En Espagne, il n’y a pas que la forêt qui brûle puisque les marchés flambent et comme la finance est interconnectée, l’incendie se propage, on ne sait pas où précisément mais ce sera en Italie, ou en France, ou même en Allemagne, pays inébranlable, financièrement sain mais tout de même placé dans le collimateur de Moody qui pourrait enlever à la première économie européenne son triple A. Tout ça à cause d’un autre incendie financier qui a commencé il y a quelques années en Grèce et que les pompiers de l’Europe, réunis en sommets incessants, se sont employé à contenir. Rien de tel que des liquidités pour arroser les banques et les emprunts souverains. La BCE a joué le jeu sans grand enthousiasme. Quelques mille milliards d’euro à 1% ont été proposés aux banques pour un emprunt de trois ans. Ce qui logiquement aurait dû permettre aux états de souffler à court terme. Ce fut en effet le cas. Mais le problème, ce sont les emprunts sur plus de cinq ans et là, Italie et Espagne sont dans une situation délicate. Ces pays sont mis dans une position où les prêts sont conçus de telle manière qu’ils mettent les Etats dans une situation où ils risquent de ne pas pouvoir les rembourser, à moins de faire payer les contribuables. Au final, les populations vont s’appauvrir et ces emprunts à 5%, voire même 7, sont une bombe à retardement. Il se dit qu’en Italie, la rentrée scolaire risque d’être différée faute de moyens financiers, du moins dans certaines régions au bord de la faillite. Et voilà donc l’Europe au bord de la faillite morale ou éthique. L’Europe, ce continent fondé sur les savoirs et l’instruction peine à donner un enseignement à ses enfants.
En fait, on connaît le problème. C’est la concentration de l’argent. La stratégie visant à renforcer les banques ne sert à rien. Prenons le cas de l’Espagne. Ce ne sont pas les banques qu’il faut renflouer mais les populations afin qu’elle puissent acheter les logements vides à des prix raisonnables et là, les banques s’y retrouveront à la faveur d’un circuit financier vertueux car il sert l’économie réelle, celle qui permet à des millions de gens d’acquérir des biens et de bénéficier de quelques services publics. Les dirigeants européens se plantent complètement. La seule solution pour sauver l’Europe de son effritement durable, c’est de pratiquer la méthode du renflouement des ménages dotés de bas revenus en faisant fonctionner une planche à billet pour générer un impôt négatif de grande envergure. J’en ai déjà parlé mais l’idée est trop audacieuse et peut-être trop généreuses pour les plus démunis. On ne l’a jamais noté, ni déclaré, mais la société actuelle n’a pas pour ressort essentiel la générosité. Et c’est pour cette raison que l’Europe est vouée à sa perte et à accomplir son destin de malédiction qu’elle épouse sans qu’elle l’ait choisi délibérément. Juste un effet systémique de classe. Les plus favorisés captent les revenus et augmentent leur patrimoine.
C’est assez incroyable car beaucoup d’économistes distingués, notamment à Londres, savent que la politique monétaire actuelle conduit les Etats dans le mur et promet l’Europe à un sous-développement durable. Tout ça parce que la monnaie n’est pas injectée au bon endroit, chez les plus démunis, des gens qui dépenseront le moindre euro car ils ont des tas de besoins à satisfaire et s’il achètent des biens, alors l’économie repart avec une croissance équitable. A l’inverse, si les liquidités sont injectées dans les banques, l’argent ne sait pas où se placer, les riches continuent à épargner, quitte à jouer sur la spéculation, ce trou noir qui détruit la monnaie. Et l’économie réelle s’assèche, pas entièrement car quelques riches sont disposés à faire tourner l’économie, ils achètent des produits LVMH ou des Ferrari.
La question, c’est quand les dirigeants vont-ils prendre conscience qu’ils se trompent et qu’ils mènent leurs pays à la perte. Le mystery train de la vie en Europe finira par un terminus pour beaucoup. La civilisation occidentale prend une porte de sortie mais on ne sait pas où elle va entrer.
