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Accueil du site > Actualités > Economie > Faut-il taxer les riches ?

Faut-il taxer les riches ?

Tout bon « young leader » a appris au catéchisme de l’ « école de Chicago » que le moindre impôt entrave forcément la croissance et qu’une augmentation de la pression fiscale directe tue l’économie. Les experts ne manquent pas pour venir expliquer ce phénomène érigé en axiome aux JT de 20 heures, en s’appuyant sur des diaporamas Powerpoint remplis de camemberts, barres et histogrammes en 3D de plus en plus élaborés. Tout comme les médecins de Molière s’exprimaient en latin de cuisine (1) pour masquer leur ignorance et tenter d’impressionner de plus ignorants qu’eux, les émules de M. Langlet jonglent avec les graphiques pour agrémenter leur idéologie d’un vernis scientiste.

Pourtant, s’il est évident que les impôts entament la marge de profit, ce qui agace les actionnaires et les forcenés du retour sur investissement (ou rendement du capital investi), nuisent-ils vraiment à l'économie globale, et leur réduction a-t-elle un impact positif sur sa stimulation ?

La réponse est claire : les allégements fiscaux encouragent la délocalisation économique et le dumping social, mais ils sont inefficaces et inutiles en ce qui concerne les décisions d'investissement. Lorsqu'on interroge les responsables d’entreprises sur les facteurs importants dans leurs décisions d'investissement, les impôts arrivent loin derrière les marchés, les fournisseurs et la main-d'œuvre (3) qui représentent une proportion beaucoup plus importante du budget d'une entreprise que les taxes et sont déterminants pour assurer la pérennité de l’organisme concerné. Même les crédits d'impôt à l'embauche affectent peu la décision d'embauche des DRH pour le recrutement de personnel qualifié (4).

Pour rester dans l’univers économique que nous connaissons et sans faire de plans sur la comète, on peut constater qu’aux États-Unis (5), les états à taux d'imposition élevés, tels que le Minnesota, obtiennent de meilleurs résultats en termes de croissance économique, de chômage, de revenu familial médian et de maintien sur place des entreprises que les états à faible imposition tels que le Mississippi ou l’Alabama. Les impôts élevés permettant les dépenses publiques consacrées à l'éducation, à la formation de la main-d'œuvre et aux infrastructures sont en corrélation directe avec le revenu, le faible taux de chômage et le maintien des entreprises locales. Il ne faut pas voir seulement un des deux plateaux de la balance, mais s’intéresser aussi à la contrepartie, voir la valeur que les entreprises retirent des services publics financés par les impôts en termes de main-d'œuvre instruite et d'investissements dans les infrastructures collectives, transports et communication.

En fait, ce que devraient expliquer les animateurs Powerpoint des JT, c’est qu’en réalité, la croissance économique est directement liée aux taux d'imposition ; il suffit de comparer la croissance économique annuelle mesurée par la variation en pourcentage du produit intérieur brut (PIB) au taux d’imposition des particuliers le plus élevé et au taux d’imposition des sociétés le plus élevé. Si les impôts étaient un frein à la croissance économique, on devrait constater une relation inverse entre la croissance de l'économie d’un pays et un taux d'imposition élevé. Le PIB devrait augmenter plus rapidement d’autant plus que les taux d'imposition des particuliers et des sociétés sont bas. Si les taxes étaient un facteur majeur de dissuasion de la croissance économique, les courbes des graphiques Powerpoint des JT devraient aller dans des directions opposées : le PIB devrait baisser dans les mêmes proportions que l’augmentation des taux d'imposition.

 

Pendant la crise économique qui a suivi le krach boursier de 1929, les taux d'imposition des sociétés et des particuliers aux Etats-Unis (6) ont augmenté, et de 1934 à 1937, le PIB a augmenté respectivement de 17%, 11% et 14% par an. Les taux d'imposition des sociétés les plus élevés ont grimpé à plus de 50% dans les années 60, sans que l’on constate un ralentissement de la croissance économique. Il en va de même avec les taux d'imposition les plus élevés sur les particuliers les plus riches, qui étaient de 91% dans les années 1960. Par contre, depuis les années 1980 après les réductions d’impôts, rien n’indique que l’économie globale (et non pas les profits des investisseurs) se soit développée plus rapidement que par le passé, alors que les économistes pensaient qu’ils avaient un impact presque magique sur l’économie. On pourrait même constater le contraire à travers les phénomènes de paupérisation des classes sociales les plus démunies constatés dans tous les pays occidentaux.

Le PIB augmente plus fortement dans les périodes où les taux d'imposition sont les plus élevés que lorsque les impôts sont réduits ; dans les pays réels, ceux qui existent, les taux d'imposition n’ont pas un impact négatif sur la croissance économique globale, contrairement à ce qu’affirme le credo récité tous les soirs à l’heure du dîner. Statistiquement, dans l’ensemble, il n’ya pratiquement aucun lien entre les taux d’imposition des riches et des entreprises et la croissance économique globale.

