L’EURO n’est pas RESPONSABLE des disparités de croissance et de revenus dans l’Eurozone
Des études comparent - À TORT- l'évolution des revenus dans les pays de la zone euro depuis l'introduction de l'euro avec l'évolution des revenus sans l'introduction de l'euro car dans ce dernier cas il est impossible de définir les politiques que chaque État aurait mises en place (et leurs variations) et leurs effets sur la croissance, les revenus, la dette publique et les taux d'intérêts, la balance commerciale, l'emploi etc... Avant l'euro, l'Allemagne et son mark étaient forts ; le coût élevé de la réunification a freiné pendant une décennie la marche en avant dominatrice. Alors pourquoi l'Allemagne avec le mark ou avec l'euro domine-t-elle de plus en plus l'Eurogroupe et l'UE ? Sa DÉMOGRAPHIE en est la clé principale ! Et la mondialisation enfonce l'économie française !
Après la capitulation de l'Allemagne en 1945, les pays d'Europe ravagés par les destructions dues à la guerre, dont la France et l'Allemagne, ont dû reconstruire les insfrastructures, les entreprises, les villes et les logements. Et une forte natalité, de part et d'autre du Rhin, a permis aux populations de croître et d'éffacer les pertes en vies humaines.
La forte natalité s'est maintenue jusqu'au début des années 70 en Allemagne : (2 à 2,5 Enfants/femme, avec 1,1 à 1,3 million de naissances/an et gain naturel de 300 000 à 400 000 chaque année), puis s'est effondrée à partir de 1972 (1,36 à 1,40 enfant/femme avec un déficit naturel de 50 000 à 200 000 naissances chaque année) (légère remontée de la natalité depuis deux ans vers 1,5 E/F, mais le déficit naturel décès-naissances augmente toujoujours). Cependant la population de l'Allemagne a poursuivi sa croissance du fait d'une immigration essentiellement de travail (jeunes adultes élevés et formés dans leurs pays d'origine).
L'influence prépondérante de l'immigration massive en Allemagne
À partir de 1972 il y a une chute massive des naissances, de l'ordre de 50% par rapport aux pointes des années 50/65 d'où progressivement à partir de 1977 une baisse équivalente dans les classes d'âge entrant en scolarité : année après année, le "déficit" se creuse et des classes nombreuses puis des collèges et lycées sont fermés en Allemagne par manque d'élèves. De 1972 à 2015 la perte naturelle de la population allemande est de 5 millions et de 2,5 millions entre 2000 et 2015 (avant la vague de réfugiés). L'immigration massive d'abord de Pays de l'Est puis de toute l'Europe et de la Turquie (plus d'autres populations dites arabo-musulmanes) a plus que comblé le déficit naturel : les statistiques allemandes estiment à 18,6 millions la population "étrangère" immigrée ou issue de l'immigration (sur un total de 82 millions d'habitants. Parmi les immigrés étrangers 7,6 sont nés à l'étranger et restent étrangers ; 1,4 million sont des étrangers nés en Allemagne (nés de 2 parents étrangers) et 9,5 millions ont un parent allemand ou naturalisé allemand. La perte naturelle de la population prend en compte les naissances issues des couples immigrés et mixtes.
L'influence de l'immigration est telle que la population allemande augmente chaque année : (+ 1,4 million entre 2000 et 2015, avant la vague de réfugiés, donc avec une immigration de travail de 3,9 millions).
Du point de vue dépenses publiques le passage de 1,1 / 1,3 million de naissances par an à des valeurs de l'ordre de 650 000/an se traduit pour les bugets des collectivités locales et des budgets fédéraux et national par une économie annuelle d'environ 100 Md€/an. En contrepartie ce sont les budgets publics des nations d'orgine des immigrés qui ont pris à leur charge les dépenses pour "l'élevage, l'instruction, la santé et la formation pofessionnelle" : rien que depuis 2000 (jusqu'à 2015) pour 3,9 millions la dépense des pays d'origine (au tarif allemand ou français) est de 780 Md€. Depuis 1972 jusqu'à 2015 elle serait après actualisation de 1520 Md€. Les principaux contributeurs européens sont la Pologne (781 000 immigrés) l'Italie (640 000) la Roumanie (610 000 ), la Grèce (340 000 immigrés) etc... Nota : la Turquie dont le nombre d'immigrés reste stable depuis 2000 (1,5 million) a fourni principalement de la main d'oeuvre peu formée, surtout dans le bâtiment et les travaux publics ;
Tous les pays d'Europe (Eurogroupe et pays de l'Est) ont un solde migratoire positif au bénéfice de l'Allemagne : cette dernière a donc bien bénéficié des dépenses publiques des pays d'origine et contribué ainsi à leurs déficits publics ! Et indirectement à une baisse de ressources pour favoriser leurs croissances.
