• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile

Accueil du site > Actualités > Economie > Dépenser plus pour gagner plus

Dépenser plus pour gagner plus

Une récession est un état où la production, les revenus et les dépenses se situent sous leur niveau normal ou tout au moins sous leur niveau potentiel. La production et le revenu ne pouvant effectivement - et en toute logique - s’accroître que si les dépenses progressent, il devient dès lors prioritaire de trouver un ou des intervenants convaincus d’ouvrir leur bourse...

Cette dépense ne peut être espérée de la part des consommateurs, pour la plupart sinistrés par la réduction de leur pouvoir d’achat ou par des crédits dont ils parviennent difficilement à supporter la charge. Il serait donc hautement souhaitable que les entreprises prennent le relais en investissant mais le contexte déprimé n’est guère plus favorable à une augmentation des dépenses de la part de ce secteur. Nous devons donc apprendre à vivre avec la récession et même - pourquoi pas ? - apprendre à l’aimer : N’est-ce pas nous, après tout, qui l’avons provoquée ?

La limitation des dépenses, l’austérité sont souvent présentées comme remèdes à ce mal qui ronge nos économies. Nos Gouvernements se devant ainsi de réduire dépenses et emprunts afin de progresser sainement tout en évitant d’hypothéquer la richesse des générations futures. Certes, nos dépenses gouvernementales sont incontestablement trop élevées. Certes, le gaspillage inconsidéré, généralisé et indéniable des ressources devrait être interrompu ou maîtrisé afin que notre fiscalité puisse être réduite de manière draconienne et productive. Toutefois, rien de ceci ne cassera la dynamique de la récession : Réduire les dépenses Gouvernementales et donner ces liquidités économisées aux contribuables dans le but de stimuler la dépense ne favorisera pas directement le facteur crucial qu’est la demande agrégée ou demande totale.

L’amélioration de ma condition financière individuelle sera nécessairement dépendante de l’augmentation de mes revenus ou de la diminution de mes dépenses. Néanmoins, les problèmes auxquels je suis personnellement confrontés ne sont pas similaires à ceux que la société doit gérer. En effet, pour la société, la demande agrégée égale très précisément la dépense agrégée de telle sorte à ce que, si je réduis ma dépense afin d’améliorer ma propre condition financière, c’est le revenu global de la société qui baissera du fait de la décision d’un individu de dépenser moins !

De même, si je souhaite augmenter mes dépenses sans creuser mes emprunts, je devrai fatalement faire appel à mon épargne. La logique est donc inexorable : si la consommation de la société doit progresser sans aggraver ses emprunts, c’est l’épargne qui devra être sollicitée et il serait terriblement contre-productif de plaider pour améliorer le niveau de cette épargne. Certes, l’économie post-crise devra obligatoirement être refondée sur des valeurs saines comme l’épargne mais aujourd’hui cette épargne entrave la résolution de notre problème immédiat en freinant l’augmentation de la demande agrégée au sein de nos économies. Keynes avait bien identifié ce paradoxe de la frugalité : Promouvoir l’épargne dans les conditions présentes ne fera qu’accentuer la récession...

Les défis de la société ne sont donc pas équivalents aux miens tout comme les mesures d’assainissement et de consolidation de nos économies à long terme ne sont pas similaires aux actions qu’il convient d’entreprendre aujourd’hui afin que cette récession ne se transforme en dépression...En fait, certaines décisions susceptibles d’améliorer nos conditions sur le long terme ne font que la détériorer aujourd’hui !

Tous nos efforts doivent ainsi être orientés vers une progression de la demandé agrégée et, dans cette optique, nos Gouvernements devront être lourdement mis à contribution et creuser leur endettement afin de promouvoir la demande ainsi que la consommation qui, elle, devra nécessairement soit faire appel à notre épargne soit alourdir notre endettement individuel...

Ces deux moteurs de la demande - et de la croissance - seront par la suite remplacés par les exportations et par l’investissement des entreprises qui permettront aux Gouvernements de réduire leur endettement du fait d’une réduction de leurs dépenses conjuguée à une recette fiscale stimulée par la croissance. A ce stade, les stimuli fiscaux et autre plans de relance ne seront qu’un mauvais souvenir.


