche pas une solution, on invente un mot, si possible Anglophone. Bad Bank  !

                        C’est mon tour. Je propose : Bad Droite, Bad Gauche, Bad Politique, Bad Religion…J’éviterais juste Bad Con (pas le balcon). Je ne veux pas me suicider en passant par la fenêtre et finir dans les poubelles de l’histoire.

                        Cordialement.


                        • hunter hunter 5 octobre 2011 13:05

                          Exact Papy

                          Moi non plus j’ai rien compris ! on nous bassine depuis des mois, que nos cousins belges n’ont plus de gouvernement, et là, voila qu’un ministre belge s’exprime sur France Info ce matin !

                          Bon j’aimerais bien que les potes belges ici, m’expliquent, car là, je nage !

                          Alors vous avez un gouvernement finalement ? si oui, depuis quand ?

                          Merci d’avance

                          H /


                          • A-J Holbecq 5 octobre 2011 14:20

                            Cet article me plaisait bien jusqu’à ce que je lise «  Il nous faut admettre que la dette est un problème sérieux. »

                            Mais non, elle ne l’est que parce que nous l’avons bien voulu et que nous avons laissé les banques commerciales créer la monnaie, toute la monnaie, y compris celle dont nous avons besoin collectivement

                            Pour en savoir plus : « l’arnaque de la dette publique » et la petite vidéo « la dette publique  »


                            • Croa Croa 5 octobre 2011 23:06

                              Tout à fait l’auteur a oublié le principal facteur !

                              Ce qu’il dit n’est pas faux mais complémentaire.


                            • Guyver Guyver 5 octobre 2011 17:54

                              Cette crise est celle de la monnaie. Tout cet argent qui circule, déconnecté de toute réalité, et qui menace de nous plonger dans le chômage, la précarité, la violence sociale ... alors que nous n’avons jamais eu autant de possibilité de production (les robots fabriquent nos biens sans aucun effort humain).
                              Il faut enfin tourner le dos à cette monnaie qui nous a asservis tous ces siècles aux plus riches par la dette, et gérer rationnellement nos ressources pour vivre en paix.
                              Allez voir http://mega-streaming.info/video/UKAU7859DHGG/Zeitgeist-Moving-Forward-VOSTFR-12-2011 puis http://mega-streaming.info/video/B8AGAOG4XH7G/Zeitgeist-Moving-Forward-VOSTFR-22-2011.
                              Rejoignez le mouvement en changeons de système : c’est urgent !


                              • lloreen 5 octobre 2011 18:18

                                Révolutionnaire !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
                                Enregistrez svp cela risque de disparaître rapidement du net !!!!et faites tourner le lien !!!

                                http://mahamudras.blogspot.com/2011/10/un-physicien-en-colere-parle-denergie.html


                                • alcodu 5 octobre 2011 20:04

                                  Si les Etats Nations sont au bord du gouffre c’est parce qu’ils ont dépensé sans compter pour satisfaire des clientèles électorales.
                                  Nous vivons dans une économie à 50% socialiste. Il est tout à fait normal que le pays coule. D’ailleurs la Grèce qui coule en premier était le pays le plus socialiste.

                                  Tout cela n’a rien à voir avec l’environnement ni avec une prétendue raréfaction des ressources qu’on nous annonce depuis 150 ans et qui n’aura jamais lieu. L’eau, le carbone, le cuivre, ne disparaissent pas de la terre. Nous ne les « consommons » pas. Ils son toujours là après que nous les ayons transformés.

                                   c’est parce qu’on n’a pas suffisamment pris en compte l’environnement ?


                                  • lloreen 5 octobre 2011 20:42

                                    guyver
                                    « changeons le système ».
                                    Oui.En tenant compte de telles contributions et en faisant en sorte que tous ceux qui ont vu leurs crédits coupés, leur réputation entachée et qui ont été obligés de fuir prennent la parole sur routes les radios et toutes les télévisions à la place de ceux qui n’ont proféré que des mensonges sciemment ou par incompétence.Dans un cas comme dans l’autre, ils doivent libérer leur place pour que ceux qui ont vraiment la connaissance et la sagesse puissent éclairer l’ensemble des citoyens, qui ont été maintenus dans l’ignorance par calcul, dans le but de détruire la planète et une grande partie de la population par cupidité.
                                    C’est monstrueux.
                                    Pire que toutes les horreurs et les tragédies de l’histoire réunies.

