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Accueil du site > Actualités > Economie > Gagner en bourse n’est plus à la portée du petit spéculateur

Gagner en bourse n’est plus à la portée du petit spéculateur

Un trader humain peut acheter 1000 actions de telle firme le jeudi matin au cours de 20 euros l’action et les vendre le jeudi soir au cours de 21 euros, réalisant un bénéfice de 1000 euros. Cependant si le cours de l’action est à un même instant de 19, 28 à Londres et de 19, 29 à New York, mais passe un dixième de seconde plus tard respectivement à 19,29 et 19,28, acheter à Londres pour vendre à New York ou réciproquement en cas de renversement des cours devient impossible sans assistance informatique.

Jusqu’à présent, l’acquisition de calculateurs et de logiciels d’arbitrage de plus en plus puissants avaient permis de faire la différence entre les places de marché.En résulte ce que l’on nomme le « high frequency trading » (HFT). Mais dorénavant il faut prendre en compte les délais imputables aux connections reliant une place de marché à l’autre : routeurs plus ou moins lents, voies plus ou moins saturées, itinéraires mal choisis.

La nécessité d’améliorer toujours plus les performances du HFT pousse les grandes places à se doter de câbles en fibre optique réservées à leurs échanges et installées à titre exclusif par les sociétés assurant le HFT. Les gains de temps paraissent dérisoires mais en fait ils sont essentiels. Ainsi aujourd’hui un câble Chicago-New York permet de gagner 3 millisecondes sur le temps de communication. De nombreux projets de réseaux à large bande sont ainsi en cours de réalisation, utilisant généralement des câbles sous marins. Ainsi un nouveau câble de cette nature reliera prochainement New York et Londres. 

La compétition entre les places (celle qui arrive la première emportant la totalité de la mise) les a conduit à optimiser sans cesse leurs différents outils. Le temps d’exécution d’un ordre est tombé de quelques millisecondes à quelques microsecondes (millionième de seconde). . 

Tenir compte de la vitesse de la lumière


Cependant, pour les places séparées par des milliers de kilomètres, la vitesse de la lumière (qui détermine la vitesse de transmission d’un signal) devient un facteur limitatif. Il faut environ 66 millisecondes à un photon pour joindre 2 points situés aux antipodes l’un de l’autre – ceci sans prendre en compte les autres délais. 

Ceci pousse les places de marché à localiser leurs ordinateurs en des lieux permettant d’optimiser les temps nécessaires à l’envoi des ordres au reçu des informations reçues des marchés. Deux chercheurs, référencés ci-dessous, ont établi un modèle mathématique dit “relativistic statistical arbitrage” permettant d’obtenir le lieu géographique le plus favorable.
Dans les échanges transatlantiques, ceux-ci sont généralement situés au milieu de l’océan ou dans des endroits de la planète difficilement accessibles. Mais en général, si l’on envisage la mise en place d’un réseau mondial de places interconnectées, l’algorithme permettra de sélectionner à tout moment, en fonction des besoins d’échanges,la place de marché la mieux située. Chacune pourra alors négocier avec les autres l’utilisation au coup par coup des ressources, au mieux des bénéfices attendus. 

Ainsi pourra se construire progressivement une infrastructure globale de calcul permettant d’optimiser les opérations financières et couvrant les parties du monde les plus isolées. On pourrait concevoir, dans un monde où tout ne se se négocierait pas au prix le plus élevé, que cette infrastructure puisse être ouvertes à d’autres usages intéressant par exemple la transmission de certains signaux d’alerte. 

Au point de vue philosophico-politique, il n’est pas inutile de méditer sur ce que représente ce réseau, ou simplement la carte 2010 des câbles sous-marins présentée ci-dessus. Les noeuds et les liaisons du réseau matérialisent le cerveau réparti d’un vaste système anthropotechnique entourant la planète comme les tentacules d’une pieuvre (nb. je sais, la comparaison manque d’originalité, mais moi aussi, le temps me presse)

Les opérations qui s’y déroulent déterminent à tout moment les profits ou les pertes de millions d’humains, profits ou pertes pouvant à leur tour entraîner la survie ou la mort de milliards d’autres humains – sans mentionner l’émergence d’un tout petit nombre de super-dominants) . C’est particulièrement le cas quand il s’agit des opérations à terme, hautement spéculatives, qui peuvent provoquer l’apparition ou l’effondrement de « bulles » portant sur les produits les plus vitaux. On comprend dans ces conditions que les observateurs les plus modérés considèrent le système financier mondialisé moderne comme un Moby Dick ou monstre non maîtrisable. 