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« La seule solution pour sauver l’Europe de son effritement durable, c’est de pratiquer la méthode du renflouement des ménages dotés de bas revenus en faisant fonctionner une planche à billet pour générer un impôt négatif de grande envergure. »
c’est pas très précis, une autorisation de prélèvement automatique au distributeur pour tous ?
la BCE financerai le SMIC pour les PME ?
les pays ou cela fonctionne comme l’allemagne ce qui compte ce sont les inégalités, il y a une proportionnalité entre le capitale et ce que l’on peut en faire dans l’industrie.
@Bernard Dugué, désolé mais votre article est vraiment attristant.
Que proposez-vous ? 1) ne pas sortir du « cadre », rester dans un système d’idéologie néolibérale avec ses dogmes : déréglementation des marchés (financiers), autorégulation du système, concurrence libre et non faussée, libre circulation des capitaux, des biens et des personnes, etc... L’ordolibéralisme de Merkel prône tout cela à travers des mesures structurelles (austérité) et Hollande n’a rien « renégocié » du tout, sinon un engagement très flou et largement insuffisant d’un budget de 130 mds € pour une relance de la croissance. Nous constatons l’efficacité de ces mesures avec la Grèce, le Portugal (en faillite technique), l’Irlande, l’Espagne et l’Italie. Au final les plans de sauvetage ne font que remplacer une dette antérieure par une nouvelle à de nouvelles conditions (durée, taux) et le problème n’est pas réssolu. La restructuration de la dette grecque (Private Sector Involvement) a été un échec, car il a fallu, après, à nouveau recapitaliser les banques grecques toujours en faillite.
2) Quand vous dites qu’il faudrait que les politiques ouvrent les yeux, vous êtes vous aussi aveugle. Comme disait Coluche : Nos hommes politiques ne sont pas cons, ils savent ce qu’ils font Depuis le début de la crise, et même bien avant (déréglementation financière, Acte Unique et banque universelle de Jacques Delors, titrisation des créances de Bérégovoy), ils ont bien pris les décisions correspondant aux demandes des marchés financiers et spéculatifs. Tous ces sommets européens et internationaux ne sont que de la poudre aux yeux et depuis combien de temps et combien de fois « on a sauvé l’Euro » alors qu’il s’agit d’une crise systémique du système financier international avec un transfert massif de la dette privée vers celle des Etats tandis que les profits sont privatisés notamment dans les paradis fiscaux. Ils parlent de « solidarité européenne » avec un transfert massif de souveraineté budgétaire des états à la Commission Européenne, au début, par le biais du MES et du futur TSCG pour aller vers une Europe Fédérale, mais ancrée dans des valeurs néolibérales, non démocratiques au bénéfice des acteurs financiers.
Tiens , la concentration de la richesse d’un côté et l’accroissement de la misère de l’autre ça me rappelle « la théorie de la paupérisation » d’un certain Karl Marx.
Et pendant ce temps 25 500 milliards d’euros se baladent dans les paradis fiscaux qui sont censés en plus exister depuis 2008.....elle est pas belle la vie......lol ?!
« Riche » est un terme qui s’applique à des personnes (du moins dans le sens pécunier du terme). Pourquoi diable voulez vous l’appliquer aux animaux ???
Dans la nature, on ne prend que ce dont on a besoin, et c’est pour cette raison que la notion de riche ou de pauvre n’existe pas chez elle.
vous confondez peut être la situation générale et la situation d’ensemble. l’Homme est un loup pour l’Homme. Même une louve pense à aller chercher de la nourriture pour se louveteaux.
« Et quand cette prévarication prend des proportions impensables, cela donne la situation d’aujourd’hui où quelques individus ont tout, et le reste des humains presque rien. »
Rien n’empêche les plus pauvres d’aller se servir chez le plus riche sinon la peur.
