L’Europe est l’Homme malade du monde
Trente milliards ou cent milliards n’y changeront rien car le ver est dans le fruit et les investisseurs du monde entier devraient s’attendre à un dénouement catastrophique de la tragi-comédie Européenne qui se joue sous nos yeux ! Peut-on encore parler et employer le terme de "sauvetage" alors que tout ce qui a été jusque là tenté par les autorités Européennes a été mal conçu, mal géré, mal communiqué, bref a été marqué du sceau d’un amateurisme inqualifiable ayant progressivement asséché la confiance en la Zone Euro.
Savez-vous que le Portugal - dont la notation internationale vient d’être dégradée - devra ainsi aux termes des savantes combinaisons (ou combines ?) Européennes prêter à la Grèce 774 millions d’Euros sur 3 ans à un taux de 5% alors que lui-même se refinance sur les marchés à ... 5.6% ? Les marchés spéculatifs eux-mêmes y regardant aujourd’hui de beaucoup plus près dès lors qu’il s’agit de prêter à la Grèce puisque le bon grec à 2 ans est vendu à 75% de sa valeur démontrant effectivement que même les parieurs internationaux escomptent ne récupérer que 75% de leurs placements grecs... Dans un contexte où il est quasiment sûr que les dizaines et les centaines de milliards prodigués aujourd’hui à la Grèce tourneront la tête à des marchés trop heureux de s’attaquer au prochain pigeon (Portugal ou Espagne), ne vaudrait-il pas mieux laisser la Grèce faire faillite et pouvoir ainsi redresser son économie (et ses finances) par une dévaluation massive de sa monnaie tout en punissant des spéculateurs trop heureux de festoyer sur les restes de sa dépouille ?
En dépit des comparaisons certes tentantes effectuées ces dernières semaines entre la déroute grecque et la faillite de Lehman Brothers, ces situations sont pourtant fort divergentes, en tout cas du point de vue qualitatif : Les autorités Américaines avaient autorisé la plus grosse faillite de l’Histoire de leur pays afin d’offrir un sacrifice expiatoire à des marchés où la notion de "moral hazard" s’était terriblement diluée... Quelle leçon magistrale fut ainsi infligée aux marchés, aux spéculateurs et à la corporation des Banquiers prêts à tous les risques car persuadés que le sauvetage par l’Etat était un acquis ! Et quelle différence avec l’attitude actuelle des dirigeants de l’Europe qui, loin d’un Darwinisme financier indispensable quoique bien-sûr douloureux, en sont toujours à l’épisode du sauvetage (inutile) de Bear Stearns qui fut, en Mars 2008, une mise en bouche ou une répétition générale avant le drame de l’automne suivant !
En réalité, l’analogie avec les maladresses du sauvetage de Citigroup par le Gouvernement US serait nettement plus appropriée. La Trésorerie Fédérale n’avait-elle pas effectivement et par trois fois recapitalisé cet établissement entre 2008 et 2009 tant et si bien qu’elle avait fini par en être le propriétaire ? Pour autant, ce qui se révèle aujourd’hui être une affaire fructueuse pour le contribuable Américain qui revend avec bénéfices ses participations dans Citigroup risque de tourner en une opération calamiteuse pour l’Union Européenne qui, au final, devra débourser des sommes plus proches du plan TARP Américain (700 milliards de dollars !) si elle prétend tirer d’affaire certains pays du Club Med Européen... En fait, les subsides de 100 milliards d’Euros accordés à la Grèce dans le cadre de ses dernières déclarations d’intention en date autoriseront l’Union à posséder virtuellement la moitié du P.I.B. de ce pays !
Est-ce là le grand projet Européen que nombre d’Euro-enthousiastes (dont je faisais partie) avions appelé de nos voeux ? La réalité est que cette Europe ne fait plus rêver et pour cause du reste puisqu’elle n’offre plus qu’une croissance misérable à ses citoyens qui devront se contenter d’un maigre 1% cette année alors que (selon le F.M.I.) la croissance mondiale sera de plus de 4%. Le Japon lui-même fera mieux que nous en 2010...
Que font nos politiques et comment nos autorités nationales et Européennes réagissent-elles pendant ce temps ? Ils blâment des agences de notation accusées d’aggraver la crise : Il est vrai qu’il est tellement plus facile et opportuniste de tirer sur le messager que de remettre en cause les dogmatistes Keynésiens accrochés à leurs certitudes selon lesquelles les ennuis grecs se résument à des problématiques de liquidités qui seront solutionnées par des apports en liquidités... Ne soyons donc pas choqués par les prochaines dégradations de notation de pays Européens, inévitables du fait d’une croissance condamnée à rester mièvre à cause d’un modèle Européen structurellement déficient.
L’expérience réjouissante du lancement de l’Euro et de l’Union Monétaire de ces dix dernières années a vécu en dévoilant aujourd’hui ses points les plus vulnérables. Alors que les Etats-Unis croissent à un rythme dépassant les 3% et que les pays émergents s’enrichissent selon des proportions encore supérieures, l’Europe est l’Homme malade du monde.
61 réactions à cet article
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bonjour michel
assez d’accord avec toi nous sommes devant un problème politique et non un problème financier.
la poursuite du dogme libéral qui a transféré le pouvoir des peuples vers quelques oligarchies systémiques financières, n’est pas en soi une vérité inaliénable, et se réformera dans la douleur très certainement. pour l’instant, cette organisation financière va nous apporter la récession et aucun colmatage n’y changera quoi que ce soit, nous sommes entré dans une troisième phase du développement du capitalisme, j’ignore l’aspect qu’il prendra car ils se construit sur la base des dégâts qu’il engendre en fonction de la réponse politique que peuvent y apporter les populations qui subissent ses méfaits. c’est pour cela qui faut réformer les traité européen qui ont été construit pour le marché financierPar le traité de Rome se poser la première pierre d’une espérance, celle que par le commerce, des peuples antagoniques par leur histoire se réunifient pour vivre en paix.
