Cette crise est à l’image du fond d’un puits -en lequel nous ne cessions de nous enfoncer !
Elle a ceci de bon, de mettre enfin un terme à une descente aux enfers !
Oui, car maintenant que nous sommes coincés en bas, au moins pouvons-nous envisager la possibilité de remonter.
Les valeurs actuelles étant réduites à néant, ainsi pourrions-nous espérer :
-une meilleure qualité de vie, touchant à l’essentiel ;
-moins de gâchis ;
-manger moins mais mieux ;
-un tourisme moins désastreux, empreint de curiosité, et ne se répandant plus de façon carnivore aux quatre coins du globe, pour faire dire au clampin de retour au bercail qu’il « a fait tel ou tel pays » ;
-un divorce consommé entre le peuple et ses élites dévoyées, voire une petite révolution s’acheminant vers une saine remise en question ;
-la fin du règne de l’enfant, tyran, gâté jusqu’au trognon, et un terme à cette infecte compétition entre parents, à qui offrirait toujours plus de biens matériels à ses chérubins : activités sportives onéreuses -équitation, tennis-, portables, consonnes de jeux, enfin toutes ces merdes !
-un retour à des échanges, vouant aux gémonies ce culte de la communication qui, in fine, n’a fait que diviser les gens en codifiant les rapports sociaux jusqu’à la caricature, menant à une indifférence policée, et un cynisme encouragé ;
-la fin de l’aliénation dans le travail, avec ses suicides à la clé, ses harcèlements, ses humiliations, ses retenues d’information, le triomphe du paraître sur le savoir-faire, de la division sur la solidarité ;
-un retour à la culture, la vraie, à une écriture de qualité, loin de fantoches tels Begbeider, Bhl, Angot et autres écrivassiers adeptes forcenés du « degré zéro de l’écriture ».
-la fin de l’hégémonie des banquiers, banksters et autres financiers véreux, comme de leurs chargés de com, les politiciens sans idéologies !
Enfin, tant et tant encore !
Alors oui !... si la crise peut nous mener lentement mais sûrement vers cela, elle est la bienvenue !
Par contre, si le peuple abdique toute volonté et que ce marasme nous conduit à un gouvernement mondial, alors le suicide sera, ma foi, une façon comme une autre d’y échapper, peu conseillée mais guère blâmable !
Pour de plus courageux restera la résistance, que je conseille vivement.
A nous d’agir, frères humains !