Ce n’est pas le fait qu’ils aient tout qui pose problème, c’est qu’ils ne réinjectent pas l’argent dans le système, l’argent est bloqué dans leurs mains car il ne savent qu’en faire.
Le problème c’est que ce n’est pas de l’argent. C’est des biens, des terrains, des usines qu’il ont gagné en utilisant les autres ,leur temps ,leur cerveau et en étant motivé par cela.
pendant que certain achete des pate toute l’année d’autre se paye des plat préparé des restaurants, on va pas demander à l’etat de leur dire que l’argent accumulé de certain n’etais rien.
tu te fait du mal en te demandant si notre société peut faire comme des tribus communautaires, tout le monde ne se connais pas, il y a des étrangés dans notre pays.
s’il l’ont partagais tous les fonctionnaire vivraient mieux et les pauvres moins bien, c’est simplement se choisir d’autre maître par désarroi.
Dans certain coin du monde il peuvent donner de l’argents à tous il couperont des arbres, fabriqueront des moteurs, ramasseront des pierres.
ICI tout est à quelqu’un donc si tu donnes des billets à tous le monde, ça risque de changer les droits de possession qu’on certains sur une foret, un tas de pierre, etc...
le grand défaut de la politique du Promoteur immobilier, c’est qu’il faut une demande de logement. expliquer pourquoi la création des maisons s’est faite au bon endroit.
finis par casser le prix des maisons.
Pour un crédit d’entreprise, ils ne demandent pas le salaire.
"Ce ne sont pas les banques qu’il faut renflouer mais les populations
afin qu’elle puissent acheter les logements vides à des prix
raisonnables et là, les banques s’y retrouveront à la faveur d’un
circuit financier vertueux car il sert l’économie réelle, celle qui
permet à des millions de gens d’acquérir des biens et de bénéficier de
quelques services publics. Les dirigeants européens se plantent
complètement. La seule solution pour sauver l’Europe de son effritement
durable, c’est de pratiquer la méthode du renflouement des ménages dotés
de bas revenus en faisant fonctionner une planche à billet pour générer
un impôt négatif de grande envergure. J’en ai déjà parlé mais l’idée
est trop audacieuse et peut-être trop généreuses pour les plus démunis.
On ne l’a jamais noté, ni déclaré, mais la société actuelle n’a pas pour
ressort essentiel la générosité"
Je vous plusse Bernard, j’y ai pensé il y a quelques jours...vous l’avez mis en forme...
évidemment c’est très audacieuxet pas très orthodoxe....mais tant qu’à faire...
Exact. La planche à billets, dont les banquiers ont horreur, est la seule solution, à condition de bien savoir la faire marcher. Cela fait des mois que j’y pense. Mais avant que Hollande se décide ...
Je ne suis pas contre, mais de quels objets parlez-vous ? Des billets de Monopoly ? Je n’ai jamais essayé de payer avec... parce que j’ai une petite idée de la manière dont ils seraient reçus.
Ah, ok. C’est que le terme « objet » est assez flou, non ?
Si vous voulez. De toutes façons il est connu que si des gens usent de quelque chose dont ils ne sont ni propriétaires, ni responsables, le bien en question dépérit rapidement.
ce n’est pas cela là question, la question est que avec des biens durables même résultats de mauvais investissements, ils seraient inutiles ? Ce serait donner plus d’importance à l’investissement qu’à son résultat, même si dans le chef de l’investisseur il y a eu mauvaise appréciation de retour sur investissement.
vous qui êtes libéral, ne pourriez-vous pas penser que celui qui a risqué et mal investi jusqu’à perdre une partie de sa mise doit accepter son erreur et qu’à moins de tout perdre, qu’il puisse au moins récupérer quelque chose ?
Au Péripate, non, je ne veux pas dire que vous seriez pour la destruction de valeur, mais il faut considérer la destruction de valeur actuelle......et qu’il n’est pas sain de l’accepter sans proposer une contre partie économique à cette destruction.....
