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Accueil du site > Actualités > Economie > Emmanuel Macron, ayatollah du laisser faire

Emmanuel Macron, ayatollah du laisser faire

Le ministre de l’économie est décidemment incorrigible. Il a participé lundi 10 novembre à l’inauguration d’une nouvelle usine Renault à Alger en affirmant qu’ « il ne faut pas avoir peur de produire à l’étranger ». Retour sur ses déclarations.

Le Cimetière automobile
 
Pour le ministre, « les voitures assemblées à Oran l’étaient auparavant en Turquie et en Roumanie. Il n’y a donc pas de perte pour notre pays (…) L’ouverture de cette usine est au contraire une très bonne nouvelle pour la France  ». Le problème est que le ministre n’a pas choisi la bonne industrie pour faire sa « démonstration » en faveur de l’ouverture à l’étranger d’usines françaises. Certes, les premiers volumes de l’usine d’Oran viendront peut-être principalement en provenance d’autres pays que la France. Mais cet état de fait ne sera peut-être pas durable. Après tout, il n’y a que la Méditerranée à traverser pour envoyer les véhicules en France.
 
Ensuite, l’industrie automobile est un des exemples les plus criants de la désindustrialisation de la France. Au milieu des années 2000, notre pays assemblait encore entre 3 et 3,5 millions de voitures par an. Aujourd’hui, ce chiffre est tombé entre 1,5 et 2 millions, soit une baisse de presque 50% en quelques années seulement. Et comme la production globale de nos constructeurs est restée à peu près stable, cela signifie bien qu’ils ont délocalisé massivement la production de leurs produits, faisant passer notre solde commercial dans le domaine d’un bel excédent à un déficit. Pire, alors que l’Etat en est actionnaire, Renault est allé bien plus loin que PSA dans le domaine.
 
Le libre-échange pour les nuls

Alors bien sûr, Emmanuel Macron soutient que « si Renault n’avait pas pris cette décision de relocalisation en Algérie, un autre l’aurait prise à sa place (…) Il faut désormais installer de la production si l’on veut profiter de la croissance de ces pays. La relation économique, ce ne sont plus juste des exportations. Pour gagner, il faut donner des gages  ». L’argument n’est pas faux puisque beaucoup de pays cherchent à imposer une production locale. C’est le cas de la Chine notamment ou des pays d’Amérique Latine. Mais cela souligne a contrario que la France, elle, ne réclame jamais de gages avec les entreprises qui vendent sur notre territoire.

Pourquoi acceptons-nous qu’Apple et les autres fabricants de téléphones, tablettes ou ordinateurs, n’assemblent pas un produit en France, ou même en Europe ? Le ministre tient un discours totalement incohérent dans la mesure où il reconnaît qu’il n’est pas injuste pour un pays de réclamer une part plus grande de la valeur ajoutée des produits vendus sur son sol, et trouve donc normal que les entreprises françaises investissent à l’étranger, sans jamais demander la réciproque aux entreprises qui vendent dans l’hexagone, tout en laissant faire une désertion fiscale détestable, où les citoyens paient à la place des multinationales.

Merci donc à Emmanuel Macron de démontrer aussi clairement les failles de son raisonnement. Au nom d’un libéralisme dogmatique et à courte vue, il apporte lui aussi sa contribution à la désindustrialisation de la France, tout en démontrant l’utilité du protectionnisme !

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19 réactions à cet article    


  • Yvance77 Yvance77 13 novembre 2014 19:22

    Quel symbole du désastre, non seulement tu as fait fermer les usines sur le territoire, mais en plus tu envois ton ministre pour inaugurer celle du fleuron national chez les autres... et pire que tout en algérie. Ils sont fous à lier ces crétins de libéraux !