* Dr. Alex Wissner-Gross http://www.alexwg.org/
* Dr. Cameron Freer http://www.cfreer.org/


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34 réactions à cet article    


  • Greys 15 novembre 2010 10:48

    Article très intéressant.
    merci :)


    • Francis, agnotologue JL 15 novembre 2010 11:06

      Plutôt qu’avec Moby Dick qui a un coté sympathique et écologique, je comparerais le système financier avec le Minotaure, ou bien même, un cancer du monde moderne, qui s’étend inexorablement et ruine son hôte. L’industrie financière est une industrie du diable.


      • lagabe 15 novembre 2010 15:57

        quel est l’animal a l’image d’un cancer ou d’un virus est en train de tuer son hote ?
        l ’homme


      • SamAgora95 SAMAGORA95 15 novembre 2010 19:43

        Les hommes seraient plutôt les neurones de la planète, elle est entrain de prendre vie.


        Grâce à son cerveau tout neuf constitué de milliards d’être humains, c’est la seule planète qui serait potentiellement capable de se défendre contre les astéroïdes, la désertification etc..

        Bon ! il est en encore embryonnaire et maladroit pour le moment, mais il apprend vite et grandit à la même allure.

        C’est ce qui à peut-être manqué à la planète Mars ou Venus !





      • friedrich 21 novembre 2010 11:55

        Il faudra du temps avant que cet être au milliards de cerveaux/neurones soit viable. Pour l’instant ses poumons privent son foie d’oxygène et son estomac est attaqué par ses lymphocytes.


      • SamAgora95 SAMAGORA95 15 novembre 2010 11:51

        Il devrait être interdit de spéculer directement sur les matières premières et sur les devises.


        La bourse convient parfaitement au financement des entreprises. Spéculer sur 
        les actions et autres obligations permet d’effectuer une sorte de sélection darwinienne, les entreprises présentant le plus gros potentiel attirant plus de monde ; pourquoi pas ! que le meilleurs gagne.

        Mais comme je l’ai dit, la spéculation sur les matières premières revient à parier sur la vie ou la mort de millions de personnes. C’est tout simplement inhumain.



        • BOBW BOBW 15 novembre 2010 21:13

          Et autant pour les armes (Mines anti-personnel, ...) ?  :->


        • Le Gros Caillou Le Gros Caillou 15 novembre 2010 13:24

          Article tout à fait pertinent :

          Je spécule gentillement sur mon PC de salon mes 10000 euros d’économie sur Boursorama et je ne comprend pas que mes actes, mes gestes sont déjà anticipés et même encouragés par la matrice spéculative.

          Nous sommes une masse malléable qui ne perçoit pas la fréquence des ultra-sons dans laquelle évoluent les élites, les possédants, les spéculateurs...


          • joelim joelim 15 novembre 2010 13:30

            Ne cherchez plus, le système financier est le Cthulhu (créature de fiction imaginée par l’écrivain américain H. P. Lovecraft).

            Monstre humanoïde gigantesque, il possède une tête de seiche ainsi que des tentacules de pieuvre et des ailes.


            Et effectivement, le petit porteur ne peut que perdre. A part de petits gains, qui permettent de l’appâter, comme au Casino ! Je ne dis pas que ça a été voulu, ce système vicieux s’est peut-être mis en place naturellement qui sait.

            Celui qui a un peu d’argent de côté, que peut-il en faire ? Rien d’autre que le prêter au Cthulhu. Si c’était fait exprès ça n’aurait pas pu être mieux fait !

            Mélange de mythologies européenne (le Kraken des Scandinaves) et du Proche-Orient (Dagon, le dieu-poisson des Philistins), Cthulhu est l’archétype du dieu cosmique monstrueux : d’apparence humanoïde, avec une tête de pieuvre et de grandes ailes filandreuses, il est vénéré par des créatures dégénérées.

