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Accueil du site > Actualités > Economie > Entreprises privées et argent public : où est la frontiére ?

Entreprises privées et argent public : où est la frontiére ?

Il est marrant de constater que l’on applique systématiquement des mesures qui ne donnent aucun résultat. Depuis plus de 30 ans pour combattre le chômage on diminue sans cesse les cotisations et les impôts des entreprises, et le chômage ne cesse d’augmenter. Depuis 96 et le pic des dépenses publiques on diminue régulièrement le nombre de fonctionnaires, sans résultat. Alors si ces solutions ne marchent pas, stoppons les, ça parait tellement évident… mais faut croire que ça rapporte surement à quelques uns !

L’argent public a été généreusement distribué sans aucune contre partie, et une partie a même servi à payer les dividendes des actionnaires. Ils n’ont plus aucune retenue, ils se servent dans la caisse que nous alimentons avec nos impôts et notre travail. Le discours est de dire que nous ne travaillons pas assez, mais en réalité c’est le travail qui est sous évalué. Ce sont tout simplement les résultats d’une politique qui privilégie le capital au travail. Cette situation résulte de décisions et de choix politiques : dumping fiscal, socialisation des pertes et privatisation des bénéfices, insécurité sociale et transfert des richesses produites vers les paradis fiscaux dont on nous a dit qu’ils n’existaient plus. Notons au passage que malgré les 35H, les salariés français sont parmi les plus productifs au monde !

Récemment les entreprises de BTP de certaines régions se plaignaient de la baisse de subventions pour l’entretien de routes ou la construction de nouveaux rond-points et aménagement divers. Ces gens là ne manquent pas d’air, ils fustigent les fonctionnaires et l’Etat dépensier uniquement parce que c’est de l’argent qui leur échappe. Ils sont comme Parisot qui dit que l’Etat dépense trop mais qui est toute contente de toucher mensuellement prés de 4000 euros d’argent public pour siéger dans une commission dont on a des doutes sur l’utilité !

Les fameux partenariats publics privés, ces fameux PPP, qui ne représentent pour certaines grosses entreprises du BTP que 15% de leur activité mais 30% de leurs bénéfices, chercher l’erreur ! Les marchés publics sont une aubaine pour de nombreuses entreprises et les surcouts une manne tombée du ciel ! Tant mieux, ça fait tourner le commerce comme l’on dit familièrement, et il est évident que le secteur privé ne peut se passer d’un secteur public fort, alors que dans l’absolu le secteur public n’a pas forcement besoin du secteur privé, ou alors à dose homéopathique. Il faudrait seulement que le secteur privé ait un peu de décence et que ses entreprises ne se comportent pas comme des rapaces. Il faudrait également que les contrôles soient renforcés pour éviter les malfaçons (nombreuses) et les surfacturations (injustifiées). Ces entreprises doivent prendre conscience qu’elles sont payées avec de l’argent public, c’est-à-dire l’argent de tous ! Il n’est pas rare de voir des constructions publiques, dont les éclairages ont été installés dans des endroits inaccessibles ou dont les surfaces vitrées nécessiteront l’intervention d’une entreprise spécialisée pour le nettoyage et la maintenance. Il est courant aussi de constater la fourniture de matériels complètement disproportionnés par rapport à leur usage…

Lors de son discours d’investiture, le nouveau président du Medef a demandé de retirer 50 milliards de charges sociales et 50 milliards de charges fiscales sur 5 ans. Cela fait 20 milliards par an ! Alors que l’ANI va déjà nous coûter 20 milliards, le budget 2014 prévoit un nouveau cadeau de 10 milliards sous formes d’allégement fiscal… tout ça sans contrepartie évidement. Des comptes ont en demande seulement aux chômeurs ou aux bénéficiaires du RSA, au patronat et à ses actionnaires on ne demande rien ! Notons que cette année, ces pauvres riches vont encore être comblés, puisque les entreprises du CAC40 vont distribuer 40 milliards aux actionnaires…, et après ils demanderont des aides à l’embauche et des diminutions de cotisations ! Peut-être qu’un jour il faudra vraiment faire le compte du coût du capital !