    • jacques 20 novembre 2014 21:41

      macron n’est pas libéral. cela montre ton ignorance. quand aux délocalisations, une étude de l’INSEE a chiffré, pour la période 1995-2001 l’ampleur des emplois perdus dans le secteur industriel à cause de délocalisations : en moyenne, 13.500, dont plus de la moitié vers des pays à hauts salaires. Ce chiffre est à comparer aux 6,8 millions d’emplois dans le secteur secondaire en France.
      http://www.insee.fr/fr/ffc/docs_ffc/ECOFRA05b.PDF
      Une seconde étude du Conseil d’Analyse Economique, écrit ainsi : « les restructurations d’entreprises s’étant produites en Europe entre le 1er Janvier 2002 et le 15 juillet 2004 concernent 1456 entreprises et ont entrainé la suppression de 780 394 emplois, ce qui correspond à 0,42% des 192 millions emplois européens. Ramené à 1 an, on obtient un taux de 0,17%. Chaque année, c’est donc 0,17% des emplois européens qui disparaissent dans des restructurations. »
      http://www.ladocumentationfrancaise.fr/rapports-publics/054000102/index.shtml
      Les délocalisations ne représentent, selon le rapport, que 4,74% des emplois supprimés (36 977) pour restructuration et 7,14% (100) des entreprises restructurées. En terme d’emploi, cela correspond donc en deux ans et demi à 36 977 suppressions donc 0,019% de la totalité des emplois européens. Rapporté à 1 ans, on obtient un taux de 0,0076%. Chaque année, c’est donc 0,0076% des emplois européens qui disparaissent dans des délocalisations. ». « Au niveau de la France, les 8 000 suppressions d’emplois survenues en 2001 suite à des fermetures d’unités de productions correspondent à 0,032% des 25 millions d’emplois français.
      Un rapport du Sénat expose les mêmes conclusions que les précédents rapports.
      http://www.senat.fr/rap/r03-374/r03-3740.html
      Je vous invite aussi à consulter cet article :http://www.wikiberal.org/wiki/D%C3%A9localisation
      Après tout n’est pas « rose », il y a aussi des délocalisations de marges, etc. mais le tableau n’est certainement pas aussi sombre que celui que vous indiquez, au contraire, au niveau global il est même très positif.
      quand au sophisme : « on trouvera toujours dans les pays pauvres des désespérés prêts à travailler 24/24 et se tuer au travail pour se payer un bol de riz. »
      Si ces gens acceptent de faire ça au lieu d’autres choses, c’est qu’ils ont quelque chose à y gagner, sinon ils ne le feraient pas. Il faut aussi regarder le cadre préexistant sinon c’est caricatural, exemple : en Chine de nombreux agriculteurs du Changjiang préfèrent quitter la campagne pour rejoindre les villes, afin d’y trouver un emploi manufacturier basique (exemple de Foxconn à Shenzhen), car ils jugent que les conditions de vie y sont meilleures qu’avant.
      Bien qu’il soit vrai que les conditions de vie ne sont pas « occidentales », l’augmentation de la demande et l’accroissement de la spécialisation, provoque un boom des salaires, avec une croissance qui permet une augmentation de la consommation intérieure et de financer des infrastructures meilleures, bref pour ces pays les délocalisations sont bonnes, et au nom de quoi n’auraient-ils pas le droit de nous faire concurrence ? Au nom de la loi de la majorité ?
      Comment peut-on se prévaloir d’aider les pays pauvres, et ne pas vouloir de leur concurrence ?
      Les pays riches peuvent se permettre des avantages comparatifs qu’eux ne peuvent pas, ainsi il faut miser sur la formation, l’innovation, la recherche, comme le font la Suisse, la Suède, la Finlande, le Danemark, les Pays-Bas, le Luxembourg, Le Japon, la Corée du Sud, etc.


    • berry 20 novembre 2014 23:07

      A Jacques
       
      Vos chiffres sont mirobolants et à vous lire, on pourrait se demander pourquoi il y a 6 millions de chômeurs en france. (1 million d’emplois perdus dans le seul secteur du textile)
       
      Vous ne parler que des délocalisations des entreprises françaises.
      Le problème est bien plus vaste, c’est celui de la concurrence déloyale des entreprises asiatiques, de leur dumping forcené sur les salaires, les conditions de travail et les monnaies.
       
