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Crise systémique – Les solutions (n°5 : une constitution pour l’économie)

On peut lire actuellement dans l’ensemble de la presse que l’économie mondiale redémarre, que la crise est sur le point de s’achever. C’est faux et voici pourquoi.

Abderrahmane MEBTOUL, expert international et surtout un des plus grands économiste d’Algérie a déclaré : « de l’avis de tous, la crise actuelle est la pire que le monde ait connu depuis la grande dépression avec une perte en sous capitalisation, évaluée par le FMI, fin février 2009, à 52.000 milliards de dollars. »

Face aux catastrophes à venir, il a d’ailleurs lancé un appel, afin de mettre en place une cellule de crise en Algérie.

Selon l’agence Bloomberg, l’ensemble des dépenses, prêts et garanties offerts par l’Etat américain atteignent désormais les 12.800 milliards de dollars (PIB des USA : 14 000 milliards). Boursier.com 31/03/2009.

L’OCC (Office of the Comptroller of the Currency), l’agence de tutelle des banques Us a publié un rapport explosif (avril 2009).

On apprend ainsi que la situation des prêts immobiliers est devenue incontrôlable avec 10 % de défaillances et surtout 694 056 procédures de saisies en cours au 4ème trimestre 2008. Vous pouvez d’ailleurs avoir le résumé de ces chiffres en consultant le tableau page 13 du rapport dont voici le lien : http://www.occ.treas.gov/ftp/release/2009-37a.pdf.

Le département du Commerce a signalé que les mises en chantier ont chuté de 10,8% (510 000 au mois de mars) aux USA et que le nombre de permis de construire a reculé de 9% (513.000). Source : Le Figaro.fr du 16/04/2009.

 Les 1000 milliards de dollars du G20 ont donc déjà été dépensés et je ne parle même pas de la faillite prochaine de General Motors et Chrysler (que j’avais annoncée l’année dernière).

Heureusement, il y a Robert Reich, ancien ministre du travail de Bill Clinton qui s’est « réveillé » le 3 avril et a indiqué sur son blog que la crise actuelle était comme en 1929 « une dépression » . Ouf, nous sommes sauvés !

Bernard Lietaer (qui a mis en place l’euro et spécialiste des questions monétaires) avait donné une image exacte de l’ampleur de la crise aux USA, dans son livre blanc en novembre 2008 :

« L’opération de sauvetage américaine coûtera plus que la somme de toutes les activités historiques suivantes du gouvernement américain, ajustée pour l’inflation : prix de l’achat de la Louisiane, le New Deal et le Plan Marshall, les guerres de Corée, du Vietnam, la débâcle de S&L, la NASA et la course à lune réunis. »

Face à cette pyramide de problèmes nos gouvernements mettent en place des solutions provisoires qui n’auront pour effet que d’aggraver encore plus la situation. Quelles sont ces solutions :

-le "bidouillage" de la comptabilité des banques.

-différer l’échéance fatale des prêts immobiliers aux USA.

-développer l’émission de DTS (droits de tirage spéciaux).

 

 I.« Magouilles » comptables et prêts immobiliers US

Le 02 avril, en plein G20, les USA ont changé leurs normes comptables ce qui va permettre d’après Robert Willens, un ancien directeur de Lehman Brothers Holdings Inc. d’améliorer le bilan des banques de 20 %. Un « miracle » a donc eu lieu qui permet désormais aux entreprises financières de fixer elles-mêmes le prix de leurs produits financiers (car il n’y a plus d’acheteurs) et tout cela sous la contrainte et les menaces. Arthur Levitt, ancien président de la SEC a dit :

« ce qui me perturbe le plus à propos de l’initiative de la FASB (l’organisme qui fixe les règles en matière de comptabilité, à l’origine de la nouvelle réglementation) est qu’elle semble résulter de menaces indignes de membres du Congrès, qui sont redevables à des représentants d’entreprises ». Source : Bloomberg du 29 mars 2009 : « Mark-to-Market Lobby Buoys Bank Profits 20% as FASB May Say Yes ».

 En Europe, Christine Lagarde (ministre de l’économie) indique « qu’il faut quand même que tout le monde soit placé sur un pied d’égalité », et donc, dans la liesse générale, les ministres européens des Finances réunis à Prague ont « appelé l’IASB (Bureau des standards comptables internationaux) à coopérer étroitement avec le FASB (américain) pour répondre immédiatement à ces problèmes. » Nous aurons ainsi droit nous aussi à notre « bidouillage » comptable. Nous vivons décidément une époque formidable.

 En ce qui concerne les prêts immobiliers US nous assistons au même phénomène. Je l’ai indiqué ci-dessus, 10 % des prêts immobiliers US ne sont pas remboursés. On renégocie donc à tour de bras et on retarde l’échéance qui sera fatale car la majeure partie de ces emprunteurs sont insolvables et la situation s’aggrave de jour en jour avec le chômage. D’ailleurs, un américain sur dix reçoit une aide en bons d’alimentation (Reuters du vendredi 3 avril) et 5,1 millions d’emplois ont été détruits depuis le début de la récession selon le journal Le Monde du vendredi 3 avril. C’est vrai, tout va bien ! Pour ceux que cela intéresse, vous pouvez consulter l’excellent article de Paul Jorion du 12 avril (sur son blog) intitulé La reprise aux États–Unis (non, je plaisante).

