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Accueil du site > Actualités > Economie > L’Espagne s’embrase-t-elle ?

L’Espagne s’embrase-t-elle ?

Deux nouvelles très inquiétantes sont tombées simultanément en Espagne vendredi après la fermeture des marchés. Un baril de poudre ?

 Bankia.
 
La crise bancaire est le premier aspect important du dossier espagnol. Son fond est constitué par l’éclatement de la bulle immobilière. Quatrième banque du pays, Bankia y est particulièrement sensible. Il y a une semaine, l’État espagnol en a pris le contrôle par un investissement de 4,5 milliards €. On a appris hier soir que la Banque présentait un besoin de financement de 19 milliards €. Un total de 23,5 milliards € là où on en annonçait une dizaine ! Le gouvernement espagnol, pour renforcer sa crédibilité, a annoncé dans la semaine vouloir s’en sortir sans plan de secours européen… pour ne pas avoir l’air d’emboiter le pas à la Grèce. Or il a déjà dû revoir à la baisse ses perspectives d’assainissement budgétaire en mars dernier et il fait face actuellement à une récession de plus en plus importante assortie d’un chômage à 25% et a dû lui aussi faire face à un Bank Run dans les dix jours écoulés. Comment s’en sortir dans ces conditions et soutenir tout le système bancaire sans s’écrouler soi-même ?

Catalunia.
 
Dans ce contexte plus que tendu, le président de la plus importante des régions espagnoles, la Catalogne a tout simplement déclaré ce même vendredi soir : « Peu importe comment on y arrive, mais nous avons besoin de pouvoir effectuer des paiements à la fin du mois. On ne peut pas redresser son économie si on ne peut pas payer ses factures. » L'endettement des régions - 36 milliards d'euros à refinancer cette année - est considéré comme l'une des bombes à retardement de l'Espagne, la deuxième avec la crise immobilière : les deux épines dans le socle du système bancaire espagnol.
 
Scénario catastrophe ?
 
Jusqu’à présent le déroulement de la crise a permis de sérier les problèmes, c’est-à-dire de traiter tantôt la question irlandaise ou portugaise, tantôt la crise grecque, sans aucune conjonction des différents phénomènes. On fait face cette fois à une double alerte : une étincelle, la Grèce, beaucoup trop petite en elle-même pour constituer un problème de taille suffisante, un baril de poudre, l’Espagne, qui depuis un an cherche à passer en douce en s’abritant tantôt derrière les uns, tantôt derrière les autres, mais se présente brutalement à l’avant de la scène ce WE après avoir fait les gros titres depuis quinze jours.
 
Le fait que la France a pu emprunter ce vendredi 25 mai à des taux historiquement BAS fait paradoxalement partie de ces annonces plus qu’inquiétantes. Il y a des fonds qui fuient le Sud et cherchent à se placer temporairement là où la situation ne semble pas encore trop dégradée. Au taux zéro des Allemands mercredi a correspondu un taux de près de 2,5% en France vendredi, ce qui montre bien l’écart Berlin-Paris, la France se situant à mi-parcours entre l’Allemagne et les pays du Sud, pour le moment.
 
Stratégie
 
L’annonce de l’Archange Gabriel se fait le vendredi soir. On peut ainsi au cours du WE mobiliser l’ensemble des forces disponibles pour intervenir en masse dès le dimanche soir à Tokyo et surtout le lundi matin à l’ouverture des marchés financiers. On manie ainsi l’arme psychologique. Il n’est pas difficile à l’observateur attentif de s’apercevoir que les mouvements de baisse importants se font toujours à contretemps sur les marchés, signe que les grands opérateurs se concertent pour inverser les tendances lorsqu’on attend des chocs majeurs, s’arrangeant ensuite pour répercuter « gentiment » ces baisses dans les heures ou les jours qui suivent. C’est ce qui donne actuellement un aspect soi-disant incompréhensible aux marchés.
 