Moyenne des avis sur cet article :  3/5   (18 votes)




Réagissez à l'article

23 réactions à cet article    


  • wesson wesson 26 janvier 2009 10:21

    Bonjour l’auteur,

    Au début de la lecture de votre article, j’ai cru rêver : Demander aux gens de dépenser (donc s’endetter) encore plus, en pleine explosion d’une gigantesque bulle de crédit, il fallait le faire !

    mais vous l’avez fait, et finalement votre texte se tient, au moins en ce qui concerne la France ou il reste encore des épargnants. Par contre, si l’on regardes d’autres pays les épargnants il n’y en a plus vraiment, donc pour eux, c’est encore la case crédit !

    "nos Gouvernements devront être lourdement mis à contribution et creuser leur endettement afin de promouvoir la demande ainsi que la consommation"

    Savez-vous que avec cette phrase, vous risquez de perdre toute respectabilité auprès de vos collègues ...

    Alors là j’en suis presque tombé de ma chaise : Un trader qui conseille aux états de s’endetter, il y aurait là comme qui dirait un dogme absolu des financiers (l’état économe) en train de tomber en miette !

    D’un autre coté, les imbéciles dans mon genre demandent ça depuis des années, avec un principe fort simple : Mettre le pognon de l’état dans le social. Et quand je dit le social, c’est le vrai, pas les méga subventions aux entreprises qui délocaliseront 2 ans après.



    • Tzecoatl Tzecoatl 26 janvier 2009 11:09

      Effectivement, cet article essaye de résoudre une équation insolvable, faire tourner une économie dont le système monétaire génère trop de dettes.

      Mais une frange de l’humanité a peut être décidé de s’affranchir de faire tourner la machine économique pour elle-même, qui sait.

      Les slogans 4F, "il FAUT consommer, il FAUT s’endetter, il FAUT travailler, il FAUT investir" n’est que le discours des faux créateurs de richesse ou de leurs sbires.

      La quête du confort en Occident semble s’essoufler.



    • Alpo47 Alpo47 26 janvier 2009 11:46

      Il me semble que nous sommes confrontés ici au phénomène "double bind", la double contrainte. Quelque soit le choix que je fais, je me piège moi même.
      Si je consomme, j’amoindris mon épargne (pour ceux qui en ont) et je me fragilise devant une crise dont on ne voit pas encore toutes les conséquences, et si je réduis mes dépenses, j’affaiblis l’économie et ma situation à sa suite.
      Cruel dilemme !


    • Zkyx 26 janvier 2009 10:26

      Et allez, l’éternelle rangaine du "consommer plus" comme but ultime de la société.
      Selon vous, les gens devraient s’endetter pour acheter des choses dont ils n’ont pas besoin ? Espérons que la reprise arrive vite sinon le réveil sera douloureux :)

      Nos sociétés vivent à crédit depuis 30 ans, et beaucoup en font une des causes majeures des problèmes actuels... alors on pourrait au moins éviter de proposer ça comme solution...


      • Vilain petit canard Vilain petit canard 26 janvier 2009 10:38

        Balladur disait un peu la même chose : dépensez plus, vous vivrez mieux et ça sera mieux pour la France. En parallèle, avec l’aide de son pétulant Ministre du Budget Nicolas Sarkozy, il avait creusé le déficit de l’Etat et subventionné l’industrie automobile avec la prime à la casse. Quinze ans après, on ne peut pas dire quela situation se soit améliorée. Mais les solutions restent, on va pas les changer : creusons le déficit national et dépensons comme des fous. 

        Sauf que les gens, cette fois, n’ont plus de ronds, ils sont déjà à recompter les tickets au Lidl. On a fait des cadeaux à leurs patrons qui délocalisent, à leur banque qui leur a sucré leur chéquier, et eux, que dalle. Et on ajoute : les caisses sont vides.

        On voudrait envoyer les gens dans la rue qu’on ne s’y prendrait pas autrement.


