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Accueil du site > Actualités > Economie > Encore des yaka pour résorber le chômage !

Encore des yaka pour résorber le chômage !

Les chauffeurs de taxi vont être contents : le journaliste Laurent Joffrin leur propose une baisse de leur pouvoir d’achat dans une logique typiquement "française".

L’émission "Mots Croisés" animée par Yves Calvi le lundi 4 février 2013 sur France 2 était consacrée au chômage, un sujet essentiel qui mine la société française (et européenne) depuis au moins trois décennies et qui est devenue officiellement (et très théoriquement si l’on écoute le débat national actuel) la priorité numéro une du gouvernement socialiste.


Un débat droite/gauche assez stérile

Les deux principaux invités étaient deux poids lourds du PS et de l’UMP, le Ministre du Travail Michel Sapin (très proche ami de François Hollande) et l’ancienne Ministre du Budget Valérie Pécresse (nouvelle secrétaire générale déléguée de l’UMP).

Leurs propos restaient convenus en raison de leurs hautes responsabilités respectives dans la majorité ou dans l’opposition.

On pouvait même regretter le ton inutilement polémique adopté par Michel Sapin (d’habitude plus conciliant) sur un sujet pourtant consensuel, celui de la réforme de la formation professionnelle (l’idée acceptée de tous étant que l’énorme budget de la formation professionnelle devrait se focaliser principalement sur les demandeurs d’emploi et pas sur les salariés déjà en poste).

Deux autres invités (parmi d’autres) avaient une plus grande liberté de parole parce qu’ils ne représentent qu’eux-mêmes : le journaliste Laurent Joffrin et l’ancien Ministre de l’Industrie Alain Madelin.


Réflexion et indépendance d’Alain Madelin

Bien qu’étiqueté par beaucoup de monde comme de "droite libérale" (qu’il revendique du reste), Alain Madelin a des propos loin d’être dogmatiques car il est un homme qui connaît bien les entreprises et l’industrie. Les incrustations de messages courts de Twitter au cours de l’émission montraient d’ailleurs le décalage entre son image et son discours (l’un deux s’étonnait d’entendre venant de lui un discours de gauche).

Pourtant, le discours d’Alain Madelin est très ancien et déjà en 2007, il avait pris fermement position contre le principe de la TVA sociale, considérant que cela ne résoudrait rien, puisque ce serait toujours le salarié qui payerait ses charges sociales, plus par l’intermédiaire de son employeur mais par l’intermédiaire de sa consommation. Qu’en d’autres termes, les employeurs pourraient être contents (moins de charges) mais cela ne résoudrait rien en ce qui concerne la compétitivité. Ce qui est d’ailleurs étonnant, c’est que ce principe de TVA sociale, rejeté par Nicolas Sarkozy en 2007 puis adopté par lui le 29 janvier 2012, avait été également rejeté par la gauche socialiste en début 2012 et finalement adopté par elle le 6 novembre 2012 à la suite du rapport Gallois.

Alain Madelin ne cesse d’ailleurs de dire que l’essentiel n’est pas dans la baisse des coûts salariaux (comme le réclame le Medef), car une activité pérenne doit bien payer ses coûts de production qui sont ce qu’ils sont, mais dans l’innovation pour conquérir de nouveaux marchés. L’encouragement à innovation fait d’ailleurs consensus, tant dans la majorité actuelle que dans la précédente.

La liberté de ton d’Alain Madelin, qui n’a pas hésité à s’opposer aussi à sa famille politique d’origine (Valérie Pécresse, François Fillon, Nicolas Sarkozy, Henri Guaino etc.), n’est plus à démontrer et j’ai même l’impression qu’il "vieillit bien", se focalisant sur le cœur des enjeux économiques et devenu complètement étranger à la politique politicienne (il n’a plus de mandat parlementaire).


L’idée de Laurent Joffrin

Plus éclairante encore fut l’une des interventions du journaliste Laurent Joffrin. On imagine sans peine, mais peut-être suis-je mauvaise langue, qu’il a parfois attendu trop longtemps son taxi dans ses déplacements parisiens et qu’il avait sa petite idée comme on a un dada qu’on veut à tout prix placer.

Coupant la parole à l’un des autres invités, alors que l’émission se terminait, Laurent Joffrin a fait un peu de teasing pour obtenir le silence : il avait, lui, la solution pour réduire de …2 000 le nombre de chômeurs en France, sans que cela ne coûte un seul euro à l’État (on évitera d’ironiser sur l’impact pour les plus de trois millions de chômeurs).