Bon week-end et à lundi, car les marchés financiers ne prendront pas leur « jour de solidarité » ce lundi de Pentecôte. Nombre de leurs employés devront écourter le W.E. ou passer la journée de lundi sur leur iPhone…
 
MALTAGLIATI

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27 réactions à cet article    


  • Cigogne67 26 mai 2012 18:33

    la grèce hier, l’espagne aujourd’hui en attendant le portugal, l’italie et la France...il est temps de sortir de l’ue et de l’euro pour retrouver nos marges de manoeuvre face au brics qui pratique le dumping social, fiscal, environnemental pour attirer les investisseurs.

     


    • appoline appoline 27 mai 2012 10:56

      Il serait grandement le temps que les français comprennent qu’ils ne sont pas à l’abris. 


      Ici, les parents d’écoliers et collégiens commencent à demander le remplacement des professeurs absents (qui ne s’en privent pas). Là, on demande l’augmentation des forces de police parce que ça commence à sentir le roussi au niveau des braquages ; seulement nous n’avons plus de ronds, oui, pour payer tout ce petit monde il faut emprunter tous les mois.

      Alors, les français continuent à râler, enfin certains français, mais qu’ils se disent bien que la situation n’a pas encore commencé à se dégrader chez nous, qu’ils regardent bien ce qui se passe en Espagne car cela se rapproche et vite

    • robin 27 mai 2012 12:32

      Par appoline(xxx.xxx.xxx.48)27 mai 10:56

      Il serait grandement le temps que les français comprennent qu’ils ne sont pas à l’abris.

       -----------------------------------------

      Vu que les moutons français continuent à voter en masse pour la pantalonnade UMPS, c’est pas demain la veille, donc le chaos à 99,9% de chances de gagner la France


    • appoline appoline 28 mai 2012 12:02

      @ Robin,


      Ca, je vous l’accorde bien volontiers. l’UMPS a ruiné la France, chacun s’en met dans la poche à gauche à droite, cette situation n’est pas arrivée « par hasard »

    • Robert GIL ROBERT GIL 26 mai 2012 19:44

      En Espagne mais dans toute l’Europe, il faut que les etats cessent  de mener une politique ultra-volontariste pour saigner les populations afin de servir la dette et rassurer les marchés, les groupes financiers seraient en faillite.Nous n’aurions plus qu’à les nationaliser et (respectons les formes  !) les payer un euro symbolique.....
      http://2ccr.unblog.fr/2012/04/18/mettre-au-pas-la-finance/


      • appoline appoline 27 mai 2012 10:58

        Il faut, il faut, ah il y en a bien des solutions seulement voilà, elles ne seront pas appliquées et cela nous prépare à des temps très durs, le problème : ; on continue à dire aux français que tout va bien ou presque


      • robin 27 mai 2012 12:34

        Loin d’être désordonnée et incompétente, je pense que la mafia européenne VEUT LE CHAOS (orbo ab chaos) pour avoir toute les justifications pour se débarasser de la démocratie cette fois ci officiellement (officieusement ça fait longtemps)


      • appoline appoline 28 mai 2012 12:05

        Robert, soyez raisonnable, nationaliser les groupes financiers ? Vous ne vous doutez pas de la manière dont ils peuvent réagir, donc il faudrait les prendre de court et pour cela être beaucoup plus rapide que cette bande de tas de mous du genou qui nous gouverne.


      • Le Yeti Le Yeti 26 mai 2012 19:56

        Les clients de la Bankia devraient plutôt placer leurs économies chez Jardiland ...


        • Loatse Loatse 27 mai 2012 13:09

          Pas faux ; on risque ces prochains mois de relever une nette tendance à la hausse dans l’achat de semences potagères, .de pelles, de pioches et de granulés de fumier...


        • Le Yeti Le Yeti 26 mai 2012 19:59

          Heureusement, les banques Françaises, elles, se portent bien.  :->
          (Bon. C’est pas tout ça mais il est tard. Faut qu’j’y aille, Jardiland va fermer.)


          • grangeoisi grangeoisi 26 mai 2012 22:24

            Quelle joyeuse époque nous vivons ! Vive les krachs , celui d’aujourd’hui bien moins grand que celui de demain !