Il est faux de prétendre que des taux d’imposition élevés sur les riches et les entreprises nuisent à la croissance économique et à la création d’emplois ou que leur réduction ait un effet de stimulation proclamé. Par contre, l’augmentation des impôts des riches serait non seulement plus équitable, mais ce serait aussi un moyen efficace de stimuler l’économie par l’amélioration des infrastructures et d’aider les pauvres. Et tout cela sans même remettre en question les système économique lui-même.

 

  1. - Le latin de cuisine est proche du « macaronique », langue inventée au 15ème siècle en Italie, substrat du « macronique » moderne dont se délecte la volaille à bijoux dans les poulaillers d’acajou.
  2. - entreprises de l’économie réelle : celles qui assurent par leur acticité la production de valeur ajoutée sur laquelle spécule la finance casino.
  3. – une main-d’œuvre qualifiée porteuse d’un savoir-faire et d’une culture d’entreprise ne conserve son potentiel économique que si une rémunération équitable incite les salariés à rester dans l’entreprise.
  4. – les gains de productivité (qui ne sont pas liés directement à la profitabilité et peuvent tout aussi bien se traduire par un autofinancement et/ou une diminution des prix de vente) amènent les entreprises à remplacer le personnel non qualifié par des robots, il faut chercher ailleurs la solution à l’emploi de ce personnel. La formation professionnelle, interne ou externe est une piste souvent évoquée mais rarement aboutie.
  5. – on ne peut comparer que ce qui est comparable ; on ne peut pas se livrer à ce type d’observation en Europe, car l’UE n’est qu’un espace géographique dans lequel des états ont réalisé des conventions d’échanges commerciaux obéissant à un principe de « subsidiarité » trompeur. Ces états ont des caractéristiques très hétérogènes et disparates dans leurs législations, alors que les Etats-Unis sont une fédération intégrée (avec un gouvernement fédéral, une armée et un passeport unique pour ses citoyens).
  6. – les conséquences du traité de Versailles ne permettent pas de faire une analyse pour les pays d’Europe à la même époque : la dette de guerre imposée à l’Allemagne et les destructions des infrastructures à reconstruire en France faussent toute tentative d’analyse.

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59 réactions à cet article    


  • Sergio Sergio 10 janvier 2019 14:28

    C’est plus rentable de taxer les pauvres car y en a plus ! Et y en a plus, car on en fait l’élevage intensif, c’est cynique et tellement vrai, j’en sors !


    • Clark Kent François Pignon 10 janvier 2019 14:48

      @Sergio

      « C’est plus rentable de taxer les pauvres car y en a plus !  »

      Alphonse Allais est mort trop tôt pour obtenir le Prix Nobel d’économie auquel le destinait naturellement la célèbre injonction a célèbre injonction

      « Il faut prendre l’argent chez les pauvres, ils sont plus nombreux que les riches » mais ça, c’était vrai quand les pauvres étaient encore solvablesdes pauvres insolvables, ça n’est taxé que par la TVA, mais quand ils ne peuvent même plus la payer, ils ne peuvent plus acheter les produits de grande consommation qui remplissent les caisses du trésor ; c’est ballot !
      mais l’« économie du partage » a tout prévu : le co-voiturage, le jardinage bio, le vélo
      ces salauds de pauvres vont obliger les usines à arrêter les chaines de productions s’ils arrêtent d’acheter

    • Sergio Sergio 10 janvier 2019 15:36

      @François Pignon

      Mr Pignon, vous êtes un briseur de rêves !


    • goc goc 11 janvier 2019 00:35

      @Sergio
      On a même connu « Crazy Georges » qui faisait payer les pauvre 2 fois le prix d’un appareil en leur proposant un crédit « à la journée » , c’est à dire que tu payais 1€ par jour (en fait tu étais prélevé de 30€ chaque mois) pendant 1 an une télé qui coutait même pas 200€.
      Ils avaient inventé l’adage « plus t »es pauvre, plus tu paye cher !"


    • Konyl Konyl 11 janvier 2019 10:41

      @goc
      Vendre des télévisions pour rendre con les gens, et en plus à crédit.
      Il faudrait être bête pour se laisser avoir, je me dis souvent qu’on a pas un flingue sur la tempe quand on va acheter une télévision ou un iPhone. Il faut aussi que les gens se responsabilisent.
      J’ai abandonné la télé il y a 4 ans, j’ai juste un écran pour regarder du contenu que je choisis. Les enfants ne la réclame plus, c’est le bonheur.
      Le tuner TNT devrait être interdit quand on voit certaines débilités


    • Yanleroc Yanleroc 11 janvier 2019 10:45

      @ goc,
      Les enfants ne la réclament plus, c’est le bonheur. 
      Tes enfants n’ ont ni smartphone ni ordi connecté ?..


    • Konyl Konyl 11 janvier 2019 11:56

      @Yanleroc
      Un téléphone pour la plus grande, sans 4G et du wifi a certaines heures.
      Et vu la bande passante chez moi, le streaming c’est KO :)


    • shayologo 12 janvier 2019 09:03

      @Sergio
      il y a quantité de gens qui sont entre les deux, ni pauvres, ni riches… Des Français qui travaillent, rêvant d’être riches et redoutant d’être pauvres ! C’est ceux-là que nous devons taxer, encore plus, toujours plus ! Ceux là ! Plus tu leur prends, plus ils travaillent pour compenser…c’est un réservoir inépuisable.
      -Diable rouge-


    • Sergio Sergio 10 janvier 2019 14:44

      Changeons le titre : Doit-on aider les riches ?