Il a alors exprimé son idée supposée géniale : la profession de taxi est très réglementée en France et il y a un numerus clausus pour assurer un chiffre d’affaires minimum aux chauffeurs de taxi qui doivent d’abord investir beaucoup pour démarrer leur activité.

Son idée était donc d’augmenter très arbitrairement le numerus clausus, de deux mille taxis par exemple, ce qui ferait deux mille chômeurs en moins, en toute gratuité pour les budgets publics.


Les taxis, chasse gardée ou gisement d’emplois ?

Actuellement, il y a un peu plus de cinquante mille chauffeurs de taxis en France. La profession est régie par la loi n°95-66 du 20 janvier 1995 (ainsi que par le décret n°95-935 du 17 août 1995 et le protocole d’accord du 28 mai 2008). La première réglementation date de Léon Blum.

Certes, depuis longtemps, du Comité Rueff de 1959 à la Commission Gallois de 2012, de nombreuses missions avaient déjà proposé une plus grande ouverture de la profession, notamment pour supprimer les "situations acquises" qui se sont transformées en monopole.

Personne n’a vraiment répondu à cette suggestion car l’émission arrivait à son terme mais cette idée est très significative de l’incapacité de la classe politique à comprendre l’économie, qu’elle soit de droite ou de gauche.


Partager la pénurie ?…

Cette incompréhension s’est également retrouvée dans le Lundi de Pentecôte que le gouvernement de Jean-Pierre Raffarin avait voulu faire travailler pour trouver un financement supplémentaire. Elle part d’une logique qui ne fonctionne plus depuis quarante ans, depuis la fin des Trente Glorieuses : celle qui voudrait que plus on produit, plus on vend, plus on augmente son chiffre d’affaires (et plus on enrichit l’État). Mais, le problème du chômage provient justement du fait que cette équation est "cassée" !

Le problème n’est plus de produire, le problème est de trouver un marché. Le raisonnement tenait lorsque la classe moyenne devait encore se développer et acquérir les biens de consommation nécessaires. Maintenant que le seuil est atteint, c’est le contraire qu’il se passe : les entreprises produisent trop, doivent réduire leurs stocks (qui coûtent cher) etc. car ils n’ont plus assez de clients. Ce n’est donc pas en produisant plus qu’ils auront plus de richesse, puisqu’ils n’ont déjà pas assez de clients.

Ce n’est pas en faisant travailler le Lundi de Pentecôte que les entreprises vendront une journée de plus. De même, ce n’est pas vendant le dimanche que les commerçant vendront plus. Ils vendront seulement mieux, c’est-à-dire qu’ils vendront plus que leurs concurrents qui n’ouvrent pas le dimanche. Mais globalement, ils ne vendront pas plus.

Pour les taxis, c’est la même chose. Il n’y aurait pas plus de demandes parce qu’il y aurait plus de taxis. Il y a un besoin et la question est de savoir comment les taxis répondent à ce besoin. S’ils sont peu nombreux, les clients devront attendre un peu plus longtemps que s’ils étaient plus nombreux. Mais il n’y aurait pas plus de clients s’il y avait plus de chauffeurs de taxi ! En somme, mécaniquement, cela réduirait le chiffre d’affaires des taxis actuels (que je n’ai pas vocation à défendre du reste, ceux-ci étant très capables de faire pression sur le gouvernement depuis des décennies).

Or, la profession de taxi ne s’improvise pas. Elle nécessite aussi un investissement continu dans l’outil de travail, à savoir la voiture, et aussi la licence très chère (une "autorisation de stationnement" qui coûte aujourd’hui 240 000 euros). Réduire la part du marché des chauffeurs de taxi, c’est réduire leur capacité de renouveler leur véhicule. Globalement, le marché ne changerait pas, mais pour un même nombre de clients, il y aurait plus de frais initiaux pour la profession. Personne ni gagnerait.

C’est en somme le même principe que la réduction du temps de travail : partager le travail avec des demandeurs d’emploi. Ce principe aurait fonctionné en 1999-2000 si les salaires étaient partagés également, mais comme c’était à salaire constant (ce qui fut heureux pour les salariés, évidemment), ce n’était pas viable économiquement. Cela dit, depuis une décennie, les salaires ont été quasiment gelés pour cette raison.


…Ou créer de la richesse ?