 En conclusion de cette première partie, je reprends les propos de Paul Krugman, prix nobel d’économie : « J’ai l’impression qu’elle [l’administration, ndlr] ne cherche qu’à gagner du temps au lieu d’admettre la réalité des pertes essuyées par les banques et de faire ce qui est nécessaire pour nettoyer ce foutoir. »

Il ose même une phrase digne d’un théoricien du complot : « Le problème est que nous avons une administration qui va chercher conseil chez ceux qui ont créé cette crise ». Source : Libération.fr du 15 avril 2009.

Au-delà de ce déni de réalité, nous nous apercevons que nos dirigeants sont face au problème de notre système monétaire dont le pilier (le dollar) est en train de s’effondrer et tentent d’apporter des solutions que le G 20 a concrétisé en développant les DTS.

Lorsque je lis certaines études sur la crise systémique actuelle, je suis stupéfait du manque de profondeur de certaines analyses. Ainsi, étudier le krach actuel en se focalisant sur les « dysfonctionnements » de la finance revient à donner une vision parcellaire du problème.

En effet, il faut l’analyser dans sa globalité et notamment sur le plan monétaire.

La destruction du dollar en cours pose un problème fondamental au monde. En effet, quelle sera la monnaie de référence des échanges mondiaux ? Ainsi, cette crise est une crise systémique car, sur le plan strictement économique, nous assistons à la faillite de notre système monétaire. De nombreux économistes ont une vision étroite du krach actuel et désignent la finance comme seule responsable de nos malheurs. Or, certains commencent à aborder le problème structurel que pose notre système monétaire.

Il est temps de faire un petit rappel historique.

 

II. Analyse de la crise et DTS

En juillet 1944, les USA imposaient au monde le dollar comme monnaie de référence. C’était la mise en place de la charte monétaire dite de Bretton Woods.

Or, il faut le rappeler, le dollar était à l’époque convertible en or (35 dollars l’once). Jacques Rueff, économiste, et surtout clairvoyant, avait alors déclaré que c’était pour le monde « le secret d’un déficit sans larmes. »

Puis, par étapes successives, le dollar a cessé d’être convertible en or (1971), pire encore, il est devenu « flottant » (1973), c’est-à-dire déconnecté de toute réalité économique. D’ailleurs, John Connally, secrétaire au trésor, déclarait en 1971 : « Le dollar est notre monnaie, mais c’est votre problème. »

Cerise sur le gâteau, on a abandonné le système de change fixe par les accords de Kingston de janvier 1976 (les plantes jamaïcaines peut-être !).

Georges Pompidou qui a travaillé à la banque Rothschild de 1954 à 1962 (donc un spécialiste des questions monétaires) avait à l’époque donné un bon aperçu de la situation :

« il n’y a pas de système monétaire international valable sans parités fixes ». Nous nous sommes donc peu à peu acheminés vers un « non système monétaire ». Une étude récente de la banque mondiale a ainsi démontré que nous avons eu 176 crises monétaires depuis 1971.

Comment les USA ont-ils pu maintenir ce système si longtemps ? Par la violence, bien sûr.

Thomas Friedman conseiller spécial de la secrétaire d’État Madeleine Albright sous l’administration Clinton avait été très explicite :

« La main cachée qui tire les ficelles du marché a besoin d’un poing caché pour être efficace. McDonald’s ne saurait prospérer sans McDonnell Douglas... Et le poing caché qui assure un monde propice au développement des technologies de la Silicon Valley, c’est l’armée, les forces aériennes, la Marine et le Marine Corps américains ».Source : Thomas Friedman, The Lexus and the Olive Tree : Understanding Globalization, Farrar, Strauss and Giroux, New York, 1999, p. 373.

C’est d’ailleurs lui qui a promu les taux de change flottants en 1953 dans son article « The Case for Flexible Exchange Rates ». Il affirmait à l’époque qu’il fallait laisser les marchés déterminer la valeur des monnaies nationales. Cette vision anarcho-capitaliste de l’économie s’est diffusée partout dans le monde grâce à l’école de Chicago mais surtout au travers de la Société du Mont-Pèlerin (étrange pèlerinage !). Pascal Salin, ancien président de cette société, économiste et philosophe écrivait à l’époque :

« Dans une période où le marxisme et l’interventionnisme étatique dominaient les esprits, Friedman a joué, à contre-courant, un rôle absolument irremplaçable. » Irremplaçable en effet car il a contribué à détruire l’économie mondiale après 176 crises monétaires  !

