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Accueil du site > Actualités > Economie > Des économistes proposent la semaine de 30 heures

Des économistes proposent la semaine de 30 heures

« Le chômage a atteint en Europe des ordres de grandeurs insupportables. Le chômage des jeunes est particulièrement effrayant », alertent des économistes allemands. « Sans oublier les travailleurs pauvres qui triment parfois 50h par semaine sans pouvoir en vivre ». Dans une lettre ouverte, ces économistes proposent de réduire équitablement le temps de travail en passant à la semaine de 30h, sans baisse de salaires. Une proposition qui suscite le débat en Allemagne.

Surprise au pays du « modèle allemand » : dans une lettre ouverte aux syndicats et aux partis politiques, des économistes allemands demandent une réduction du temps de travail à 30 heures par semaine. Il n’y aura « jamais plus de plein emploi sans réduction du temps de travail », défendent les auteurs de l’appel déjà signé par plus de cent économistes, chercheurs, responsables syndicaux et quelques personnalités politiques de gauche ou indépendantes (Die Linke, SPD et Pirates). L’initiative a été discutée dans des grands journaux nationaux, de gauche comme de droite.

« L’Allemagne et toute l’Union européenne se trouvent dans une crise sociale et économique grave », écrivent les auteurs de la lettre ouverte. « Le chômage a atteint en Europe des ordres de grandeurs insupportables. Le chômage des jeunes, qui dépasse les 50 % dans certains pays, est particulièrement effrayant. En Allemagne le nombre d’emplois a certes augmenté ces dernières années, mais il s’agit en grande partie d’emplois précaires et à durée déterminée, qui ne suffisent pas pour vivre », assènent-ils, loin des poncifs répétés à l’envi par certains commentateurs français.

« Aujourd’hui en Allemagne, si nous incluons les employés travaillant à temps partiel de manière contrainte, environ six millions de personnes sont au chômage ou sont sous-employées, poursuivent les économistes. Alors que beaucoup de personnes au chômage souffrent de dépression et de dévalorisation, les salariés doivent, eux, assumer un surcroît de travail. Comme nombre d’études scientifiques le montrent, le stress, le phénomène de Burnout et les maladies chroniques et psychosomatiques augmentent. Cette situation est indigne dans une société moderne du XXIe siècle. » De quoi faire écho aux débats sur l’accord interprofessionnel signé le 11 janvier à Paris.

« Près d’un million de travailleurs pauvres font aujourd’hui des semaines de 50 heures et plus pour gagner un revenu suffisant pour vivre. De plus en plus d’actifs doivent recevoir, malgré un emploi, des allocations sociales en complément. Et ceux qui n’ont rien aujourd’hui sont aussi promis à la pauvreté quand ils arriveront à l’âge de la retraite. Les conditions dans les autres États européens sont comparables, voire pires. »

Face à ce terrible constat, économistes et syndicalistes estiment qu’« une réduction du temps de travail à 30 heures par semaine est nécessaire et urgente. Le temps de travail moyen en Allemagne est de toute façon aujourd’hui déjà en moyenne de 30 heures par semaine, mais le travail est réparti de manière inégale (*). L’exigence d’une semaine à 30 heures prend en compte toutes les formes de réduction envisageables (allongement des congés payés, sortie plus précoce de la vie active, années sabbatiques). Cette revendication est à poser pour tous les États européens. Car le chômage de masse est partout présent et augmente de manière dramatique dans beaucoup de pays de l’Union. »

Pour les initiateurs de l’appel, la réduction du temps de travail ne concerne plus seulement les partenaires sociaux : « Il s’agit d’un projet de la société toute entière. » Ils insistent par ailleurs sur la nécessité d’une réduction « sans perte de salaire ». « Nous connaissons les nombreux cas où les travailleurs ont fait des expériences négatives, parce que les réductions du temps de travail réalisées jusqu’ici se sont faites sans embauche de chômeurs et souvent avec une hausse de la pression au travail ».

Pour eux, seule une réduction collective du temps de travail à 30 heures, à un niveau macroéconomique, est « une clé décisive, si ce n’est la plus importante, pour la perspective d’un plein emploi.  » Des réductions du temps de travail ont déjà été entreprises en Allemagne, mais au niveau d’une entreprise, avec la semaine des 28,8 heures dans certains ateliers de Volkswagen, ou d’une branche, avec la semaine de 35 heures instaurée dans les années 1990 dans le secteur de la métallurgie dans l’ouest du pays.