Alors, plutôt que de continuer à donner de l’argent à des entreprises qui licencient et délocalisent, aidons les salariés qui le désirent à les reprendre en autogestion. Instaurons une échelle de salaire décente. Ne laissons pas des sociétés devenir plus riches que les Etats, car c’est la porte ouverte à la corruption, et les gouvernements deviennent leurs vassaux.

Nous ne pouvons pas continuer à transférer la richesse de la nation à ceux qui sont au sommet de la pyramide économique – ce que nous avons fait depuis environ trente ans – tout en espérant qu’un jour, peut-être, les avantages de ce transfert se manifesteront sous la forme d’emplois stables et d’une amélioration des conditions de vie de millions de familles qui luttent chaque jour pour essayer de s’en sortir. Nous sommes fous de continuer à y croire…

Sur Conscience CItoyenne Responsable

http://2ccr.unblog.fr/2013/10/30/entreprises-privees-et-argent-public/

Lire également : PATRONAT ET GOUVERNEMENT, TOUT VA BIEN !


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19 réactions à cet article    


  • lois-economiques lois-economiques 5 novembre 2013 10:04

    Une remarque sur la forme.

    Ecrire une phrase sans en citer la source me parait limite :
    Ainsi « Nous ne pouvons pas continuer à transférer la richesse de la nation à ceux qui sont au sommet de la pyramide économique – ce que nous avons fait depuis environ trente ans – tout en espérant qu’un jour, peut-être, les avantages de ce transfert se manifesteront sous la forme d’emplois stables et d’une amélioration des conditions de vie de millions de familles qui luttent chaque jour pour essayer de s’en sortir. Nous sommes fous de continuer à y croire » est de Bob Herbert, éditorialiste au New York Times, qui l’ a écrit dans un article intitulé « Cessons de nous ruiner pour sauver les riches » le 20 octobre 2009.


    • lois-economiques lois-economiques 7 novembre 2013 17:01

      Vous prêchez un convaincu, voir mon site qui en explique clairement les raisons. lois-economiques.fr



    • marmor 5 novembre 2013 11:04

      Mais malgré ces aides successives, la France reste fiscalement moins intéressante que ses voisines pour les entreprises. Selon la Cour des comptes, le taux effectif moyen d’imposition sur les sociétés était, en France, de 34,6 % en 2009, soit 7,3 points au-dessous du taux de 1998... Mais 12,5 points au-dessus de la moyenne européenne (22,3 %) et 5,4 points au-dessus du taux effectif moyen allemand.
      extrait article Le monde.fr
      Quant aux fonctionnaires : 50 pour 1000 habitants en Allemagne qui se dit être le bon élève de l’europe, contre 100 pour 1000 habitants en France , ce qui représente 7% du PIB en Allemagne, contre 12 % du PIB en France ( source OCDE 2011 )
      D’autre part, toutes les aides, depuis 1998, accordées par les differents gouvernements, l’ont été uniquement sur le salaire de base ( smic), non pas pour favoriser l’emploi, mais pour inciter les employeurs à tirer les salaires vers le bas, et aussi pour éviter de diminuer les charges sur les salaires des ouvriers qualifiés, beaucoup plus nombreux que les emplois non qualifiés. Encore une fois, un enfumage


      • eric 5 novembre 2013 11:09

        Bof, la goutte d’eau. Le monde associatif gère 10 points de PIB, avec 1,8 millions d’équivalent temps plein finances sur nos impots, avec quasiment aucun contrôle ni juridique ni démocratique, alors aller chercher des poux dans la tête des gestionnaires de PPP très encadres par des contrats, des obligations de service public, des normes et... c’est un peu une perte de temps. Il n’est pas aberrant de confier a des gestionnaires le management de trucs qui sont commerciaux. Tu utilises une autoroute, tu paye. Et contrôler, cela, les fonctionnaires savent faire. Construire et entretenir des portiques high tech. Faut voir...De toute tacon, avec le degré d’imposition de nos entreprises, une bonne part de l’argent revient au final a l’État.