Ceux qui recherchent les coupables, feraient mieux de regarder de ce côté. L’idéologie libertarienne a été une catastrophe que nous payons très cher aujourd’hui. Karl Popper, qui a participé à la création de la société du Mont- Pèlerin prosélyte de l’ultra libéralisme, savait très bien ce qu’il faisait : « La liberté, si elle est illimitée, conduit à son contraire ; car si elle n’est pas protégée et restreinte par la loi, la liberté conduit nécessairement à la tyrannie du plus fort sur le plus faible. » Karl Popper « La société ouverte », ch.12, section 2.

Face au vide institutionnel, la finance a donc pris le dessus et la valeur de chaque monnaie a été déterminée par les marchés, une application directe des idées libertariennes de Milton Friedman qui a d’ailleurs obtenu un prix Nobel d’économie en 1976.

D’ailleurs, James D Grant membre du CFR dans une discussion avec Paul Volcker (directeur du conseil pour la reconstruction économique) et Lawrence Summers (responsable actuel du conseil économique d’Obama), le 23 mai 2007, a dit :

« le dollar est basé sur la foi, nous émettons 850 milliards de dollar par an…Donc quelqu’un pense-t-il que c’est …(inaudible) ». J’aime beaucoup la censure discrète (inaudible !). Nous sommes au mois de mai 2007 et ils savent que le système va dans le mur.

Pour ceux qui comprennent l’anglais, un pur bijou !

Source : http://www.cfr.org/publication/13468/bretton_woods_ii.html.

Nous connaissons la suite, une montagne de dette pour soutenir les USA, ce qui s’apparente à une taxe impériale, et nous avons laissé « circuler 1000 fois plus d’argent qu’il n’existe d’actifs sous-jacents » comme l’affirme Pierre Pascalon dans son étude pour l’IRIS (Institut de Relations Internationales et Stratégiques :« Il faut un véritable Bretton Woods II »).

Or, le 18 mars (« le jour où le dollar est mort », pour reprendre la célèbre phrase des analystes de la banque Standard Chartered) la FED (banque centrale US) a décidé de racheter des bons du trésor, ce qui revient à monétiser la dette.

Igor Panarin ancien expert des USA au KGB enfonce le clou en déclarant : « Le dollar n’est garanti par rien. » Le journal russe Izvestia affirme quant à lui : « La dette étrangère du pays a grandi comme une avalanche ; c’est une pyramide, qui doit s’effondrer. » Source :Bloomberg.com du 25 novembre 2008.

Nous le voyons, notre système monétaire basé sur le dollar n’est plus viable.

Le problème de la monnaie est donc au cœur de cette crise et vous avez remarqué que j’insiste lourdement sur ce point car les solutions qui seront « trouvées » seront d’ordre monétaire. J’ai expliqué dans mes quatre précédents articles que les monnaies nationales étaient en phase avancée de destruction (dollar, livre sterling par exemple) et que de nouvelles monnaies continentales (dollar nord-américain, Acu pour l’Asie, Sucre pour l’Amérique du sud, l’Arabo lancé par le Conseil de Coopération du Golfe), virtuelles dans un premier temps, étaient en train de naître. Ainsi, nous assistons à la destruction des nations écartelées entre de grands pôles continentaux d’une part et des régions d’autre part. Des monnaies complémentaires apparaissent comme les comptes Hour gérés par la Bank of Ithaca  dans l’état de New York par exemple. Le dollar s’effondre donc et avec lui l’Empire US car le cœur économique du monde s’est déplacé vers l’Asie (Chine et Inde).

Le 19 février, le quotidien du peuple (People’s Daily) annonçait que « la Chine autorisait les pays en déficit commercial avec elle à produire des obligations en yuans (et non en dollars). »

Elle a de plus signé un accord avec l’Argentine lui permettant de payer en yuan et « a conclu des accords d’échange de devises d’une valeur totale de 95 milliards de dollars, avec la Malaisie, la Corée du Sud, Hong Kong, la Biélorussie, l’Indonésie, et maintenant l’ Argentine ». Source : China Economic Review du 31 Mars 2009.

L’AFP, le 26 mars, a affirmé « qu’un groupe d’experts de l’ONU dirigé par l’économiste américain Joseph Stiglitz a préconisé un nouveau système monétaire international pour remplacer l’actuel, basé sur le dollar. Un nouveau système monétaire international, ressemblant à des droits de tirage spéciaux (DTS) très élargis » La Chine a enfoncé le clou en proposant que les droits de tirage spéciaux (DTS ou SDR en anglais) puissent jouer le rôle «  de monnaie de réserve supra- souveraine. »

Georges Soros a confirmé : « la monnaie américaine pourrait finalement être remplacée comme devise mondiale de réserve, éventuellement par les Droits de tirage spéciaux (DTS) du Fonds monétaire international ». Source : Reuters le 06 avril 2009.

Les DTS ont été créés en 1966 par le FMI en complément des réserves officielles des pays membres, c’est un droit qui permet de « tirer » des devises. Les DTS sont déterminés en fonction d’un panier de valeur de 4 monnaies : le dollar, l’euro, le yen et la livre sterling. Il manque donc le yuan et le rouble.