      Aucune entreprise soumise à ce rouleau compresseur ne peut résister.
      Hier c’était le textile, aujourd’hui les voitures et l’électronique, demain ce sera l’aéronautique, l’industrie de la défense et les produits de luxe. Il ne restera plus rien en france.
       
      Passons aussi sur la tarte à la crème de l’innovation et de la recherche.
      On peut bien former des bataillons d’ingénieurs en électronique, maintenant que l’industrie électronique française est morte, ça ne servira à rien. Ils iront pointer à Pôle Emploi ou ils s’exileront.
      On ne va tout de même pas s’aligner sur les salaires et les conditions de travail des chinois pour garder nos emplois !
       
      « au nom de quoi n’auraient-ils pas le droit de nous faire concurrence ? Au nom de la loi de la majorité ? »
      Tout simplement au nom de nos intérêts.
       
      Il est indispensable de rétablir des barrières douanières au niveau européen.


    • pierre 13 novembre 2014 20:13

      oui Yvance, mais ils n’ont « théoriquement » pas tord, la fabrique peut déménager et l’ingenieurie reste sauf que : que fais t’on des millions de personnes non ingénieurs ?


      • pierre 13 novembre 2014 20:14

        Il reste que comme pour beaucoup de choses et biens, la décision finale c’est le consommateur qui l’a avec son caddy et son choix.


      • ppazer ppazer 14 novembre 2014 11:35

        A prestation ou produit égal, le consommateur (vous, moi, tout le monde) préfère que son porte-monnaie se vide le moins vite possible.
        Je ne pense pas qu’il soit raisonnable d’attendre une « solution » venant uniquement du consommateur final.


      • marauder 14 novembre 2014 07:17

        yvance77, grosmacho, et pierre, trois gros fashos qui ne valent pas mieux qu’un macron ou qu’un bouteflica.

        votre problème c’est uniquement le fait que ce soit pas des gens bien blanc qui en profitent. le reste comme votre faux santi capitalisme c’est du vent.

        vous avez la haine et paradoxalement vous adorez cela.

        perversion narcissique, névroses, passions tristes......
        aller les droit eux continuez comme ça ......... que vive votre haine viscérale de l’autre.....................


        • Yvance77 Yvance77 14 novembre 2014 12:16

          Ben c’est quoi ton souci ? J’assume, si cela sort du jus de nos cerveaux alors autant que cela soit fabriqué chez nous.
          .
          J’en ai rien à cirer de donner du taf aux algériens, qu’ils se démerdent avec leurs politiques pour cela, et je ne leur demande rien en retour non plus.
          .
          Donc me casse pas les couilles avec ta morale à la con, demeuré !


        • zygzornifle zygzornifle 14 novembre 2014 09:05

          J’adore les filets de macrons au vin blanc .....


          • zygzornifle zygzornifle 14 novembre 2014 09:07

            Cette usine en Algérie c’est une « chance pour la France » si chère aux socialistes ....


            • Trelawney 14 novembre 2014 09:08

              Comme vous le dites dans l’article, Renault produit entre 1.5 à 2 millions de voiture en France. Son concurrents PSA doit en produire autant. Ca nous fait 4 millions de voitures produites par des constructeurs français, sur le sol français pour 2 millions de voitures achetées en France (toutes marques comprises).

              Le coût de transport d’un véhicule pour traverser la méditerranée est plus important que les salaires (cotisations comprises) versés pour la fabrication du dit véhicule. On comprend pourquoi Renault préfère rapprocher ses centres de productions de ses zones de chalandises.