        En revanche, dans l’exécution même du service public de l’éducation nationale, on vient de démembrer au profit de prives, soit disant non lucratifs, non imposables, sans condition de concours ou de diplôme, de contenu etc... toute une parte de notre école.

        Je serai surpris qu’on ait même 1% de PIB gérè par PPP, mais il faut dire que le monde associatif subventionne constitue les forces vives des gauches militantes. On comprend qu’elles soient moins pointilleuses dans le controle de l’usage de notre argent dans ce secteur...


        • Martha 5 novembre 2013 11:41

          En plein dans le mille !
           Et çela saute aux yeux !
           Aux affairistes : on demande de la transparence, svp !

           N-D-d-L. c’est gros comme une maison. Passé totalement sous silence : l’achat de l’aérodrome Nantes Atlantique qui appartenait à la Chambre de commerce de la ville de Nantes et à la ville de Bouguenais, passé en début d’année 2011 entre les mains de Vinci. Au moment le meilleur sur le plan financier puisque le déménagement était disait-on inéluctable. En avez-vous entendu parler ? A quelles conditions ? ...Le futur aéroport de N-D-d-L. une gabegie de plus (éloignement, tout à faire etc....) peut maintenant tomber à l’eau....

           Ce qui se faisait sous Napoléon III (le petit) est de la rigolade par rapport à ce qu’il se passe actuellement. On sait comment cela s’est terminé.

           *janvier 2011 vinci rachète « Nantes Atlantique » et l’aéroport de Saint-Nazaire avec en vu leur transfert à N-D-d-L. Puis crée « vinci airport » + mégalo, y a pas !

           Lire sur Challenges :
           écotaxe : la polémique enfle autour du contrat en PPP avec écomov’.
          Il suffit d’écrire sur Coogle les mots clés suivants : challenges écotaxe écomov

           Lire :
          - écotaxe : la pénurie enfle autour du contrat en PPP avec écomov’
          - Vinci finalise l’achat d’ANA - Air&Cosmos
           


          • marmor 5 novembre 2013 12:45

            Eric, je vous cite :
            Il n’est pas aberrant de confier a des gestionnaires le management de trucs qui sont commerciaux. Tu utilises une autoroute, tu paye.
             Si, c’est aberrant : exemple : le viaduc de Millau dont la construction est confiée à une société privée : eiffage, moyennant une concession d’exploitation de 78 ans, car l’état ne veut pas engager les 320 millions d’€ nécéssaires à sa construction. Eiffage investit 400 millions d’€ et demarre l’exploitation du viaduc en 2006. Tarif hors saison été : 7€ les vp, 24 € les camionnettes, et 32 € les poids lourds.
            Fréquentation constatée en 2012 : ( chiffres eiffage
            4 millions 800 mille véhicules dont 325000 poids lourds. Recette estimée environ 80 millions d’€, soit un cinquième de l’investissement !!! L’état français et tous ses énarques ne sait pas faire ça ?
            Je rappelle que c’est Jean claude Gayssot, ministre communiste qui signe en 1998 le décret de mise en concession du Viaduc à Eiffage !!


            • appoline appoline 5 novembre 2013 13:02

              Je vois ici sur La Rochelle, apparemment une seule entreprise de BTP entreprend les travaux sur la voie publique et je peux vous assurer que les travaux n’avancent pas vite et que le personnel semble bosser au ralenti. Je ne vois aucun contrôle pourtant je passe devant assez souvent, pas de chef de chantier ni de contremaître, les tas de sable et de gravats semblent se déplacer au gré au conducteur de tractopelle. Enfin bref, ici souvent des travaux pour refaire ce qui déjà été fait et qui ne nécessitait pas d’amélioration urgente. L’abris bus refait 4 fois en à peine 2 ans. Il est grandement le temps que Bono passe la main, il a l’air plus préoccupé par sa mairie, qui coûte la peau des fesses aux contribuables qu’au reste de sa commune


              • BA 5 novembre 2013 15:54

                Pour relancer l’économie réelle, Mario Draghi pensait avoir une idée géniale : le LTRO. En décembre 2011 et février 2012, la BCE a prêté 1018 milliards d’euros aux banques européennes. Durée  : 3 ans. Taux d’intérêt : 1 %.