On ne réussira pas à réduire le chômage si on ne comprend pas qu’il faut d’abord augmenter la richesse globale du pays. Et pour cela, le seul levier efficace, ce n’est pas un redéploiement des taxes ou impôts (globalement, rien n’y changerait) mais de tout faire pour renforcer les investissements : recapitalisation des entreprises et investissement dans de nouvelles activités. Est-ce un paradoxe ? La robotisation des usines a engendré bien plus d’emplois qu’elle n’en a supprimé. L’Allemagne et l’Italie l’ont mieux compris que la France.


Aussi sur le blog.

Sylvain Rakotoarison (5 février 2013)
http://www.rakotoarison.eu


Pour aller plus loin :
TVA sociale.
Le rapport Gallois sur la compétitivité.
Les investissements d’avenir.
Brevet unique européen.


(Première illustration : couverture de "Benoît Brisefer, les Taxis rouges" par Peyo, éd. Dupuis).

 

 
yartiTaxis02

 


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20 réactions à cet article    


  • ecolittoral ecolittoral 5 février 2013 13:05

    Donc, pas de solution à mots croisés et dans l’article non plus.

    Investir dans de nouvelles activités ? S’il y en avait ça se saurait.
    « La robotisation des usines a engendré bien plus d’emplois qu’elle n’en a supprimé ».
    Faux ! Les « systèmes » que j’ai contribué à installer dans les entreprises avaient pour buts de réduire significativement les coûts salariaux et d’augmenter la production.
    800 personnes remplacées par 200 et des automates programmables connectés en réseau.
    250 personnes remplacées par 90 et des machines automatisées.
    Pour le reste et en vrac :
    - les poinçonneurs train, bus, RER et métro remplacés par des machines,
    - Idem pour la signalisation routière avec les sondes et ordinateurs,
    - les guichetiers remplacés par...la carte bleue (micro processeur) et les distributeurs   automatiques.
    - la reconnaissance vocale...et le tapez 1, tapez 2.
    - la gestion de stocks et l’approvisionnement,
    - la multitude de logiciels existants et l’invention du code barre.
    - les caméras à reconnaissance et traitement de l’image.
    - Les journalistes, publicitaires, représentants...et internet.



    • Sylvain Rakotoarison Sylvain Rakotoarison 5 février 2013 16:11

       À Écolittoral,

      Rassurez-vous, les nouvelles activités existent, sinon, comment expliquer cette course à la technologie domestique (tablette, téléphone cellulaire etc.) ? La question est : qui propose les innovations ? qui sera employé pour cette nouvelles activités ? C’est donc au gouvernement d’encourager les investissements dans notre pays. C’est le seul levier efficace pour l’emploi.

      Concernant la mécanisation, avez-vous songé un instant que pour concevoir et fabriquer des robots ou programmer des automates, il faut aussi des salariés ? pour leur fonctionnement, leur maintenance, leur mise à jour etc. ? Cela crée de l’emploi en amont de la chaîne de valeurs. C’est sûr que ce n’est pas le même type d’emploi, d’où l’importance d’une profonde réforme de la formation professionnelle pour permettre à tous d’évoluer.

      Cordialement.


    • Sylvain Rakotoarison Sylvain Rakotoarison 5 février 2013 16:17

      ...pour ces nouvelles activités (correction).


    • Robert GIL ROBERT GIL 5 février 2013 14:00

      la richesse globale du pays n’a cessé de progresser depuis 30ans et la pauvreté a quand a elle progresse encore davantage.......alors il serait temps de faire autre choses !


      • Yohan Yohan 5 février 2013 14:04

        J’ai connu Laurent Joffrin plus acide contre les patrons. Comme il l’a été, patron à Libé et qu’il a du comme les autres se résoudre à licencier lui aussi, il est devenu plus réaliste quant aux aléas de l’entreprise. Ceci dit, il nous a sorti une belle langue de bois sur ses 10.000 emplois de taxi alors qu’il sait fort bien de quoi il retourne. Je suis certain qu’il aurait pu dire le contraire sur le même plateau et défendre le bout de gras des propriétaires de plaque à 100.000€. Il en est capable.

        C’est là toute la subtilité de la politique. Clairement, il a de la place pour de nouveaux emplis de taxi. Clairement, tout nouvel emploi mord inévitablement sur un autre emploi. Additionner serait trop simpliste.

        • Pyrathome Pyrathome 5 février 2013 21:47

          Je te verrais bien en pédaleur de pousse-pousse, avec ton scaphandre, t’aurais la classe !
           smiley smiley....