            CQFD, en effet les financiers sont des créatures dégénérées !

            AVIS A LA POPULATION : nous recherchons un CHASSEUR de CTHULHU !

            • lagabe 15 novembre 2010 13:50

              le petit porteur s’il sait bien gérer et bien diversifier son patrimoine peu si retrouver
              de plus vaut mieux prendre des sicav ou fcp que actions
              je n’ai pas à me plaindre pour ma part


              • joelim joelim 15 novembre 2010 14:52

                Il faut avoir le temps de s’y intéresser, et puis c’est compliqué (je soupçonne : à dessein).

                Et puis il vaut mieux ne pas investir avant une crise. Ni même pendant.

                Le mieux peut-être est de tout gérer soi-même sur un « boursorama ». Se forcer à prendre ça pour un jeu. Déjà les tentacules bancaires se désserreraient.

                Etape cruciale : qu’on finisse par choisir des entreprises saines : éthiques, produisant de vraies richesses et pas les fausses richesses qu’on voit partout, polluant un minimum, sociales, et localement proches.

                Quand ça arrivera la mise à mort de Cthulhu ne sera plus qu’une question de temps.

              • joelim joelim 15 novembre 2010 14:54

                Parole de chasseur.


              • lagabe 15 novembre 2010 15:40

                toujours fuir les produits des banques , suis jamais passer par eux


              • joelim joelim 15 novembre 2010 16:13

                Mais où mettre ses petites économies ?

                Chez soi y a le risque des cambrioleurs.

              • Pharmafraude Pharmafraude 16 novembre 2010 18:11

                Enfin un commentaire qui me déride bien ! ;’oD)

                PS : pourvou qué ça dourre !

              • Pharmafraude Pharmafraude 16 novembre 2010 18:14

                Insinuerais-tu que les cambrioleurs sont complices des banquiers ?


              • joelim joelim 22 novembre 2010 02:55

                Bien sûr ! 

                Les cambrioleurs sont au service des banques. Sinon pourquoi ne leur confieraient-ils pas leur propre argent ? C’est bien qu’ils savent ce qu’elles sont.

              • easy easy 15 novembre 2010 13:53

                Sujet pertinent.

                Mais cette histoire de vitesse a toujours existé, à d’autres échelles bien entendu.

                Lorsque Napoléon, le vrai, avait été en difficulé à Waterloo, la famille Rothschild le savait et son banquier de Londres, averti avant les autres, avait diffusé une info inverse faisant paniquer les Anglais et avait ramassé à très bon compte des titres bradés. A ce moment là, les boursicoteurs considéraient que l’info qui leur parvenait été disons en temps réel et en temps égalitaire. Bin ils se trompaient. Les Rothschild savaient avant.

                Vers 2000, quand nous avons été nombreux à commencer à boursicoter avec le Net, nous avions l’impression que nous avions tous les indications des cours en temps égalitaire. Bin non, en fait il y avait des décalages d’affichage des cours pouvant aller jusqu’à 15 minutes. Le boursicoteur cliquait selon ce qui était affiché au carnet d’ordre et il jouait vraiment sur ce carnet d’ordre mais c’était un déjà vieux carnet. Les brookers qui passaient des ordres par téléphone et entre eux jouaient un autre carnet bien pmluas frais.
                Et puis il y avait les ordres qu’on passait à la cloche, juste avant. Et là, c’était le suspense pendant des heures avant de savoir comment on avait été placé par les opérateurs. Il y a une période grise avant l’ouverture et après l’ouverture où les professionnels s’échangent des masses et arrangent leurs coups aux dépens des petits joueurs.

                Jouer en temps réel est en fait impossible quand la Machine devient aussi énorme, quand on ne tient pas entre les mains, le programme qui place les joueurs en fonction de leur heure d’arrivée. Les affichages les plus précis sont en secondes alors que dans une seconde on peut placer 10 000 joueurs en jouant les nanosecondes.






                • non667 15 novembre 2010 16:32

                   à easy
                  les frères rothschilds implantés dans 5 pays finançaient /prêtaient à tous les pays en guerres
                   ( non ,non je n’ai pas dis qu’ils les poussaient a se battre ! ) smiley
                  ils savaient avant le départ des hostilités la puissance financière de chacun donc le vainqueur et pouvaient spéculer compensant éventuellement les pertes d’un frère du coté des vaincus .