        • LE CHAT LE CHAT 26 janvier 2009 10:51

          t’as raison Coincoin  smiley faudra pas compter sur moi pour dépenser plus vu qu’on m’a interdit les heures sup et que mes revenus sont en baisse ! car les prix continuent à monter , surtout les pdts de base et les pdts frais ! je refuse le recours au crédit , et c’est l’un des moyens de lutte contre le système néolibéral car s’endetter , c’est se mettre la corde au cou quelque part ! Que crèvent les banques et les banquiers voleurs !


        • Grasyop 26 janvier 2009 11:00

          Faut-il travailler pour pouvoir consommer, ou bien consommer pour pouvoir travailler ?

          La réponse me paraît évidente...


          • Grasyop 26 janvier 2009 11:51

            Qu’est-ce que ça peut faire que la société produise moins ? L’essentiel, c’est qu’elle produise suffisamment pour répondre à ses besoins, c’est-à-dire à la demande, et si la demande baisse, c’est bon !

            Une légère politique de la demande, momentanée, pour amortir la chute actuelle, pourquoi pas... mais au-delà, non ! Le problème, c’est que de tout temps on nous incite à consommer plus, pourquoi ?! Pour travailler plus ? Pour polluer plus et épuiser encore plus vite les ressources ? Pourquoi ?! Produire pour produire, ça sert à quoi ?!

            Il paraît que la France va produire en 2009 à peine autant qu’en 2007 et que c’est un drame. Ben désolé, mais j’ai du mal à voir en quoi c’est un drame. On n’allait pas si mal en 2007, si ?


            • Kobayachi Kobayachi 26 janvier 2009 16:17

              Le drame vient du fait que la population augmente... si l’on produit autant qu’en 2007 mais avec plus de consommateurs en 2009, chaque consommateur aura un pouvoir d’achat moindre.


            • Grasyop 26 janvier 2009 16:43

              D’une part, ceux qui défendent une politique de la demande défendent généralement aussi une politique nataliste, parfois même en la justifiant par la machine économique qu’il faut faire tourner...

              D’autre part, le taux d’accroissement naturel est de 0,35% par an en France (source), de 1,2% par an dans le monde, c’est bien moins que les 3% de croissance économique que nos dirigeants veulent à tout prix obtenir. L’accroissement démographique n’est donc pas une explication suffisante.


            • Kobayachi Kobayachi 26 janvier 2009 18:44

              Vous avez raison Grasyop.
              L’argument avancé ne suffit pas, il faut aussi y ajouté le taux d’inflation smiley .
              En y reflechissant un peu plus, le seul argument valide qui me vient a l’esprit semble etre que quand la croissance baisse au dela d’un certain point, le pouvoir d’achat baisse (compte tenu de l’inflation, la population, etc..)... les consommateurs/electeurs ne sont pas content... ils descendent dans la rue et votent pour le partie d’oposition aux prochaines elections. Donc les politiques n’ont aucun interet a ce que la croissance baisse au dessous d’un certain pourcentage (nous non plus d’ailleur).


            • Grasyop 26 janvier 2009 19:02

              Non plus. Le taux de croissance économique est calculé hors inflation :

              « les PIB sont mesurés en volume (pour éviter de considérer l’inflation des prix comme de la croissance économique). » (Wikipédia)


            • Forest Ent Forest Ent 26 janvier 2009 12:00

              la consommation qui devra nécessairement soit faire appel à notre épargne soit alourdir notre endettement individuel...

              Il existe aussi des politiques fiscales comme le plan Paulson 1.

              Ces deux moteurs de la demande et de la croissance seront par la suite remplacés par les exportations.


              Je ne le pense pas. C’est une crise mondiale. A l’échelle mondiale, l’exportation est à somme négative, une partie se perdant dans les paradis fiscaux. C’est toute l’arnaque de la mondialisation qui est in fine à l’origine de cette crise.

              Dans une situation sans douanes ni frontières, aucune politique de relance ne peut fonctionner.
              			 		 	


              • Nicko 26 janvier 2009 12:07

                Analyse pertinente ... la seule chose qui reste (du moins en France) à dépenser est l’épargne des particuliers, il faut donc la dépenser si on veut relancer la croissance (est-ce vraiment ce que l’on veut, cela dit ?).