        • foufouille foufouille 5 février 2013 14:27

          «  L’Allemagne et l’Italie l’ont mieux compris que la France. »

          pas vraiment
          le seul probleme est des salaires et du cout de la vie qui est pas le meme partout
          qui peut vivre avec 300€ en france ?
          TTC


          • hs47 5 février 2013 18:37

            Comme tant d’autres « institutions » françaises... à quoi sert le pôle emploi quand les emplois non pourvus ne représentent que 180 000 emplois pour 5 millions de chômeurs ???...

            Dans TOUS LES CAS il restera 4 820 000 chômeurs ?

            Pas plus que la formation ne résoudra le chômage d’ailleurs... former les gens à quels emplois puisqu’ils n’existent pas  ???!!!....

            Seule l’innovation peut permettre de créer les 5 millions d’emplois manquants, mais elle est verrouillée par l’administration d’OSEO pour protéger les monopoles d’état (et les autres...) de tout risque concurrentiel afin que les pompes à frics privées (mais dont l’état est propriétaire du capital...) se substituent aux impopulaires impôts...


            • hs47 5 février 2013 18:43

              Albert Einstein disait : « on ne résout pas un problème avec le système de pensée qui l’a engendré ». Depuis 44 ans, date de création de l’ANVAR/OSEO, l’innovation française régresse année après année pour sombrer dans les tréfonds des classements mondiaux : la France se positionne à la 64ème place au plan mondial, et 27ème européenne sur 27 !!! bonnet d’âne européen !!! selon les critères d’efficacité de l’innovation retenus dans le dernier rapport de l’ Organisation Mondiale de la Propriété Intellectuelle (OMPI), une institution spécialisée des Nations Unies publié par l’INSEAD (http://www.wipo.int/export/sites/www/freepublications/en/economics/gii/gii_ 2012.pdf) Table 5a : Innovation Efficiency Index rankings (high-income countries/economies) page numérotée 23 sur le document imprimé et 45 sur le document PDF en ligne. Concomitamment, je dirais même parallèlement, depuis 44 ans notre industrie n’a cessé de régresser, le déficit de la balance commerciale, le chômage et notre endettement n’ont cessé de croitre… simple « coïncidence » ou CONSEQUENCE ?... Alors on fait quoi ?... on continue d’approvisionner le tonneau des Danaïdes d’OSEO innovation, indéfiniment et en toute opacité, OU on libère le droit de créer, d’imaginer et d’innover en France, de la tutelle castratrice du polit-bureau d’OSEO innovation ?...


              • hs47 5 février 2013 18:47

                Les 2 plus grandes innovations majeures et de ruptures du 20èmes siècle sont 2 innovations 100 % françaises, elles ont été castrées par les bureaucrates-technocrates-hauts fonctionnaires-énarques : le micro-ordinateur et internet. -François GERNELLE inventa, en 1972, le premier micro-ordinateur du monde, 3 ans avant les américains (Brevet 73 03 553 pour le Micral et 73 03 552). Il travaillait au sein de la société R2E dirigée par André TRUONG. C’est l’ANVAR qui était chargé du dépôt des brevets qui informa Bull (fabriquant de gros systèmes). La société R2E ne put trouver les financements nécessaires à son innovation (…) et fut rachetée par Bull entreprise d’état (gros systèmes) qui enterra le dossier pour ne pas avoir de concurrence sur ses gros systèmes. C’est IBM (USA) en 1975 qui va développer le micro-ordinateur et imposer sa machine au reste du monde. Louis POUZIN développait un projet nommé « cyclades » de 1971 à 1974. Mais les PTT (copain de la direction générale des grandes entreprises de Bercy…) développaient un autre support, le Minitel, et ne voulaient pas de concurrence. Ils demandèrent donc à l’ANVAR/OSEO de stopper le financement de ses travaux de recherche. Louis POUZIN fut contraint de partir aux Etats Unis ou ses travaux furent « repris » par Robert Kahn et Vinton Cerf pour créer le protocole TCP/IP c’est-à-dire la « petite innovation » (…) qui s’appelle internet. OSEO/ANVAR, très « visionnaire », aura réussi à expatrier les 2 plus grandes innovations mondiales du 20ème siècle. Question : Aurions-nous aujourd’hui le même taux de chômage si ces deux innovations majeures et de ruptures avaient été développées en France et avec elles les « petites » grappes d’innovation qui ont suivies telles que IBM, DELL, HP, Microsoft, Google, Yahoo, Ebay, etc… ?...