      • Clark Kent François Pignon 10 janvier 2019 14:55

        @Sergio

        Aider les riches, c’est bien ce que fait le gouvernement actuel qui explique en long en large et en travers qu’alléger les charges des ménages les plus riches les incitera à investir dans l’économie réelle et permettra ainsi de générer de la croissance pour tous. C’est ce que l’on appelle la théorie du « ruissellement » rebaptisée « premiers de cordée » par Macron. Vous pensez vraiment que ça marche ?


      • Sergio Sergio 10 janvier 2019 15:38

        @François Pignon

        Je sais que le premier de cordée, possède un couteau extrêmement affûté, le cas où. Je ne voudrai pas trop tirer sur la corde, vous avez une logique implacable et tellement vrai.


      • Clark Kent François Pignon 10 janvier 2019 20:25

        @Sergio

        il faut lui souhaiter aussi d’avoir un portable avec GPS et géolocalisation et un système d’émission automatique de signal de détresse pour permettre à l’hélicoptère de la gendarmerie, service public financé par l’argent public collecté auprès des contribuables, de venir le sortir de la merde dans laquelle il s’est mis tout en sacrifiant ses coéquipiers.


      • Taverne Taverne 10 janvier 2019 14:58

        Le gouvernement a lu avec attention votre cahier de doléances. Mais, il a décidé d’opérer pour un méthode plus simple qui est d’imposer davantage les classes moyennes et inférieures.

        Un impôt exceptionnel sera donc levé. Il sera collecté par la Régie lait jaune (appellation conforme à l’idée des vaches à lait).

        Alors content ? On vous a écouté...


        • Clark Kent François Pignon 10 janvier 2019 15:07

          @Taverne

          vous auriez pu continuer la comptine du marabout de ficelle : après, c’est vache à lait, lait de vache, vache de ferme, ferme...


        • Eric F Eric F 10 janvier 2019 23:02

          @Taverne
          « Régie lait jaune », vous aimez les formules smiley
          Sur le fond, le problème résulte bien du fait -signalé par certains intervenants- que l’impôt sur les bénéfices des entreprises ne cesse de décroitre, ainsi que, avec la flat tax récente, l’impôt sur les revenus du capital, et ce alors que les budgets publics restent de même niveau par rapport au PIB, donc inévitablement les « particuliers » paient le manque à percevoir sur leur consommation (TVA...) et leurs revenus (CSG, IR...). Il y a une tentative gouvernementale de diviser la population par des mesures catégorielles, accordées aux uns et financés par d’autres, et aussi de pointer du doigt (avec l’histoire de la taxe d’habitation) les catégories moyennes-supérieures, pour épargner les financiers.

          Un autre aspect est l’évasion fiscale (et l’optimisation fiscale, qui est une évasion légale comme « soupape » pour dissuader l’exil fiscal) des très hauts revenus, et des bénéfices des multinationales. Or l’outil existe, et il est appliqué aux salariés et retraités de base, c’est la retenue à la source. La solution d’un forfait sur le chiffre d’affaire (ou sur le bénéfice au pro rata du CA par pays) envisagée pour les GAFA est également une piste qui pourrait être étendue. Voilà ce qui pourrait donner du grain à moudre au grand débat, que le gouvernement voudrait téléguider.


        • Konyl Konyl 10 janvier 2019 15:29

          Monsieur Pignon, qu’entendez vous par « Riches » ? Selon votre réponse, votre article pourrait prendre une tournure différente.

          Je dis ça parce que je me retrouve souvent dans la case « Riche » et je pense qu’une définition précise pourrait être utile.


          • Clark Kent François Pignon 10 janvier 2019 15:37

            @Konyl

            je ne pense pas qu’un « riche » quel qu’il soit contribue aux réactions sur Agoravox, ni même qu’il fréquentent le site...

            pour être plus précis, pour moi, ça si situe dans ce monde-là : lien.

            en faites-vous partie ?


          • Konyl Konyl 10 janvier 2019 15:45

            @François Pignon

            Alors pas du tout :)
            Je suis « aisé » et je ne vais certainement pas me plaindre mais je pense qu’il faut faire attention quand on dit « Riches » car pour certains, sitôt que vous avec un salaire de 4000 € vous êtes un riche connard qui n’a que faire des gueux. C’est mon cas (le salaire, pas les gueux) et je n’ai vraiment pas l’impression de voler mon argent ni d’être aider par mon pays. Les impôts sur le revenu représentent presque un quart de mon salaire, ajoutez à cela zéro centime d’aide (normal) avec un loyer et deux enfants en alternance et bien c’est pas si simple qu’on pourrait le croire.


