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Instaurer un salaire minimum mondial

L’Organisation Internationale du Travail (OIT) et des ONG (organisations non gouvernementales) dressent régulièrement des constats alarmants à propos des conditions de travail et de sécurité des ouvriers des pays à bas coûts. 

Mais les chartes éthiques signées par les groupes de distribution et les industriels locaux s’avèrent insuffisamment contraignantes et n’ont jamais permis d’améliorer significativement l’existence de populations trop souvent asservies.

 

UN SALAIRE DÉCENT PEUT CONSTITUER UN OUTIL DE RESPECT DES DROITS HUMAINS

Chaque année, des situations sanitaires dangereuses et de nombreux accidents continuent à tuer des milliers d’ouvriers.

Helas, il n'est pas certain que les donneurs d’ordres acceptent de renoncer à une part leurs bénéfices, pour faire progresser la sécurité et la situation des ouvriers.

En effet, ceux-ci estiment souvent que cette responsabilité incombe aux sous-traitants qui, à l’opposé, affirment généralement, ne pas pouvoir financer des améliorations sans l’implication financière des grands groupes de la distribution. 

 Il nous faut aujourd’hui penser une autre approche : des travailleurs mieux rémunérés ont davantage accès à l’information, mais aussi à des conseils et à une aide juridique pour les protéger et faire valoir leurs droits. 

Si nous, marchés occidentaux de consommateurs, aidions les salariés des pays à plus faibles coûts à obtenir une plus digne rémunération de leur travail, nous leur procurerions ainsi les outils qui leur permettraient d’influer sur leurs conditions de travail, de santé et de sécurité.

Ils sauraient, n’en doutons point, engager avec leurs entreprises et pays respectifs, un dialogue qui conduirait à l’éradication de conditions d’existence proches de l’esclavage.  

 ADOPTER UNE VISION PLUS GLOBALE 

Dans un contexte de mondialisation, il convient d’appréhender avec une vision globale, la situation des salariés des pays émergents.

On peut, certes, continuer à pointer du doigt la dangerosité et pénibilité du travail ou l’extrême exploitation des ouvriers de certains pays, mais cela les expose à la délocalisation de leur production vers d’autres régions où les travailleurs sont parfois encore plus fragiles. 

Depuis l’accident de Dacca, qui à couté la vie à 1 133 personnes et causé de graves blessures et amputations à plus de 1 000 ouvrières et ouvriers parmi les 1 900 blessés, plusieurs groupes textiles, sans doute plus soucieux de leur image que du sort des ouvrières et ouvriers bangladais, transfèrent maintenant leur production vers d’autres pays d’Asie ou d’Afrique. 

Une tentative d’indemnisation des victimes du Rana Plaza a été organisée le 12 septembre 2013 à Genève sous la houlette de l’OIT. Cependant, 9 marques seulement sur les 29 impliquées se sont déplacées. Parmi les absents, citons AUCHAN, BENETTON, C&A, CARREFOUR, MANGO, et le groupe textile INDITEX (capitalisation de pres de 70 milliards d’euros) qui exploite les marques ZARA, MASSIMO DUTTI, BERSHKA, OYSHO, PULL & BEAR, STRADIVARIUS, etc. 

Aussi, peut-être pourrions-nous, afin de mettre fin à cette folle et meurtrière ronde, tenter d’apporter une réponse plus pertinente. 

La plupart des consommateurs occidentaux accueilleraient très favorablement l’institution d’une norme salariale mondiale. Néanmoins, la protection, les droits, la sécurité et la santé des citoyens relèvent de la responsabilité de chaque État qui, même en cas d’insuffisances, demeure souverain. 

Par ailleurs, l’instauration immédiate d’un salaire minimum décent pour l’ensemble des salariés de chaque pays émergent serait, le plus souvent, économiquement irréalisable. 

 Aussi, Il importerait simplement, afin de remédier rapidement et durablement à des situations sanitaires urgentes et souvent dangereuses, d’organiser une convention internationale pour définir dans la concertation, un montant de rémunération minimum obligatoire spécifique à l’exportation, afin d’échanger dans un monde plus juste et plus serein. 

UNE CONVENTION INTERNATIONALE ENTRE MARCHÉS DE CONSOMMATEURS ET PAYS A BAS COÛTS 

USA et UE pourraient, en collaboration avec l’OIT et dans le cadre de l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC), proposer à l’ensemble des pays industriels à bas coûts, d’adhérer à une convention internationale. 