D'aprés un article d'Ivan Du Roy

http://2ccr.unblog.fr/2013/03/12/des-economistes-proposent-la-semaine-de-30-heures/

(*) 26 % des actifs allemands, et 45 % des femmes, travaillent à temps partiel, contre 17 % en France, 30 % pour les femmes (source Eurostat)

Lire également : MODELE ALLEMAND, NON MERCI…


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49 réactions à cet article    


  • Yvance77 15 mars 2013 09:18

    Salut,

    Enfin on y arrive ! J’ai fait des billets et interventions dans ce sens... qui n’est que du bon sens. Depuis les années 70 les richesses par l’homme et ses machines n’ont cessé de croître, pour toujours moins dans les poches de ceux qui travaillent.

    C’est une solution bonne que de passer dans bien des secteurs des 3 X 8 au 4 X 6 (heures). On n’a plus besoin de travailler autant qu’avant, nous sommes plus nombreux et la machine est encore là. A cela un salaire décent, et c’est bénef pour l’état qui lui récupère immédiatement 20 % dans ces caisses via la TVA.

    C’est que du bon sens... mais pour cela il faut abattre le MERDEF !


    • HELIOS HELIOS 15 mars 2013 15:01

      Reduire le temps de travail a salaire egal, ce qui est la solution la plus intelligente pour tous NE PEUT PAS ETRE FAITE SANS CONTROLE DOUANIER A NOS FRONTIERES.

      En effet, si demain matin, par un coup de baguette magique, toute l’Europe s’entendait pour passer a 30 h par semaine, l’ensemble des entreprises qui peuvent le faire, donc a l’exception des entreprises de services (et encore), vont immediatement demenager là ou l’herbe sera plus verte c’est a dire là ou l’homme peut etre exploité a 50 heures par semaines et souvent plus.
      Cela implique egalement que la directive Bolkenstein (vous vous souvenez, le plombier polonais) soit invalidée, ébrogée etc... pour qu’aucune main d’oeuvre soumis a une autre legislation ne puisse inetrvenir sur le territoire.

      C’est pourtant clair non ?
      Au nom de la mondialisation la reduction de temps de travail n’arrivera jamais chez nous.


    • appoline appoline 15 mars 2013 20:11

      Il faut surtout sensibiliser les pondeuses, leur expliquer que faire gosse sur gosse est une hérésie depuis déjà quelques décennies. Ce n’est pourtant pas bien compliqué à comprendre


    • soi même 15 mars 2013 09:25

      C’est dans la logique des choses et encore cela est encore insignifiant, et tant donné qu’il y a une sous évaluation de la production par les machines outils qui n’est pas pris en compte avec le partage du travail avec les 3 millions de chômeur actuelle ferait qu’il est probable que cela serait plus tôt un mi-temps de 20 heures par semaine qui serait plus raisonnable.
      Cela aurait comme avantage, en autre de générer d’autre emploi dans le social, en autre dans les activités de loisir, d’accompagnement des personnes, etc.
      En même temps je ne fais aucune illusion à la résistance à cette avancer, l’égoïsme et la peur de manquer et tellement ancré dans nos habitudes que rien que déjà évoqué cela va inévitablement levé un front hétéroclite d’opposition aussi bien dans les grand cercle du patronat qui voit d’un mauvais œil une taxation sur l’outillage de production pour l’apport de ce financement et des salaries qui ont peur que leurs revenues soit diviser par deux.

      Et il y a une troisième entrave qui est quand il y a une réforme de cette importance, elle ne peut pas simplement être amalgamer à notre système de but en blanc si il y a pas de volonté de revoir complètement toute l’organisation social, économique, juridique et financière qui est en vigueur, si non c’est une farce comme à été les 35 heures qui faute de réforme en profondeur est une usine à gaz.


      • Gabriel Gabriel 15 mars 2013 09:49

        Bien qu’une telle proposition soit une preuve de bon sens et de progrès social, je doute que les dirigeants et leurs maîtres, les esclavagistes financiers, acceptent cela. Vous allez entendre hurler les MEDEF de tout pays et autres accrocs du travailler plus et pour gagner moins (pour les ouvriers et les employés, cela s’entend...)


        • appoline appoline 15 mars 2013 20:13

          Le problème est bien plus profond et cette proposition ne serait qu’une rustine si des modifications importantes, à savoir la natalité, ne sont pas remises en question. Nous sommes trop nombreux et cela commence, je dirais, à porter ses fruits


        • Croa Croa 15 mars 2013 09:56

          Oui, même 20 heures peut-être.

          Il y a toutefois une limite surtout pour les professions intellectuelles car pour être efficace il ne faut pas se disperser exagérément. Nous devions donc aussi réfléchir à une réduction de la durée de la vie active, ce qui correspond en plus à la réalité puisque les études s’allongent de plus en plus et que l’on se retrouve dépassé de plus en plus jeune.