                • Jerôme Quimant 21 novembre 2010 12:04

                  « nous remplacions des routeurs aux normes qui donnaient entière satisfaction par des routeurs bugués aux normes également fabriqués en Israël »

                  Quelle coincidence.
                  Dire que c’est là que la Mafiya « russe » à son siège social :(

                • Traroth Traroth 15 novembre 2010 14:52

                  Le petit porteur n’a aucun intérêt à spéculer de cette manière. Sans méthodologie extrêmement précise et surtout sans informations extrêmement indiscrètes, 90% des spéculateurs boivent le bouillon.

                  Mettre de l’argent en bourse quand on est un petit porteur, ça peut éventuellement être une bonne idée dans une optique d’investissement, c’est à dire sur du long terme. Investir sur une base régulière une partie de ses économies en bourse permet d’être gagnant sur le long terme. Mais il faut accepter d’être perdant à court terme, et donc ne pas avoir un besoin urgent des sommes engagées.

                  Socialement, ça permet de compenser les effets de la crise, puisque celle-ci a tendance à profiter aux entreprises, en réalité. Un bon moyen de récupérer au moins une partie du pognon qu’on vous vole...


                  • wesson wesson 16 novembre 2010 10:26

                    bonjour Traroth,

                    "Mettre de l’argent en bourse quand on est un petit porteur, ça peut éventuellement être une bonne idée dans une optique d’investissement, c’est à dire sur du long terme."

                    Rien n’est plus faux que cela. Sur le long temps, la bourse n’a jamais été capable de tenir ses engagements, et les crises à répétition sont inhérente à son principe de fonctionnement.

                    Tout le monde a fait semblant d’oublier la raison pour laquelle Pétain été contraint et forcé de mettre en place la retraite par répartition en France : L’effondrement de la bourse avait totalement lessivé le système par capitalisation existant, et il fallait bien mettre quelque chose qui fonctionne à la place.

                    Et par rapport à l’article, je rajoute que c’est précisément cette vitesse dans les échanges qui est économiquement totalement contre-productif, et exclusivement parasitaire.


                  • xbrossard 15 novembre 2010 15:07

                    @joelim


                    où plutôt la bête de l’Apocalypse :


                    pour les 7 têtes, je vois bien le G7, mais les 10 cornes ? peut-être les 10 plus grandes places boursières ? les 10 plus grandes banques ?

                    • joelim joelim 15 novembre 2010 16:21

                      (je remets le lien qui est cassé)

                      Extrait :
                      La Bête est une figure de l’eschatologie chrétienne et musulmane.

                      Provenance trop religieuse pour être honnête (je parle pas de vous...).

                      C’est une ruse de Cthulhu pour faire diversion. smiley Facile avec les malléables humains.

                      Non, la Bête de l’Apocalypse, construction religieuse, est tout simplement ce que cache les religions monothéistes : la Bête est La Religion monothéiste.

                      C’te bête là, c’est trop gros pour moi. smiley

                    • Daniel Roux Daniel Roux 15 novembre 2010 19:04

                      Le système informatique et les algorithmes permettent des performances et des manipulations beaucoup plus perverses que vous imaginez.

                      Les cours sont manipulés depuis des années par des programmes automatiques qui fixent les niveaux des actions. C’est pour cette raison que malgré la crise, malgré la quasi faillite des USA et de la GB, le cours des actions monte et monte et monte toujours dans de très faibles volumes, que les cours du dollar et de la livre sterling, qui devraient être proche de zéro, se maintient face à l’Euro et au Yen, leur permettant d’acheter des actifs de valeur avec de la monnaie de singe.

                      Ne croyez pas que les petits porteurs et même les gros porteurs aient quelques influences sur ces cours. Les manipulateurs sont les banques qui récoltent les carnets d’ordres. Elles savent qu’elles sont les tendances et par conséquent quels ordres sont gagnants ou pas.

                      Sachez que des millions d’ordres sont émis puis retirés autant de fois que nécessaire dans la même seconde afin d’obtenir le cours désiré et récupérer la mise des joueurs suiveurs et des joueurs aventureux. A tous les coups, tout le monde perd sauf les banques.