Cet accord prévoirait essentiellement de subordonner l’exportation vers les deux plus grands marchés de consommateurs, à l’obligation de rémunérer, selon une norme minimum mondiale négociée, les personnels qui fabriquent ces produits ou fournissent ces services. 

Il conviendrait de déterminer dans la concertation, un montant de salaire suffisamment ambitieux pour faire évoluer la situation salariale de nombreux ouvriers dans le monde mais assez raisonnable et modéré pour être agréé par le plus grand nombre de pays exportateurs.

Une discussion entre les principaux marchés de consommateurs et l’ensemble des pays exportateurs, pourrait s’engager autour de la base suivante, qui néanmoins, ne constituerait qu’une étape vers une harmonisation salariale. 

- Un salaire minimum mensuel net de 400 € ou 500 $ pour les ouvriers fabriquant des produits ou les employés fournissant des services destinés à l’exportation principalement vers les deux plus grands marchés de consommateurs que sont l’UE et les USA. 

Seraient concernés : des pays d’Asie, d’Amérique du Sud, d’Afrique et d’Europe. Les pays de l’Union Européenne (UE) qui ne garantissent pas de salaire minimum ou dont le montant est inférieur au seuil préconisé, devraient également se plier à cette règle pour exporter vers les autres pays membres de l’UE ou les USA. 

Il appartiendrait ensuite à chacun des États participants, de légiférer pour faire appliquer dans les entreprises locales et étrangères, les dispositions décidées lors de la convention et encadrant la rémunération des personnels travaillant pour l’exportation. 

Par ailleurs, l’UE abrite en son sein d’importantes inégalités : le salaire minimum bulgare est le plus faible avec un montant net de 120 € mensuel quand son équivalant luxembourgeois dépasse 1 500 €. Il reviendrait à la Commission Européenne, d’imposer plus d’équité entre ses membres ¹. 

UNE AUGMENTATION SALARIALE POSSIBLE SANS MAJORATION DU PRIX POUR LE CONSOMMATEUR  

Les groupes de distribution et du luxe, les grandes enseignes et les marques, ont bâti en à peine vingt ans de mondialisation, des empires financiers gigantesques. 

Ceux-ci distribuent chaque année des dizaines de milliards d’euros à leurs actionnaires au détriment de consommateurs abusés et d’ouvriers surexploités.

Leurs milliers de palais de la consommation sont démesurés et occupent maintenant des millions de mètres carrés sur les plus belles avenues du monde. 

Mais à l’autre bout de la chaine, les salaires mensuels n’atteignent que très rarement 200 € par mois et sont bien souvent inferieurs à 100 €. 

Celui d’une ouvrière bangladaise compte parmi les plus faibles au monde avec 40 € pour parfois 250/300 heures de labeur ou 23 € pour des éthiopiens qui révélaient récemment être battus par les contremaîtres. D’autre part, au sein même de l’UE, les ouvrières de certains pays perçoivent moins de 150 €. 

Les faibles couts des pays émergents coût permettent aux grandes enseignes d'acquérir des magasins somptueux sur les plus belles avenues de New-York

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Le magasin ZARA sur la 5e Avenue occupe une superficie de 3 000 m2 qui a coûté 324 millions de dollars. Le groupe Inditex a déjà 6 000 magasins dans le monde. / La marque H & M, qui a déjà 2.853 magasins multiplie également les ouvertures : 5 300 m2 à Times Square, 3 900 m2 sur la 5e Avenue et 5 800 m2 à l'Herald Center en hiver 2014.  

Pourtant, il serait parfaitement possible, dans l’ensemble des secteurs industriels, de rémunérer plus correctement les personnels qui produisent des articles destinés à l’exportation, sans majoration de prix au consommateur.

La diminution de profits n’avoisinerait le plus souvent, que quelques dizaines de cents ou quelques euros sur des articles plus chers. 

Pour exemple, la somme annuelle de travail produit par une ouvrière textile bangladaise rémunérée moins de 500 € l’an, peut participer à la réalisation d’un chiffre d’affaires atteignant parfois 200 000 ou 300 000 € par an, dépensés par les consommateurs dans les grandes enseignes de la distribution ou les boutiques de prêt à porter bas, moyen, haut de gamme et luxe.

De même, le coût en main d’œuvre d’un Smartphone n’excède guère 2 à 5 % du prix de vente, celui d’une paire de baskets de marque oscille entre 1.5 et 3 % du prix boutique et un sac de luxe confectionné en quelques heures est parfois revendu 1 000 ou 2 000 €.   

