En France le social ne coûte pas seulement un pognon fou mais il empêche les pauvres de se développer

"Si ça bouge, taxez-le. Si ça continue à bouger, régulez-le. Si ça s'arrête de bouger, subventionnez-le"
Ronald Reagan
Les gens "bien intentionnés" ont beau pousser des cris d'orfraie en entendant les propos du Président, le social en France non seulement coûte un pognon fou (15 % des dépenses sociales dans le monde, 35 % du PIB français) mais il n'est d'aucune efficacité si l'on prétend lutter efficacement contre la pauvreté.
Des aides sociales qui ont pris un tour industriel dès les années 70
Depuis l'après-68 et a première crise de l'énergie de 1973 l'Etat a décidé de faire du social la première activité du pays. Prétextant le risque de voir le communisme arriver au pouvoir (Union de la Gauche) une partie de la Droite républicaine a décidé de donner toujours plus de social au Français. Cet élan vers une infinité de droits sociaux a été boosté par la Gauche arrivée au pouvoir (1981) qui n'a eu de cesse d'agrandir le fossé entre des producteurs de richesses (les entreprises) ponctionnées et désorganisées chaque jour un peu plus (39 puis 35 heures , pré-retraites, retraites à 60 ans, cinquième semaine de congés payés...)
Les aides en France sont anti-pédagogiques, anti-économies et au final anti-social
Il y a dans le monde trois visions du social
- le social comme un système curatif pour une société qui n'a pas confiance dans le travail, dans ses entreprises ni dans la capacité de ses habitants de se prendre en main et d'être responsabilisés
- le social comme un accompagnement pédagogique (et provisoire) vers une vie pleine, entière et autonome (ne dépendant pas de l'aumône)
- le social comme une partie prédominante de l'économie, une industrie qui créerait des richesses, produirait du sens et donnerait une place prépondérante à l'Etat (qui saurait mieux que tous les autres acteurs économiques planifier, répartir, choisir et promouvoir le mérite et le savoir-faire)
Le système français mêle les 3 versants de cette même montage sociale à la Française (une montagne de dettes désormais)
Le social à la française a son propre langage, ses propres vérités, ses infatiguables et insatiables thuriféraires
- la redistribution (sous-entendu de richesses infinies que d'égoïstes accapareurs garderaient sinon pour eux seuls)
- le salaire différé : pour expliquer et justifier un niveau de charges sociale parmi les plus élevées du monde libre (mais qui ne suffit pourtant pas à équilibrer les comptes sociaux) les tenants de la "Sociale" ont inventé la notion de salaire différé. Certes le salaire net de chacun est plus faible mais il faut (tous) compter sur un salaire différé qui serait en fait un pouvoir d'achat supplémentaire pour (presque) tous (c'est le guichet ouvert qui fonctionne pour les allocations chômage, les dépenses de santé, le logement social...)
- les travailleurs pauvres : le scandale absolu pour la Gauche, non seulement certains pauvres s'escriment encore à travailler mais pour tout remerciement ils restent pauvres (à quoi bon travailler dans ces conditions ?)
- le logement social : se loger (comme se soigner) ne dépend pas des capacités et des besoins de chacun mais ce serait une activité à temps plein d'un pays qui aurait vocation à se couvrir de HLM (pour loger les pauvres mais aussi donner du pouvoir d'achat aux autres)
- la justification de la fraude sociale par une fraude fiscale censée faire perdre 100 milliards par an au pays (et donc aux pauvres...et aux fonctionnaires). La fraude fiscale serait un sport national à laquelle se livrerait en premier lieu de méchants patrons (qui soustrairaient d'une façon illégitime quelques sous à la machine fiscale implacable et insatiable).
La Fraude sociale se confond souvent avec la fraude sociale (travail complémentaire des aides non déclaré)
On n'incitera pas au travail et à la sortie de l'exclusion avec l'écart que nous avons entre smic et RSA ou chômage. Au niveau du smic (1140 € net, le plus haut d'Europe), le chômage est à 950 € pendant 23 mois pour des droits pleins, qui irait travailler pour 200 € de plus ? Les gens non qualifiés arbitrent en permanence entre travail et allocations. Chômage, RSA et CMU sont des trappes à exclusion.
Le social en France : comment garder la tête hors de l'eau sans apprendre le moins du monde à nager (dans l'économie et la société).
"Quand un homme a faim, mieux vaut lui apprendre à pêcher que de lui donner un poisson"
Confucius (repris par Mao)
Le système d'aide et de confort social est non seulement anti-économique (on paie les gens pour ne pas travailler) mais il anti-pédagogique.
L'aversion sociale au risque : chacun pourtant devant pourtant apprendre de ses expériences
Pour éviter qu'un enfant se brule les doigts sur une casserole il y a 3 façons de procéder
a) lui interdire l'accès à la cuisine, le maintenir dans un parc en bois
b) le prévenir qu'il risque de se brûler et d'avoir très mal s'il tente malgré tout de contourner l'interdit (et donc courir le risque qu'il se brûle)
c) à faire une loi qui interdise le travail des enfants, le travail après 20 heures, le travail le dimanche en pensant qu'en réglementant chaque aspect de la vie des Français on les protégera des expériences difficiles de la vie.
Le social et le socialisme ont choisi la loi contre l'expérience personnelle, l'enserrement du citoyen dans un carcan de réglementations qui l'empêchent de travailler par lui-même, de se réaliser, de prendre des (ses) risques et parfois de réussir.
Tout comme dans les années 20 en Ex-URSS les famines provoquées par Lénine et ses acolytes permirent de mettre au pas le peuple russe, de tisser une propagande infecte qui prétendait nourrir ceux qui se soumettaient (et enfermer ceux qui résistaient), le socialisme à la française (qui est né dès après 68) soumet le peuple de France a une véritable dictature du social, il l'empêche de trouver sa dignité (on n'est pas digne quand on tend la main tous les mois) et de développer ses compétences et ses appétences dans un monde fait d'opportunités pour les plus entreprenants (mais aussi de misère pour les peuples accrochés aux idéologies du XIXe siècle).
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