            • toor toor 27 mai 2012 01:03

              Je souhaite dénoncer

              J’ai posté dans un article mais rien ne paraît malgré ce que l’on veut me faire croire j’ai vérifié à partir de mon tableau de bord et les liens sont différents mais regardez par vous même.

              voici le lien où j’ai posté et après plusieurs tentatives ça n’apparaît que sur l’autre lien.
              http://www.agoravox.fr/actualites/i...

              et maintenant voici le lien qui normalement devrait être celui sur lequel vous êtes actuellement.
              http://www.agoravox.fr/actualites/i...


              • toor toor 27 mai 2012 01:05

                Désolé ce n’est pas un article mais un commentaire.


                • Croa Croa 27 mai 2012 08:14

                  « car les marchés financiers ne prendront pas leur « jour de solidarité » »

                  Tu veux dire leur corvée ?

                  En ce cas ils la prendront bien le 28 juin. Jusqu’à preuve du contraire le lundi de pentecôte est toujours férié sauf que par défaut c’est ce jour là qu’on effectue la nouvelle corvée dite journée de solidarité.

                  à vouloir reprendre les mots des communicants de la pensée unique, l’esprit en est tellement perturbé qu’on en arriver à dire le contraire de ce que l’on voudrait dire !
                   smiley smiley smiley smiley smiley smiley smiley smiley smiley


                  • foufouille foufouille 27 mai 2012 10:48

                    ils vont se serrer la ceinture, les banksters ?
                    on suppose que non


                    • appoline appoline 27 mai 2012 11:00

                      Mais non Foufouille, ils sont bien trop gras pour cela, la ceinture c’est bon pour les petits et encore quand on ne s’en sert pas pour leur cogner dessus


                    • luluberlu luluberlu 27 mai 2012 12:31

                      Pourquoi tant de violence ?
                       que ce système d’échanges, soit à un moment de son histoire particulièrement exploités par les dominants.....s’il se pète la gueule tant mieux, et ce qui se passera ? on verra bien alors.
                      Pour nos kmarades grecs et certain españols qq portugais, des français des anglais des teutons, des roumains des maliens, etc etc .... des pauvres qui ont faim quoi....., z’on pas de bols et c’est pas aujourd’hui que çà s’arrange. Alors hips ! Bienvenue dans la danse des vents.
                      Et tout çà n’a pas de sens et pourtant est fait de sens.


                      • Aita Pea Pea Aita Pea Pea 27 mai 2012 12:49

                        Et pendant ce temps ,Madrid veut les jeux olympiques ..........


                        • mortelune mortelune 27 mai 2012 13:31
                          « L’Espagne s’embrase-t-elle ? »
                          Je ne suis pas convaincue par le titre de votre article. Madrid est à 2 pas de Paris et la question que vous posez est au présent. Au présent il n’est pas possible de proposer la question comme vous le faites. 
                          Quand l’Espagne s’embrasera tous les français le sauront via internet (si les merdias se taisent).
                          A moins que vous vouliez faire un clin d’oeil au film de René Clément « Paris brûle-t-il ? »
                          Dans ce cas alors je reconnais que la guerre que même les banquiers sur l’Espagne ressemble à la volonté de A Hitler de raser Paris en faisant sauter tous les ponts et les monuments. 

                          Il faut dire qu’en détruisant la Grèce sous nos yeux, les financiers ont prouvé que les peuples européens sont particulièrement vulnérables tant ils sont faciles à manipuler.

                          Exemple déjà lu ici ou entendu ailleurs « De toute façon les Grecs sont des moins que rien qui ne payent pas leurs impôts » ou bien « Le travail au noir est monnaie courante, la crise c’est normal en Grèce », et encore « Les Grecs dépensent trop et ils font trop de crédits » etc...

                          Que trouverons-nous à dire au sujet des espagnols ? Ils font trop de corridas ?

                          De toute façon si l’Espagne est touchée aussi lourdement que la Grèce alors nous tomberons nous aussi c’est immanquable. Saurons nous être aussi critique envers nous même que nous l’avons été envers les Grecs ou saurons nous reconnaître les vrais coupables ? 

                          Ma boule de cristal me dit qu’il y aura une guerre au proche orient si d’aventure les peuples européens ouvrent trop grands leurs yeux et pire s’ils montrent du doigt les crapules qui nous dépouillent. 