Mais nous étions en 1957 et il y a long temps que tous ceux qui présidaient à cet esprit ne sont plus.
Le temps les a remplacés par des marchands, de plus financiers. Cette construction d’une Europe des peuples n’a trouvé que des représentations symboliques au travers du parlement européen. Tout n’est pas négatif loin de là, mais d’évidence durant toute cette période, c’est une Europe des marchands qui c’est construite avec une gestion entrepreneuriale.
Il a fallut cette la crise financière pour que tombent les illusions. Durant des années nous avons été nourris de la prospérité qu’apportait à tous les pays membres le marché européen dans la compétition mondiale.
Quand nous en suivons les vertus aux travers de l’endettement des états, c’est la prospérité des marchands que l’on constate et non celui des populations.
Le choix politique de donner le pouvoir au marché financier au détriment des peuples, fut un choix dogmatique, non un choix incontournable, et ce choix conduira l’Europe vers la récession face au marché mondial dont la Chine est devenu un acteur incontournable
La crise grecque, n’est que le début irréversible d’une situation qui va inévitablement s’étendre à tous les états, car la croissance nécessaire pour sortir des déficits ne sera plus jamais au rendez. En conséquence de quoi il faut repenser les marchés financiers et la création de monnaie, dans une économie qui se recentre sur des productions « propres » et de nouvelles énergies pour palier à la cherté de celles actuelles qui se fera jour. Un challenge qui va demander des années et des années sans être assuré de nous apporter la croissance nécessaire à la réduction des déficits.
Il va donc de soi que tour à tour tous les états mettront en place des mesures d’austérités.
L’interdiction faite à la BCE par les traités, de venir en aide à un état en difficulté est le symbole même de la puissance du marché face au pouvoir des peuples. Un état souverain se trouve ainsi réduit au rend d’une simple entreprise dont l’avenir dépend, non des décisions que peut prendre ses citoyens, mais des prêts que peuvent consentir des banquiers, parce que les « marchands » ont imposé une rentabilité du produit financiers au détriment du travail, qui est la source de presque tous les financements. Il devient donc facile de comprendre que si leurs parts diminuent, les activités ou les services qui s’appuient sur eux se trouvent en difficultés.
Cette incapacité de la BCE est conséquente au fait de l’inexistence d’un Europe politique, d’une Europe du pouvoir de ses peuples. Si le fait que les états aient renoncé individuellement à émettre de la monnaie fut compensé par ce pouvoir remis aux mains de la BCE d’y pourvoir, la situation de la Grèce en eut été tout autre.
Mais il ne sert à rien de pleurer sur ce qui n’existe pas, mais de comprendre la fabuleuse escroquerie dont sont victimes les populations, non de l’Europe voulu en 1957, mais de celle construite depuis 1973.
La France (pour ne parler que d’elle) va donc emprunter sur les marchés financiers de la monnaie à un taux faible pour la prêter à un taux plus élevé à l’état grec, mais moins que ce que le feraient le marché s’il prêtait directement la monnaie à la Grèce.
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Voilà donc un acte de solidarité politique exemplaire entre les peuples, (et notre gouvernement s’en félicite) et en plus sous réserve que l’état grec applique des mesures d’austérités seulement supporteront par sa population. Ce sont donc bien des marchands.
Ce sont ces mêmes dirigeants qui nous assurent que c’est de l’Europe qu’il faut attendre notre prospérité, et d’elle de recevoir une augmentation de notre pouvoir d’achat.
Les masques sont enfin tombés et ce n’est pas une mauvaise chose en soi.
Je ne vois pas pourquoi les marchés financiers s’arrêteraient en si bon chemin, compte tenu que tous les états sont endettés. Personnellement je verrais cela d’un bon œil, car la situation obligerait les états à donner à la BCE un pouvoir politique de création de monnaie.
Mais j’ai bien peur que les marchés soient assez futés pour ne pas tuer la poule aux œufs d’or.
Ce premier Mai il n’y a pas eu grand monde dans les rues, j’ai bien peur qu’un jour nous le regrettions, sinon espérer un miracle.
cordialement.
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@ddacoudre : vous avez raison dans l’ensemble. Je voudrais juste ajouter une chose sur un extrait :
"Le choix politique de donner le pouvoir au marché financier au détriment des peuples, fut un choix dogmatique, non un choix incontournable, et ce choix conduira l’Europe vers la récession face au marché mondial dont la Chine est devenu un acteur incontournable«Là je ne vous suit pas. Comme l’immense majorité des gens, vous ne VOULEZ PAS voir la face cachée de la lune ou supposer qu’elle existe en ce sens que :
- il existe des mauvaises personnes ;
- celles-ci savent très bien ce qu’elles font et à quelle rythme : elles suivent une STRATEGIE bien établie ;
- nous assistons à un démontage en règle pour qu’il en suive une guerre.
Depuis 2001 (et même un peu avant), les USA ont petit à petit déboulonné les garde-fous laissés par les gens de bonne volonté dont vous parlez et qui ne sont plus parmi nous. Bush a outrepassé l’avis de l’ONU pour entrer en Afghanistan et en Irak, Clinton avait autorisé les banques d’affaires et de détail à fusionner, on a tout fait pour favoriser au niveau législatif l’apparition des subprimes et j’oublie certainement une énorme quantité d’autres verrous qui ont sauté : à commencer par les verrous moraux de notre société.