              La France possède pas mal de km de côtes et un bon nombre de ports commerciaux. La question qui n’a jamais eu de réponse est : « pourquoi ne pas subventionner les transports pour permettre à nos constructeurs nationaux de livrer leurs produits au delà des océans sans que cela leur coute plus cher que de les livrer en métropole ? » Faite cela et vous verrez que les constructeurs préféreront produire en France.

              PS : pour fabriquer une voiture (toutes marques) il faut 12 heures de travail pas plus.


              • weirdman 15 novembre 2014 09:32

                1) Renault ne produit pas 1,5 à 2 millions de voitures en France, mais environ 2.6 millions dans le Monde dont environ 500 000 environ en France, chiffre qui devrait passer à 700 000 d’ici 2 ans, soit +200 000, à mettre en regard des 25 000 que peut produit Oran à ce jour, une paille plus symbolique qu’autre chose. De plus Renault a une part de marché de près de 25 ou 30% en Algérie ou il vent surtout des voitures qu’il exporte de Turquie et Roumanie actuellement. Il n’y avait avant Oran aucune usine automobile dans le pays. Si un autre constructeur avait construit une usine avant Renault, nul doute que cet autre constructeur aurait pris des parts de marché à Renault, car je pense qu’en Algérie les gens auront à coeur d’acheter la production locale (alors qu’en France on se vente plutôt d’acheter Allemand ou Japonais). Cette usine est donc bonne pour Renault, et donc bonne pour la France si ça peut même augmenter la part de marché de Renault en Algérie, car il y a toujours une part de valeur ajoutée des voitures qui vient de France (ingénierie, moteurs...).


                2) On se trompe de débat en parlant de délocalisation
                Pour faire de voitures pas chères (gamme LOGAN) il faut produit dans des pays pas chers. Et il y a 2 consommateurs : les pays en voie de développement, et les pays industrialisés surtout depuis qu’ils sont en crise.
                Et donc il faut concentrer en France des produits à plus forte valeur ajoutée /innovation (=prix plus élevé, et pas encore de compétences pour fabriquer hors de France) : véhicule électrique, Gammes Clio / Mégane / Laguna / Espace , véhicules utiliaires, moteurs.
                C’est ce que fait Renault, qui pour garantir des volumes fabrique ou va fabriquer dans les gammes ci dessus pour d’autres constructeurs qui vendent en Europe : CITAN Mercedes, et bientôt Nissan Micra , Utilitaire pour Fiat...
                La Clio Symbol fabriquée à Oran est une version tricorps de la Clio, jamais fabriquée en France et peu vendue sur notre sol, où l’on préfère les haillons pour les voitures de cette taille.

                3) Subventionner les transports est une aberration : 
                 * l’Etat n’a pas d’argent
                 * c’est anti écologique : la tendance pour tout est plutôt d’essayer de produire localement pour les choses lourdes/volumineuses à transporter
                Il faut au contraire taxer aux frontières les produits venant de pays qui font du dumping social/environnemental ou qui eux même ont des taxes aux frontières (mais souvent ceux sont des pays sans industrie automobile)
                * soit sous forme directe de taxe aux frontières
                * soit sous forme de TVA dont le taux varie suivant la qualité sociale/environnementale de l’entreprise/du pays de fabrication.




              • Spartacus Lequidam Spartacus 14 novembre 2014 09:26

                Marrant ces étatistes. 


                Ils veulent des impôts des normes des charges sociales, que l’état s’occupe à la place des individus de la moitié de leurs revenus, que l’état dépense sans compter et ils s’étonnent que personne n’investisse plus en France.

                A part des services, et des produits innovants à faible concurrence, aucun produit de grande consommation fabriqué en France n’est rentable. 

                Étonnant que personne ne sache cette vérité et qu’il y a encore des gens qui s’en étonnent encore aujourd’hui.