                • Franckledrapeaurouge Franckledrapeaurouge 5 février 2013 22:39

                  Bonsoir,


                  L’Allemagne et l’Italie l’ont bien compris ??
                  Pour l’Allemagne demandé aux milliers de salarier précaires ce qu’ils en pensent de la compréhension de leur gouvernement

                  pour la réduction du temps de travail, vous devriez vous renseigné un peu plus car nous avons là un véritable vivier d’emploi

                  Effectivement il faut des personnes pour construites des machines et les entretenirs, mais les chiffres et les graphiques sur le chômage depuis plus de 40 ans nous assurent une choses,
                  Les machines n’étaient sûrement pas fabriquer en France, par contre les emplois supprimer eux étaient bien sur notre territoire.

                  Pour l’Italie on ne doit pas avoir les mêmes informations sur leur situation économique.

                  Cordialement
                  Franck


                  • Franckledrapeaurouge Franckledrapeaurouge 5 février 2013 22:49

                    Bonsoir, 

                    Pour terminer effectivement l’état peux et doit insuffler une reprise économique par de grand travaux d’entretien ou de création, mais pour cela il faudrait qu’il dispose de moyen financier.

                    Il faut donc remettre à plat la fiscalité et revenir sur 40 ans de cadeaux fiscaux aux grosses entreprises et au plus riche.

                    Et pourquoi pas être force de proposition au niveau européen pour que les États retrouve le pouvoir de battre monnaie, et qu’il y ai en Europe une fiscalité identique pour tous les pays en faisant parti. Ce qui ne veulent pas sorte de l’euro.

                    Taxer les pays qui ne respectent pas les même règle salariale, sociale et fiscale que l’Europe

                    mettre en place un nouveau traité de type Philadelphie.

                    Supprimer les,paradis fiscaux.

                    Je vais m’arrêter la pour ce soir, mais malgrés toute les fautes d’orthographe que je fait croyez moi si la France adopte simplement ces propositions notre économie repartiras très vite.

                    De l’argent donc de la recherche et du développement ....

                    Bon j’arrête vraiment sinon il vont tous vouloir voté pour moi.

                    Cordialement
                    Franck


                    • Franckledrapeaurouge Franckledrapeaurouge 5 février 2013 22:50

                      Taxer les importations des pays ne respectant pas les règles Europeene.


                      • Parlez moi d'amour Parlez moi d’amour 5 février 2013 22:54

                        @ hs47

                        Je veux bien croire que notre richesse réside dans le développement de la technologie de pointe mais compte tenu des effets qu’elle a sur les individus et plus globalement sur la planète, pour ma part je préfère un développement de la relation humaine pour réformer les modes de vie et renoncer à les axer sur la croissance matérielle.

                        Poussées par une nécessité économique (ceinture à serrer) beaucoup de personnes réalisent à quoi les a amenées la surconsommation et s’adaptent fors bien à une réduction de leur train de vie, réfléchissent à la nécessité d’un achat qu’elles auraient fait spontanément il y a encore deux ans. Il y a d’autres façons de vivre qu’environné de tablettes, télécommandes ou électroménager : on peut encore trouver un certain plaisir à ouvrir soi-même ses volets ou tourner le moulin à poivre, c’est juste une question de choix.

                        Inutile de revenir vers le passé, c’est l’avenir qui est à inventer.


                        • hs47 6 février 2013 09:31

                          @Parlez moi d’amour : il y a certaines innovations technologies de pointes qui peuvent libérer les individus et leur permettre de s’épanouir en coupant les chaines des monopoles qui les entraves en particulier dans l’énergie.
                          Une fois l’énergie libérée et non plus un instrument de taxation gouvernemental, ils pourront LIBREMENT effectuer les choix qui leurs conviennent.
                          Il n’y a pas que les NTIC, l’électroménager, la voiture comme innovation.
                          Justement, l’innovation doit se faire dans les secteurs des monopoles pour casser les monopoles et libérer les individus.


                          • Franckledrapeaurouge Franckledrapeaurouge 6 février 2013 09:36

                            Bonjour,


                            Le problème de la technologie et l’innovation aujourd’hui c’est qu’elles sont orientée uniquement vers le profit quelles peuvent générer. 

                            Qu’on le veuille ou non il faut que les États remettent de l’ordre et oriente les choix de société non plus vers le profit personnel outrancier et irresponsable que l’ont connaît aujourd’hui, mais vers une construction commune, responsable et durable entre l’état, les entrepreneurs et les salarier.