Bref, arrêtez de vous plaindre et regardez en face : si les USA ont mis un agent à la tête de la France et de tous les postes à responsabilité en Europe dans le privé comme dans le public, ce n’est pas pour rigoler.
Et si vous (tous) continuez à nier cet état de fait, oui, je le crains, cette guerre économique dégénèrera en guerre tout court.
Nous devons désamorcer la bombe le plus vite possibe. Je le hurle depuis la première seconde où »les avions« ont »percuté" les tours jumelles.
A bon entendeur...
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bonjour fred
sans être de nature « complotiste », il existe des cercle de grand stratège et autres j’ignore leur porté véritable, et les états aussi font des projectives. les conséquences du 11 septembre ne sont plus a mettre en cause tant elles ont bouleversé nos comportements sécuritaires, et nous ont fait entré dans l’acceptation de la vie sous surveillance, et fut a ce titre un crédo politique pendant que l’économie restait la chase gardé des investisseurs financiers qui ont fait démanteler tous les systèmes de régulation qu’ils ont pu. nous risqu’on effectivement de nous trouver devant une possibilité d’affrontement avec certains pays dit voyous, et a mon sens c’est le seul élément qui manque pour que nous nous retrouvions dans une situation fascisante pire que celle que nous avons connu, car elle n’auront en commun que les mécanismes d’élaborations qui se sont mis en place.
c’est un peu long a résumer, Robert Paxon a fait un excellent ouvrage sur le sujet concernant les divers visage de la fascisation et les mécanismes de son élaboration.
http://www.agoravox.fr/ecrire/?exec=articles&id_article=67013cordialement.
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« ne vaudrait-il pas mieux laisser la Grèce faire faillite et pouvoir ainsi redresser son économie »
-> Mais si, bien sûr, laissons tous les fonctionnaires sans revenus pendant quelque mois, laissons les hôpitaux en jachère et les gosses dans les rues. Ca leur fera bien les pieds « aux spéculateurs ».-
Personne ne trouvera une solution combinant croissance forte (>3%) et respect de l’environnement et du contrat social pre-existant en Europe. Donc, il faut revoir le dogme de la croissance et envisageait un vivre ensemble sur un autre modèle... Au lieu de cela, l’article nous occupe l’esprit avec des micro-évenements.
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Vous devez être devin pour pouvoir prédire de tels constats à l’irréfutable fatalité.
Il est vrai que la forte diversité des contrats sociaux existant en Europe est une difficulté supplémentaire à la cohésion européenne, mais celle-ci ne me semble pas impossible.
Vous soulignez la nécessité d’un vivre ensemble sur un autre modèle. Le problème est justement l’absence de modèle unique en Europe. Chaque pays ayant sa propre histoire et ses propres acquis sociaux, personne ne peut imposer en toute légitimité son modèle aux voisins.
Là est tout le problème d’une Union d’États : voulons-nous une Europe fédérale ou plutôt une Europe des nations ? La réponse ne semble pas si évidente, surtout au vu du comportement que nos chefs d’États ont montré ces derniers temps.Concernant la croissance économique et le respect de l’environnement, bien entendu que ces notions peuvent s’accorder. Déjà, le terme même de croissance économique est malheureusement tronqué : il ne prend pas en compte les externalités négatives de nos activités, ce qui est une aberration sans équivoque. Une autre croissance, plus écologique, est possible si celle-ci utilise des critères adaptés à notre époque. N’oublions pas que le marché écologique, le marché « vert », est un incroyable générateur de richesse et donc de croissance.
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"Concernant la croissance économique et le respect de l’environnement, bien entendu que ces notions peuvent s’accorder."
Croissance = plus de consommation de matières premières d’énergie
Personne ne sait comment arriver à faire cela sans augmenter l’impact sur l’environnement, c’est à dire la pollution.
Les améliorations en terme de pollution que l’on observe actuellement sont à la marge... et ce n’est sûrement pas elles qui vont tirer tout une économie vers 3% de croissance : ce n’est pas un domaine d’activité, même si il est florissant, qui tire des économies entières telles que celles que nous avons en Europe.
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Bonjour Michel Santi, vous écrivez : « ne vaudrait-il pas mieux laisser la Grèce faire faillite et (...) par une dévaluation massive de sa monnaie (...) »
Vous pouvez nous expliquer comment cela serait possible ?
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une bonne dévaluation de la Drachme pour relancer les exportations et une faillite, cad un abandon de leurs créances par les emprunteurs étrangers
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??????
La Drachme ? La Grèce n’est-elle pas dans l’euroland depuis le 01/01/01 ? -
Tant pis si je suis lourd : si la Grèce peut dévaluer la drachme, est-ce que cela veut dire que la France pourrait dévaluer le franc ?
J’y perds mon latin ! -
Vous avez bien compris : moyennant une sortie de l’Europe évidemment ... puisque l’Europe n’accepterait pas - pour ce qui lui reste de prestige - qu’un pays qui fasse faillite reste en son sein.
Ne me faites donc pas plus bête que ce que je ne le suis déja car, quand j’évoque une dévaluation massive de sa monnaie, il va de soi que le préalable est la sortie de l’Euro... -
@ Michel Santi, si vous me permettez : cela va mieux en le disant.
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Ceci étant, vous dites : « l’Europe n’accepterait pas qu’un pays qui fasse faillite reste en son sein. »
Ha bon ? Et pourquoi alors, accepte-t-elle de faire appel au FMI ? -
très bonne remarque en effet qui démontre toute la contradiction entre une Europe encore prétentieuse, voulant faire illusion, et une réalité lamentable
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Et au posteur précédent : « la poursuite du dogme libéral etc... »
Je crois que vous n’avez pas bien saisi où l’auteur veut en venir.