UN CODE BARRE POUR MIEUX RESPECTER LES DROITS ET LUTTER CONTRE LA SURCONSOMMATION DE RESSOURCES NATURELLES 

Une traçabilité des produits, matérialisée par un code barre obligatoire pour exporter vers l’UE et les USA, pourrait faciliter l’application de règles sociales dans les pays d’origine. 

La production de chaque article a une conséquence directe sur l’état de la planète et l’épuisement des ressources naturelles. Peut-être ne devrions-nous plus attendre pour lutter contre le consumérisme, le réchauffement climatique et la destruction de l’écosystème. 

Un code barre conférerait une identité à chaque article. Il indiquerait le nom du donneur d’ordre, celui du fabricant et des sous-traitants, le niveau des conditions sociales des personnels de production, la conformité des substances utilisées, ainsi que l’empreinte écologique. Cela pourrait marquer le début d’une vraie gestion des ressources et des échanges. Par ailleurs, celui-ci constituerait un outil efficace de lutte envers la contrefaçon.

POUR QUE CHAQUE PAYS PUISSE BÂTIR UNE ÉCONOMIE SAINE 

Les hausses, surtout de bas salaires, ont, selon la plupart des économistes, keynésiens ou appartenant à d’autres courants de pensée, un effet macroéconomique positif certain sur le développement d’un pays.

Les effets concrets sont d’autant amplifiés sur l’économie locale lorsque le pays est émergent et produit agriculture, élevage et industrie manufacturière de biens de consommation. 

En revalorisant la rémunération des salariés travaillant pour l’exportation, mécaniquement, les revenus des autres citoyens et le niveau de vie du pays exportateur progresseraient.

A terme, l’augmentation de la consommation de biens indispensables, alimentaires ou matériels, générerait une croissance du marché intérieur qui pourrait contribuer à bâtir une économie plus autonome et saine, mais aussi moins orientée vers une course à la production dont, par ailleurs, les effets sur l’environnement sont souvent désastreux. 

CONSOMMATEURS OTAGES ET COMPLICES MALGRÉ NOUS

Nous, consommateurs occidentaux, n’acceptons plus d’être les otages et complices d’une politique économique spéculative qui nous berne et impose à des femmes, des hommes et parfois des enfants de 10 ans, des conditions de travail proches de l’esclavage. 

La promesse d’une mondialisation heureuse qui devait offrir bienveillamment du travail aux pays pauvres dans le respect de leurs droits et procurer des produits moins chers aux pays riches ne s’est guère réalisée : les conditions de travail des ouvriers des pays émergents se sont peu améliorées depuis le début de la mondialisation, le chômage des pays occidentaux a explosé et la plupart des prix des biens de consommation augmentent régulièrement.

Il semble aujourd’hui, que les actionnaires des grands groupes soient les principaux bénéficiaires de ce marché de dupes. 

Certes, les donneurs d’ordres occidentaux partagent la responsabilité de cette forme d’esclavage contemporain avec les industriels locaux et doivent également parfois composer avec des organisations mafieuses et des hommes politiques ou fonctionnaires corrompus. Aussi, l’instauration d’un salaire minimum obligatoire pour exporter, aiderait les États signataires à lutter contre une corruption qui prive travailleurs et citoyens, des fruits d’une croissance qui leur revient de droit. Les gouvernements pourraient ainsi remplir leur devoir de protection envers leurs populations. 

L’adhésion à cette convention internationale, marchés de consommateurs/Pays en développement, pourrait constituer pour chacun des États signataires, une opportunité historique d’avancée économique et sociale. 

 

 ¹ Union Européenne : 

Nous devons envisager l'instauration d'un salaire minimum mensuel net de 1 000 € pour l’ensemble des ouvriers des pays de l’UE fabriquant des produits ou les employés fournissant des services destinés à l’exportation ainsi que pour les salariés détachés dans l’un des 28 pays de l’Union Européenne (Exemples : ouvriers polonais et portugais du BTP en France et ouvriers Bulgares ou roumains dans l’agroalimentaire en Allemagne).

 Ce salaire net minimum s’appliquerait donc aux 7 pays qui ne disposent pas d’un salaire minimum (Allemagne, Italie, Danemark, Chypre, Autriche, Finlande et Suède).

Et, parmi les 21 pays prévoyant un salaire minimum, ceux dont le montant est inférieur au seuil de 1 000 € (Roumanie, Bulgarie, Pologne, Hongrie, République tchèque, Croatie, Estonie, Lituanie, Lettonie, Grèce, etc.…)

 Les salaires minimum en vigueur dans des pays de l’UE continueraient à s’appliquer dés lors qu’ils seraient supérieurs à 1 000 € net mensuel. 