Or, le 28 mars 2009, l’agence Reuters nous apprend que « la Russie est favorable à une extension du droit de tirage spécial (DTS) du Fonds monétaire international afin qu’il inclue le rouble, le yuan et l’or. » Ceci est dans le droit fil des propositions chinoises et confirmé par le Quotidien du peuple du samedi 11 avril.

Certains parlent même d’élargir le système à d’autres monnaies comme Arkadi Dvorkovitch, conseiller économique au Kremlin. Il faut cependant rappeler que le fonctionnement des droits de tirage spéciaux pose problème car il va falloir fixer de nouvelle quotités des monnaies qui constituent un DTS. Voici par exemple le panier de devises composant un DTS en octobre 2005 (Wikipédia) : 0,5770 USD - 0,4260 EUR - 21,000 JPY - 0,0984 GBP.

Les quotités dépendent des quote-parts des membres et vous l’avez deviné, les USA sont majoritaires avec 16, 77% des voix. Que va-t-il se passer lorsque la Russie et la Chine entreront dans le système ? Il faut rappeler que de par son fonctionnement, le droit de tirage spécial favorise celui qui fournit les liquidités et, je vous le rappelle, les USA sont ruinés (ils devront fournir 100 milliards de dollar pour le plan de relance du G20). La Chine devrait donc logiquement devenir un acteur majeur de cet instrument monétaire.

De plus, il s’agit d’un crédit et il faudra donc payer des intérêts.D’ailleurs, face aux besoins croissants de liquidités et la défaillance prochaine de nombreux états il est à craindre que le FMI ne laisse se développer les droits de tirage de manière anarchique. De nouveaux emprunts obligataires libellés en DTS apparaîtront, du crédit pour résoudre la crise du crédit, ubuesque.

Ce système est appelé à être provisoire et comme l’Ecu, monnaie virtuelle qui s’est transformée en euro, nous aurons dans un premier temps des monnaies continentales (Sucre, Acu, etc) qui deviendront réelles pour, au final, être regroupées au sein d’une monnaie unique mondiale dont plusieurs noms circulent (Global, Phoenix, Terra). Je désirais écrire un article au sujet de la monnaie mondiale (prochain opus) mais l’actualité des DTS a pris le dessus.

Voilà, j’espère vous avoir éclairé sur le fonctionnement de notre pauvre petite planète. Il manque cependant une analyse, et ce sera ma conclusion.

J’ai été très surpris de ce qui a été écrit concernant l’arrestation de Bernard Madoff. Il a d’ailleurs été très étonné lui-même des accusations de monstre lancées contre lui. Sa ligne de défense est simple et elle devrait vous en dire long sur notre système économique. Il a ainsi déclaré que l’économie mondiale était une vaste pyramide de Ponzi et qu’il ne comprenait pas pourquoi il devenait le bouc émissaire d’un système alors qu’il en était le révélateur. Ce système qui fonctionne sur la dette et la captation par quelques-uns de l’essentiel des intérêts impose au fil des ans d’élargir la base de crédit. Et, lorsque l’on commence à prêter à des gens qui ne peuvent rembourser (les pauvres), le système s’écroule. Voilà, c’est aussi simple et stupide que cela. Le chômage va donc exploser, les retraites se transformeront en revenu minimum, la sécurité sociale sera réservée à quelques-uns. Dans les pays pauvres, on mourra de faim par millions.

La solution classique consiste à provoquer un gros conflit mondial, en attisant les haines, ce qui permet de se débarrasser des chômeurs et des stocks d’armes et ensuite de reconstruire. J’invite d’ailleurs ceux qui tiennent des propos virulents envers Israël ou les arabes à avoir en tête cet axe d’analyse. Le sentiment diffus que quelque chose de très grave est en préparation est omniprésent. Il reste cependant un petit espoir. Paul Jorion, sur son blog, réfléchit à l’élaboration d’une constitution pour l’économie qui se ferait sur le net et accessible par tous. J’invite donc ceux qui peuvent nous aider concrètement à prendre contact avec lui afin de changer ce monde abominable car il est temps de nous prendre en charge.

Jean Guéhenno : « Nous rêvons une vie, nous en vivons une autre, mais celle que nous rêvons est la vraie. »
 Gilles Bonafi


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22 réactions à cet article    


  • Jean-Pierre Llabrés Jean-Pierre Llabrés 20 avril 2009 10:31

    à l’auteur

    « La solution classique consiste à provoquer un gros conflit mondial, en attisant les haines, ce qui permet de se débarrasser des chômeurs et des stocks d’armes et ensuite de reconstruire ».

    Pouvez-vous expliciter le lien entre le caractère systémique de la crise et le déclenchement d’un conflit mondial ?

    Cette hypothèse n’est-elle pas en contradiction avec l’élaboration d’une constitution pour l’économie dont on suppose, à vous lire, qu’elle constituerait une alternative pacifique pour la résolution de la crise ?