                 

                Résultat : avec cet argent, les banques européennes ont massivement acheté des obligations d’État. Leurs achats ont augmenté de 26%, soit une augmentation de 550 milliards d’euros.

                 

                Dans le même temps, les banques européennes ont réduit de 9 % leurs prêts aux entreprises privées ! Cela correspond à une baisse de 440 milliards d’euros !

                 

                Depuis deux ans, les banques européennes ont de moins en moins financé l’économie réelle. Ces centaines de milliards d’euros de liquidités n’ont pas servi l’économie réelle. La dette des Etats européens a explosé. La dette des ménages a explosé. Le chômage en Europe a explosé.

                 

                Le LTRO est un échec total.

                 

                Mario Draghi est un neuneu.

                 

                Mardi 5 novembre 2013 :

                 

                Les banques européennes ont réduit de 9% leurs prêts aux entreprises en 2 ans.

                 

                Les 16 plus grandes banques européennes ont augmenté leurs investissements dans les obligations d’État au cours des deux dernières années, pour leur faire atteindre 26%, soit 550 milliards d’euros.

                 

                Dans le même temps, elles ont réduit les prêts qu’elles ont accordés aux entreprises de 9%, soit de 440 milliards d’euros, rapporte Reuters.

                 

                C’est ce qui ressort d’une étude réalisée par Fitch Ratings, qui confirme que les règles de Bâle III, qui devront être effectivement appliquées par toutes les banques à la fin de l’année 2018, ont déjà impacté la gestion du capital des banques, leur stratégie de crédit et leur exposition au risque. Selon cette réglementation, entre autres, les banques ne seront pas obligées de limiter les prêts qu’elles accorderont aux Etats souverains à une fraction de leurs capitaux, comme elles le seront avec les dettes des agents privés.

                 

                Le papier de Fitch indique que ces nouvelles règles pourraient avoir pour effet pervers d’encourager les banques à plus prêter au secteur public, aux dépens du secteur privé.

                 

                Récemment, Jens Weidmann, le président de la Bundesbank, a vivement critiqué le traitement préférentiel qui sera appliqué sur l’exposition à la dette souveraine dans une nouvelle réglementation en préparation dans un article d’opinion paru dans le Financial Times. Selon le président de la Buba, ce traitement de faveur risque d’inciter les banques à souscrire massivement des obligations souveraines, notamment celles de leur pays, ce qui risque de dissuader en retour les Etats les plus fragiles de mener des réformes, puisqu’ils ne rencontreront plus de difficultés pour refinancer leur dette.

                 

                Weidmann rappelle que les Etats peuvent aussi faire défaut, réfutant l’hypothèse courante qui voudrait que les obligations d’État soient sans risque. « L’hypothèse de l’actuelle réglementation selon laquelle les obligations d’Etat sont sans risque a été infirmée avec ce qui s’est passé récemment. Le temps est venu de s’occuper de façon règlementaire du traitement appliqué aux expositions à la dette souveraine. Sans lui, je ne vois aucune méthode fiable pour briser le lien entre les banques et les Etats », écrit-il.

                 

                http://www.express.be/business/fr/economy/les-banques-europeennes-ont-reduit-de-9-leurs-prets-aux-entreprises-en-2-ans/198035.htm



                • Ruut Ruut 5 novembre 2013 16:22

                  La suppression des aides publiques est une évidence en temps de crise.


                  • escoe 5 novembre 2013 18:10

                    Depuis plus de 30 ans pour combattre le chômage on diminue sans cesse les cotisations et les impôts des entreprises, et le chômage ne cesse d’augmenter

                    Renversons la proposition : depuis trente ans on fait augmenter le chômage pour légitimer les baisses de cotisations et les impôts des entreprises.