          • Clark Kent François Pignon 10 janvier 2019 16:00

            @Konyl

            ma sœur aînée qui avait fait l’école de commerce ne pouvait pas admettre que j’affiche des convictions différentes des siennes alors que j’achetais des produits mis en vente dans les circuits de distribution dont elle avait appris qu’ils ne pouvaient fonctionner que dans une économie de marché qu’elle a toujours assimilé à la théorie du renard libre dans le poulailler libre

            de la même façon que l’on peut d’autant plus apprécier la qualité de bons produits qu’ils sont le fruit de talents qui ne sont pas ceux des bénéficiaires de la valeur ajoutée, on peut avoir des ressources permettant de vivre sans être un salaud

            le titre de l’article est volontairement provacateur pour donner envie de le lire ; c’est un peu pute comme procédé, mais ça fait partie des habitudes journalistiques, ça s’appelle « l’accroche ».


          • titi titi 11 janvier 2019 07:12

            @François Pignon

            Bah voilà. On y arrive.
            Avec votre lien, vous montrez que vous mélangez revenu et capital.

            Que les revenus soient taxés, avec pourquoi pas plus de tranches, ça, ça a un sens.

            Par contre taxer le capital c’est une connerie monumentale.

            1. C’est très difficile à évaluer : et les professionnels chargés de le faire (notaires, experts en patrimoine, et même fisc), sont tous rémunérés au pourcentage de ce qu’ils ont évalué => ils ont tout intérêt à le sur-évaluer
            2. S’il n’est pas liquide on peut se retrouver dans une situation ou il faut liquider pour payer.

          • Eric F Eric F 11 janvier 2019 11:11

            @titi
            Plus le capital financier est important, plus les revenus financiers qu’il génère sont importants. Alors effectivement peu importe comment ils sont taxés pour participer à l’effort de solidarité collective, mais l’essentiel est qu’ils le soient. Donc la flat tax en plus de la suppression de l’ISF sur les capitaux est un double-avantage indu, mais c’est la flat tax qui est en fait plus critiquable, puisque le travail est alors taxé davantage que les profits.
            Votre remarque 2) va dans le sens qu’il aurait mieux valu maintenir l’ISF sur le capital financier plutôt que le capital foncier ! Mais Macron représente la banque, et veut dissuader l’investissement locatif pour le réorienter vers la finance. 


          • Eric F Eric F 11 janvier 2019 11:28

            @François Pignon
            je fais la même remarque que Konyl, il y a ambiguïté sur le terme « riche », notamment dans l’expression ressassée par les média « les 20% les plus riches », ou encore dans certaines classifications basées sur un tronçonnage statistiques où il y a autant de riches que de pauvres. Or la pyramide des revenus se rétrécit plus on monte, les riches sont peu nombreux, les très riches sont très rares, mais ce 1% détient une grande part de la richesse nationale, et perçoit des revenus plusieurs dizaines de fois supérieurs à la moyenne. et ce sont eux qui pratiquent l’esquive fiscale. Votre réponse à Konyl montre que ce sont bien eux que vous évoquez dans l’article.
            Démagogiquement, le gouvernement pointe du doigt des catégories moyennement aisées, pour épargner les très riches et la finance.


          • gerard JOURDAIN 11 janvier 2019 13:15

            @François Pignon

            dommage que la sagesse de votre soeur ne vous ait pas aidé à tempérer vos analyses...très discutables par ailleurs... c’est le débat... et tant mieux.


          • Clark Kent François Pignon 11 janvier 2019 16:35

            @gerard JOURDAIN

            êtes-vous conscient de faire de la prose, M. Jourdain ? Ou bien le faites-vous sans le savoir ?


          • JBL1960 JBL1960 12 janvier 2019 18:33

            @François Pignon = Rappelons-nous, quand même, que pour Macron de Rothschild, on est riche, lorsqu’on perçoit, par exemple, 1200 € de retraite...

            Soit le prix d’un de ces costards ! ICI !

            Perso, c’est 0 € soit la tête à Toto, ça m’empêche pas d’essayer de suivre le débat, en toutes matières smiley

            Mais crois pas au RIC dans cet État là, tout du moins...

            Si le principe est bon, il faudrait l’appliquer à des assemblées populaires et surtout HORS ÉTAT. On n’a pas besoin de « législatif », et quand Chouard parle de « problème légistatif » il reste dans le cadre de l’État, et c’est vraiment dommage...

            Maintenant, depuis le début, dans le vocabulaire de Macron, riche se dit « premier de cordée " et les chômeurs sont « multirécidivistes »   ; Emmanuel Macron veut réconcilier les différentes classes sociales, avait-t-il affirmé ce dimanche 15 octobre 2017. Tout en employant un vocabulaire pour le moins connoté, où les uns lui plaisent et les autres l’agacent… De façon surprenante, le chef de l’État vise lui … des chômeurs qui refusent plusieurs offres d’emploi. « Il faut qu’on s’assure qu’il cherche, et que ce n’est pas un multirécidiviste du refus » ICI

            Pour Macron, « beaucoup trop de Français » oublient « le sens de l’effort »

            Source Sud Ouest Quand on vous disait que ce gars est là pour mettre le feu !