Bon.... je ne vois pas vraiment où vous voulez en venir. Voulez-vous que les propriétaires de ces logements inutiles les abandonnent ? Peut-être faudrait-il leur demander leur avis, non ? Et que feriez-vous vous même dans la même situation ?
Ma foi... vous avez l’air doué pour la négociation. Si votre idée est bonne, personne ne vous empêche de contacter les propriétaires et les « locataires ». N’oubliez pas de demander une petite commission.
j’aurais voulu vous associer à ce projet, sachant que vous aviez quelques biens et sommes à investir....bref, je recherchais un associé au fait de la réflexion économique....
@Par Antoine Diederick (xxx.xxx.xxx.41) 24 juillet 19:17 Vous dites : « ces propriétaires »
C’est sérieux votre truc ?
Le propriétaire en général n’a pas beaucoup de bien.
Vous voulez spolier le pauvre ère qui s’est fait berner par quelques société immobilière mal embouchée ?
Vous parlez d’utilisation : Vous ne croyez pas que pour les très riches
une maison quelque part à une utilité même une fois pas an ?
Vous voulez obliger les gens à aller payer un hotel, où ils ne pourront pas faire ce qu’ils veulent ?
Cordialement
Leo Le Sage (Personne respectueuse de la différence et de la pluralité des idées)
« éthique » ? C’est quoi « éthique » ? Ca existe encore ?
"Lorsque le diable voudra s’emparer de la terre, il n’aura pas de fourche, ni de tenailles, ni de langue de feu... Il ne nous torturera pas. Il baissera juste un tout petit peu notre niveau d’éthique. Et tout le reste suivra.
Je suis sérieux même si j’ai plaisanté avec Le Péripate...
Je me suis pas renseigné mais je suppose bien que les centaines de logements vides en Espagne ont été construits par des promoteurs qui ne verront pas le taux d’occupation escompté...et donc une perte pour eux , à moins de tout vendre à des vacanciers chinois....
Or bien de jeunes couples ont emprunté pour se loger et maintenant n’ont plus de job....
Alors plutôt que de laisser des biens en friche pourquoi essayer d’imaginer un système pour concilier les choses....
Et donc une injection d’argent sur des biens durables avec des amortissements longs....faut y réfléchir
a Leo Le Sage, je ne parle pas de celui qui est propriétaire de son logement mais de ceux qui ont monté des projets de constructions inutilisés mais pas inutiles....
..et l’Etat espagnol pourrait ainsi devenir propriétaire de ces biens en friche et les louer à des prix modiques à ceux qui en ont besoin.....par exemple, à charge des locataires de s’engager alors sur certaines obligations
on peut imaginer aussi un partenariat privé/public avec une contrainte imposée par la puissance publique de telle manière que...les gens soit logés, les bâtiments entretenus et un revenus moindre ,certes, attribué au propriétaire promoteur....
je sais je rêve peut-être mais qui n’essaye pas n’a rien d’autre qu’à subir...
Vous plaisantiez... sauf que vous « supposiez » que, puisque libéral, j’avais des « biens ». C’est là un biais conceptuel très grave. Vous pensez donc qu’une personne pauvre est forcément communiste, et une personne riche forcément libérale. Grave erreur.
Du tout, je ne suppose rien de rien.....en revanche je supposais vous voir prisonnier de votre conviction
Or, être libéral c’est tout de même de refuser la règle trop contraignante qui n’aurait que l’utilité de confirmer une conviction figée , bref inutile si elle bride autant l’imagination que l’initiative et la hardiesse.
d’ailleurs même je pense que l’Europe qui veut encourager la concurrence en énonçant des règles de mise en concurrence devient anti-libérale....en effet comme peut-on se dire libéral de cette manière....
si tous les acteurs économiques ont le droit d’entreprendre alors l’Etat peut entreprendre aussi s’il le désire et plus encore lorsqu’il faut combler l’impuissance de l’entreprise privée tandis qu’en même temps l’initiative privée peut aussi suppléer au manque d’initiative de l’Etat....
voici un sujet à débattre, mais d’ici là les espagnols seront toujours dans la rue avec le tx de chomage que nous connaissons.
