Nous savons tous désormais que la création monétaire se fait ex-nihilo, du moins que la notion de titre de propriété, basé sur l'or, a été dévoyé par les états, puis par les banques, par la réserve fractionnaire.
Nixon a mis fin à l'étalon-or, désindexant la notion de monnaie du titre de propriété sur l'or.
Il va de soi que les monnaies actuelles n'ont plus grande signification, il ne s'agit plus de titres de propriétés. Il ne s'agit plus que d'un nuage qui permet de ponctionner, par la force de la loi, la propriété et la création de valeur réelle qu'est le travail échangé, du fait des intérêts, la collusion entre banques centrales et banques secondaires ayant été prouvé à de maintes reprises.
Oui, les communistes considéraient seules la valeur-travail comme une création de valeur, les libéraux considéraient seule l'échange comme une création de valeur. Non, seul, le travail échangé crée de la valeur (une valeur-travail qui n'est pas échangée ne vaut rien, sauf des stocks qui ne valent rien, Goldman Sachs qui prélève son intérêt sur l'émission de dollars de la Fed ne vaut rien).
Les monnaies sont émises par des banques centrales, multipliées en volume par des banques commerciales qui réclament aux agents économiques des taux usuraires, qu'ils n'ont pas les moyens d'assumer, la croissance exhorté par les politiques et certains économistes n'étant pas au rendez-vous.
Les banques commerciales réclament aux ménages surendettés ainsi qu'aux entreprises ou aux institutions publiques, la propriété en échange de monnaie de singe. Il va de soi qu'il s'agit de mettre fin à cette asymétrie de qualité de propriété.
Dès lors, si le citoyen de 1789 s'est bel et bien affranchi du servage que la propriété du noble lui faisait endurer, il ne s'est pas affranchi du servage du droit de battre monnaie.
Or, nous constatons que l'assise de l'or ne permet pas de monétiser nos échanges de façon satisfaisante, du fait de sa rareté. L'étalon-or ayant été dévoyé, l'étalon-propriété (qu'il soit public ou privé)permet à contrario de donner l'assiette nécessaire à nos échanges monétaires.
Qu'est-ce à dire, sinon que les titres de propriété et les titres de création de valeur travail-échangé soient fongibles dans un même symbole monétaire, dont nous, citoyens, nous avons la charge de préserver du dévoiement.
Qu'en l'espèce, une monnaie étrangère pratiquant la réserve fractionnaire ne vaille que la fraction du ratio appliqué.
Qu'un titre de propriété intellectuel est déjà un titre, et ne peut être monétisé.
Qu'une ressource naturelle ne peut être que considérée commune, à savoir au bénéfice de l'ensemble d'une nation, base légtime la plus cohérente.
Que l'état, ou les agents économiques privés, ne peuvent monétiser en titres de propriété, qu'en fonction de leurs propriétés respectives, suivant un ratio 1:1. Toute usurpation de ce ratio se doit d'être considéré comme criminel envers la nation et ses citoyens.
Que le travail échangé (suivant le principe de destruction monétaire lors de la consommation, création lors de la production) constitue la base monétaire non pérenne.
Que le travail alloué à l'investissement constitue la base monétaire pérenne, l'amortissement servant de base à la destruction monétaire de celle-çi.
Qu'il est interdit de pratiquer le taux d'intérêt, sauf en cas de valorisation nulle ou négative globale du patrimoine ou de la création de valeur de l'agent économique ou de l'institution publique.
Vive la république française, vive ses citoyens, vive la France.