                    • spartacus spartacus 5 novembre 2013 18:43

                      Assez clownesque sans rigueur, sans sources, assez nul in finé car tout est faux et subjectif.


                      on diminue sans cesse les cotisations et les impôts des entreprises...on diminue régulièrement le nombre de fonctionnaires,

                      Les cotisations auraient baissé ? Quand ? Y’en aurait moins ?
                      L’impot sur les société a baissé ? quand ? Y’en aurait moins ?
                      On diminue régulièrement le nombre de fonctionnaires ? Quand ? Y’en aurait moins ?

                      • bubu123 5 novembre 2013 20:50

                        depuis 40ans les cotisations et les impôts ont baissé, c’est un fait, même sur France 2 on commence à nous le dire, c’est dire si c’est un scoop !!!!


                        bref vous critiquez l’article mais vous n’apportez pas la preuve que ce qui est dit est faux ...


                      • spartacus spartacus 6 novembre 2013 09:53

                        allez un petit détail sur les ponctions sociales :


                        Ressources de la CADES (Regroupe les dettes sociales passées)

                        Produit des ventes du patrimoine immobilier à usage locatif des Caisses Nationales de Sécurité Sociale 

                        CSG/CADES sur le capital

                        CSG/CADES sur les revenus du patrimoine

                        CSG/CADES sur les jeux

                        CSG/CADES sur les salaires (part salariale et patronale invisible dans le brut de la feuille de paye)

                        CRDS sur le capital et l’épargne

                        CRDS sur les revenus du patrimoine

                        CRDS sur la cotisation salariale

                        CRDS sur la cotisation patronale

                        CRDS sur les métaux précieux

                        CRDS sur les jeux

                        Prélèvement social sur le capital et l’épargne


                        CNAF Caisse Nationale d’Assurance Familiale (branche famille)

                        CSG/FAMILLE sur le capital et l’épargne

                        CSG/FAMILLE sur les revenus du patrimoine

                        CSG/FAMILLE sur les jeux

                        CSG/FAMILLE sur les salaires (part salariale et patronale invisible dans le brut de la feuille de paye)

                        TSCA Taxe spéciale sur les conventions d’assurance (TSCA)

                        TAC Taxe annuelle de circulation

                        TVM Taxe sur les Véhicules à Moteur (immatriculation)

                        Taxe sur les salaires

                        Préciput sur l’assurance vie

                        Prélèvement social sur le capital


                        FSV Fonds de Solidarité Vieillesse qui finance le minimum vieillesse

                        CSG/FSV sur le capital

                        CSG/FSV sur les revenus du patrimoine

                        CSG/FSV sur les jeux

                        CSG/FSV sur les salaires (part salariale et patronale invisible dans le brut de la feuille de paye)

                        Taxe FSV sur les salaires (part salariale et patronale invisible dans le brut de la feuille de paye)

                        Forfait social sur les cotisations ses salariés bénéficiant d’une prévoyance collective

                        CSSS ou C3 sur les sociétés de commerce international

                        CSSS ou C3 sur les sociétés de commerce de détail de carburants et combustibles

                        CSSS ou C3 sur les sociétés de négoce des produits du sol et de l’élevage.

                        Redevance UMTS Taxe sur le chiffre d’affaires des opérateurs téléphoniques

                        Contribution sur les retraites

                        Prélèvement social sur le capital


                         CNAM Caisse Nationale d’Assurance Maladie de la Sécurité sociale (branche maladie)

                        Taxe CNAM sur les salaires

                        CSG sur le capital

                        CSG sur les revenus du patrimoine

                        CSG sur les jeux

                        Forfait Hospitalier

                        Ticket modérateur hors parcourt de soin

                        Taxes sur l’intéressement et suppléments d’intéressements des salariés

                        Taxes sur la participation et suppléments de participation des salariés.