El Economista : « éviter un effondrement financier imminent »
Une troisième région espagnole va demander l’aide de l’Etat :
la Catalogne.
La crédibilité de l’Espagne sur les marchés financiers a subi un nouveau
coup mardi alors que la Catalogne, l’une de ses régions les plus puissantes, a
admis qu’elle pourrait demander l’aide du gouvernement.
La région du Nord-Est du pays, deuxième en termes de contribution au
PIB, a l’intention de solliciter elle aussi une aide de Madrid, après une
demande similaire formulée vendredi par Valence, a indiqué le responsable de
l’économie du gouvernement catalan.
Interrogé par la BBC sur un éventuel appel de la Catalogne aux finances
du gouvernement espagnol, Andreu Mas-Colell a répondu : "Oui. La situation
actuelle est que la Catalogne ne dispose pas d’autre banque que le gouvernement
espagnol".
Une annonce qui survient alors que l’Espagne elle-même est en danger sur
les marchés, avec comme enjeu d’"éviter un effondrement financier
imminent", souligne le journal El Economista. La plupart des analystes
fixent octobre comme date limite.
Le Trésor espagnol a d’ailleurs dû payer cher mardi pour emprunter 3,05
milliards d’euros, avec des taux passant de 2,362% à 2,434% pour les bons à
trois mois et de 3,237% à 3,691% pour ceux à six mois, par rapport à la
dernière émission similaire, le 26 juin, où ils s’étaient déjà envolés.
On ne l’a jamais noté, ni déclaré, mais la société actuelle n’a pas pour ressort essentiel la générosité
Ça tout le monde le sait ! Nul besoin de le noter ni de le déclarer. Les valeurs du capitalisme sont exclusives : compétition et individualisme priment sur tout.
Pour ce qui est de donner l’argent aux pauvres plutôt qu’aux banques votre idée semble économiquement censée, sachant que les pauvres vont tout dépenser dans du concret. Malheureusement le dogme demeure intangible à ce propos : la relance c’est pour les banques et l’austérité pour la populace : il y aura toujours un économiste pour vous démontrer que rien ne saurait changer.
Le fordisme est la clé pour augmenter le pouvoir d’achat et faire tourner la machine : mon salaire augmente donc j’achète. S j’achète l’entreprise produit, si elle produit le PIB augmente, l’activité augmente et l’entreprise embauche, et tout recommence vers le plein emploi et la prospérité...A ceci près que seuls les bas salaires doivent en profiter, sinon les autres mettent de l’argent de côté, ce qui n’est pas bon pour l’économie.
Les dettes sont effectivement conçus pour que les pays ne puissent pas la rembourser, c’est pour ça qu’on parle de socialisation des dettes (à l’échelle nationale ou internationale) et une privatisation des profits pour les banques, que les contribuables ne peuvent pas rembourser.
Les budgets des services publics des citoyens sont tellement diminués qu’il devient impossible, comme l’exemple de l’article parle, de pouvoir créer les conditions de rentrée scolaire. Il est quand hallucinant de constater que les niveaux de richesses créer ses dernières décennies n’ont pas servis à entreprendre des investissements dans des secteurs clés comme l’éducation, tandis que les bénéfices des stocks options, des paradis fiscaux et des actionnaires et des spéculateurs ne cessaient d’augmenter en permanence.
La prochaine constitution européenne, sans l’avis des citoyens européens, visent à permettre à la commission européenne de choisir les choix de protection sociale des européens, c’est à dire à une institution non démocratiquement élu. Ceci accompagner d’une réduction à 0,5% du pacte de stabilité, au lieu de 3%, ce qui va de facto créer une baisse drastique des budgets des pays européens.