Influence de la vague de réfugiés de Syrie, du Moyen-Orient et de zones de conflits :
À partir de fin 2015 avec augmentation en 2016 et 2017 une vage d'immigrés avec demande de statut de réfugié, d'asile, concerne environ 1,2 million de personnes dont plus de 800 000 syriens. La généreuse Allemagne bien qu'en demande d'immigration de travail a ouvert en grand ses portes : elle attirait d'autant plus que les demndeurs d'asile obtenaient facilement une carte de travail, contrairement à la "généreuse France" qui refuse la carte de travail mais accorde (sur budget public) des allocations pour vivre. Allocations bien inférieures à un bon salaire allemand de technicien, infirmier, ingénieur, ouvrier, médecin, ouvrier... permettant de faire vivre sa famille et de se reconstruire un avenir !
La généreuse Allemagne avait prévu un budget annuel de 5 Md€ porté à 10 Md€ pour l'accueil et la subsistance des réfugiés (environ 800 €/mois et par peronne). Mais la faible natalité allemande et la nécessaire immigration de personnes étrangères déjà formées dans leur pays d'origine a permis d'intéger déjà avant fin 2018 environ 120 000 immigrés réfugiés (soit un gain aux conditions allemandes de 24 Md€). L'intégration dans l'économie allemande progressant on peut estimer à plus de 250 000 immigrés/réfugiés déjà intégrés d'où à la fois une baisse du montant des allocations gouvernementales et une économie potentielle sur l'élevage et la formationn, de l'ordre de 50 Md€ ! La générosité allemande s'est déjà transformée en pactole !!!
Si l'immigration des Turcs, germanophiles depuis plus d'un siècle, avec des liens forts avec le pays d'origine et des retours au pays, avec une certaine assimilation par mariages avec des femmes chrétiennes, n'a pas posé de problèmes pendant des décennies, l'immigration massive de populations musulmanes qui n'ont émigré que par nécessité et non par désir d'Occident et de sa culture, génère un choc de cultures ou de civilisation exploité par des nouveaux partis politiques qualifiés de xénophobes, nationalistes, populistes ou même racistes : et cela, au minimum, pertube le bon vivre ensemble à l'allemande !
Effets à long terme de la démogrphie et comparaison France/Allemagne
La sous-natalité allemande est un facteur bénéfique pour les finances publiques de l'Allemagne en baissant les "dépenses d'élevage, d'éducation et de formation" de sa jeunesse, et en utilisant des adultes immigrés formés au frais de leurs pays d'origine : ces adultes permettent de maintenir et même de développer la création de richesses dans les entreprises pour l'exportation et pour contribuer au financement des retraites des allemands nés pendant leur grand babyboom.
En France, avec des excédents de naissance sur les décès et sur les départs en retraites de 200 000 chaque année, les finances publiques sont mises à contribution (d'où impôts et taxes corrélatives). Et la France, pas très douée pour l'exportation et la conception/fabrication de biens appréciés par les consommateurs étrangers, devrait au minimum créer au moins 200 000 emplois nouveaux chaque année, emplois qui ne soient pas de service public, grévant le budget, mais de production de produits exportables. Les charges publiques (impôts et charges sociales) nécessaire pour l'élevage et la formation des 200 000 jeunes excédentaires chaque année pèsent sur les coûts de production (donc sur les salaires charges comprises) de l'ordre de 40 Md€ : ce surcoût, important dans la concurrence mondiale ne doit rien à l'euro !
Effets sur les pays européens à faible natalité
L'Italie, l'Espagne, la Grèce, le Portugal ont des coefficients de natalité comparables à ceux de l'Allemagne !. cependant ce sont des pays d'émigration, avec un solde négatif de jeunes bien formés vers l'étranger et en particulier vers l'Allemagne. Ils doivent toujours assumer les dépenses d'élevage, d'éducation et de formation de ces jeunes immigrés et cela pèsent sur leurs dépenses publiques. Dans le cadre de l'Eurogroupe les ministres allemands se feront toujours un plaisir et un devoir de fustiger ces pays dépensiers incapables de bien gérer leurs dépenses publiques.
IL RÉSULTE DE CETTE ANALYSE QUE L'EURO N'EST EN RIEN RESPONSABLE D'UNE GRANDE PARTIE DES DÉFICITS PUBLICS DES ÉTATS DE L'EUROGROUPE (ET DES EXCÉDENTS DE L"ALLEMAGNE), LES NIVEAUX DE DÉMOGRAPHIE ONT PAR CONTRE UNE FORTE RESPONSABILITÉ.
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