          • mac 15 mars 2013 10:11

            Etant données les améliorations considérables de la productivité, personne n’est en mesure de prouver qu’on est capable d’offrir un emploi à temps plein à tout le monde, ce serait plutôt le contraire.

            Le problème vient donc d’une meilleure répartition de la richesse produite avec, par exemple, une diminution considérable du temps de travail (pas de quelques heures par semaine mais peut-être de moitié).
            Mais allez expliquer ça à nos des classes dirigeantes sachant que la raréfaction du travail soumets les salariés et permet éventuellement de les transformer en une sorte d’esclaves. Une véritable opportunité pour certains, il ne faut pas être naïf.


            • soi même 15 mars 2013 10:37

              Bien sur qu’il ne faut pas être naïf, la principale source de la paupérisation du monde est justement due à la surproduction industriel, cela engendre le gaspillage de la matière premier, engendre une énorme perte financière par le stockage et la vente à perte qui en découle, favorise une production au moindre coup, et induit de se fait un nivellement pas le bas des salaires. Provoque de se fait un ralentissement économique qui favorise le chômage de masse qui accentue la raréfaction de la circulation monétaire et favorise la concentration des richesses et la concentration des moyens de production.
               


            • julius 1ER 15 mars 2013 10:23

              le capitalisme ultra-libéral entretient la fiction de la théorie de Shumpeter cad la destruction créatrice, c’est vrai vrai que cette théorie semblait validée tant qu’une technologie en remplaçait une autre en offrant un développement et une quantité d’emplois comparable or depuis une trentaine d’années les technologies productivistes sont devenues avares en création d’emplois et ce dans tous les domaines que cela soit dans l’alimentaire, la mécanique ou l’électronique....

              Dans une société collectiviste tout cela ne serait pas très grave, car on compenserait en créant des emplois d’intérêt général, mais le hic dans un système capitaliste privé c’est que les boîtes se défaussent sur la société, le transfert du chômage passe du privé au public sans compensation aucune tout en maintenant et en exploitant ce variable d’ajustement qu’est le travail salarié, cette non-limite à cette mécanique de transfert de la création de richesse fait que le chômage ne peut qu’augmenter de manière exponentielle, car cette spirale est amplifiée vers le haut, la valeur est captée uniquement par le duopôle actionnaire-cadres dirigeants au détriment des salariés.
              Cette mécanique des transferts qui avait été relativement bien encadrée dans la période du new-deal jusqu’aux années 80 , a été totalement dévoyé par l’ultra-libéralisme à la sauce Reagano-Thatchérienne or aucune correction n’ a été apporté depuis du fait de la mise en concurrence des états et l’absence d’unité de vues des pays et dirigeants, le chacun pour soi n’est en aucune manière la réponse appropriée à des problèmes macro-économiques..........

              • ffi ffi 15 mars 2013 10:54

                Pourquoi ne pas passer à la semaine de 0 heure sans perte de salaire ?
                Comme cela tout le monde aurait du travail et de l’argent.
                 


                • soi même 15 mars 2013 11:13

                  Pour la raison, il faut rendre au social ce que le social nous a donné !
                   


                • Gemini Gemini 15 mars 2013 12:03

                  Bel argumentaire.

                  Pourquoi ne pas commencer par apprendre à raisonner et argumenter ?


                • ffi ffi 15 mars 2013 14:57

                  Parce que le salaire est quand même (au moins en principe) un petit peu le revenu tiré d’une certaine quantité de travail, non ?

                  Déjà que le capitalisme détruit les revenus en monopolisant le travail, ce qui n’est pas acceptable.
                  Si en plus le socialisme prône la réduction du travail en promettant la stabilité des revenus...

                  Je ne vois pas de solutions politiques là-dedans.


                • Croa Croa 15 mars 2013 22:44

                  « Déjà que le capitalisme détruit les revenus en monopolisant le travail » (Ffi)

                  Ce n’est pas exactement ce qui se passe : Les revenus ne diminuent pas, au contraire, car sans eux plus de croissance et sans croissance les banques n’écoulent plus leurs beaux billets ! Le travail n’est pas monopolisé mais transformé en rentes : Droits et licences, gains de productivité, location des biens produits, etc (les marxistes appellent ça le travail mort ; Et pourtant ce travail travaille encore... à la manière de l’argent !)

                  Par contre nous pouvons affirmer que le capitaliste détruit bien quelque chose : Le travail !