                            Comme,le disait henry Ford, mes ouvrier ont besoin de jours de repos pour etre en forme aux travail, et ils doivent avoir des loisirs et de bons salaire pour pouvoir acheté mes véhicules et consommé. Aujourd’hui on demande au gens de travailler en 4/8 en 3/8. Les dimanche les jours ferier on leur retourne la tete en les abrutissant au travail on ne les respecte plus, ont les exploite.
                            Du bon sens non ?? Mr ford qui n’etait pas communiste préconisé aussi que le salaire du patron ne devait pas être 40 fois supérieur à celui de ses ouvriers.

                             Aujourd’hui. A cause du système bancaire basé sur la dette et un besoin de consomation exponentiel ont gaspille et épuise nos ressources ( commune) pour enrichir une minorité qui ne voient pas plus loin que le bout de son nez et de son ego.

                            Le changement on l’attend , mais vite car si ont détruit trop d’emploi et d’entreprise il nous faudrat vingt ans pour repartir mais en attendant la violence remplacera l’intelligence.

                            Cordialement Franck



                            • BA 6 février 2013 09:39

                              Mercredi 6 février 2013, je viens de lire cette phrase dans "Le Monde" :

                               

                              "Le Front national se banalise et plus d’un tiers des Français adhèrent à ses idées."

                               

                              Et ça m’a rappelé le score du Front National au premier tour de l’élection présidentielle de mai 2012 : Marine Le Pen avait obtenu 6 421 426 voix, soit 17,90 % des suffrages exprimés.

                               

                              Désindustrialisation de la France, usines qui ferment, effondrement de l’industrie en France, chômage qui explose, crise économique, crise financière, crise sociale, appauvrissement des classes populaires, appauvrissement des classes moyennes, "Le Front national se banalise et plus d’un tiers des Français adhèrent à ses idées", etc, etc.

                               

                              Alors continuons à répéter le slogan habituel pour nous rassurer :

                               

                              « L’euro nous protège. L’euro nous protège. L’euro nous protège. L’euro nous protège. L’euro nous protège. L’euro nous protège. L’euro nous protège. L’euro nous protège. »

                               

                              Continuons pendant que le bateau coule.

                               

                              Continuons pendant que l’euro coule la France.

                               

                              http://www.lemonde.fr/politique/article/2013/02/06/le-fn-se-banalise-aux-yeux-des-francais_1827548_823448.html



                              • Clouz0 Clouz0 6 février 2013 11:20

                                Concernant les taxis parisiens

                                Il est vraiment communément admis, et depuis longtemps qu’ils sont en réel sous effectif (comparaison avec toutes les capitales européennes - sans parler de New-York)

                                Il semble pourtant qu’il y aurait une solution assez simple pour augmenter le nombre de taxis sans léser aucunement les taxis actuels.

                                L’état rachète toutes les licences à leur valeur actuelle et en remet en vente 2 ou 3000 de plus en diminuant d’autant la valeur unitaire de chaque licence. (avec priorité d’octroi des nouvelles licences aux anciens possesseurs) 
                                Résultat : 
                                - Opération blanche pour l’état.
                                - Investissement inférieur pour les nouveaux postulants.
                                - Apport de fonds immédiat aux anciens taxis.
                                - Rapport Revenus / Investissement qui ne devrait pas s’en trouver dégradé, surtout s’il y a bien un manque manifeste de taxis.

                                • Mr-Asperger 6 février 2013 12:55

                                  Quand on voit le nombre de rentiers et l’explosion des prix de l’immobilier,on peut dire justement que nos problèmes d’aujourd’hui viennent de là.

                                  Une minorité a voulu se gaver,favorisée par des lois particulièrement avantageuses tant fiscales qu’urbaines...

                                  Et pendant ce temps là,on a laissé l’appareil productif décliner,tandis que le dividende lui a augmenté significativement de 1997 à 2009 !

                                  Ce qu’il fait pour les taxis:il le fait dans d’autres domaines réglementés pour que les nouveaux entrants n’aillent jamais bousculé les avantages des anciens.

                                  gérontocrartie quand tu nous tient !


                                  • xmen-classe4 xmen-classe4 20 février 2013 14:11

                                    Yaka pas payer la chine pour faire chomer la france.

                                    10 mots et c’est réglé.
                                    encore faut il qu’il soit né sur terre dans gens pour se poser encore la question qu’on leur pose.

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