                      Actuellement, les hedges funds basés dans les paradis fiscaux et recyclant les bénéfices faramineux des délocalisations, des trafics et de la corruption, spéculent sur les matières premières et plus particulièrement sur la nourriture parce que les vrais riches, ceux qui gouvernent nos gouvernants savent qu’au bout de la dépression économique, il y a l’hyper inflation, seul moyen de rembourser toutes les dettes.


                      • BA 15 novembre 2010 23:53

                        Lundi 15 novembre 2010 :

                        La Grèce négocie un étalement de ses remboursements.

                        La Grèce négocie avec ses créanciers européens un étalement du remboursement du prêt accordé en mai par la zone euro et le FMI, en échange de nouvelles mesures d’austérité dans le budget 2011, tout en excluant un défaut de paiement.

                        http://www.boursorama.com/infos/actualites/detail_actu_marches.phtml?num=0c639cceb5e102c06695255a779efd5b


                        • Ecométa Ecométa 16 novembre 2010 10:37

                          Le terme d’automate intelligent, ou encore mieux d’intelligence artificielle m’exaspère ; c’est avoir une bien piètre notion de la notion d’intelligence que de consacrer de telles expressions. Il n’est question, dans ces expressions, que d’ingénierie mécanique artificielle humaine et certainement pas d’intelligence !

                          Ces machines extrêmement complexes et performantes au plan du calcul, des calculs, ne font que ce qu’on leur demande : il n’y a là aucune forme d’intelligence !

                          Obéir aveuglement est-il intelligent : non ; l’intelligence implique la conscience ou au moins un début de conscience !

                          Ce qui serait intelligent, d’un point de vue anthropotechnique, voire même épistémologique, c’est de s’interroger sur le « pourquoi » de ces machines perfectionnées : leur valeur d’usage ! Au bout du compte, les instigateurs du système à grand renfort de publicité affirmeront que c’est pour bien de tous, alors qu’en réalité c’est uniquement pour le bien de ceux qui veulent implanter et financer le système et qui sont menés uniquement par la cupidité !

                          Autrefois la bourse s’appelait « bourse des échanges, et elle avait un rôle économique important ; un rôle économique au bon sens du terme, celui étymologique… de règle d’ensemble : collecte de l’épargne, investissement, cotation, échange… mais, désormais, à la mode américaine c’est le crédit qui compte, même les bourses fonctionnent à crédit ! La bourse est devenue le temple de la seule spéculation… qui plus est à crédit !

                          Si nous mettions autant d’énergie à lutter contre la spéculation que contre l’inflation, il ne fait aucun doute qu’un certain nombre de choses s’arrangeraient dans nos modernes sociétés !

                          Le problème de l’économie c’est qu’il n’y a pas d’ingénieur système, qu’il n’y a que des spécialistes qui tirent sans cesse la couverture à eux. C’est la politique, l’économie politique qui devrait jouer ce rôle d’ingénieur système en économie. Encore faudrait-il qu’ils cessent, ces hommes et femmes politiques, de faire du politisme, de la politique pour la politique, de la politique pure, comme les économistes font de l’économisme, de l’économie pour l’économie, de l’économie pure ; il serait grand temps que ce beau petit monde de dirigeants en tout genre fassent de la politique et de l’économie, comme à l’origine,  pour le bien de la « maison », de la « cité », ou désormais de la « Nation », et non pour le compte des tenants et aboutissants du capitalisme financier et des multinationales qui sont désormais au-dessus des Nations et font ce qu’elles veulent !


                          • Pharmafraude Pharmafraude 16 novembre 2010 18:04

                            Les machines permettent un contrôle plus discret du résultat (comme les « machines à voter ») et d’élaborer des fraudes un peu plus complexes. Mais surtout, d’augmenter considérablement la productivité de la fraude.

                            Sinon, la bourse des échanges à commencé à être biaisée le 19 juin 1815.
                            Depuis, à intervalles réguliers les petits, moyens, et moyennement gros épargnants se font délester d’une bonne partie de leurs actifs et ça repart pour le tour suivant : rien de bien nouveau.