                          • volapuk volapuk 27 mai 2012 13:58

                            Il faut toujours rappeler qu’en Espagne la voracité des banques avec le soutient politique ne connaît pas d’égal dans le monde. Les « subprimes Ibériques » ne font pas que perdre leurs « Casas ». Une fois expropriés, ils sont persécutes à vie par la Banque pour rembourser des intérêts exorbitants d’un bien qui ne leur appartient plus... Ces lois sauvages mèneront à la vindicte populaire la plus féroce. En toute logique, les premières têtes de banquiers devraient tomber dans ce pays !


                            • verdad 27 mai 2012 16:39

                              Renflouons la Grèce
                              Renflouons l’Espagne
                              Renflouons le Portugal
                              Renflouons l’Irlande
                              Renflouons la Belgique
                              Renflouons la Hollande
                              Renflouons, renflouons mais qui nous renflouera ????

                              Là est la question ?
                              C’est pourquoi je vous la pose. Mille Milliards de sabords !!!!!


                              • reprendrelamain reprendrelamain 27 mai 2012 17:27

                                 Les banques espagnoles et toutes les autres pratiquent l’escroquerie comme une religion mais pourquoi se gêneraient-elles quand les salariés qui sont victimes de licenciements boursiers  et qui touchent des indemnités s’empressent de les placer dans ces mêmes banques qui ont tout fait pour qu’ils perdent leurs emplois…


                                • BA 27 mai 2012 21:57

                                  Dimanche 27 mai 2012 :

                                   

                                  Suisse : préparation d’un plan en cas d’éventuel éclatement de la zone euro.

                                   

                                  La Suisse, tout en n’envisageant pas d’éclatement de la zone euro, prépare un plan pour le cas où cela se produirait, a indiqué dimanche le président de la Banque centrale.

                                   

                                  Thomas Jordan, nommé le mois dernier à la tête de la Banque nationale suisse (BNS), a précisé au journal germanophone SonntagsZeitung qu’un groupe de travail discute des mesures à prendre pour combattre tout éventuel renchérissement du franc suisse, considéré comme une monnaie refuge.

                                   

                                  "Nous devons nous préparer à un scénario d’écroulement de la zone euro, bien que je ne pense pas que cela va se produire", a ajouté le président de la BNS.

                                   

                                  M. Jordan a estimé que la crise de la zone euro s’est aggravée au cours des dernières semaines et a prédit des temps difficiles à venir.

                                   

                                  "Le groupe de travail se focalise sur des instruments destinés à combattre un renchérissement du franc suisse", a-t-il dit au journal.

                                   

                                  "L’une des mesures envisageables serait un contrôle des capitaux, c’est-à-dire un contrôle direct sur le flux des capitaux en Suisse", a-t-il ajouté sans donner plus de détails.

                                   

                                  http://www.boursorama.com/actualites/suisse-preparation-d-un-plan-en-cas-d-eventuel-eclatement-de-la-zone-euro-4e4b8390880ba84c3eaf2c82fb83f176


                                  • citoyenrené citoyenrené 28 mai 2012 13:30

                                    merci pour cet article

                                    on peut tirer de la situation plusieurs constats :

                                    - l’échec des gouvernements représentatifs, l’électoralisme comme pourrissement
                                     
                                    - l’obligation de se tourner vers des banques privés, du vol organisé

                                    - l’incapacité des peuples à changer la donne (indignados), et ce autrement que de manière violente, ce qui sera le cas si la situation venait à perdurer / empirer

                                    pendant ce temps, les paradis fiscaux nous entrainent vers « l’enfer réel » pour les peuples

                                    ce système ne sait pas s’arrêter et appelle sa fin


                                    • BA 28 mai 2012 14:37

                                      Lundi 28 mai 2012 :

                                       

                                      Espagne : Madrid pourrait avoir besoin d’aide pour aider ses banques.

                                       

                                      Le sauvetage record de Bankia faisait tanguer lundi l’Espagne sur les marchés, qui doutent qu’elle puisse affronter seule les besoins en capitaux de son secteur bancaire, ce qui mènerait la quatrième économie de la zone euro à demander une aide extérieure.

                                       

                                      Sans surprise, la Bourse madrilène a ouvert dans le rouge, Bankia s’effondrant de près de 27% dès sa reprise de cotation.