Des termes comme « Club Med européen’ ou »Darwinisme financier"C’est pas parce que quelqu’un râle sur les dirigeants qu’il ne dit dit pas des âneries.
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Une seule solution !
Mais pas politiquement correcte : M...rde à la mondialisation et protectionisme européen.
En plus taxer trés fort la spéculation....-
Voir aussi les banderoles que les Grecs déployaient aujourd’hui, à l’attention de « tous les peuples »...
Cela suffit de dresser les fonctionnaires contre les privés, les retraités contre les actifs, les salariés contre les chômeurs etc... Nous sommes tous dans la même galère, victimes d’un système absurde : le Veau d’Or broie l’être humain.
Ce que je souhaite, c’est que cette dégringolade de la Grèce soit un vrai tsunami. Seule solution pour reconstruire un nouveau monde.
Dans la douleur...
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Bonjour, M. Santi :
Mais franchement, ne croyez-vous pas que tout ce bordel à un petit air de piège à cons organisé à l’aide des lois imposées par le monde financier (cf l’article 123 du TCE, notamment) pour continuer de tondre à son profit le bon peuple ignorant ?
Bien à vous.
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Il y a aussi de cela ... c’est pourquoi le scénario le moins mauvais pour les populations _ grecques et Européennes - serait une faillite grecque.
Refilons le bébé (déja mort) des dettes aux financiers ayant jusque là bien gagné leur vie en spéculant sur la Grèce -
ainsi l’europe payerait les pots cassés US tandis que les US auraient une croissance de 3% ? Et la grande bretagne c’est la fée Perlimpimpim ?
c’est une blague j’espère
car si telle croissance il y a elle ne pourra durer que une semaine... ou deux ? Ou... combien de jours avant que 200’000 milliards seront encore nécessaires in extremis sous peine d’effondrement général ?
nécessaires tout le temps de nouveau pour couvrir leurs dépenses pharaoniques de guerre ?
Quelle nouvelle entreprise à abattre ? Les concurrents tels Lehman brothers n’existent plus... alors les nations maintenant ? Les nations concurrentes bien sûr...donc les pays les plus démocratiques on note... les plus critiques envers la politique des assassins sionistes siègeant à la maison blanche qui passent d’abord à la caisse.
La Suisse, voie médiane et indépendante. Foutue sur une liste noire comme un criminel.
La France, berceau de la déclaration universelle des droits de l’homme, colonisée, laminée.
L’Irlande, berceau et mémoire vive des celtes, obligée de se vassaliser.
Notez l’Islande qui a choisi une voie paralelle à la CE. Punie.
La Grêce, berceau de la démocratie européenne, punie.
Le Portugal, progressiste avec la locomotive Espania à aprofondissement européen... punis.
à qui le tour ?
Quand c’est la GB et les USA qui doivent être déclarés faillite et laissés à leur sort aprs des siècles de malversations et d’alliances mensongères !!!
non... leurs alliés supposés sont juste bons à payer la gabegie de ces pourritures de banquiers sionistes !!
la loi de croissance exponentielle de 7% annuels est-elle prise en compte maintenant ?
vous rigollez ? Ils sont tellement supérieurs, ils savent tout, maîtrisent tout... et tout ce casse la gueule... et ils continuent !!!
Quel pilier de civilisation n’ont-ils pas déjà sabordé ces assassins divinement supérieurs en cols blancs rutilants ?
les US sont faillite, les nations regardées comme des entreprises qu’on sauve ou qu’on jette... et les citoyens ? ils continuent à croire à cet édifice navigant à la gloire de toutes les perversions ?
les citoyens sont regardés comme des marchandises dont les no d’AVS servent en garantie de remboursement à la bourse !!!
veuillez en urgence comprendre ce que cela signifie chers amis.
Ils voudraient qu’en définitive... on paie les dettes EN NATURE.
on vous explique depuis des lustres maintenant que ces gens vont vous ramener dans les camps de travail pharaoniques, à poil et enchaînés. C’est leur vision idyllique pour l’humanité depuis toujours !!!
...
Arbeit macht frei !!! Voilà le credo... et dire que nombre l’a adopté et ne peut même pas concevoir un autre fonctionnement !!!
Une telle société est vouée à une disparition rapide de l’univers harmonique. Et les tenants s’en CONTREFOUTENT.
Pourquoi les occidentaux continuent -ils de travailler pour un système qui les étrangle et meurtrit absolument tout ce qui vit ?
Voilà un bien grand mystère.
Car il n’y a rien d’autre ? Ah bon... et l’univers vivant et infiniment généreux autour d’eux alors... c’est du vent ? Et le lien humain et l’entride ? L’Egoïsme achève-t-il l’occident ?
Quand il leur suffit de demander à l’univers bénévolent de couvrir leurs besoins et de s’organiser ensemble ?
Leurs frères des punching balls ? Les neuro-toxqiues achèvent-ils les derniersneurones fonctionant encore ? Babylone a-t-elle définitivement détruit la bonté, seule garante de civilisation ? A-t-elle définitivement choisi le néant cette bête systémique ?
Voici.
Les dinosaures aussi étaient trop voraces.
Une ligne claire, une perspective d’évolution existe pourtant bel et bien.
Que sont-ils tous à la botte du dollar... est-ce de la nostalgie des films de John Wayne ?
Ces films où l’on encensait l’un des plus morbides génocides qui eut lieu en ce monde ?-
J’ai l’impression que dom se fâche. Et il a entièrement raison.
On ne négocie pas avec tous ces requins, on les refuse.
Fin de partie, L’UE des banksters à la poubelle.
Sortons ce cette pieuvre, dévalorisons si il le faut et retrouvons notre souveraineté, notre dignité et la SOLIDARITE.