                • Robert GIL ROBERT GIL 14 novembre 2014 11:30

                  À la sortie du Conseil des ministres, Emmanuel Macron a déroulé un programme digne de la droite la plus éculée : libéralisation du labeur de nuit et du dimanche au mépris de la protection des travailleurs, attaque en règle du service public des transports, retour par la fenêtre de la pratique très décriée des stock-options pour les très hautes rémunérations, vente des parts publiques dans le capital de grandes entreprises…

                  À défaut d’idées originales, l’ex-banquier a de la suite dans les idées  : nombre de ses analyses et des propositions qui en découlent sont en fait des copiés-collés du rapport de la commission Attali pour « la libération (sic) de la croissance », commandé par Nicolas Sarkozy en 2007, et rédigé par un certain… Emmanuel Macron. Fort de 316 propositions, le document fustigeait exactement dans les mêmes mots que le ministre aujourd’hui «  le corporatisme et la défiance » de la société française, et invitait à rompre avec le « modèle (d’État) hérité de l’après-guerre » au travers de réformes qui « devront être poursuivies avec ténacité, pendant plusieurs mandats, quelles que soient les majorités » politiques en place, c’est-à-dire  : quel que soit le résultat des élections…

                  .

                  voir : LOI MACRON : un projet 100% réactionnaire !


                  • christian pène 14 novembre 2014 20:04

                    le dirigisme a-t-il fait jusqu’ici le bonheur du peuple ? NON.......la France a un Trésor public épuisé par la faute des partis de gouvernement dont l’UMP gaulliste ; nous assistons à un foutoir grandiose......c’est la république que les partis ont mis à mal par leur goinfrerie d’argent volé au public....

                    ce que vous ne savez pas, c’est que Turgot voyait « le progrès social par le »laisser-faire" tandis que la république délivre du progrès social pour ensuite s’occuper de le financer.......d’où des impôts délirants

                    le vrai libéral que la France a connu a été Napoléon III , et il était bien plus démocrate que les républicains qui lui ont succédé depuis.......qui ne sont que des voyous ; par conséquent je fustige la critique que vous faites de Macron, un libéralisme bien timide.....mais si c’était vrai ?

                    le régime n’a plus le choix, il faut faire autrement et cesser de prendre le peuple pour une vache à lait.....

                    la république est en faillite : vous ne l’avez pas vu.....pourtant Fillon l’a dit depuis 2007, et c’est Chirac qui avait mis le Trésor public en faillite , lui successeur du gaullisme ??????


                    • christian pène 14 novembre 2014 20:08

                      de toutes façons les voitures Renault sont trop chères, je n’achèterai pas Renault ;lors de l’achat d’une voiture neuve je laisse 16.6% du prix final (tva ) à l’État en outre actionnaire de la marque volée à Louis Renault......je n’ai pas l’intention de participer au versement de dividendes à l’État en sus de la tva......


                      • aliante 14 novembre 2014 22:49

                        Cette usine etait prévue à la base d’être installée au Maroc mais Alger ayant refusé d’importer des véhicules venant du royaume cherifien ,Renault du se resoudre à l’installer en Algerie ,les véhicules sont destinés au marché algérien
                        si il y a un pays sur cette planète qu’il ne faut pas cataloguer comme champion du dumping social c’est bien l’Algerie ou l’écrasante majorité de ses exportations consistent à vendre du gaz ,je pense que c’est un mauvais procès fait à l’Algérie ,
                        le malaise français vient des lois imposées par Bruxelles qui obligent ces salariés à la concurrence avec la terre entière ,à l’euro qui de facto tue toutes les économies de la zone euro ,ce n’est pas en Algerie qu’il faut regarder mais faire le ménage en France
                        Renault n’est qu’un opportuniste pas un altruiste,Macron n’est qu’une vile marionnette comme son chef de chantier Hollande


                        • zygzornifle zygzornifle 16 novembre 2014 18:05

                          les bagnoles seront assemblées face à la mec 


                          • zygzornifle zygzornifle 16 novembre 2014 18:09

                            le Macronausore Rex est un socialiste antédiluvien de l’ère du Crétinacé ...... 

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