A terme, un alignement basé sur la moyenne des salaires minimum nets français, anglais, belges, irlandais, néerlandais ou luxembourgeois (1 100 à 1 550 €) pourrait être envisagé pour les pays les plus développés et s’appliquer ensuite à l’ensemble des populations de la communauté européenne. 

 Francis JOURNOT 

Convention internationale pour un salaire minimum mondial  & Vêtements made in France sont des associations citoyennes indépendantes, à but non lucratif et sans appartenance politique 

 

 http://www.international-convention-for-minimum-wage.org/fr/pages/fran/page-1.html

 http://www.vetements-made-in-france.com/

 


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14 réactions à cet article    


  • TOUSENSEMBLE OU L ECUREUIL ROUGE TOUSENSEMBLE OU L ECUREUIL ROUGE 15 octobre 2013 17:54

    OUI MAIS SI ON COMMENCAIT PAR LA CEE ou mme merkel fait la loi paye les travailleurs

    agricoles....600 EUROS MOIS IL NE FAUT PAS S ETONNER QUE L AGRO ALIMENTAIRE

     ALLEMAND A COULE L AGRO ALIMENTAIRE BRETON DONC FRANCAIS BRAVO A L’ UMPS OU

    A L’ UMPFN

    ELLE FERA LA MEME CHOSE AVEC LES TELECOM DES INGENIEURS DE L EST PAYES 1500 EUROS MOIS...................

    BRAVO FLAMBY LE BRANCHU...LE DRIANT....LE FOLL AU LIEU DE CAQUETER DANS LES ASSEMBLEES FAITES VOTRE BOULOT....FEIGNANTS...LMOBBYSTES....C EST UNE HONTE


    • Anaxandre Anaxandre 15 octobre 2013 19:03

        « ...SI ON COMMENCAIT PAR LA CEE ou mme merkel... »


        La CEE a été remplacée par l’UE en 93 ; Mme Merkel franchissait à peine le rideau de Fer... smiley

        Pour le reste, ne rêvez pas : vous aurez plus vite instauré des barrières douanières aux frontières capables d’équilibrer nos échanges internationaux et de sauvegarder nos emplois qu’un salaire minimum européen (qui serait sans doute par ailleurs très minimaliste, donc à ne pas souhaiter pour notre pays, à moins de vouloir à tout prix devenir « compétitif », comme on dit...).

    • TOUSENSEMBLE OU L ECUREUIL ROUGE TOUSENSEMBLE OU L ECUREUIL ROUGE 16 octobre 2013 10:28

      n’en déplaise a alexandre.le petit...UE UNION ECONOMIQUE DES MEDEF OU UNION DE L EST......dirigée par merkel sans kozy.mais avec flamby....


      C’EST PLUS FACILE A UN PAYS RICHE COMME LALLEMAGNE DE PAYER DES TRAVAILLEURS AGRICOLES DE L EST a 600 EUROS MOIS OU DES INGENIEURS AGRICOLES ET MEDECINS A 1000 OU 1500 EUROS MOIS

      et de couler l’agro alimentaire et autres des autres pays..........

      A QUOI SERVENT LES DEPUTES EUROPEENS SOIT ABSENTS OU ARRIVANT LE MATIN TARD ET REPARTANT L APM APRES AVOIR SIGNE LEURS FEUILLES DE FRAIS

      ET EN BRETAGNE A QUOI SERVENT LE FOLL LEBRANCHU ET LE DRIANT A PART FAIRE PARTIE DE LA BANDE A FLAMBY ET DES SES 40 MINISTRES VOLEURS D INDEMNITES OU LOBBYISTES


    • Anaxandre Anaxandre 16 octobre 2013 14:27

        Vous et les vôtres ne comprenez décidément rien à rien : vous voudriez d’un côté un SMIC à 1700 euros ou plus en France , et de l’autre une harmonisation des salaires « en UE » qui ne pourrait se faire que par le bas et au détriment des salariés français.

        
        Votre vieux logiciel internationaliste vous a transformé depuis longtemps en idiots-utiles du capitalisme transnational ; et de constater que vous êtes dans les faits toujours du côté de l’oligarchie contre toute forme de nationalisme, ou même simplement de patriotisme économique. Vous aurez participé activement - toujours au nom de cet internationalisme dogmatique - à la destruction de ceux qui faisaient encore hier, ici en France, le gros de vos troupes : les ouvriers. Quelle triste ironie...