    • Serge Serge 20 avril 2009 12:18

      Tous les « clignotants sont au rouge » et indiquent que la crise n’est pas finie ;elle ne fait que commencer d’où cette orchestration médiatico-politique pour nous « enfoncer dans nos petits crânes »...« encore un peu de patience et surtout pas de vagues la sortie du tunnel est proche »...ayez confiance dans nos recettes !!!
      C’est une nouvelle bataille idéologique qui commence et qui a été mise au point en partie au G20.

       La lecture du « New york Times » qui pourtant n’est pas un journal qui véhicule des idées révolutionnaires est édifiante...

       « Ce que fait le gouvernement Obama est un ersatz de capitalisme, LA PRIVATISATION DES BENEFICES ET L’ETATISATION DES PERTES..c’est un partenariat dans lequel UNE PARTIE VOLE L’AUTRE.Les partenariats de ce genre_où le secteur privé a la haute main_COMPORTENT DES ELEMENTS INCITATIFS PERVERS,PIRES QUE CEUX QUI NOUS ONT MIS DANS LA PANADE ACTUELLE.
      Sans doute est-ce le genre de dispositif qu’adore Wall Street : astucieux,complexe et OPAQUE,autorisant d’énormes transferts de richesses vers les marchés financiers. »

       Nous sommes prévenus...à nous d’agir !!!
      Si nous laissons les mains libres à Wall Street,la City, le Cac40,etc... dans quelques mois il ne nous restera plus qu’a nous lamenter en repensant à cet avertissement clair et net.


      • Internaute Internaute 20 avril 2009 14:33

        A notre niveau nous n’avons aucune prise sur Wall Street ou le Cac40. Par contre, aux prochaines élections nous pouvons ne plus laisser le champ libre à notre député, lequel a voté toutes les lois pour que Wall Street et le Cac40 fassent ce qu’ils veulent.

        Voter nationaliste sera un début de rédemption pour tous nos péchés électoraux.

        Avec Wall Street la route finit dans le mur.


      • herve33 20 avril 2009 13:51

        Excellent article qui résume bien tout le problème de la crise actuelle , le monde entier est otage des milieux financiers et particulièrement de Wall Street et de la City , qui non content d’avoir pillé le monde , en demande encore et encore sur le dos des générations futures ( augmentation de la dette ) 

        On a renfloué ces institutions à coup de milliers de milliards d’Euros , et rien n’a changé ou presque , on maquille maintenant les comptes pour ne pas faire apparaitre que la majorité des banques américaines sont en fait insolvables , et sans doute dans bien d’autres pays . On utilise même la planche à billets pour racheter de la dette .

        Cela risque de très mal finir , et comme en 1789 , les rapaces de la finance et certains de nos dirigeants seront sans doute pendus haut et courts pour avoir mener le monde à sa ruine .

        Etrange , même de Villepin qui n’est pas un dangereux gauchiste , estime qu’une situation révolutionnaire n’est pas impossible en France .

        Cependant , il se trompe quand il ne parle que de la France , c’est surtout aux US , que le danger d’insurrection est très probable et eux ne feront pas le détail car les armes à feu sont en vente libre , et devant le peuple qui n’a plus rien à perdre , tout est- possible .

        Le monde de la finance usera t-il de la dictature pour continuer à prendre le monde en otage ...


        • La Luciole 20 avril 2009 14:53

          Qu’est-ce qu’ils peuvent nous gonfler tous ces catastrophistes. Vivre à leur côté ça doit être d’un triste. On comprend qu’ils créent du vide autour et qu’ils aient tout leur temps pour pondre des articles interminables.


          • King Bounty 20 avril 2009 19:33

            c est vrai ca ! restons en aux sujets sérieux , tel que le maquillage , le gagnant de star académy ou le dernier modele de gsm !
            C est pas parce que le monde s écroule qui faut nous faire ch..r !!


          • Serge Serge 20 avril 2009 15:33

            Face à la prise de conscience des peuples de la nocivité du libéralisme tout le ban et l’arrière ban des chantres et autres thuriféraires de ce système économique se mobilisent depuis quelques jours pour entonner ce sirupeux refrain...LA CRISE EST FINIE !
            Il est donc nécessaire et salutaire de rappeler queiques unes des perles de cette caste qui se répand sans vergogne dans les médias et occupe le devant de la scène sur les ondes et à la T.V.sans jamais être confrontée à des contradicteurs...

            1) Début 2008...G.Sorman dans son livre « L’économie ne ment pas »...« Le temps des grandes crises semble passé parce que les progrès de la science permettent de mieux les comprendre et de mieux les gérer. »
            Je vous laisse apprécier toute « la saveur » d’une telle affirmation !!!

            2) D.Thesmar,élu meilleur jeune économiste en 2007...

            «  Grâce à des instruments innovants comme la TITRISATION ( sic...et re-sic !!! ) et les dérivés de crédit,chaque risque de défaut,au lieu d’être porté par une seule banque,est ventilé par un grand nombre d’acteurs. »

            En effet cette « innovation » a permis de mettre toute la planète dans la M...en un rien de temps !!!

            3) A.Minc, en 2000, dans son livre« .capitalisme.fr »...