                Cependant, êtes-vous conscient de ce qu’il y a d’absurde, voire de honteux et de finalement contre-productif à inciter les gens à cette dépense.
                En clair voici le message qu’il me semble vous souhaitez voir envoyer :

                - n’ayez pas peur, comportez-vous aussi stupidement que toujours, consommez, sinon le pauvre marché va se retrouver sur la paille. D’accord ça aura un effet salvateur sur l’économie à court terme, mais quel message déplorable. Il faudrait quand même aussi faire comprendre que notre système ne peut plus se permettre d’être aussi gourmand de consommation.

                - surtout ne gardez pas votre argent (quoi qu’il représente) pour acheter quelque chose d’important d’utile et donc de cher quand vous en aurez assez. Dépensez tout immédiatement dans des conneries. Financer les études de ses futurs enfants, peut-être acheter une maison où passer ses vieux jours ... folie ! Une économie saine dépend forcément du renouvellement de votre écran plat, de l’achat d’une n-ième voiture obsolète ...

                - faites confiance à ceux qui savent et ont déjà fait partir en fumée une bonne partie du travail (réel celui-là) que vous avez fourni, donnez leur vite ce que vous avez réussi (contrairement à eux) à sauver du désastre.

                D’accord pour l’effet à court terme sur une économie archaïque qui sera sans doutes bénéfique, mais quel message d’avenir !! On ne change rien et on continue ... consommez toujours plus, puisque le marché vous dit qu’il a la situation en main ... tout ce qu’il lui faut c’est encore plus d’argent et d’énergie à gaspiller.
                Sans doutes avez vous d’autres propositions à faire dans la foulée, mais celle-ci proposée seule a quand même quelque chose de culotté, voir d’énervant, pour le commun des mortels. Et de contre productif si votre objectif est une solution durable.


                • Pilule rouge Pilule rouge 26 janvier 2009 12:32

                  "nos Gouvernements devront être lourdement mis à contribution et creuser leur endettement afin de promouvoir la demande ainsi que la consommation"


                   

                  La dette publique est probablement la prochaine bulle qui va éclater dans les pays ultralibéraux comme les U.S.A par exemple. Même l’Allemagne commence à avoir des difficultés pour emprunter. Notre gouvernement a fait explosé la dette en finançant les banques (qui font toujours des profits) et le secteur automobile (qui continu à licencier). Le plan de "relance" annoncé par le gouvernement français est volontairement minimaliste. Cette gesticulation vise plus à couvrir un espace médiatique, que de relancé la machine. On n’arrête pas un tsunami, une vague de trente mètres de haut, avec une digue qui vous arrive aux genoux. C’est un aveu d’impuissance et un manque cruel d’imagination.


                  • Alpo47 Alpo47 26 janvier 2009 12:44

                    Suggestion aux intervenants : Arrêtez de rédiger sur votre traitement de texte et de faire un copier/coller. Sinon, c’est le résutat précédent, avec les codes HTML de votre page...


                  • Pilule rouge Pilule rouge 26 janvier 2009 13:49

                    Autant pour moi !


                  • Yvance77 26 janvier 2009 15:19

                    Sinon il y a une astuce. Lorsque la vérification orthographique est faite, sélectionnez votre texte sans la première lettre. Copiez et ajoutez la lettre manquante avant l’envoi de votre commentaire.

                    Cela permettra de ne pas avoir les balises html.

                    A peluche


                  • Kobayachi Kobayachi 26 janvier 2009 16:08

                    Votre article commence par :
                    Une récession est un état où la production, les revenus et les dépenses se situent sous leur niveau normal ou tout au moins sous leur niveau potentiel.

                    Voici le probleme : nos systemes financiers ont crees une richesse virtuelle et aujourd’hui l’on demande au consommateurs de fermer ce que l’on appel l’ "output gap", en d’autre termes fabriquer/consommer plus pour réequilibrer le systeme.

                    La solution proposer par les gourvernements en Europe et aux USA est la fuite en avant, consommer de plus en plus pour esperer retourner vers cette croissance dont le systeme a tellement besoin. Seulement plus on avance et plus il faut avancer vite pour que cela fonctionne... simple arithmetique, croissance a 5% -> doublement de la production tous les 14 ans.