J’ai tout compris, on nous ment.
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De manière beaucoup plus simple, un pays en faillite signifie des salaires non payés, des émeutes, des pillages, voire une guerre civile et une exode de population vers les endroits supposés mieux lotis économiquement .Donc un coût final encore plus important que les milliards que l’on essaye de faire circuler ces jous ci. Je ne crois pas qu’il y ait une solution miracle..
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Si ! Augmenter les taux d’intérêts de la BCE de 1 % et vous verrez le dollar s’éfondrer.
J’en veux pour preuve la remontée du dollar vis à vis de l’euro actuellment. Combien encore devrons-nous payer pour les frasques des américains ? -
le problème n’est pas économique, c’est un mensonge grossier puisque une guerre monstrueuse se poursuit sans plus aucun argument pour la soutenir et qui est précisément faite pour ruiner toutes les économies.
le problème est politique, il est systémique.
quelle confiance pour les autres nations envers l’europe, quel axe européen engageant et enthousiasmant qui ne laisse pas chacun dans son coin dans la compétition marchande inepte qui n’enrichit que 8% de la population terrestre ?
jeu auquel l chine est le grnd ggnnt à n’en ps douter, elle n’entretient ps de grndes guerres tous azimuts, elle.
le respect trouve quelle base, quel sol sous les pieds pour attirer autre chose que du mépris devant une vassalisation admise sans broncher devant des velléités impériales de domination planétaire du common wealth ? on pourrait l’appeler assez aisément « common hell ».
quelle perspective de cohabitation autre que la confrontation tous azimuts à laquelle nous mènent les sionistes ?
Une autre voie est attendue depuis des lustres, qui puisse soigner le gouffre entre dirigeants et citoyens... que les lords anglo-saxons n’ont eu de cesse de torpiller pour nous laisser finalement avec l’unique perspective d’une guerre mondiale dont les seuls marchands d’armes seraient les bénéficiaires !!!
les nations sont composées de gens, d’êtres humains, pas de petits boulons sans cervelle comme se plaisent à le croire les plus ignares appelés abrutis, fils de Brutus, assassins parissides qui aiment tant saborder le sol-même sur lequel ils vivent et décréter qu’ils savent déjà tout sans avoir jamais rien appri.
Les aom ont des attentes, des rêves... et si on tue tous les reves pour ne laisser que du carton pâte et des images sur des écrans en guise de civilisation, le mépris vient avec une force terrible contre des êtres qui ne chercheraient pas autre chose que de se divertir devant l’ignominie qui avance.
Europe reprends tes esprits et remets leurs dettes à ceux qui n’ont QUE embarqués tout le monde dans une guerre abjecte, les USA, Israel et la GB !!! QU’ils se démerdent !!! Laissez-les couler !!! Parce que à défaut ils enculent tout le monde !!!
STOP A CETTE VASSALISATION HONTEUSE
que la raison et la construction politique et sociale retrouve enfin son crédit en europe !!!-
"La croissance des pays en développement est de toute façon une bonne chose pour l’humanité en général" : Allez dire ça aux enfants qui travaillent 15 heures par jour dans des sweats-shops, à Bangkok ou à Mexico !
Leurs grands-parents étaient bergers ou paysans. Croyez-vous vraiment que l’évolution qu’a connu leur mode de vie soit positive ?
La croissance économique ne veut pas dire qu’il y a moins de pauvres, c’est même souvent l’inverse ! -
Le concept d’émergence découvert par les scientifiques américains dans les années 60 existait déjà dans l’islam écrit au 7ème siècle de notre ère.
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« Voilà donc un acte de solidarité politique exemplaire entre les peuples, (et notre gouvernement s’en félicite) et en plus sous réserve que l’état grec applique des mesures d’austérités seulement supporteront par sa population. Ce sont donc bien des marchands. » Plutôt des usuriers juifs.
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Il est vrai qu’il est tellement plus facile et opportuniste de tirer sur le messager que de remettre en cause les dogmatistes Keynésiens accrochés à leurs certitudes selon lesquelles les ennuis grecs se résument à des problématiques de liquidités qui seront solutionnées par des apports en liquidités..
Ah bon !
Les responsables de la crise seraient donc les « dogmatistes keynesiens » !!!!!
J’avais cru comprendre, à travers les différentes analyses, et surtout, les FAITS de la mise en coupe réglée du monde pr les mafias financières, l’interdiction faite aux états d’emprunter de l’argent autrement qu’aux banques privées, la création d’argent virtuel par ces mêmes banques privées, ayant conduit aux bulles, puis à l’éclatement de l’économie, la spéculation éhontée sur les difficultés mêmes des états, de même qu’à la progressive PRIVATISATION du monde, que c’était la politique friedmanienne qui était de plus en plus appliquée à l’échelle mondiale...
L’auteur voudrait bien s’expliquer là-dessus ?
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Quand on imagine que l’on pourra résoudre un problème de solvabilité (Grèce) avec de la liquidité ... pour moi on est Keynésien !
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Ce qui s’appelle botter en touche...
Et sinon, sur la responsabilité des théories (et surtout des pratiques) de Friedman , et leurs applications, une petite explication, sur leurs ORIGINES dans la crise ?
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Je ne vous comprends pas ?
Selon moi, Friedman et ses théories ou ses absences de théories sur l’inflation (comme nétant qu’un phénomène monétaire) est totalement exempt de responsabilité dans le crise des années 2007-2009 car l’inflation n’a vraiment pas été la préoccupation de Greenspan et consorts...
C’est plutot l’application forcenée des théories Keynésiennes (=stimuler par des taux bas et autres force liquidités) après 2000 qui ont abouti à la débâcle... -
Vous vous foutez de moi ?
