De l’intérêt social
Si l'humanité échange de la valeur, du travail, il a besoin d'être sûr qu'il travaille pour réaliser son objectif. Son objectif est déterminé dans le temps et, dans un rapport économique, est lié au travail d'autrui. Pour pallier à l'incertitude de la production d'autrui, alors qu'il est dans environnement compétitif, et à l'incertitude du timing, il créé la monnaie. La monnaie est un stock de valeur de travail réalisé et à la valeur variable selon le marché. Un stock plus ou moins liquide selon la forme de la monnaie. Ce stock étant maintenant demandé comme offert, comme un bien, il a les mêmes variations. Mais le monde du travail et le monde de la finance évoluent parallèlement.
Les deux mondes étant connectés par la production, si l'un chute, l'autre aussi, et le système est condamné à croître ou risque s’effondrer (et si la production de monnaie et de biens n'évolue pas ensemble il y a inflation ou déflation).
L'Humanité se retrouve piégée avec la lourde responsabilité de déterminer la valeur de sa monnaie de la façon la plus efficace. La constituer sous forme d’intérêts périodiques est une chose. Trouver le bon taux d’intérêt en est une autre. Aussi, si je prête à l’autre je n’ai pas de certitude sur les fluctuations de prix de la ressource sans savoir le projet de l’un, et si je prête à l’un, inversement. Ils peuvent aussi décider d’épargner, par précaution, projet, ou spéculation (monnaie, biens, taux d’intérêts). Et si nous avons tous des projets différents, l’apport optimal réel à long terme est impossible à déterminer dans un marché complexe.
Si on a créé la monnaie fiduciaire, le billet, correspondant à de l'or en stock, lorsque l'économie dominante posséda la plus grande partie du stock, c'est ces devises que les banques des autres économies stockaient. Ces banques ont commencé par échanger leur billets contre des dollars mais étant donné qu'ils étaient trop manipulables par l'économie dominante ils ont arrêté d'échanger les billets et créé les systèmes de banques centrale qui ne peuvent prêter qu'aux banques commerciales, de dépôt et d'investissement (ne peuvent pas prêter directement aux Etats pour éviter les politiques inflationnistes), le plus souvent par simple jeu d'écriture, et ces banques sont devenues maitres de l'économie mondial. Les Etats ne sont plus maitres de rien en économie. Quelques que soient les agissements des différentes banques et leurs connexions, l'économie mondiale devient hautement manipulable.
Aujourd'hui, on peut être côté en passant par une banque qui a intérêt à faire savoir que l’entreprise est performante pour attirer le volume. Ensuite, un troisième peut faire savoir que l’entreprise va mal pour faire suffisamment baisser le cours pour racheter les parts et les revendre à la banque lorsqu’eux deux pensent que l’entreprise va bien. Et la banque fait savoir que l’entreprise va bien et ainsi de suite. Si l’entreprise se met à tourner réellement mal, l’appas de la rentabilité les pousse à continuer le jeu jusqu’à ce que le risque soit intolérable, tandis que lorsqu’elle va bien, le volume monte jusqu’à ce que la plus-value attendue soit la moins crédible. Et lorsqu'il y a faillite d'un système il cherche un recours au niveau supérieur tel qu'aujourd'hui le jeu est passé de l'industrie aux banques puis aux Etats. Des fonds internationaux ont été créés mais leur solution au problème est plus que mitigé. Et quand les banques centrales elles-mêmes cherchent des solutions en fermant le cercle vicieux : elles achètent des titres pour créer de la monnaie. Mais cette folie a une raison :
Pour toute industrie, l'évolution technologique, en considérant le côté destructeur de l'innovation est corrigé en fonction de la disponibilité et de l'accessibilité de capitaux liquides ainsi que d'une correcte redistribution sociale, est le principal facteur de développement économique, du moins dans le champ industriel concerné. Et en temps de problème de prix de marché, de crise managériale, l'automobile fait partie de ces secteurs avec celui de la nourriture, de la santé, de la téléphonie, de l'énergie, mais surtout de la monnaie, pour qui, même si la production n'est pas fiable, le consommateur, à cause de l'importance de ces biens, poussent la production. Tous ces secteurs doivent effectuer une innovation dans le système de production. Si aujourd'hui le monde réfléchit à des politiques monétaires non conventionnelles ou à la révision des réserves fractionnaires ou encore à la révision du système de crédit et d’imposition du capital, c'est bien parce qu'il y a nécessité urgente de révolutionner la production de monnaie.
Et pour monétiser de la valeur de nombreux artifices existent. La promesse de dette signée, je peux, au lieu d’attendre le revient, la vendre en transférant mon statut de créancier. Le débiteur peut aussi choisir d’hypothéquer ses biens pour rassurer la banque en signant un papier. Ces papiers devenant également une monnaie. Ainsi différents « agrégats » monétaires sont créés et pouvant avoir des dépréciations cachées ou des valeurs ajoutées cachées. Si ces papiers ne suffisent pas à la demande, on créé ce que l’on appelle des réserves fractionnaires, qui constituent de la monnaie sans aucun bien derrière (cette pratique reste toutefois limitée à 12,5 fois la réserve réelle). Aussi, étant donné l’incertitude de l’activité du travailleur, pour le particulier, l’industriel tout comme pour le banquier, ont étés créés les assurances. Ces assurances sont rémunérées par des versements, et lorsque le papier est signé, elles peuvent aussi s’échanger comme une monnaie. Lorsque l’Etat, la banque, l’assurance et l’industrie sont dissociés et échangent entre eux, l’économie devient incontrôlable. Et l’enrichissement des banques et assurances inacceptable. L’économie forme des cycles mais il y une fuite de revenus par le haut
> On doit trouver le moyen de rééquilibrer les pouvoirs dans un système capitaliste en centralisant le système monétaire et le monde du travail en le reconnectant par le revenu, en le rendant moins sujets aux aléas humains. Pour cela il faudra se mettre d’accord sur un plan avec les Etats et les banques comme celui de www.lanouvellepartie.fr
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