Gribouille où est ta croissance bordel ?
Gribouille est un personnage de fiction simplet brocardé pour avoir voulu se protéger de la pluie en entrant dans l’eau. On peut en dire autant de la politique économique de nos dirigeants depuis les années 70. Sous l’influence probable des banques qui voyaient leurs remboursements perdre de ce fait la valeur de l’argent prêté à cause de l'inflation, proche de 14 %, ils n’ont eu de cesse de vouloir la diminuer. Il fallait diminuer l’activité du pays, qui en était la cause.
Gribouille où est ta croissance bordel ?
Gribouille est un personnage de fiction simplet brocardé pour avoir voulu se protéger de la pluie en entrant dans l’eau. On peut en dire autant de la politique économique de nos dirigeants depuis les années 70. Sous l’influence probable des banques qui voyaient leurs remboursements perdre de ce fait la valeur de l’argent prêté à cause de l'inflation, proche de 14 %, ils n’ont eu de cesse de vouloir la diminuer. Il fallait diminuer l’activité du pays, qui en était la cause. Ils ont convaincu les patrons de ne pas céder aux revendications salariales, malgré les grèves. ils ont incité les banques d’augmenter le niveau des taux d’intérêt. Ils ont réussi à faire descendre le niveau de l'inflation, mais en augmentant la pauvreté et la précarité d’une partie de la classe ouvrière impuissante, parce que en grande partie issue de l’immigration. En effet, diminuer l’activité a forcément des répercussions sur les entreprises qui depuis n’ont pas arrêté de débaucher et ensuite de délocaliser dans des pays où la demande est haussière.
Si tout ceci est généralement connu, on ne sait pas toujours qu’une tendance à la baisse d’activité, à la récession, ne peut pas s’arrêter dans la mesure où les même causes produisant les mêmes effets, on entre dans un cercle vicieux qui nous mène à la déflation. Ce qui est symétriquement l’opposé de l’inflation. Avec en perspective une augmentation continue du chômage et de la paupérisation, avec comme seul recours, limité, la charité et la mendicité. Les dernières mesures prises par le Gribouille actuel consistent à vouloir diminuer le déficit de la retraite. Or ces déficits ont justement pour origine la baisse d’activité. Pour relancer la croissance, il faut donc dépenser plus, particuliers, Etat et même entreprises. Ce qui revient à investir. Pas de chance l’ambiance, à voir les résultats désastreux des politiques de ces 30 dernières années, n’y est pas. Pas de confiance dans l’avenir, pas d’investissements. Que faire ? Comme je l’ai écrit dans mon livre, il faut relancer le pouvoir d’achat. L’Etat le peut en augmentant le SMIC de façon significative, en augmentant ses propres salariés, et en augmentant …les retraites et autres allocations. Sans se préoccuper des déficits et autres dettes qu’il pourrait effacer, s’il le voulait, ou du moins diminuer si l’activité reprenait. Et les banques ? Il faudra choisir entre la déflation qui leur livre un pays comme la Grèce, et leur contrôle, avec éventuelle nationalisation. Entre une politique « normale » et une politique de Gribouille criminogène, le choix est évident.
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