Je parle de l’application des théories de Friedman sur la mise à l’écart des états de la création de la monnaie, et la privatisation progressive du monde , la prééminence des marchés, mise en place par Reagan, puis Thatcher, et qui s’est maintenant propagée à l’ensemble du système économique et financier international, et vous dites que vous ne comprenez pas ?
Que vient faire Keynes dans le système financier, tel qu’il existe actuellement ?
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Les théories de Keynes sont, selon moi, entièrement responsables et sont derrière les politiques monétaires ultra expensionnistes de Greenspan...
tout comme elles sont derrière la politique de Bernanke avec ses taux 0 + stimuli massifs etc... -
Ben voyons !!
Alors que ce sont les théories de Friedman, mises en application dans la finance internationale, qui régissent actuellement le monde de la finance et de l’économie, et ont abouti à la situation ubuesque de la crise et de ses conséquences sur les états, ce serait donc, selon vous, la faute à Keynes !!
Franchement, comment oser argumenter avec une telle mauvaise foi, si ce n’est aveuglé par une idéologie, totalement en contradiction avec la réalité ?
Vous êtes, ; monsieur Santi, un esprit totalement formaté ; de ceux qui ont conduit à la situation économique, financière, sociale, actuelle ; qui s’exerce entièrement au détriment des états et des citoyens, et au seul profit du monde de la finance et de la spéculation ; vous êtes, objectivement, un allié des mafias financières et des banksters : dont acte.
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George W. Bush, ce keynésien...
http://1.bp.blogspot.com/_wNJtF1XNe8Y/Sp_XjwokOKI/AAAAAAAABck/F0ayq4tvUTg/s 400/friedman+bush.jpg
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Nous sommes victimes de l’extension accélérée de l’Europe vers le Sud-Est, quelles qu’en soient les conséquences. Qu’en serait-il si la Turquie faisait déjà partie de l’Europe ? C’est pour bientôt, ensuite peut-être ? Le Liban ? Va savoir ce qu’ils vont chercher de ce côté là ????
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Franchement, le Liban vaut bien la Grèce...
pour votre info, sa notation est stable depuis une vingtaine d’années et sa Banque Centrale fort crédible. -
Je souhaite juste au Liban de ne pas tomber dans les mains de leurs voisins. N’avez-vous pas été surpris de voir votre pays d’origine être attaqué par ces derniers dans l’objectif du grand moyen orient ?
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Le Liban est sur leur chemin vers l’Europe.
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Je suis fier de faire partie d’un peuple qui fait du fric sur le malheur du peuple grec ! Remercions les députés communistes qui sauvent l’honneur français pour s’être opposés à ce prêt à 5 % alors que nous empruntons à 3,5 %.
En apparté, je ne suis pas un zélote communiste car le communisme est la dernière étape pour voler un pays en volant la propriété privée.-
C’est pas se faire du fric ca s’appelle une prime de risque. Il y a de très fort risques qu’on se prenne une carotte dans le cul avec ca. Donc on fait en sorte que ca serve au moins à quelque chose. D’autant qu’il n’y aura pas de remboursement partiel, souvent sur les obligations vous faites un gros chèque le dernier mois. (Reste à voir ce qu’ils vont valider avec les grecs).
Cela dit, a priori ils vont le rembourser parce que si ils ne le font pas, ils ne pourront plus emprunter nulle part. Ce qui implique alors la sortie de l’euro pour eux et une monnaie qui va s’effondrer.
Et la la Grêce n’est pas l’Argentine et ses immenses ressources agricoles. La fréquentation touristique pourra certes y augmenter mais vu ce que les grecs vont payer pour importer tout ce dont ils ont besoins (c’est une ile pour rappel), il va y avoir du sang et des larmes. Leur gouvernement fera tout pour éviter ca.
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Par Pasou (xxx.xxx.xxx.160) 4 mai 15:44
La faillite, car il s’agit bien d’une faillite de la Grèce est financée elle même par des états en quasi faillite, dont la France. Notre dette est quasiment non remboursable car il faut pour cela que l’économie reparte ce qui est impossible dans l’état actuel des charges qui pèsent sur les entreprises. Le finacement de la Grèce n’est que pas en arrière mais pour mieux sauter dans le gouffre.
Nous n’échaperons pas à une cure d’austérité avec augmentation des impôts et des charges pour financer tout le social qui nous tue.Mais bien sûr !
Selon l’extra-lucide pasou, c’est « le social qui nous tue » ; pas les banques, ni le système financier ; non, non ; eux ne veulent que notre bien, pas vrai, pasou ?
Tandis que le -beurk- social ; ça, c’est le véritable ennemi ; allez, supprimons la sécurité sociale, les retraites, les allocations de chômage, les allocations familiales, les hôpitaux, l’éducation nationale, le smic, le code du travail ; plein pouvoir aux banquiers et aux grands patrons, et nous serons sauvés, pas vrai Pasou ?
Je suppose que, pour mettre tes actes en accord avec tes opinions, tu as, pour ta part, renoncé à tout le - pouah- social, n’est-ce pas ?
Tu payes ta retraite par capitalisation, tu paies tes médicaments et tes soins sans remboursement, pas d’allocation familiale, tes enfants vont dans une école privée non-subventionnée par l’état, tu ne prends pas de congés payés, tu refuses l’assistance des pompiers, de la police, tu n’envoies ton courrier que par l’intermédiaire de boites privées, pour ne pas contribuer au -ptouuu- social qui tue...
Pas vrai, pasou ?
Le problème, c’est, quand on aura -enfin- supprimé le « social qui tue », et donc amputé d’autant le pouvoir d’achat des citoyens, ... de faire repartir l’économie...