                                       

                                      Signe de la suspicion qui pèse sur les banques espagnoles, ces dernières étaient toutes pénalisées, même les plus solides comme Santander ou BBVA.

                                       

                                      Pendant ce temps, le marché obligataire ne souriait guère plus à l’Espagne : sa prime de risque (surcoût qu’elle doit payer pour emprunter à dix ans par rapport à l’Allemagne, considérée comme référence du marché) grimpait à un nouveau record historique, à 509 points de base.

                                       

                                      Cette mauvaise réaction des investisseurs était attendue, après la décision vendredi de Bankia de demander à l’Etat une aide de 19 milliards d’euros.

                                       

                                      ON SAIT CE QU’IL FAUT FAIRE

                                       

                                      En comptant les 4,5 milliards d’argent public déjà apportés, le sauvetage de la troisième banque du pays par le montant d’actifs - et la plus exposée à l’immobilier - atteint 23,5 milliards d’euros, un record historique en Espagne.

                                       

                                      Maintenant, "même si l’on sait ce qu’il faut faire, il faut encore déterminer comment on va financer le processus", souligne la maison de courtage Link Securities. Et "c’est ce comment qui va garder les investisseurs en alerte dans les prochains jours", de quoi chahuter encore l’Espagne sur les marchés.

                                       

                                      C’est normalement le Fonds public d’aide au secteur (Frob) qui doit injecter ces fonds.

                                       

                                      Mais "il compte actuellement 5,4 milliards d’euros, dont 1 milliard est déjà promis à Banco de Valencia (nationalisée récemment, ndlr), donc il n’a pas la somme suffisante", relèvent les analystes de Bankinter.

                                       

                                      "Dans ce contexte, le plan du gouvernement est d’apporter l’aide en injectant directement de la dette publique dans BFA (Banco Financiero y de Ahorros, maison mère de Bankia, ndlr), pour éviter d’avoir à émettre de la dette sur les marchés" afin de trouver cette somme, à un moment où les taux d’intérêt appliqués à l’Espagne à chaque émission obligataire sont très élevés.

                                       

                                      Bankia pourrait utiliser cet apport comme garantie dans ses opérations ou demander à la BCE de l’échanger contre du liquide, selon ces analystes. Une manière de faire financer indirectement le sauvetage par l’organisme européen.

                                       

                                      Mais cela n’empêcherait pas la dette publique espagnole de grimper, bien au-delà des 79,8% du PIB visés par Madrid à fin 2012.

                                       

                                      LA FACTURE POURRAIT S’ALOURDIR

                                       

                                      "En dernière instance, il y a la possibilité que (le gouvernement) ait à recourir au mécanisme européen de stabilité financière", note Juan José Toribio, professeur à l’IESE Business School de Madrid.

                                       

                                      Surtout que la facture pourrait encore s’alourdir : selon El Mundo, l’Etat devra injecter 30 milliards de fonds publics dans les trois établissements bancaires placés sous sa tutelle en raison de leurs grandes difficultés : CatalunyaCaixa, NovacaixaGalicia et Banco de Valencia.

                                       

                                      Ce qui ferait donc un total de plus de 50 milliards d’euros que l’Espagne devra allouer à ses banques, de quoi susciter des doutes sur sa capacité à apporter seule ces fonds, à un moment où sa discipline budgétaire est étroitement surveillée par les marchés et l’Union européenne.

                                       

                                      Si la crise grecque continue et si la prime de risque espagnole reste autour du niveau élevé des 500 points, "l’Espagne pourrait demander de l’aide au Fonds européen de stabilité financière (FESF). C’est une possibilité, même si maintenant toutes les hypothèses sont possibles", a expliqué une source gouvernementale au quotidien de centre-droit.

                                       

                                      Madrid pourrait même solliciter directement l’aide du FMI, écrit le journal.

                                       

                                      Contacté par l’AFP, le ministère de l’Economie a lui assuré que la position officielle de ne demander aucune aide extérieure n’avait "pas changé".

                                       

                                      http://www.romandie.com/news/n/Espagne_Madrid_pourrait_avoir_besoin_d_aide_ pour_aider_ses_banques70280520121330.asp


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