                • Jules Elysard Jules Elysard 15 mars 2013 11:56

                  "Ainsi, la croissance de ce remarquable système reposait à la fois sur le mensonge et sur la fraude. D’une part, les classes laborieuses acceptaient une situation où elles ne pouvaient prétendre qu’à une très petite part du gâteau qu’elles, la nature, et les capitalistes, avaient travaillé ensemble à produire. Elles agissaient de cette façon, soit par ignorance, soit par impuissance, soit forcées, persuadées ou trompées par l’habitude, les conventions, l’autorité et l’ordre bien établi de la Société. Et. d’autre part, les classes capitalistes étaient autorisées à prétendre au meilleur morceau du gâteau et libres, théoriquement, de le consommer. Mais, en pratique, une convention tacite leur en faisait consommer fort peu. Le devoir « d’épargner » devint les neuf-dixièmes de la vertu, et l’élargissement du gâteau l’objet de toute vraie religion. Autour de la non-consommation du gâteau poussèrent tous les instincts d’un puritanisme qui, en d’autres temps, s’était retiré du monde et avait négligé les arts productifs aussi bien que récréatifs. Et, ainsi, le gâteau s’accrût. Pour quelles fins ? On n’y réfléchissait pas."

                  Keynes


                  • Gemini Gemini 15 mars 2013 12:06

                    Ce n’est que du bon sens.

                    Aujourd’hui, nous avons une productivité telle que nous parvenons déjà à subvenir aux besoins de nous tous. Beaucoup d’entre-nous ont même déjà bien trop.

                    Ce qui veut bien dire que, déjà, en l’état, la productivité est suffisante et qu’il n’est pas nécessaire de produire plus  ; au vu des contraintes écologiques, il serait même nécessaire de produire moins dans de nombreux domaines.

                    Une fois ces bases posées, la réduction du temps de travail et un meilleur partage de celui-ci coule de source. Car, également, n’oublions pas que la réduction de travail existe déjà dans les faits : ce sont les très nombreux chômeurs que génèrent nos sociétés actuelles. Donc, au final, nous ne réduirions même pas le temps de travail, nous nous contenterions de mieux le répartir.


                    • jef88 jef88 15 mars 2013 12:27

                      bon sens ?
                      d’où viennent tes chaussettes ton slip et ton pantalon ?
                      de France ?
                      d’Europe ?
                      NON ! !
                      D’un pays du tiers monde ou les gens n’ont pas de quoi vivre.......
                      alors s’il doit y avoir partage ..... réfléchissons !
                      si chacun produisait pour subvenir à ses besoins il n’y aurait pas de chomage, de crise....
                      mais actuellement se sont les intermédiaires qui se font des c****les en or !


                    • ffi ffi 15 mars 2013 15:03

                      Oui, mais cette productivité considérable n’est possible que par une concentration considérable du capital. Donc, si l’on veut remettre réduire le temps de travail tout en maintenant les salaires, cela implique d’augmenter la productivité, donc la concentration du capital.
                       
                      De fait, tous les métiers artisanaux ne pourront pas suivre cette cadence infernale.

                      Mais on a besoin des métiers artisanaux, car il faut bien ajuster les productions réalisées en grande série aux besoins particuliers. Le modèle de la grande série n’est pas généralisable à toutes les productions.


                    • rocla (haddock) rocla (haddock) 15 mars 2013 12:09

                      L’ intelligence la plus rudimentaire commanderait d’ effectuer le travail qui se présente .


                      Dire un nombre d’ heures à effectuer ne tient pas compte de la réalité du monde .

                      • spartacus spartacus 15 mars 2013 14:18

                        Tout a fait capitaine !


                        Mais des gens dans la réalité et responsables, y’en a peu.

                      • spartacus spartacus 15 mars 2013 21:16

                        La philosophie qui nous a amené ici c’est la votre !

                        La vie a crédit sur les générations suivantes c’est la votre.
                        Le socialisme, l’étatisme c’est vous !

                        Toutes les villes, régions, les députés, sénateurs, président c’est vous.

                      • reprendrelamain reprendrelamain 15 mars 2013 12:51

                         Le calcul est simple : 3/4millions de chômeurs et 3/4 millions de départs en retraite dans les 5 ans à venir. Un effort sans précédent de formation des chômeurs pour remplacer poste par poste les départs et on peut se retrouver avec du plein emploi rapidement…mais cela intéresse-t-il quelqu’un au gouvernement et au Medef  que de redonner de l’espoir, un projet et un but au citoyens…


                        • soi même 15 mars 2013 13:28

                          calcul de boutiquier qui dépense deux fois sa recette.


                        • reprendrelamain reprendrelamain 15 mars 2013 14:31

                          Donner du travail à des millions de chômeur c’est du travail de boutiquier ? J’espère que vous ne relisez pas ce que vous écrivez sinon c’est très grave...