Ben oui ; c’est bien joli d’enlever les charges des entreprises, mais si plus personne n’a les moyens d’acheter leurs produits, au final, on aimerait bien savoir comment elles vont s’en sortir...
Tu nous expliques ?
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bakounine 4 mai 2010 17:20@Sisyphe lol
Pasou ne va rien expliquer du tout parce qu’il ne comprend malheureusement pas grand chose !!
Il est resté au stade de la reflexion par mimetisme. Son maitre à penser à eructer des conneries et bah voila il les repete, pourquoi voulez vous qu’il reflechisse par lui même !!? -
bahhh...Zanteclair :zékoi ki yavé au menu, sinon ? kéke ta bouffé donk ? espèce de salô de vieu-bô, bobocideur du zavenir zà nos enfants ! ki leur zenlève le BigMac de la bouche ! Ta pâ zonte ??? Fazist, va !
bahhhh....
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« L’Europe est l’Homme malade du monde »
Comme l’Afrique est la Femme malade du monde, l’Europe et l’Afrique sont le couple malade du monde.
Comme remède il y a la musique africaine
http://www.youtube.com/watch?v=Mb8yvH7RvYE
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"Si ! Augmenter les taux d’intérêts de la BCE de 1 % et vous verrez le dollar s’éfondrer.
J’en veux pour preuve la remontée du dollar vis à vis de l’euro actuellment. Combien encore devrons-nous payer pour les frasques des américains ?"Encore un qui a tout compris. Avoir un dollar fort, ca nous arrange temporairement tant que les réformes ne sont pas faites. En cela les grecs nous rendent service. Pour chaque centimes de baisse du taux de change EUR -> USD les entreprises européennes exportatrices gagnent des fortunes. Et les importations sont plus cher ce qui est bon tant que la chute n’est pas trop brutale.
Que le cours euro / dollar retombe à la parité et cela va faire bcp de bien à bcp d’entreprises. Y compris et surtout en europe du sud ou leurs économies ne sont plus du tout compétitives à de tels niveaux pour l’euro.
Un effondrement du dollar est la dernière chose qui nous rendrait service, cela nous achéverait aussitot.
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Je suis celui qui a tout compris, selon Bruxman. Désolé pour la réponse à retardement.
Je fais état d’une situation et tu m’opposes les conséquences de cette situation. Je ne conteste pas les conséquences dont tu fais état. Si tu veux savoir comment gérer un pays avec une monnaie forte, demande aux américains, aux japonnais et aux allemands.
Ne pas vouloir de cette situation, c’est ton droit, mais cela ne changera pas réalité, c’est ce que l’on appelle être schizophréne.
D’autre part, la vente d’un Airbus ne me rapporte rien, même indirectement. J’ai essayer de travailler pour l’aéronautique, ils payent au lance-pierre et c’est d’un ennui mortel, selon certains qui y ont goûté. De plus, leurs achats externalisés( c’est à dire une entité qui se gave au passage) laminent toute la soutraitance. -
Si la confiance dans « la zone euro » comme on dit pour faire semblant de ne parler que d’une monnaie s’écroule alors c’est qu’a terme la confiance du monde en lui méme s’écroule et s’effrite parce si l’Europe a une Gréce malade le monde lui aura une Europe malade...et ce qui est absolument évident c’est que tous pourront encore un peu continuer encore un peu à préter, emprunter, relever, abaisser des taux, spéculer, réguler ect..ect...avant de faire enfin face et d’une maniére absolument décisif d’ici peut etre le temps de cette nouvelle génération à la vérité de la crise
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Votons donc une loi pour interdire la burqa dans le lieux publiques et rendre obligatoire le port des oeielléres...ne cherchez surtout pas un rapport il n’y en a pas , c’est de la nervosité
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Bonsoir Monsieur Santi,
et oui , et oui, tout ceci était prévisible, voire même prévu. Et ce péteux de papandréou qui préfère endetter son pays à des hauteurs stratosphériques plutôt que d’affronter la réalité d’une situation qui n’est plus sauvable que par le retour au drachme suivi d’une dévaluation à plusieurs zéro !
mais à peine ceci ce produit que déjà, les mouches ont changés d’âne et voici que maintenant c’est l’Espagne qui se retrouve attaquée !
Il y aurait bien une autre alternative, disons inspirée directement de l’histoire de France. De temps en temps, il n’est pas mauvais de mettre les têtes de nos dirigeants sur quelques piques !
Avec la Grèce dont l’état est quand même assez jacobin, à la rigueur ça peut passer encore que le match n’est pas encore joué avec son peuple. Par contre, avec l’Espagne et ses régions truffés de velléités indépendantistes, la partie risque d’être plus chaude, et beaucoup plus vite ....
Je crois que les mois prochains vont être passionnant du point de vue de l’historien, et terrifiant du point de vue du peuple !
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"Peut-être aura t’il son utilité [papandreou] quand il s’agira de la manière de réprimer les insurrections . Certains y vont à la mitrailleuse, d’autres moins brutalement...."
Ben voyons, parfois je me demande si vous vous rendez compte de ce que vous écrivez, et si les 3 personnes qui sont mortes aujourd’hui dans les manifestations à Athènes l’ont été avec plus de douceur ?
Ce qui se passe en Grèce se résume à ceci : les dirigeants grecs ont mentis à leur peuple, et l’oblige maintenant à payer les conséquences directes de leur mensonges. Et vous pensez que ça va passer comme ça ?
Cher Chantecler, quand vous ne passez pas votre temps à m’insulter, vous êtes terriblement prévisible, et si politiquement correct !