                    Nous sommes proches du mur, allons nous continuer a courir encore plus vite jusqu’a avoir detruit toute notre planete, tel une bacterie consommant tout sont petrie avant de mourir ? Ou bien allons nous enfin prendre en compte les effets externes du capitalisme et metre en place un systeme durable ?


                    • mike57 26 janvier 2009 18:38

                      Article à étudier,saine lecture avant d’aller se coucher :
                      http://www.manicore.com/documentation/serre/decroissance.html


                      • L'enfoiré L’enfoiré 27 janvier 2009 11:08

                        @L’auteur,

                        Article courageux et qui va à contre courant dans notre époque troublée.

                        En fait, c’est juste et c’est pas juste. C’est un problème de balancier.

                        C’est juste parce que quand l’économie s’arrête de consommer, tout s’arrête et certainement les augmentations de moyens (je ne parle pas d’argent seul).

                        C’est ce qu’on appelle la déflation.

                        On pousse actuellement à reconsommer d’ailleurs.

                        Les dernières années passées, c’était plutôt l’inverse. On con_sommait sans compter. Et on tombe dans l’inflation.

                        Je ne sais pas qui est le Charybde et le Scylla dans l’affaire. Pour corser le tout, il y a la nature qui, en trouble fête, s’épuise.

                        « Tout pour rien ou rien pour tout » un choix délicat.  smiley

                         


                        • mouton-garou mouton-garou 27 janvier 2009 15:08

                          DEPENSER PLUS POUR GAGNER PLUS 
                          OU COMMENT FAIRE APPRECIER LA RECESSION AUX MOUTONS

                          Article dangereux qui ne remet rien en question mais préconise juste la continuité de la course en avant sans s’occuper des ressources limitées de la planete. On ne remet pas en cause le systeme du credit privée qui s’empoche entre 15 et 100 % d’interet sur la creation monetaire (pour un cout quasi nul), de savoir qui sont les actionnaires privées qui en bénéficient, comment ils le réinjectent dans l’économie et de l’effet sur la variation des prix (inflation /déflation).

                          Pour passer la crise il faut donc limiter les dépenses publiques (donc privatiser l’energie, la sante et l’education) et augmenter notre endettement personnel. Mais oui les moutons...bêêêê, il faut ecouter les conseils des traders qui trainent au forum de davos, ils connaissent bien leurs boulots ces gens là.
                          Il faut consommer plus mais sans vous poser de questions sur la creation monétaire privée. Ne parler pas de monnaie émise par la BdF qui pourrait etre injectée dans l’économie directement pour le peuple SOUVERAIN sans passer par les banques privées (interdit par le traité de lisbonne).

                          "N’est ce pas nous apres tout qui l’avons provoquée (la récession)" Nous : le peuple ou nous : les traders ?
                          Ah la la cette manie d’essayer de nous faire croire que la crise est due aux smicards, aux emplois precaires et a ceux qui ne peuvent se payer un loyer malgré un travail (ou deux). En clair si la crise est mondiale c’est parceque j’ai acheté un écran plat ??
                          J’ai vraiment l’impression d’etre insulté en lisant cet article.

                          Mais je ne serai pas insultant envers l’auteur, apres tout il est trader, il sait que si le connard de travailleur refuse de prendre un credit à sa banque privée alors il n’aura plus de jetons à jouer dans sa salle des marchés. Et la ce sera lui qui pointera au chomage. Ce jour là il n’aura qu’à nous écrire et nous lui rédigerons un bel article sur le fait que lui aussi doit d’abord consommer plus s’il veut retrouver du travail précaire.

                          PS : pour le debat sur la croissance. Elle ne peut etre exponentielle dans un monde fini (une croissance de 2 % tous les ans aboutit à une courbe de PIB exponentielle). Donc le taux de croissance doit diminuer .... C’EST DE LA LOGIQUE MATHEMATIQUE


                          • kamaraimo 5 février 2009 05:38

                            Et de la logique physique, voire de la logique biologique : tout ce qui nait, croit, puis décroit et meurt : http://contreinfo.info/article.php3?id_article=1883

Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page

Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.


FAIRE UN DON






Les thématiques de l'article


Palmarès