                        Taxe pharmaceutique sur les ventes directes de médicaments et soins

                        La contribution dite clause de sauvegarde de l’ONDAM, prévue par les articles L 138-10 et suivants du code de la Sécurité sociale

                        La contribution assise sur les dépenses de promotion des médicaments, prévue par les articles L 245-1 et suivants du code de la Sécurité sociale

                        La contribution assise sur les dépenses de promotion des dispositifs médicaux, visée par les articles L 245-5-1 du code de la Sécurité sociale

                        Cotisation sur le droit de licence de distribuer le tabac

                        Droits et taxes sur le tabac

                        La contribution assise sur le chiffre d’affaires, prévue par l’article L 245-6 du code de la Sécurité sociale.

                        Prélèvement social sur le capital

                        TSCA Taxe spéciale sur les conventions d’assurance (sur les mutuelles)

                        Produits de la loi « jeux »

                        Contributions sur les stocks option

                        Taxe sur les boissons sucrées


                         CNSA Caisse Nationale de Solidarité pour l’Autonomie, instituée par le gouvernement Raffarin pour gérer les prestations liées à la dépendance

                        CSG sur le capital

                        CSG sur les revenus du patrimoine

                        CSG sur les jeux

                        CSG sur les salaires

                        CASA contribution additionnelle de solidarité pour l’autonomie

                        Journée nationale de solidarité


                        FNAL Le Fond National d’Aide au Logement 

                        Cotisation tous sur les salaires

                        Cotisation employeur supplémentaire pour toute entreprise de plus de 9 salariés

                        Cotisation employeur supplémentaire pour toute entreprise de plus de 20 salariés

                        Droits et taxes sur le tabac

                        FCAATA Fond de Cessation Anticipée d’Activité des Travailleurs de l’Amiante

                        Taxe sur les tabacs

                        Contribution sur les entreprises sont les salariés ont étés exposés à l’Amiante

                        Contribution de la Caisse Centrale de la Mutualité sociale agricole (CCMSA)

                        Contribution de la caisse des dépôts


                        FNSA Fond National des Solidarités Actives (impot)

                        Contribution additionnelle de 1,1 % sur les revenus du capital et l’ensemble des revenus de l’épargne

                        Budget FNSA des conseils généraux

                        CMU-C Couverture Maladie Universelle Complémentaire impôt

                        Taxe CMU (taxe de solidarité additionnelle) sur organismes d’assurance complémentaire (mutuelles santé).

                        Droits et taxes sur le tabac

                        Fond de Solidarité Chargé de payer les fonctionnaires au chômage.

                        Droits et taxes sur le tabac

                        Contribution de Solidarité de 1% auprès des employeurs publics et parapublics.

                        MSA-RSI Mutuelle sociale Agricole Régime Social des Indépendants.

                        Droits et taxes sur les bières et boissons non alcoolisées

                        Cotisation sur les boissons alcooliques

                        Droit de consommation sur les boissons alcooliques

                        Droits de circulation sur les boissons alcools alcooliques

                        Droits sur les produits intermédiaires

                        Droit de consommation sur les vins, cidres, hydromels

                        Droits de circulation sur les vins, cidres, hydromels

                        Taxes sur les huiles alimentaires

                        Taxe sur les farines, semoules et gruaux

                        Droits et taxes sur le tabac

                        TVS Taxe sur les Véhicules de Sociétés


                        CNAV Caisse Nationale d’Assurance Vieillesse

                        CTA Contribution Tarifaire d’Acheminement ( environ 20% de vos factures EDF et GDF-SUEZ)

                        Taxe CNAV sur les salaires

                        CSG/CNAV sur le capital et l’épargne

                        CSG/CNAV sur les revenus du patrimoine

                        CSG/CNAV sur les jeux

                        Forfait social

                        Prélèvement social sur le capital et l’épargne

                        Contributions sur les préretraites et mises à la retraite.