            Ce qu’on lui avait pas dit, c’est que c’était lui l’allumette, et qu’on le jetterait au feu une fois celui-ci allumé... Branco désosse Macron, vidéo rutude, malheureusement son PDF Le crépuscule de Macron est passé en 404...


          • phan 10 janvier 2019 15:55

            Pour taxer les riches, faire sauter le verrou de Bercy et faire comme les Japonais : au gnouf, les exilés fiscaux qui font des fausses déclarations  !


            • Clark Kent François Pignon 10 janvier 2019 16:02

              @phan

              pour Carlos, y a forcément autre chose derrière : il a du foirer un arrosage de grosse plante grasse à un moment donné !


            • Eric F Eric F 11 janvier 2019 11:34

              @François Pignon
              Pour Carlos, il y a aussi des raisons « nationales », les constructeurs nippons Nissan et Mitsubishi veulent s’affranchir de la tutelle Renault. Mais sur le fond, personne n’est étonné que ses revenus pharaoniques -les patrons japonais sont sur ce point moins indécents- recèlent « quelques irrégularités », notamment fiscales, c’est un peu comme al Capone qui a été condamné sur prétexte fiscal.


            • zygzornifle zygzornifle 10 janvier 2019 17:20

              Déjà qu’ils payent ce qu’ils doivent , la suite viendra après ....


              • soi même 10 janvier 2019 21:27

                Il faudrait appliqué le principe du socialisme à l’économie, c’est à dire tous capital qui n’est pas réinjecte dans la vie sociale devrait aux fils des ans subir la dévaluation.


                • Clark Kent François Pignon 11 janvier 2019 08:41

                  @soi même

                  j’aimerais bien savoir où vous avez trouvé ce principe ?


                • soi même 11 janvier 2019 18:58

                  @François Pignon, Il est évident qu’il n’est pas de moi, peut importe d’où qu’il vient, pour l’instant cela n’a pas grande importance de savoir qui la pensé , l’essentiel et de comprendre et de pensé ce que cela signifie. 

                  Au vue de votre réflexion je vous dirait qui la pensé.


                • soi même 11 janvier 2019 19:22

                  @Shawford42, ectoplasme toi même crétin des Alpages.


                • soi même 11 janvier 2019 19:34

                  @Shawford42, crème d’andouille, tu n’as comme réflexion, aucune empathie sur le naufrage français.


                • sound of sound of 12 janvier 2019 13:08

                  @soi même

                  c’est un troll du gouvernement, ne perd pas ton temps, avec les petites main sans signification et sans existence « propre » de notre oligarchie ... Ce n’est qu’un pion sans âme et sans pouvoir ... Il se délecte du conflit comme toute chose servile, prends le plutôt comme un formidable divertissement smiley


                • pepe 10 janvier 2019 23:38

                  pb en france c est pas les taxes, c est que l on produit de moins en moins de richesses, maintenant reste a definir la richesse, et pour qui ?


                  • Antoine 11 janvier 2019 01:41

                    Bel amas de conneries ! Les pays, comme par exemple la Hollande et l’Irlande, qui s’en tirent le mieux sont ceux qui ont la fiscalité la plus accommodante, CQFD !


                    • Trelawney 11 janvier 2019 08:22

                      @Antoine
                      L’Irlande et les Pays Bas ont une fiscalité accommodante uniquement pour les entreprises et attirent forcément les entreprises dont l’évasion fiscale est essentielle pour leur activité car lourdement endettées. Ces dernières iront vers des cieux plus cléments si un autre pays décide d’être plus accommodant dans ce domaine.

                      Le Danemark impose les entreprise à hauteur de 45% des bénéfices et taxe le gazoil des compagnies maritimes à 53%. Il y a plus de compagnies maritimes au Danemark qu’il n’y en a jamais eu en France où comme pour les compagnies aérienne le carburant n’est pas taxé


                    • Antoine 11 janvier 2019 12:17

                      @Trelawney
                      Ouais, sauf que je n’ai pas parlé du Danemark, que nous sommes à un taux d’imposition supérieur à ce pays qui par ailleurs est classé troisième dans le pro-buisness (nous 31ème !)...


                    • SPQR-audacieux complotiste-Monde de menteurs SPQR Sono Pazzi Questi Romani 11 janvier 2019 06:49

                      Bon article ...

                      Par contre Macron prend une posture politique servile quand il supprime l’impôt sur la fortune .
                      Macron est un manipulateur, il n’est pas un comptable encore un moins un analyste économique objectif et honnête .

                      Macron et Brigitte ont fait du théâtre ils aimaient ça. Ils aiment se travestir .
                      Fausser, détourner leur comportement, leur vrai pensée, ils se sont joués de la personne du mari de Brigitte.

                      En Macron rien n’est vrai tout est déviant . 

                       


                      • titi titi 11 janvier 2019 07:04

                        @l’auteur

                        Vous voulez taxer les riches.

                        OK.

                        Mais pour quoi faire ?

                        D’autres sur AV nous font plein de sujet pour nous expliquer qu’il vaut mieux faire marcher la planche à billets que de s’endetter pour financer le déficit.

                        OK.

                        Mais pour quoi faire ?