                        • soi même 15 mars 2013 18:26

                          @ reprendrelamain, j’espère que vous avez conscience que l’État vit à crédit et qu’il ressemble de plus en plus à une figue sèche !Avec des si , on met Paris en Bouteille !


                        • non667 15 mars 2013 13:08

                          le partage du travail en voilà une idée qu’elle est bonne !
                          oui mais à combien ? le travail français divisé par tout les chômeurs du monde ?
                          y a que le fn qui puisse le mettre en place !
                          le pen vite !


                          • spartacus spartacus 15 mars 2013 14:16
                            On arrive à se genre d’étude principalement dans des sociétés étatistes, par des gens qui n’ont jamais su lire un bilan.

                            Il y a dissociation du temps de travail et de l’efficacité du temps de travail.

                            -La vérité, mais c’est tabou c’est qu’il faut payer les gens en fonction de l’efficacité au lieu du temps horaire.
                            Que les législations du travail enferment dans des critères qui ne sont pas réalistes.

                            30 heures pourquoi pas si elle s’accompagne d’une « efficacité horaire » et des métiers dont l’horaire ne limite pas les débouchés.

                            Si vous fabriquez un produit, l’importance de l’horaire est forte. 
                            Si vous ne travaillez pas le produit ne sera pas construit et l’impact de moins de travail se ressent sur la compétitivité de l’entreprise, le prix de vente.

                            Si vous travaillez comme vendeur, un seul client peut vous faire vivre. Que vous travaillez 50 ou 30 heures, le travail dépend de l’efficacité de votre travail plus que de votre « temps de travail ».

                            • CN46400 CN46400 15 mars 2013 16:51

                              Voici un siècle, quand le travail n’avait pas de limites, que répondait les « spartacus » de l’époque à ceux qui voulaient limiter la semaine à 48h ? Je vous le donne en mille : que c’était des étatistes !

                              Et en 36 quand les « fainéants » de la semaine des deux dimanches réclamaient les 40h........

                              Et en 97que n’a-t-on entendu sur la semaine de 35h....

                              Mais que pense Spartacus de la généralisation des 25h forcées ? et des millions de précaires.....


                            • Robert GIL ROBERT GIL 15 mars 2013 16:59

                              CN46400,
                              sparagus continue la meme propagande archaique que ses aieux ...
                              voir : LA VIEILLE RENGAINE DU PATRONAT


                            • ecolittoral ecolittoral 15 mars 2013 14:32

                              D’accord avec rocla...qui a été allègrement moinssé !!!

                              Combien d’entre vous produisent...du temps ?

                              Un développement de logiciel ne demande pas X heures/semaine. Il doit être fait et livré à telle date. 
                              Un ouvrier construit/fabrique une maison, un pont, des bigoudis : quantité donnée et date de livraison. 
                              Ce « producteur » doit être rétribuée à la tache.
                              Un programmeur 40 000 euros/part/livraison. 15 mois, 8 mois, on s’en fou.
                              L’ouvrier 20 000 euros/part/livraison. 12 mois, 7 mois, on s’en fou aussi.

                              Avantages ! Le chef d’entreprise sait ou il va (CDD). Le salarié sait ce qu’il gagne. 
                              Condition des contrats...faire correctement ET dans les délais.

                              Les outils de productions, les compétences et formations demandent de la souplesse.
                              On peut travailler 3 ans d’affiler à (son) temps plein et passer 2, 3, 4 ans à faire du « non productif ». 
                              Ou serait le problème ? 
                              Ce qui compte c’est que l’autorité publique collecte ce qu’il faut pour faire fonctionner la société. Encore faudrait il qu’elle puisse maîtriser SA monnaie.

                              Bien sûr qu’il y a des exceptions mais, qu’on soit salarié ou chef d’entreprise, ce qui compte, c’est le résultat du travail et les revenus qu’on en retire. JAMAIS du temps.


                              • CN46400 CN46400 15 mars 2013 16:09

                                Ohé les gars, arrêtez les cauchemards, tout çà pour arriver au « travail à la tâche ». Allez interroger vos anciens qui ont travaillé suivant ce système, enfin ceux qui ont survécu, et revenez après nous parler de votre voyage.....

                                Par contre il est étonnant que personne ne parle du revenu minimum garanti, qui peut très bien se marier avec la semaine de 30h, le mois de 100h ou l’année de 1000h


                              • rocla (haddock) rocla (haddock) 15 mars 2013 16:09

                                le salaire ne correspond pas au travail effectué .


                                il est inscrit dans des grilles , des conventions collectives et toutes ces sortes de choses .

                                le salaire est un accord entre deux parties .