            « La main invisible existe.Nous l’avons tous rencontrée.Le marché surréagit,s’énerve,s’émeut,mais GLOBALEMENT NE SE TROMPE GUERE. »

            La « main invisible » qui pompe dans les poches des plus démunis et oublie celles des privilégiés...c’est sûr qu’elle existe !!!

            Le clou de ce « graaaannnd » spécialiste expert es-économie ...

            Octobre 2008...« LA CRISE EST GROTESQUEMENT PSYCHOLOGIQUE. »
            Sans commentaire !!!

            4)J.C.Trichet,janvier 2008...« Au niveau mondial nous avons LA CONFIRMATION que la croissance continue à un rythme plutôt ROBUSTE... »

            5) Mars 2008...l’agence de notation ( encore sic... ) Standard & Poors attribue la note maxi soit A+ à ...devinez ? ... « Lehman Brothers » !!!

            6) octobre 2008...E.Woerth déclare : « Par nature (? ??) la France n’est pas en récession. »
            etc...etc...car ce n’est qu’un très petit aperçu.

            Et ce sont les mêmes qui aujourd’hui entonne la rengaine sur la reprise !!!


            • Serge Serge 20 avril 2009 17:38

              Ce jour conférence de presse de l’ OFCE...le langage n’est vraiment pas celui de ...fin de crise !
              Après la destruction de 100 000 emplois en 2008 les prévisions de cet organisme sont de...800 000 EMPLOIS EN MOINS D’ICI 2010 et UN CHÔMAGE AU DESSUS DE 10% !!!
              En 2009 la France connaîtra sa plus forte récession depuis le début des années 30 !!!
              Mais à part çà,« on » vous le dit,pas d’inquiétude,« tout va très bien Mme la Marquise. »


            • ffi ffi 20 avril 2009 17:41

              Le problème apparait monétaire. Mais la solution n’est pas monétaire. Depuis 40 ans, tout est géré de manière monétaire, de plus en plus, ceci indépendamment des conditions économiques réelles. Les titres et autres obligations, les monnaies nationales s’achètent et se vendent comme n’importe quelle marchandise. Or la monnaie n’est pas une marchandise, c’est une mesure.

              S’il me manque du tissu pour terminer un vêtement, il ne me sert à rien de spéculer à la baisse sur le mètre pour avoir plus de tissus. De même, si je n’ai pas assez d’essence pour aller jusqu’à Paris, spéculer à la baisse sur le mètre ne rapprochera pas Paris !

              La fausseté des conceptions monétaires a engendré la crise en multipliant les politiques inadaptées, mais changer la monnaie en gardant les mêmes conceptions inadaptées ne changera rien aux faits actuels. Il faut acter la faillite du système, de son organisation financière, mais aussi le système de pensée qui l’accompagne. C’est ainsi que les économistes se sont trouvés à la ramasse, complètement aveuglés par leurs conceptions erronées.

              La solution au problème n’est pas monétaire. Ce serait de la magouille. De plus, la transition, tout le monde possédant des dollars, est infaisable et totalement irréaliste. Les gens n’ont pas besoin de monnaie, ils ont besoin de travailler et de manger.
              Allons-nous devoir manger des billets ?

              La crise semble monétaire car les spéculateurs ne voient plus l’argent arriver dans les caisses. Mais la cause première de ce tarissement n’est pas monétaire, n’en déplaise aux renfloueurs de tous bords. La cause est la formidable pression financière, auxquels ils se sont livrés depuis plusieurs décennies, qui a causé le pillage des infrastructures de production et des salaires.

              Les investissements, dirigés majoritairement vers la destruction des infrastructures de production, leur délocalisation, la destruction des infrastructures publiques, la hausse décrétée des rendements, problématique en terme de qualité, l’usure, le commerce de l’argent et la rente, ont montré toute l’inefficacité de conduire l’économie par un marché monétaire.

              Ces investissements n’ayant pas engendré un progrès, mais une frénésie de gadgets inutiles et jetables, une frénésie de crédits et donc beaucoup de dettes, vendus à coup de manipulation publicitaire, les retours sur ceux-ci sont absents. Et de beaucoup ! Le monde ne s’est pas enrichi, il s’est appauvri. Les gains escomptés sont devenus des pertes.

              Le capital fictif, gonflé comme une baudruche, n’est plus du tout en correspondance avec le capital physique réel. Les magouilles opérées à l’ombre des bureaux, par nos sombres bourreaux, n’ont fait que prolonger un système vicieux, dont la chute n’en est que plus fatale.

              Changer de monnaie n’y changera rien. Ce serait la énième magouille consistant à déclarer vouloir changer tout en ne changeant rien, pour prolonger encore ce système monstrueux d’injustice.

              La solution est pour états de reprendre le pouvoir d’émettre des crédits publics directement, sans avoir à passer par les monopoles bancaires privés, donc sans avoir à payer d’intérêt sur les emprunts, pour qu’ils puissent mener directement une politique « contra-cyclique », alimentant une reprise fondée sur l’économie physique véritable, production agricole, production de biens, mise en place d’infrastructures publique collectives.