    • TOUSENSEMBLE OU L ECUREUIL ROUGE TOUSENSEMBLE OU L ECUREUIL ROUGE 15 octobre 2013 17:55

      LOBBYSTES....FAINEANTS TROP PAYES..........


      • Laurenzola Laurenzola 15 octobre 2013 23:37

        Instaurer un revenu de base mondial serait plus salutaire.

        Le travail marchant est mort, pas la peine de chercher à faire travailler tout le monde lorsque cela n’ait pas nécessaire, sans compter que les ressources naturelles s’épuisent.

        Vivre où gagner sa vie, telle est la question.


        • unandeja 16 octobre 2013 09:35

          comment on fait entre le salaire minimum français à + de 1000€ et le salaire minimum en éthiopie qui doit pas dépasser les 10 € ?

          .....c’est comme pour la monnaie, une harmonisation fiscale, économioque et sociale est nécessaire avant :/


          • Kern Kern 16 octobre 2013 16:07

            Ce n’est pas le salaire qui compte : c’est le pouvoir d’achat que l’on en a

            Avec un salaire de 100 euros par mois un indou est un nabab en Inde

            Il faudra 3 générations pour que tout le monde soit logé à la même enseigne

            Vous ne serez pas là pour le voir et moi non plus

            Tout le reste n’est que parlotes politiciennes d’une humanité sur son déclin en voie pour une disparition inéluctable


            • Kern Kern 16 octobre 2013 16:15

              J’ajoute :

              Dans 2 milliards d’années il ne restera de cette humanité qu’une strate de 2 cm d’épaisseur enfouie sous des dizaines de mêtres de couches géologiques

              La Terre continuera de tourner : les cafards et les termites seront toujours là

              Les rats aussi ( si ils ne la ramène pas trop , comme le firent les humains )

              ( c’était ma minute d’optimisme )


              • Kern Kern 16 octobre 2013 16:26

                J’ajoute encore

                Le soleil étant à la moitié de sa vie ; quand celle-ci prendra fin ; la planète Terre disparaîtra à son tour : retour à la case départ

                Alors vous pensez bien que vos joutes oratoires sur le salaire médian qui ferait le bonheur de tous sont d’un puéril à faire chialer

                Mais qui me font rigoler  smiley


                • Kern Kern 16 octobre 2013 17:52

                   J’ai écris un peu vite ;

                  « Le soleil étant à la moitié de sa vie ; quand celle-ci prendra fin ; la planète Terre disparaîtra à son tour »

                  C’est pas sur ; car si la Terre se trouve un autre soleil en remplacement ; elle peut s’en sortir

                  Sur Agoravox nous avons bien un Soleil ; mais je doute que ses rayons suffisent à chauffer un bol de riz , alors une planète......

                  Ouais...c’est mal barré pour la planète


                • Paulo/chon 16 octobre 2013 16:54

                  En attendant de vouloir etre maitre chez les autres, ne serait-il pas plus facile d’en facturer le transport à déja son prix de revient sur le linéaire, au prix unitaire bien sur.
                  Une bonne vingtaine d’années de technico-commercial Transport m’a simplement démontré qu’il n’existe que le prix unitaire au départ du lieu de production agrémenté du transfert, ce qui permet de respecter les attentes de chacun, mais cela est une vraie utopie il y aura toujours un délinquant pour moins cher. Un de mes professeur argumentait toujours avec un 15 tonnes pour 1 baguette de pain bien sur, il faut dire qu’il était de la génération des cartes perforées dont la discrétion était totale.


                  • Ruut Ruut 16 octobre 2013 18:37

                    J’imagine déjà les multinationales imposer le salaire minimum chinois comme salaire de base mondial.
                    Nous aurons l’air fin en France avec 10 euro par mois.

                    Déjà une monnaie mondiale avec impossibilité aux états de faire des dettes sans accord par référendum non truqué de la population, ce serais un bon début.


                    • alinea Alinea 16 octobre 2013 21:29

                      Le jour où il n’y aura plus de « marques », de chaînes, de grande distribution, de concentration, il y aura plus d’entreprenants, plus de variétés, plus de créativité, moins d’injustices, moins de victimes.. ça ne sera pas plus mal, si ?
                      Allez vous habiller ailleurs ! Allez manger ailleurs ! Allez dormir ailleurs, voyagez autrement,etc !!!!

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