                                une notion fictive éloignée de la réalité des événements ayant lieu jour après jour .

                                Ce qu’ un Cogno ou un autre frappé de la tête n’ arrive pas à imaginer c’ est la r é a l i t é 





                                • ecolittoral ecolittoral 15 mars 2013 17:49

                                  Alors, continuez à chercher vos 20 heures, 10 heures, zéro heure.

                                  Et les chefs d’entreprises, qui ne sont pas tous pourris, chercherons...à honorer leurs contrats avec des salariés qui demanderons une part raisonnable du gâteau. Ils l’obtiendront parce que c’est dans l’intérêt de tout le monde...et de l’entreprise.

                                  Vous préférez 20 heures à 10 euros de l’heure.
                                  D’autres préfèrent 5000 euros pour un travail.
                                  Vous préférez l’horloge. D’autres préfèrent l’argent.
                                  Si je peux empocher 5000 euros en trois mois...pour un produit attendu à la fin du 4ème mois qui est perdant ? Le patron ? Le salarié ? Le client ?...personne !!!
                                  Il faut inventer « un droit du travail et des rémunérations » plutôt qu’un droit à l’horloge..


                                  • ggo56 15 mars 2013 18:16

                                    Après le scandale du minerai de viande, celui du minerai de main d’œuvre...C’est cela que veulent Medef et GS...


                                    • Tipol 15 mars 2013 18:41

                                      J’attire l’attention sur l’usage connu « sectaire » de la fatigue qui rend docile le travailleur et le religieux, et sur l’effet éveillant du repos.
                                      Des gens fatigués s’endoctrinent facilement, des gens frais et reposés ne risquent plus de se faire entourlouper par des politiques de vie esclavagistes, et se révolteront plus facilement.
                                      A deux matinées de repos par semaine, les gens s’éveillent ; à quatre, ils résistent.


                                      • chmoll chmoll 15 mars 2013 19:10

                                        30 h payé 30h ,

                                        ben j’sais pas si t’auras assez de sous pour acheter des produits de consommations donc faire tourner les entreprises
                                        ,l’effet pourrai ètre pire qu’autre chose ,mais bon faut essayer quand même


                                        • chmoll chmoll 16 mars 2013 10:14

                                          tant qu’à faire , coupons la poire en deux 20 payé 50


                                        • Frédéric BOYER Frédéric BOYER 15 mars 2013 20:05

                                          Les évidences sont toujours bonnes à marteler : sans réduction massive du temps de travail, pas de réduction du chômage.


                                          Mais il faut au préalable restaurer le protectionisme.

                                          Sans contrôle des mouvements des marchandises, du capital et des travailleurs, aucune politique socialiste n’est possible.

                                          • jacques lemiere 15 mars 2013 23:03

                                            Ce n’est pas du tout une évidence, le chômage est un problème secondaire, notre vrai problème est le ralentissement de la production de la richesse. Plein emploi ne signifie pas opulence...


                                            Ce que révèle votre commentaire est votre vision de la société ..organisée et égalitaire de façon sans doute outrancière.
                                            .
                                            Je ne vois pas comment vous connaissez les implications qu’aurait le rétablissement du protectionnisme puisque les autre pays s’adapteraient....On peut les conjecturer, mais en se trompant comme d’habitude. ’autant plus que notre production de richesse est intimement liée à notre consommation d’énergie fossile..que nous ne produisons pas. Jeu dangereux...

                                            Il est possible que le volontarisme politique et un peu de protectionnisme soit bénéfique ( pour qui ??) mais si vous le posez comme un dogme , vous vous trompez assurément.

                                            D’ailleurs, c’est quoi le protectionnisme ? sur quelle base comment ? combien d’échange..quelles taxes ? à quel niveau ? sur quoi ? et comment ..et qui détermine cela....
                                            Vous avez des formules ou c’est comme d’ahb de belles paroles ?
                                            Vous dites évidence....


                                          • Croa Croa 15 mars 2013 23:11

                                            Effectivement il faudrait que les nations européennes retrouvent leur indépendance.

                                            .  smiley smiley smiley smiley smiley


                                          • Hervé Hum Hervé Hum 15 mars 2013 21:23

                                            tenez Robert Gil mais aussi le Rocla, Spartagus et les autres, faites vous une opinion sur cette idée là.

                                            http://www.agoravox.fr/actualites/economie/article/les-bal-citoyens-126665


                                            • jacques lemiere 15 mars 2013 22:48

                                              Il y a surtout deux point qui me chiffonnent ..pourquoi 30 heures et pas 27 ou 31 ???

                                              Ensuite ne pas avoir confiance dans les syndicats pour déterminer cela grâce à la négociation ?