              La réponse est économique, sociale, culturelle, politique, et non monétaire. Les réponses monétaires, elles sont apportées depuis 40 ans, ce sont les réponse de la pensée unique, de la seule politique possible. Avec l’efficacité que l’on constate ...

              La réponse est aussi judiciaire. Les banques ne se sont-elle pas emparée des immeubles les plus cossus des centres-villes, avec de l’argent qu’elles n’avaient pas ? Les immenses gains qu’elles ont promis à leur client par des agents conseillers-commerciaux, les incitants à placer leur épargne sur les marchés, n’étant pas au rendez-vous, ne s’agit-il pas d’une fraude, de publicité mensongère, de tromperie ? Pire, Morgan-Stanley, aux US, par ex, pendant qu’elle incitait ses clients à placer leur argent sur certains hedge-fund, en douce spéculait à la baisse sur les même hedge-fund. N’est-ce pas une arnaque monumentale de leurs propres clients ?

              Quittons donc ces lubies monétaires. Revenons-en aux choses concrètes. Quelle infrastructure est bonne pour telle région, pour telle commune ? Faisons des projets rigoureux, sérieux, voyons à quel terme ils sont rentables, puis permettons aux administrations de la république d’émettre gratuitement les crédits (sans passer par les banques) afin de mobiliser les ressources humaines et matérielles pour les faire aboutir.

              Redonnons-nous le pouvoir de mener politique concrète.

              Cela évitera aux représentants politiques toutes ces génuflexions en direction de l’ouest, tournés vers la Mecque des marchés mondiaux, cela leur évitera l’humiliation de devoir sans cesse invoquer les faveurs de ces dieux investisseurs, forts trop capricieux et malfaisants.

              Nous, cela nous évitera de continuer d’être offert en sacrifice.


              • King Bounty 20 avril 2009 19:25

                Cher , monsieur , je ne doute pas un instant de l interet de votre article , que je compte d ailleurs lire aprés avoir posté : mais est-il vraiment utile ? Je ne connais personnellement PERSONNE qui croit aux aneries débitées par nos politiciens et nos ecocomiques aux abois !!


                • Marianne Marianne 20 avril 2009 19:27

                   C’est la seule façon que j’ai trouvé de vous faire parvenir cette image prise au G20 (et pourquoi pas G100 ?) de Londres :

                  <a href="http://img90.imageshack.us/my.php?image=capitalismisn27tworking.jpg" target="_blank"><img


                  • Marianne Marianne 20 avril 2009 19:29

                    Et qu’on a très peu vue dans les médias, soit dit en passant....


                  • millesime 20 avril 2009 20:02

                    « les caisses des ETATS du monde seront criblées de dettes lorsque la crise économique arrivera à son terme » (source : emportal 22/03/09
                    de René David James de ROTHSCILD 22/03/09
                    Président du Groupe Rothschild

                    c’est l’objectif du Cartel bancaire
                    une fois que cette RUINE SERA CONCRETE le Cartel bancaire vous proposera « SA » réforme monétaire... !

                    http://millesime.over-blog.com


                    • letuyauteur 20 avril 2009 22:17

                      Mon banquier m’a propose de placer un peu des sous que j’ai de cote a 5% sur 8ans .

                      Je lui dit , « tiens , c’est pas mal ce rendement en ce moment de crise, c’est quoi comme placement ? » , « ne vous inquietez pas , la banque a empruntee des sous a l’etat et elle leve maintenant des fonds pour rembourser » ,
                      tout betement je lui dit
                      "J’ ai prete des sous a votre banque par l’intermediaire de l’etat francais , et en plus vous me demandez de vous donner des sous en placement bloques sur 8 ans pour que vous remboursiez avec mon argent l’argent que je vous ai prete ? ’’
                      Il est reste bloque , mais souriant . 
                      Je ne sais meme pas comment qualifier cela ...c’est tombe bien bien bas .

                      • Reinette Reinette 20 avril 2009 22:57

                        Lundi 20 Avril 2009

                        Obama ordonne à ses ministres de faire 100 millions d’économies en 90 jours

                        Le président américain Barack Obama a ordonné lundi à son gouvernement de trouver 100 millions de dollars d’économies dans son budget au cours des 90 prochains jours, en guise d’exemple de rigueur financière.  Cette initiative est censée illustrer la détermination de M. Obama à réduire à terme le train de vie l’Etat, à un moment où le président est sous le feu des critiques de ses adversaires républicains et des avocats d’un gouvernement économe.

                        « Nous avons l’obligation (...) de veiller à ce que ce gouvernement soit aussi efficace que possible et à ce que le moindre dollar qui vient du contribuable et que nous dépensons le soit raisonnablement  », a dit M. Obama à l’issue de la première réunion de son gouvernement au complet, à l’exception d’un seul membre.