                                    http://mahamudras.blogspot.com/2011/10/un-physicien-en-colere-parle-denergie.html


                                    • BA 5 octobre 2011 21:00
                                      Le patron de Dexia s’appelle Pierre Mariani : c’est un proche de Nicolas Sarkozy.

                                      En 2010, Pierre Mariani a gagné 1 809 411 euros.



                                      A propos de Pierre Mariani, voici un extrait de Wikipedia :

                                      Le successeur d’Axel Miller, Pierre Mariani, un proche de Nicolas Sarkozy, s’est octroyé un salaire fixe en hausse de 30 % par rapport à Axel Miller.

                                      Le conseil d’administration de Dexia a accepté « à l’unanimité » le 13 novembre 2008 de porter à un million d’euros le salaire annuel du directeur général et de fixer à 2,25 millions d’euros son bonus maximum. Axel Miller ne touchait « que » 825 000 euros de fixe, et son bonus était plafonné à 1,8 million d’euros.

                                      C’est le comité des rémunérations, composé notamment de Denis Kessler, ex-numéro 2 du Medef, et d’Augustin de Romanet, directeur général de la Caisse des dépôts, qui a fait ses propositions.


                                      • Sat is Fay 5 octobre 2011 21:21

                                        Faut encore renflouer ces gros porcs avec l’argent du contribuable présume-je !
                                        Monde de merde...


                                      • iris 6 octobre 2011 14:59

                                        ce n’est pas un mariani qui veut la présidence d’une commission au sénat ??


                                      • Sat is Fay 5 octobre 2011 21:19

                                        Couper des têtes ? avec nos p’tits poings et notre armée très avancée équipée de gourdins derniers cris ? je crois qu’il faudrait déjà commencer par paralyser le système tout en étant très mobile, or dans cette France de gros veaux tout semble voué à l’échec, faut pas empêcher l’esclave d’aller recevoir ses coups d’ fouets.


                                        • franchamont franchamont 5 octobre 2011 21:19

                                          terraeco et Monsieur Rcoutouly, nous en avons assez de votre propagande démentielle d’éco-fascistes. Rejoignez Al Gore et votre petit empereur Sarko aux oubliettes de l’histoire !

                                          Toute cette littérature catastrophiste infondée scientifiquement pour essayer de nous faire avaler la pilule de la taxe carbone. Plus personne -sauf les idiots qui ne se remettent jamais en cause- n’y croit plus au réchauffement climatique d’origine humaine.

                                          Et même que les derniers survivants de la commission scientifique UN ne s’entendent plus alors que leur bateau coule. Al Gore, est un escroc qui a monté des entreprises qui tireraient les plus gros bénéfices de la gestion privée de la taxe carbone. Al Gore s’est fait construire une villa de milliardaire au bord de la côte Est US et selon ses documentaires, celle-ci devrait être bientôt engloutie.

                                          Al Gore est attaqué de partout, y compris en justice au Royaume Unis pour mensonges dans des documentaires visionnés largement devant les jeunes élèves de sa majesté. Lesquels sont aussi insidieusement maltraités par des vidéos de propagande sanguinaire à la nazi comme cette vidéo de 10-10 (version commentée ici).

                                          10-10 est une organisation « environnementaliste » britannique vivant aux dépends du contribuable et de fonds privés attachés à un agenda de domination mondialiste.

                                          Votre article est ridicule et ne contient aucune logique, ni aucune démonstration ni aucune source pour preuve. La rareté dont vous parlez n’existe pas dans la réalité. Ce n’est que le système financier qui, ne finançant plus l’industrie et détournant les fonds vers la spéculation, n’incite plus à aller chercher ce qui nous manque ou a changer nos sources d’énergie. La banquise ni les glaciers ne fondent plus, c’est prouvé, et je peux le voir là ou je vis.

                                          Votre péroraison n’est qu’arguments fallacieux pour nous imposer une société humaine de misère telle que la souhaite les banquiers et les fabricants mondialistes du chaos et de la guerre . Ils veulent le retour au féodalisme dont vous ne serez vous-même qu’un serf ou un larbin.