                                              Un préambule expliquant pourquoi fixer par la loi la durée de travail par semaine est une « bonne »chose.

                                              De fait la durée du temps de travail (énormément si on tient compte de la retraite) mais la raison semble d’abord être les énormes gains de productivité..et de richesses globale.
                                              Le partage du travail relève d’une vision planifiée de l’économie, ce qui n’est pas sans poser de gros problèmes...

                                              • ecolittoral ecolittoral 16 mars 2013 18:18

                                                Moins de revenus, augmentation des impôts et taxes, paiement des intérêts de la dette, augmentation du prix des énergies et des matières premières donc augmentation des coûts de productions, transports, déplacements....


                                                Vous allez les trouver ou les 20 heures, 30 heures,... ?
                                                Vous les trouverez ou les 5 jours de production/semaine ?
                                                Les 11 mois/an ?

                                                Vous pensez encore que c’est une histoire de « crise » ? De temps ? De syndicats ?
                                                Il n’y aura pas de retour en arrière.

                                                Produire peu mais utile, cher et durable. Plus de marché de renouvellement (obsolescence programmée). Plus de « modes », de « dernier cri », de gadgets.
                                                Nous n’avons plus le choix....que ça plaise ou non.


                                                • cardom325 cardom325 17 mars 2013 08:48

                                                  le MEDEF s’opposera strictement à cette mesure, même si celle ci s’accompagnait d’une baisse de revenus en conséquence, en un mot même si le coût salarial global était le même .
                                                  ....pour une seule et unique raison, le chômage de masse, ce sont des salariés dociles qui ont peur de perdre leur emploi et acceptent des régressions importantes , le chomâge c est du pain bénit pour ces exploiteurs
                                                  alors 10 heures, 20 heures, 30 heures, c est du pipeau si on ne remet pas en cause une société productiviste avec obsolescence programmée, publicité racoleuse, création de besoins inutiles . La science économique a atteint ses limites puisqu’elle n’intègre que des statistiques au lieu de faire appel à des sociologues , voir des philosophes pour définir un « vivre ensemble »" qui ne soit pas seulement déterminé par la performance économique .....et si on parlait un peu de retisser un lien social , essayer de se parler sans s’engueuler


                                                  • talley2008 17 mars 2013 12:06

                                                    Les gains de productivité générée par le progrès technique et l’organisation du travail sont responsables de la hausse du chômage. Pour en finir avec le chômage, nous pouvons utiliser ces gains de productivité pour relancer la croissance du PIB ou réduire le temps de travail.

                                                     http://www.mouvementpourundeveloppementhumain.fr/nos-fondements-theoriques/en-finir-avec-le-chomage-un-choix-de-societe/les-gains-de-productivite-seraient-ils-responsables-du-chomage/

                                                     À cause de la limitation des ressources de la planète et des déséquilibres écologiques et climatiques, la relance illimitée de la croissance du PIB n’est plus envisageable. La seule solution à notre disposition est donc la réduction du temps de travail.

                                                     La réduction du temps de travail à 30 (4 journées de 8 heures) ou 20 heures par semaine (3 ou 2 journées de 8 heures) n’est pas un choix économique, mais un choix politique qui contribuera à un changement radical de mode de vie et de société.

                                                     La fin de la centralité de l’activité professionnelle remet en question l’organisation hiérarchique de la société et l’ordre social qui en découle. Actuellement, le pouvoir du MEDEF et de l’élite économique, ainsi que l’endoctrinement des masses à la religion économique reposent sur le fait que la norme de la semaine de travail soit de 5 jours.

                                                    Comme nous travaillons 5 jours par semaine, notre identité, notre statut, nos pratiques quotidiennes, nos habitus, notre manière d’être au monde sont totalement aliénés par l’activité professionnelle. Pour le dire plus simplement, nous sommes dépendant de l’activité professionnelle pour exister socialement et trouver notre place dans la société.

                                                     http://www.mouvementpourundeveloppementhumain.fr/pourquoi-lactivite-professionnelle-contribue-t-elle-a-notre-servitude-volontaire/

                                                     Pour que la réduction du temps de travail à 30 ou 20 heures soit viable, il est indispensable de garantir et de sécuriser pour tous la satisfaction des besoins essentiels : se nourrir, se loger, payer ses factures (eau, gaz et électricité), se soigner.

                                                     http://www.mouvementpourundeveloppementhumain.fr/le-programme-politique-du-mpdh/pour-securiser-la-satisfaction-des-besoins-essentiels/

                                                     Ces besoins essentiels satisfaits, il est ensuite indispensable d’organiser et de planifier des activités de socialisation et d’expression (artistiques, manuels, intellectuelles, sportives, associatives, politiques, éducation populaire, etc.) qui nous permettront de satisfaire notre besoin d’appartenance, d’estime, de reconnaissance et de réalisation.