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Mardi 4 mai 2010 :
Selon nos informations, pour éviter de mauvaises surprises, l’Autorité de contrôle prudentiel (ACP) et l’Autorité des marchés financiers (AMF) viennent d’écrire à toutes les banques françaises, afin d’obtenir, dans des délais rapides, le montant de leur exposition aux dettes de la Grèce, du Portugal, de l’Espagne et de l’Irlande.
En clair : ça commence à sentir mauvais pour les banques françaises engagées en Grèce, Portugal, Espagne, Irlande.
J’ai l’impression que les CONtribuables français vont devoir renflouer les banques françaises « dans des délais rapides ».
Bof, ce n’est pas grave : nous avons l’habitude.
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Michel,
Vous oubliez de préciser le plus important : ce n’est pas la Grèce que l’on va sauver ou qui va faire faillite, ce sont 40% de banque françaises, 30% de banques allemandes, 18% de banques italiennes, 12% de banques espagnoles etc etc
Je n’ai plus les chiffres exacts de la répartition des créances grèques en tête, mais si les contribuables français ne veulent pas sauver la Grèce, alors les actionnaires de la BNP et de la société Générale vont être forts mécontents.
Donc on va « sauver la Grèce » bien entendu...Soyons sérieux un moment... Ca n’a strictement rien à voir avec l’Europe, la confiance ou l’économie, c’est de la magouille de bas étage comme d’habitude. Et même si je suis totalement d’accord sur le principe avec vous, vous savez parfaitement que c’est impossible à faire...Il faudrait « laisser tomber » la Grèce, qu’elle fasse faillite, que la BNP & Co fasse la gueule pour changer en s’asseyant sur ses bouts de papiers sans valeur, qu’il y ait une dévaluation en Grèce, suivi d’une crise et finalement d’une sortie de crise, pourquoi pas grace à des fonds européens. Un « signal » fort destiné aux pays un peu trop dépensiers sans doute, mais surtout aux banques...Vous y croyez une seconde vous ?Moi j’ai bien du mal...-
« A partir de 1995, dans la plupart des démocraties occidentales, le discours politique était saturé d’allusions au mur de la dette et à un effondrement économique imminent. On réclamait des compressions plus draconiennes et des privatisations plus ambitieuses. Pendant ce temps-là, les « think thanks » de Friedman brandissaient le spectre de la crise. Les institutions financières les plus puissantes de Washington étaient disposées à faire croire à l’existence d’une crise grâce à la manipulation des médias, certes, mais elles prenaient aussi de mesures concrètes pour créer des crises bien réelles » (Naomi Klein, p 313, « La stratégie du choc »)
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L’Europe est l’Homme malade du monde ... et en attendant, l’Homme européen est le mieux soigné au monde.
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Oui je suis d’accord avec l’auteur sur ce point :l’Europe est l’Homme malade du monde .-------
et en plus contrairement à ce que dit manusan il n’est pas sûr qu’il soit le mieux soigné au monde avec une medecine entièrement aux mains de l’industrie capitaliste pharmaceutique et plombée par un corporatisme du pouvoir médical officiel pourri par l’argent (voir le nombre de clients de ces marchands augmenter comme malades potentiels mais sains en réalité après une campagne soi-disant de dépistage préventif et en particulier des enfants qui déclarés faussement malades puis bourrés par les produits chimiques ou empoisonnés par des vaccins coûteux deviennent réellement malades et par là des poules aux oeufs d’or pour remplir les poches de ces charlatans ,ne me semblent pas être de la bonne médecine ni la bonne manière de soigner ,sans compter les angoisses et les nervosités engendrées qui mènent aux nombreux suicides en Europe )
Mais il est un point où je suis en désaccord avec l’auteur ou plutôt j’aimerais apporter une nuance et une précision sur sa critique du keynésianisme .L’auteur impute par exemple à l’Etat américain d’en être responsable de la crise des subprime et par là donc au principe keynésien d’intervention de l’Etat dans le domaine économique ,ce qui au premier abord semble vrai ,mais on pourrait objecter que ceux qui appliquent cette intervention étatique ne sont pas réellement des hommes politiques d’inspiration authentiquement keynésienne mais des ultralibéraux voire des capitalistes maffieux qui ont détourné et utilisé à mauvais escient la puissance de l’etat et donc ont fait une mauvaise application du keynésianisme ----------------------------------------dans le domaine économico-politique il faut aussi tenir compte de l’éthique des agents économiques et politiques ,et malheureusement dans ce domaine comme dans d’autre l’honnêteté ne semblent pas être la vertu dominante .
C’est pourquoi Platon disait qu’il ne faut confier le pouvoir qu’aux personnes qui détestent le pouvoir et les honneurs et qu’un homme politique doit être un philosophe ,c’est à dire homme sage et vertueux et donc incorruptible .
Le problème politique majeur de la Cité est donc de trouver le meilleur système qui puisse sélectionner les meilleurs éléments de cette Cité pour diriger la Cité .-----------------------------la démocratie ne semble pas ,définitivement, après plusieurs siècles d’expérience ,être le meilleur système.Au contraire pour Platon la démocratie ou plus précisément son avatar le démocratisme qui élit ses dirigeants aveuglément par un peuple ignorant ,sans intelligence ,sans conscience et sans éducation,conduit inévitablement vers la tyrannie .
Et Platon d’affirmer que « le meilleur gouvernement est le gouvernement où les philosophes sont rois et les rois philosophes »(La République )-
Je suis partagé entre 2 sentiments contradictoires concernant la Grèce. D’un côté, un pays dont l’économie souterraine représente 20 à 30 % de l’économie totale ne peut s’adosser confortablement à l’euro et vivre des sacrifices que d’autres ont douloureusement entrepris.
D’un autre, comment un pays peut-il être à ce point livré en pature aux rats de la spéculation et de la finance ?
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