                                          • Bilou32 Bibi32 6 octobre 2011 08:34

                                            Tiens, je viens de lire un article qui montre que la banquise arctique n’a jamais autant fondu qu’en 2011... Bien sûr ce sont des conneries... Et moi je peux voir que les glaciers des Pyrénées ont bel et bien fondu, sur un intervalle de 30 ans, depuis ma fenêtre. Par contre, il est certain que le système financier essaie de récupérer l’écologie, comme il le fait pour tout. Al Gore est peut-être un oportuniste, mais il a le mérite d’essayer d’ouvrir les yeux du peuple, mais çà ne marche pas sur tout le monde semble t-il.


                                          • foufouille foufouille 6 octobre 2011 11:39

                                            en arctique, on craque la glace pour extraire le gaz
                                            il y aussi des routes pour les gros bateaux


                                          • GLANDU 5 octobre 2011 22:22

                                            blablabla, revenons sur terre...en France.
                                            stop à la mondialisation libérale oui à la nation.


                                            • Alexis_Barecq Alexis_Barecq 5 octobre 2011 23:13

                                              Cet écollolologie est encore pire que la finance mondialisée. Ce sont les idiots utiles des mêmes cercles dominants...

                                              Il faut une révolution. Point barre.


                                              • Croa Croa 5 octobre 2011 23:19

                                                La croissance est nécessaire aux banques qui vivent d’usure, fût-elle apparemment minime. Cette foutue croissance ne sert que cela contrairement à ce qu’on nous assène tous les jours.
                                                Supprimez la croissance et le système s’écroule ! Comme c’est une énorme arnaque ce ne sera pas grave si nous savons ne plus marcher dans la combine.

                                                L’auteur a oublié l’essentiel, à savoir que ce système basé sur le crédit est une énorme arnaque.


                                                • Anonymous Republic Punisher Robert de Nowhere 6 octobre 2011 02:16

                                                  Article interessant, mais qui ne prend pas du tout en compte certaines choses : la technologie qui peut permettre d’améliorer la production de ressource et surtout le fait que la rareté pour l’instant est créer surtout par des gens qui accumule des richesses incroyables aux dépends des autres ; sans parler de ces fameux 1 % les plus riches qui sont d’une richesses stratospherique, combien y’a t-il de personnes qui possèdent une ou plusieurs résidences secondaires avec piscines en option (pendant que des centaines de milliers de personnes sont sdf ou mal logées), ou des appartement à louer, avec en plus plusieurs voitures (coupé et 4x4), etc.. et qui se payent de bon restau plusieurs fois par semaines (pendant que la majorité bouffe des conserves et des pattes, malgré tout on s’etonne que le bio ne perce pas en france..). N’oublions pas que la France et le pays où il y a le plus de millionnaire par rapport aux nombres d’habitants (info issue d’un rapport d’UBS au printemps), comme quoi les ressources ne sont pas rares pour tout le monde, et les impôts pour les riches pas si repoussants !!!


                                                  • Bilou32 Bibi32 6 octobre 2011 08:41


                                                    La technologie plafonne, les progrès sont de plus en plus faibles. Dans l’agriculture, par exemple, après le bond des années 60-70, les rendements plafonnent depuis 30 ans, et sont même parfois en baisse... Et si on jour on partage toutes les richesses dans le monde, notre niveau de vie et de consommation devra baisser. Nous faisons partie des « riches », mêmes les plus pauvres d’entre nous... Pas simple tout çà...


                                                  • Rcoutouly Rcoutouly 6 octobre 2011 07:02

                                                    Aux commentateurs de mon article :

                                                    Tous vos arguments vont dans le même sens : cet article oublie l’essentiel (les inégalités et les super-profits), certains commentateurs m’assimilent donc à un pro-capitaliste.
                                                    Si je ne parle pas des super-profits et des banques, c’est qu’il s’agit d’une évidence (avec lequel je suis bien d’accord), qu’on ne parle que de cela et qu’on oublie que le monde est complexe.
                                                    Il n’a que dans les mauvais films américains que les méchants et les bons sont séparés de manière clairs.
                                                    Cessez d’être naïfs, de croire qu’il n’y a qu’UN problème, qu’UNE catégorie de responsables. Les super-profits des privilégiés ne sont qu’UN versant de nos problèmes.
                                                    Arrêtez de croire que celui qui n’en parle est, automatiquement, un pro-capitaliste.
                                                    Et ouvrez les yeux : la RARETE est aussi un grave problème, l’écologie et la gauche ne sont pas en opposition.