                        Vous cherchez tous un moyen d’augmenter les recettes, mais vous ne poser pas la question de la légitimité des dépenses.

                        Il n’est pas plus légitime de taxer les riches que les pauvres quand les dépenses ne sont pas maîtrisées, lorsqu’elles sont injustifiés.

                        Vous allez me parler des infirmières, des flics, des enseignants.

                        OK.

                        Les impôts en France n’ont jamais été aussi lourds.

                        Vous avez vu une amélioration sur ces domaines ? Moi j’ai pas l’impression.

                        Le cas de l’affaire Jouanno est symptomatique.

                        Savez vous combien il y a de « commissions » dans votre agglomération ou votre communauté de communes ?

                        Et au niveau de votre syndicat de collecte de déchets ?

                        Et au niveau de votre syndicat de traitement de déchets (qui est bien souvent différents du premier mais où on retrouve les mêmes personnes) ?

                        Et de celui des eaux ?

                        Avec pour chaque commission un Président et un Vice président qui « gratte » ainsi 300 balles ajoutés « indemnités » qu’il gratte avec ses autres mandats électifs ou non.

                        Le « consentement à l’impôt » c’est ne des bases de la démocratie.

                        Les Gilets Jaunes ne consentent plus. OK

                        Pourquoi les riches n’auraient ils par leur avis sur la question ?


                        • Clark Kent François Pignon 11 janvier 2019 08:43

                          @titi

                          ah ben, si vous faites les demandes et les réponses, vous risquez d’être d’accord avec vous-même !


                        • Clark Kent François Pignon 11 janvier 2019 08:48

                          @titi

                          Trelawney répond à votre question juste en-dessous


                        • Eric F Eric F 11 janvier 2019 11:50

                          @titi
                          L’optimisation des dépenses publiques est en effet nécessaires, et vos exemples sont fondés. C’est, avec la véritable justice fiscale, un pilier de la bonne maîtrise des budgets publics, c’est complémentaire et non pas contradictoire
                          On se plaint du couts des élus, mais il y a dans la très haute fonction publique et les comités Théodule para-publics des revenus supérieurs à ceux des ministres, des postes de complaisance pour recaser des amis (ou des adversaires pour avoir plus tard un retour d’ascenseur). On parlait de « moratoire », eh bien dissolution de tous ces comités redondants avec les administrations officielles. On peut muter les très hauts fonctionnaires en surnombre dans les campagnes pour maintenir un guichet unique administratif, plutôt qu’inventer des fonctions inutiles.


                        • Trelawney 11 janvier 2019 08:15

                          Le vrai débat est : Qu’est-ce que l’on fait de cet impôt (ou recette fiscale comme vous voulez) ?

                          Ca parait être une question incongrue, mais elle est essentielle dans le débat.

                          Prenons l’exemple de trois pays qui ont des taux d’impositions à peu prés identique : La France, le Danemark, la Norvège. Ils sont à 60% pour la France et 57% pour les deux autres 

                          Première constatation : le Danemark et la Norvège sont les pays où leurs habitants sont les plus heureux du monde (Contant d’être taxé)

                          Seconde constatation : Alors que l’impôt sur le revenu représente en France 17% du total des recettes fiscales, au Danemark c’est 53% et en Norvège 62%.

                          Troisième constatation : En Norvège et au Danemark, tout le monde paie l’impôt sur le revenu avec un écart de tranche de 10% seulement entre le plus riche et le plus pauvre. En France plus de la moitié des ménages sont exemptés de l’impôt sur le revenu

                          Maintenant que font-il de leur argent ? Et bien en Norvège comme au Danemark il existe un terme gravé dans le marbre et totalement immuable. C’est même l’ADN de ces deux pays : L’état providence !

                          Ca veut tout simplement dire : Ne vous souciez de rien, l’état veillera toujours à votre bien être. Et dans les faits, c’est gratuité des études, des soins, protection de l’enfance (congés parental de 4 ans également réparti entre le père et la mère avec obligation de le prendre pour le bien être de l’enfants)

                          Dans ce contexte le riche est lourdement imposé (et pas taxé) tout comme le pauvre. Mais ils savent pourquoi il paie et ça ne les dérange pas !


                          • Clark Kent François Pignon 11 janvier 2019 08:50

                            @Trelawney

                            merci pour cette mise au point intéressante que je transmets à Titi (réaction juste au-dessus de la votre) qui posait justement la questio à laquelle vous répondez


                          • troletbuse troletbuse 11 janvier 2019 10:00

                            Grace à Micron et sa clique de profiteurs, le paiement des sinistres provoqués par les non-assurés ou non-solvables sera payé par les cochons de payants :

                            https://www.capital.fr/votre-argent/assurance-automobile-les-professionnels-menacent-daugmenter-encore-davantage-leurs-cotisations-en-2019-1316350


                            • eric 11 janvier 2019 11:03

                              Un préalable serait de vaguement savoir de quoi parle l’école de Chicago. L’auteur s’en est abstenu. En démocratie, il n’est heureusement pas nécessaire de savoir de quoi on parle pour avoir une opinion.