Dans une tendance boursière, que l’ Union Européenne accentue par une diminution des droits de douanes, à une délocalisation massive des produits fabriqués sur le sol européen (hors Pays-Bas et Allemagne) et une importation massive de produits sans aucune protection sociale comme la Chine ou l’Inde. Une destrution des tissus locaux se produit suite aux départs des grandes entreprises, dont les activités économiques dépendent.
Une hausse des revenus des citoyens seraient en effet une réponse à l’augmentation des prix de l’immobilier, des impôts locaux, des produits de consommation, comme pour les dettes qu’aucune communauté ne pourrait accepter de contracter sous peine de voir leur niveau de vie baisser drastiquement.
"Il est quand hallucinant de constater que les niveaux de richesses
créer ses dernières décennies n’ont pas servis à entreprendre des
investissements....."
et le mot hallucinant est faible...
et le plus fou c’est que ces niveaux de richesse crées s’évaporent.....très vite...
pour ceux qui n’aurait pas bien compris mon propos : il y a un paquet de logements vides et de bâtiments inachevés en Espagne comme lors de la crise en Thailande....constructions qui sont restées à l’abandon, en friche....
La deuxième restructuration de la dette grecque va coûter entre 70 et
100 milliards d’euros aux 17 banques centrales nationales et aussi à la BCE.
Il va donc falloir
recapitaliser les banques centrales nationales et recapitaliser la BCE.
Deux possibilités :
1- Les contribuables de la
zone euro vont devoir payer entre 70 et 100 milliards d’euros d’impôts supplémentaires.
2- Ou alors on va épargner les
contribuables : les banques centrales nationales vont devoir vendre une partie
de leurs réserves d’or.
Quelle possibilité va choisir
François Hollande en France, Mariano Rajoy en Espagne, Mario Monti en Italie,
etc ?
Lisez cet article :
La Banque de France va-t-elle devoir vendre son Or ?
Si la banque de France doit se recapitaliser pour absorber les pertes
liées à une nouvelle décote des obligations souveraines grecques, elle devra
faire appel à l’Etat ou peut-être...vendre son Or.
L’Europe travaille à une nouvelle restructuration de la dette qui
pourrait contrainte la banque centrale européenne (BCE) et la Banque de France
à se recapitaliser. Pour faire baisser l’endettement de la Grèce et maintenir
ainsi le pays dans la zone euro, cette restructuration de la dette supposerait
en effet des pertes importantes pour la Banque centrale européenne et les
banques centrales nationales. L’objectif serait, selon des informations
obtenues par l’agence Reuters, de réduire l’endettement de la Grèce de 70 à 100
milliards d’euros afin de le ramener à 100% du produit intérieur brut.
L’une des options envisagées consisterait pour la BCE et les banques
centrales nationales membres de l’Eurosystème à accepter une décote de 30% sur
les obligations de l’Etat grec qu’elles détiennent. Le montant total des
créances du secteur officiel sur la Grèce , qui comprend les prêts bilatéraux
consentis à Athènes par les Etats membres, est estimé entre 220 et 230
milliards d’euros.
Les banques centrales de la zone euro détiennent en effet de grandes
quantités de titres grecs acquis notamment dans le cadre du SMP (securities
markets programme) et ces titres sont généralement assortis de taux d’intérêt
très élevés. D’ailleurs, la Banque de France va reverser à la Grèce les intérêts
qu’elle a perçu au tire des obligations souveraines grecques qu’elle détient,
soit 754 millions d’euros comme le premier plan de restructuration le
prévoyait.
La BCE s’est refusé à tout commentaires sur ce sujet. Mais certains
responsables européens estiment que la Banque de France et les banques
centrales de Malte et de Chypre seraient en première ligne. Elles sont les plus
exposées à la dette publique grecque, et pourrait avoir besoin d’être
recapitalisées pour compenser les pertes liées à la décote des obligations
souveraines qu’elles détiennent. Certains imaginent même qu’elle pourrait
vendre son Or...