                          • Julien Julien 16 novembre 2010 13:54

                            On ferait bien de se demander pourquoi la dette globale (particuliers+entreprises+Etats) ne peut qu’augmenter, de manière exponentielle.


                            D’abord regarder ceci très attentivement :

                            Ensuite, voir la réaction de Juppé et Hollande quand un gars avec une caméra cachée leur parle de la loi de 1973 :
                            (comment ça, l’inflation n’est pas déjà là ?)
                            A comparer avec l’interview de André-Jacques Holbecq :

                            Voir le site suivant pour les bases :

                            Les politiciens lisent le web, et ça finit par remonter à la surface médiatique :
                            (prendre la première vidéo de la page à 2:00)

                            Mais le premier problème des politiciens est de maintenir le taux de chômage haut :
                            (émission de janvier 1998)



                            • Pharmafraude Pharmafraude 16 novembre 2010 17:51

                              Gagner à la Bourse, c’est comme quand on commence par gagner au bonneteau : il y a une raison.


                              • Pharmafraude Pharmafraude 16 novembre 2010 18:19

                                Je crois que c’est un Rockfeller qui disait en rigolant à ses copains banquiers :« Si les gens savaient ce que nous faisons, ils nous pendraient aux réverbères ! »

                                A lire vos commentaires, il y en a quelques-uns qui savent. Alors : réverbères ou guillotine ?

                                • Asp Explorer Asp Explorer 21 novembre 2010 18:49

                                  C’est clair que si votre conception de la bourse, c’est de faire des allers-retours millisecondes, vous ne risquez pas de gagner face à des banques. En revanche, si vous vous servez de la bourse pour ce à quoi elle a été conçue, c’est à dire INVESTIR et non pas jouer, vous pourrez facilement faire des affaires. Actuellement, être actionnaire de France Telecom, une société qui n’a aucune chance de faire faillite à un horizon visible, rapporte 8% de dividende annuel. C’est quand même autre chose qu’un livret A. C’est plus facile à vendre et de meilleur rapport qu’un studio à vocation locative. Vous n’avez pas besoin d’attendre huit ans pour récupérer votre argent, comme avec l’assurance-vie.

                                  Mais bon, les Français sont idiots dès qu’on leur parle d’argent, c’est ainsi...


                                  • Don Touchmyjunk 22 novembre 2010 01:42

                                    Totalement d’accord avec vous sur le fait que la bourse, hier et aujourd’hui, c’est investir et pas jouer sur des différences de cours dans deux places boursières différentes. Ca peut se faire, d’accord. C’est de plus en plus rapide, d’accord aussi. Mais c’est un peu une question marginale, selon moi. Certains se font des c*****es en or, certainement. Mais j’aurais tendance à dire que l’informatisation est un facteur de démocratisation pour les bourses (et non pour les c*****es !) car ça signifie, que de plus en plus, l’investisseur lambda aura accès en temps réel au marché.

                                    Mais là où je trouve que le marché financier est une bête immonde, c’est qu’elle coupe la responsabilité de l’investissement : dans le passé, un propriétaire d’entreprise vivait tout près de l’entreprise. Il avait vraiment en face les gens qui travaillent pour lui. Aujourd’hui les propriétaires sont à des milliers de kilomètres et ne savent rien des conditions de travail de ses employés.

                                    Votre exemple, avec France Telecom, est éloquent......


                                  • lagabe 22 novembre 2010 09:26

                                    dans un sens , tu as tord , si tu regardes l’immobilier indice 100 en 2000 il est a 200
                                    la bourse indice 100 , elle est a 200
                                    de plus si tu a fait un placement immobilier dans le cadre d’un Scellier , tu récupères 50 % du montant , et tu touches un loger,( à condition de l’avoir pris pas n’importe ou ) , donc en clair , tu fais plus de 8 %
                                    de plus , j’ai été voir boursorama depuis 2002 le cours ,n’a pas évolué et de plus

                                    2009 2010 2011 BNA 1.45 1.84 1.77 Dividende 1.40 1.40 1.40 Rendement 8.33 % 8.33 % 8.33 % PER 11.58 9.12 9.48
                                    je ne sais plus a combien sont imposés les dividendes, donc en clair vaut mieux l’achat d’un logement
















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