                              • Clark Kent François Pignon 11 janvier 2019 12:32

                                @eric

                                L’École de Chicago est un courant de pensée économique symbolisé par la figure de Milton Friedman.

                                Les théories de l’école de Chicago sont à l’origine des politiques économiques de la Banque mondiale du milieu des années 80 et 90, qui ont conduit à la privatisation de nombreuses entreprises publiques des pays en développement.

                                Le département économique de l’Université de Chicago a formé des conseillers en économie latino-américains, les « Chicago Boys », qui avaient mis en place les politiques économiques chiliennes pendant la dictature d’Augusto Pinochet.

                                Les tenants de l’école de la régulation contestent l’efficience des marchés défendue par l’école de Chicago.


                              • julius 1ER 11 janvier 2019 16:51

                                je ne comprend pas que vous critiquiez les Médias mainstreams ils sont tellement géniaux !!!!!

                                la Palme revient sans doute à France 2 qui expliquait au Jt de midi avant -hier que les boîtes comme Amazon gaspillaient énormément avec les emballages carton soit-disant sur dimensionnés en donnant quelques chiffres : je cite de mémoire 18% de perte sur des produits comme les vêtements et jusqu’à 55% de pertes pour des verres par exemple ....

                                à aucun moment il n’est venu à l’idée de ces pseudos journalistes (il y a quand même un comité de rédaction pour ce type de journal qui mettent en forme les infos qui les analyse les scrutent et les vérifient c’est la moindre des choses ) 

                                donc il ne leur a pas semblé logique qu’un vêtement a besoin a besoin de moins d’espace que des verres qui eux ont besoin de beaucoup plus d’emballage voire suremballage ..... surtout en cas de compression du colis car on ne peut pas dire que les transporteurs (voire les avionneurs ) manient les colis ou les bagages avec beaucoup de doigté ou de discernement ?????

                                il en va de même pour le traitement des actionnaires qui pour ce journal sont actuellement mal traités du fait de l’économie qui a tourné au ralenti ces derniers mois pour cause de crise sociale grave ....

                                faut-il rappeler que Même Sarkosy disait que le partage des bénéfices d’une entreprise devait être de

                                33% pour les actionnaires 

                                33% pour les investissements

                                33% pour les salariés 

                                or depuis 20 ans c’est le schéma qui suit qui prévaut :

                                35% pour les investissements et les salariés 

                                65% pour les actionnaires 

                                c’est bien là que le bât blesse et ce n’est pas France 2 qui va changer les choses !!!



                                • Ruut Ruut 11 janvier 2019 22:10

                                  Cessons cette indigestion fiscale un impôt unique pour tous et le problème est réglé.

                                  20 % du salaire brut pour tous et rien d’autre.

                                  Pas de taxes de succession, pas de TVA.

                                  Financement des communes simplifié :

                                  40 % des recettes des impôts divisés par le nombre de citoyens.

                                  et le budget des communes = (40 % des recettes des impôts divisés par le nombre de citoyens) * par citoyens résidant dans la commune au 1er janvier.

                                  40 % dans les services publics hors commune.

                                  10 % réservés aux gros projets Nationaux.

                                  Les 10 % restant étant divisés dans les différents ministères.

                                  C’est simple transparent et efficace.


                                  • sound of sound of 12 janvier 2019 00:13

                                    Au sujet de l’Europe :

                                    Article 1 bis du traité de Lisbonne :

                                    « L’union est fondée sur les valeurs de respect de la dignité humaine, de liberté, de démocratie, d’égalité, de l’état de droit, ainsi que le respect des droits de l’homme. »

                                    En 1979, il y a 40 ans, le parti socialiste appelait à « changer l’Europe » en votant PS aux élections européennes. Depuis, PCF, FDG, EELV, PS, MODEM, UMP, FN, DLF ... Et bien d’autres partis ont tous déjà appelé à « changer l’Europe » à leur manière ... Or il faut l’unanimité des 28 états membres de l’union européenne pour changer ne serait-ce qu’une virgule des traités européens, comme le précise l’article 48 du traité sur l’union européenne. Les pays membres ayant des intérêts antagonistes, ce serait donc quasi impossible de mettre les 28 en accord sur un même point. Rien que le fait d’avoir 28 pays du même bord politique au même moment (gauche ou droite n’équivaudrait qu’a 0,000004 % de chances, soit environ pour comparaison à 1 jour tous les 735 000 ans. Une étude réalisée par Jacques Sapir et Philippe Murer pour « Des Publica » (une fondation d’utilité publique), intitulée « les scénarios de dissolution de l’euro », démontre parmi neuf scénarios précis quelles seraient les conséquences d’une sortie de la zone euro pour la France. De cette étude donc, est ressorti que dans le pire des cas, la France connaitrait une croissance économique de +8% sur quatre ans et dans le meilleur des cas + 21 % !!!! Grace notamment à la dévaluation de notre monnaie de base. Aucun média de masse n’a JAMAIS relayé cette étude. Pourtant, celle-ci est l’une des rares qui traitent la question. En revanche, ceux qui se sont trompés lors de Maastricht (qui ne comporte aucune clause pour la sortie de l’Europe ) , du traité de Nice et du traité de Lisbonne, donnent toujours leur avis sur la question dans les grands médias. Attali et ses amis en tête ! c’est drôle non de parlé « europe » ? ;—)