                        Transferts de l’assurance Chômage

                        Complément par l’état (impôts)



                        Vous avez vu dans ces taxes une diminution ?  smiley  smiley  smiley  smiley

                      • kalagan75 5 novembre 2013 20:25

                        Depuis plus de 30 ans pour combattre le chômage on diminue sans cesse les cotisations et les impôts des entreprises

                        bizarre kamarade , j’ai dû être oublié ...


                        • kalagan75 5 novembre 2013 22:02

                          Tu doit pas être un gros

                          pour une fois tu as raison : je suis plutôt sportif


                        • Robert GIL ROBERT GIL 6 novembre 2013 00:24

                          pour ceux que ça interessent et pour aller un peu plus loin dans la confusion public/privé avec les bonnes affaires pour les deuxiémes, les premiers se contentent de payer !

                          voir : LE PPP, SIGLE DES PREDATEURS DU SERVICE PUBLIC


                          • Gilles BERTIN Gilles BERTIN 7 novembre 2013 12:58

                            On a payé les maîtres chanteurs les « retiens moi ou je licencie » ou « je délocalise », ou « je m’implante ailleurs » .

                            Les chantres « du, là bas, c’est le paradis ! » il ne faut surtout pas les retenir, des centaines d’entreprises rêvent de s’installer en France, nos lois, nos réglementations , nos 35h ne les effraient pas, alors bienvenue au bienheureux et au revoir à nos grincheux hexagonaux, n’oubliions jamais que nous sommes toujours une des portes d’entrée d’une communauté de 360 millions de consommateurs solvables.

                            Un grincheux se plaignait que pour faire de la recherche en microbiologie, notre administration lui imposait de construire un laboratoire en norme P3( très haute sécurité) et qu’aux Etats Unis, il n’y avait aucune contrainte et qu’il songeait se délocaliser à Boston. 

                            Ce très brillant patron ne devait pas connaître les us et coutumes du mondes des affaires Américains.

                            Aux States, l’empêcheur de tourner en rond, ce sont les avocats.

                            Monter un laboratoire à Boston c’est faisable, mais vous ne trouverez personne pour vous assurer pour la protection civile professionnelle, et ne prenez pas le risque de contaminer le chihuahua de la voisine, les tribunaux américains manient les millions de dollars d’indemnisation et de dédommagements avec une légèreté qui vous ferait frémir.

                            C’est encore un exemple de désinformation que nous distillent une presse et une télévision dépendante pour sa survie de la publicité. Comment préserver son libre arbitre dans de telles conditions. ?


                            • gogoRat gogoRat 8 novembre 2013 23:30


                              Et si cette sempiternelle opposition, en France, du (soit-disant) ’public’ contre le (soit-disant) ’privé’ n’était que la façon la plus sure de maintenir et d’entériner ce qu’il est convenu d’appeler « le Système » ? !!

                               Faux ’public’ ? : le sens convenu de mots adoptés dans notre langage usuel en donne une bonne intuition ; les seuls mots « mandarinat » , « nomenklatura », « establishment » ... laissent déjà entrevoir par quels écueils peut être terni le sacro-saint ’public’

                               Faux ’privé’ ? : cet article a le mérite de le dénoncer ! ( Quid de la légitimité morale - de nombre d’aides à des Entreprises ? de la façon de gérer les appels d’offre ? - de l’hypocrisie de soit-disant « partenariats » ? ...)

                               Avec à peine un peu de recul, on ne voit alors plus qu’un global faux-public (et /ou) faux-privé généralisé ( en d’autres mots : fausse ’Gauche’ et fausse ’Droite’ ). Les plus virulents de ceux qui croient s’y opposer (ou qui font semblant) en sont rarement les vraies victimes : ce sont celles et ceux qui croient à la fatalité de cette opposition binaire en trompe l’oeil qui sont les dindons de la farce.


                               Ce qui pourrait par contre faire progresser les consciences serait un vrai débat sur la nécessité ou non (sur le principe, et non plus en opposant les gens !! ) de statuts privilégiés au sein d’une »démocratie" ...

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Robert GIL

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