                                                    http://www.mouvementpourundeveloppementhumain.fr/le-programme-politique-du-mpdh/pour-choisir-notre-vie-et-notre-mode-de-vie/

                                                     En conclusion, la réduction de la semaine de travail à 30 ou 20 heures, nous invite à réfléchir à la construction d’un modèle de société dont l’activité professionnelle et la consommation ne seraient plus au centre de nos existences individuelles et collectives.


                                                    • Yohan Yohan 17 mars 2013 19:35

                                                      PatDu a inventé la semaine de Zéro heure et il en vit. Il trouve même le temps de faire des piges sur Avox. Génial non ? smiley smiley


                                                      • franc 17 mars 2013 21:26

                                                        A la suite d’un article sur beppe grillo dont le programme contient le revenu minum universel de 1000 euros et la semaine de 20 heures,j’ avais dit dans que je suis pour un revenu universel de 800 euros et la semaine de 28 heures

                                                        Pourquoi 28 heures par semaine -----------------------------------------parce que cela fait la semaine des 3 jours et demi et donc exactement la moitié de la semaine conformément à un principe général de répartition du temps de travail dans la vie d’un être humain ,moitié de temps pour le travail ,moitié du temps pour le temps libre ,car le travail n’est pas la finalité de la vie mais le bonheur humain ;

                                                        on devrait donc travailler 6 mois dans l’années avec 6 mois de congés du moins dans un cadre légal général .Cela ne veut pas dire que pendant ces 6 mois de temps libre on ne fait rien ,chacun pourra consacrer son temps libre à une activité quelconque selon son désir et selon son plaisir conformément à sa vocation propre ;il pourra aussi étudier et se cultiver,pratiquer un violon d’ingre , une activité artistique ou sportive ,ou voyager ;il pourra aussi travailler selon son désir pour avoir un gain supplémentaire quelconque et donc librement sans contrainte

                                                        celui qui travaille devra gagner au moins 3 fois le revenu minimum universel à savoir 2400 euros.Pour la retraite c’est simple ,tout retraité donc aura le minimum universel et plus s’il a épargné personnellement dans sa vie ,c’est un choix de vi e pour chacun que de choisir librement de dépenser tout son argent ou d’épargner un peu chaque mois pour ses vieux jours.,donc plus de problème de retraite ,d’autant que chacun aura aussi une garantie de logement minimum pour tous (30 m2 de sa naissance jusqu’à la fin de ses jours.,celui qui veut un plus grand appartement ou une maison devra payer de ses poche de son épargne) ; bien sûr il faut pour cela il fixer un nombre d’habitants maximum dans un pays selon ses capacités d’espace et de ressources ,la France ne pourrait contenir que 50 millions d’habitants ;D’après le professeur Albert Jacquard grand humaniste et écologiste ,la terre ne pourrait contenir que 1 milliard d’habitants pour que tout le monde puisse vivre aisément ,heureux et en harmonie ,sans conflits les uns contre les autres.

                                                         

                                                        je précise aussi que le revenu universel concerne tout le monde du moins tous les citoyens d’une nation à tout âge ,et donc de la naissance à la mort .Les enfants (moins de 12 ans)donc aussi perçoive un revenu universel en remplacement de l’allocation familiale selon leurs besons propre (400euros),entre 12 et 15ans (600 euros) , à parir de de 16 ans 800 euros .Les personnes âgées donc auront ce minimum de 800 euros , qui est aussi la base minimum de la retraite de quelq’un qui n’a jamais travaillé .

                                                         

                                                         


                                                        • mortelune mortelune 18 mars 2013 08:29
                                                          « la semaine de 30 heures »

                                                          Techniquement c’est possible dans un esprit purement européen et sans le marché transatlantique qui va se mettre en place en 2015. 
                                                          Pour que cela marche il faudrait aussi que la mise en place se fasse de la même manière au sein de l’UE pour éviter d’entendre des gens comme Dassault et consorts nous parler de la Chine et de l’Inde. Les nantis et le patronat dans son ensemble ne l’accepteront jamais. Cela impliquerait une épreuve de force qu’ils ne voudront pas perdre c’est évident.

                                                          Cette proposition part-elle d’un bon sentiment ? Pour ma part j’y vois un effet d’annonce. Une stratégie de communication pour que les mécontents de l’UE trouvent encore un espoir à des jours meilleurs. 

                                                          Merci quand même à l’auteur

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Robert GIL

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