                                    • sound of sound of 12 janvier 2019 00:33

                                      @Shawford42

                                      Je pensais que tu avais une autre culture musicale ! Mais bon je sais que les temps sont durs à la DGSI smiley


                                    • sound of sound of 12 janvier 2019 00:31

                                      J’ajoute également que c’est l’union européenne qui détermine l’avenir de la France. En effet, l’article 121 du traité sur le fonctionnement de l’union européenne stipule que « sur recommandation de ma commission », le conseil européen CHOISI les grandes orientations des politiques économiques (GOPE) des états membres...

                                      C’est à dire que si les Français élisent un président de gauche mais que l’UE à décidé que la France aurait une politique de droite libérale, la France aura alors une politique de droite libérale. La loi El Khomri (loi travail) faisait partie des ces GOPE, de même que la réforme des retraites de notre cher Nico Sarko....

                                      Viviane Reding, commissaire européen, déclarait devant les députés Français à l’assemblé nationale le 15 octobre 2012 : « Il faut lentement mais surement comprendre qu’il n’y a plus de politiques intérieures nationales. Il n’y a plus que des politiques européennes qui sont partagées dans une souveraineté commune ».

                                      Petit bonus $$$$ !

                                      Article 2 de la constitution française prévoit que « l’emblème national est le drapeau tricolore, bleu, blanc et rouge » . Ce qui veut dire que le drapeau européen est inconstitutionnel lorsqu’il est placardé sur les mairies, écoles, ministère, hôpitaux, derrière certaines allocutions du président, ainsi que des représentant du peuple ...

                                      Je n’invente rien tout est là « caché aux yeux de tous » ! smiley


                                      • BA 12 janvier 2019 11:05

                                        Renaud Muselier à l’île Maurice : un important ensemble immobilier de luxe ! Encore un affairiste !


                                        L’élu marseillais Renaud Muselier demande la nationalité mauricienne.


                                        "Il ne faut pas mélanger nationalité et domiciliation fiscale, cela n’a rien à voir. Je conserve ma résidence et mon activité professionnelle en France, ainsi que ma nationalité française à laquelle je suis attaché", a souligné l’ancien secrétaire d’Etat aux Affaires étrangères. M. Muselier, qui codirige une clinique familiale à Marseille, a également développé un important ensemble immobilier de luxe à Maurice, inauguré fin 2010.


                                        http://www.leparisien.fr/marseille-13000/l-elu-marseillais-renaud-muselier-demande-la-nationalite-mauricienne-20-11-2012-2339137.php


                                        • Mohammed MADJOUR (Dit Arezki MADJOUR) Mohammed MADJOUR 13 janvier 2019 10:54

                                          « Taxer les riches » ?


                                          Mais pouirquoi tout le monde pose des questions qui n’ont aucun sens ?

                                          Il ne faut pas parler de taxes mais d’impôts équitables. L’impôt a une dfnition précise : La solidarité nationale, c’est le devoir de chacun et de tous, sous entendu de tous ceux qui sont actifs, ont un revenu quel qu’il soit... 

                                          Concernant les riches et eu égard à l’échec de toutes les théories et de toutes les révolutions sociales du passé, il faut aujourd’huii agir directement, concrétement et sans attendre : IL FAUT LIMITER LA GOURMANDISE DE CETTE CATEGORIE D’HUMAINS qui sont malades et ne peuvent se défaire de leur gène de l’égoisme et de l’accumulation : Aucun animal sur Terre n’accumule sa nouriture inutilement : Seule « la race des milliardaires humains » se donne à cette pratique irrationnelle !

                                          Les Etats doivent décider et s’entendre sur le plafond des fortunes privées pour que des individus ne deviennent pas plus riches que les Etats !!! 


                                          • Bernard Mitjavile Bernard Mitjavile 13 janvier 2019 13:06

                                            Si on se contentait d’analyser un pays plus proche de nous : la France. Là, on a un niveau de prélèvements obligatoires (48,4% du PIB) ainsi qu’un niveau de dépenses publiques (56% du PIB) parmi les plus élevés au monde et le plus élevé actuellement de l’OCDE et ce depuis des décennies et en même temps une croissance molle qui fait que l’on se fait rattraper par l’Inde, le Brésil, le Royaume Uni en en attendant d’autres.

                                            On peut aussi comparer le niveau de prélèvement et de dépenses publiques par rapport au PIB en France et aux USA où il est nettement plus faible et étudier la croissance dans ces deux pays pour voir que sur deux décennies, elle est nettement plus élevée aux USA.

                                            Tiens, la démonstration de Pignon ne marche pas du tout.


                                            • Pierre 13 janvier 2019 13:37

                                              Le problème avec ces indécrottables de gauche, c’est qu’il ne comprendront jamais que plus on élève le taux d’imposition, plus on diminue la masse taxable et donc l’impôt et/ou l’avantage qui s’y substitue.

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