                                                    • Betov 6 octobre 2011 08:20

                                                      « l’écologie et la gauche ne sont pas en opposition. »

                                                      Eh béh... ça c’est du lourd. Je pense à la tronche de Rudolf Steiner... :(


                                                    • babadjinew babadjinew 6 octobre 2011 08:30

                                                      Crise de la rareté pour expliquer maintenant le merdier actuel ? Pourquoi pas, mais tout comme la crise économique, ce n’est que la partie émergée d’un iceberg.

                                                      Restons pragmatique 5mn et contentons-nous de lister les différentes crises :

                                                      Écologiques, économiques, idéologiques, religieuses, de confiance, politique, mystique et ésotérique.

                                                      Liste de surcroit non exhaustive. Et, au milieu de tout ce fatras, chacun pour sa propre église prêche ! L’écologie pour les verts, le nationalisme pour les primaires, l’impôt pour les bobos, plus rien pour les gogos, et la révolution avec guillotine pour les rouges.

                                                      Il est souvent écrit partout diviser pour mieux régner cela n’a jamais été aussi vrai ! OUI je crois bien que nous sommes dans une merde noire, mais à tous les niveaux ! Alors c’est même pas la peine de chanter des messes de cloché, car si solution il y a, c’est en piochant un petit peu dans chaque église qu’un chemin pourrait être trouvé !

                                                      Malheureusement, les dogmes sont si profondément ancrés que le 99% de l’énergie utilisée sert uniquement à défendre son clocher propre. Avec juste 1% de temps de cerveau disponible pour tenter d’imaginer et construire une société ou une civilisation durable, viable et humaine, ce dans un contexte ou effectivement certaines matières se raréfient est mission impossible !

                                                      Faut vraiment beaucoup de terres arables pour proposer à 500 millions de nouveaux surconsommateurs asiatiques un hamburger par jour. Beaucoup d’eau aussi, ce sans même parler de l’aspect des catastrophes climatiques récurrentes qui au fil des années ravages des productions entières……

                                                      Bref, c’est pas une simple crise écologique ou économique ou n’importe qu’elle forme de ique, c’est un mur devant lequel nous nous trouvons tous et a mon sens ou nous arrivons à créer qqchose qui pour le moment point n’existe, ou nous allons tous finir par nous entretuer. Les clochers n’ont vraiment plus lieu d’être. Et le mouvement des indignées, des we are the 99% même si pour le moment semble complètement hétéroclites, est exactement ce dont nous avons besoin pour commencer à imaginer une autre société possible. 


                                                      • iris 6 octobre 2011 15:11

                                                        ce qui m’atoujours frappé c’est le luxe des agences bncaires et leur prolifération-
                                                        c’est comme si dans une entreprise on multipliait le services compta pour chaque service-
                                                        sont t elles bien utiles toutes ces banques qui font le mème travail cad tenir nos comptes sur ordinateur ??n’est ce pas plutot un moyen de capter l’argent de tous pour le faire spéculer dans chacune leur service spécialisé-c’est cela qui les mène-le profit avec nos sous pour leur service spéculatif -c’est cela leur finalité au lieu d’etre celui de gérer nos comptes-ca rapport bcp +
                                                        nos politiques élus nous ont trompé et n’ont rien fait— la représentation ne sert + à rien -


                                                        • Anonymous Republic Punisher Robert de Nowhere 6 octobre 2011 21:20

                                                          Fiscalité environnementale : ça veut dire quoi au juste ? Si c’est de taxer les industries lourdes polluantes et le nucléaire par exemple je dis oui mais si c’est pour faire une TVA écologique c’est NON. Le prix des matières est censé refleter sa rareté alors pourquoi se serait encore au consommateurs de devoir payer des taxes, sachant que les pires externalités négatives sont produites par l’industrie lourde et le nucléaire qui eux payent très peu de taxes ? Avec un tel raisonnement on pourrais dire que chaques être humain produit des externalités négatives rejet de CO2 et de méthane, traitement des déchets, de l’eau... autant dire qu’on pourrait taxer l’air et la vie et celui qui peut pas payer on fait quoi on le tue ? De plus des taxes on en paye à foison alors si l’écologie n’est qu’une excuse pour créer des taxes indirectes sur les citoyens non merci ! Il y avait un superbe article sur agoravox d’une idée d’un seul impôt sur le revenu proportionnel au revenus basé sur la courbe exponentielle. J’aimerais qu’on cesse de de culpabiliser le citoyen lambda qui galère pour s’en tirer et qui paye bcp plus d’impôt proportionelement que les grandes multinationales.

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