                        « L’un des messages que j’ai délivrés aujourd’hui à tous les membres du gouvernement, c’est celui-ci : vous avez été très bons jusqu’alors, mais vous allez devoir faire encore plus. Je demande à chacun d’entre eux d’identifier au moins 100 millions (au total) d’économies supplémentaires dans le budget de leur administration », a-t-il dit.

                        Dans les prochaines semaines, il devrait supprimer au moins une centaine de programmes gouvernementaux inutiles pour réutiliser l’argent pour la couverture santé, l’éducation, l’énergie, la politique étrangère, a-t-il dit.

                        M. Obama a acquiescé quand la presse a fait valoir que 100 millions de dollars, c’était une « goutte d’eau dans la mer ». « Prise seule, aucune de ces choses ne fera de différence. Mais, accumulées, elles font une différence extraordinaire parce qu’elles donnent le ton », a-t-il dit, « c’est pourquoi nous allons procéder ligne par ligne, page par page, une centaine de millions par ici, une centaine de millions par là, et rapidement, même à Washington, cela fait de l’argent », a-t-il dit.

                        M. Obama, qui a promis de diviser le déficit fédéral par deux d’ici à la fin de son mandat en 2013, est contraint par la crise économique à un difficile exercice. Au cours de ses 3 premiers mois, il a pris des mesures aggravant encore le déficit, comme un énorme plan de 787 milliards de dollars pour relancer l’économie et un soutien aux banques.

                        Ses prévisions budgétaires tablent sur un déficit record de 1.750 milliards de dollars en 2009.

                        M. Obama fait valoir qu’il avait hérité d’un déficit de 1.300 milliards de dollars, et que les dépenses à court terme étaient indispensables pour stimuler une économie en proie à sa plus grave crise depuis des décennies ;


                        • Reinette Reinette 20 avril 2009 23:16



                          Leur Europe n’est pas la nôtre ! : Les membres du Parlement européen (MPE)



                          · Le 7 juin 2009, élections européennes, à la proportionnelle. Si on est mécontent de l’Europe actuelle, on vote ! Surtout pas d’abstention, à l’UMPS ils n’attendent que ça !

                          Elle est au service des trusts et de la finance. C’est cette Europe UMPS qu’ont rejetée les populations des Pays-Bas et de la France, en 2005, puis de l’Irlande en 2008 en votant majoritairement NON au projet de traité constitutionnel

                          Une véritable Europe sociale ne pourra voir le jour que par une contre-offensive des travailleurs qui annule toutes les lois et mesures de régression sociale qu’ont imposées, dans tous les pays européens, les patronats et leurs gouvernements.

                          Une véritable Europe des peuples signifie pour chaque peuple le droit à sa langue, à sa culture, le droit de choisir ses institutions ; c’est-à-dire, de façon générale, le droit de décider de son destin. Il s’agit aussi de s’opposer au mandat d’arrêt européen, instrument de répression politique aux mains des Etats.


                          • La Luciole 21 avril 2009 00:09

                            Oh chic alors, bientôt l’Europe néo communiste... qui veut prendre le nouveau rôle de STALINE ? ah oui... Olivier ! Olivier !... chouette par ici on s’amuse autant qu’à la star ac, merci la crise !


                          • Antoine Diederick 21 avril 2009 09:26

                            désuet....


                          • Antoine Diederick 21 avril 2009 09:24

                            Pas tout lu....

                            L’argent ne vaut plus rien, il est temps de créer une autre forme de monnaie pour d’autres usages.

                            Cette crise est ce que l’on peut considérer comme de l’effet de richesse....elle en cela très différente de celle de 1930-40.

                            C’est la crise d’un système qui a trop bien réussi, elle est différente des crise due à la pauvreté structurelle alors que cette pauvreté existe encore. En celle , cette crise est scandaleuse.

                            Amen !


                            • Antoine Diederick 21 avril 2009 09:25

                              correction :« en cela , elle est scandaleuse » merci de corriger.


                              • Antoine Diederick 21 avril 2009 09:29

                                tiens hier, j’ai un peu discuté avec le clodo de mon quartier, il a une belle faconde. Il pourrait faire du théatre ou de la littérature. Il m’a dit simplement :« La mort fait partie de la vie ».

                                Philosophe, le nuiteur des streets citadines.


                                • Daniel Tourre Ziberal 26 avril 2009 11:28


                                  Cette crise devrait au moins servir à une chose :

                                  Forcer les citoyens à s’intéresser à ce que l’on fait de de leur monnaie !

                                  Je n’ai jamais vu en si peu de temps autant d’articles sur la monnaie.

                                  Je recommande vivement de s’intéresser à l’Ecole Autrichienne d’Economie (Hayek, Rothbard, Mises) depuis près d’un siècle hurle dans un desert sur les dangers de la monnaie et du crédit actuellement.

                                  http://www.dantou.fr/banques.html

                                  Il est urgent de revenir à une monnaie marchandise (or, argent ou autre chose), libre de préference.
                                  et à soit interdire purement et simplement la reserve de fractionnaire et la création de monnaie-crédit par les banques, soit laisser les banques totalement libres (en particulier de faire faillite) pour permettre au marché libre de faire le ménage..

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