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Accueil du site > Actualités > Economie > L’innovation à la rescousse

L’innovation à la rescousse

Fini les prévisions, les chiffres officiels ont été publiés : en 2007, la France a pour la 4e année consécutive enregistré un déficit commercial historique de 39 171 milliards d’euros. Ce déficit représente le solde de la balance commerciale de notre pays, à savoir la différence entre les valeurs d’exportation et d’importation. Ce solde peut être excédentaire ou, en l’occurrence déficitaire, avec donc moins de biens et services exportés qu’importés.

On peut trouver plusieurs raisons à cette situation.

Les valeurs d’exportation sont en baisse, par manque de compétitivité des entreprises et faute d’une offre réellement adaptée à la demande ; ajoutons à cela une baisse de la demande adressée à la France et alors l’euro « fort » est pointé du doigt comme étant un facteur aggravant.

Les valeurs d’importation, elles, sont en hausse, notamment en ce qui concerne les matières premières, le pétrole par exemple avec la flambée du prix du baril, bien que la facture énergétique soit en baisse par rapport à l’année dernière...

Si on regarde en détail, on remarque que le déficit de l’industrie civile est en augmentation ; pour preuve, le secteur de l’automobile, qui en 2006 présentait un excédent de 5,5 milliards d’euros, réduit à 0,7 milliard cette année.

La rapide dégradation de la conjoncture internationale a entraîné en France une chute des exportations dès septembre 2007 ; le contexte veut également que nous ayons de nouveaux concurrents en Asie (Chine) et en Europe (Allemagne, Pays-Bas).

Revenons enfin sur l’euro fort : il a pour inconvénient majeur d’engendrer un taux de change pénalisant pour les exportateurs français (leur nombre a d’ailleurs baissé), mais aussi pour les importateurs étrangers (une baisse de la demande adressée à la France a été enregistrée), avec pour conséquence inévitable une perte de terrain sur les marchés mondiaux et même dans la zone euro.

Qu’est-ce qui manque le plus aux produits français ? Beaucoup pensent que tout repose sur l’innovation ; or, qui dit innovation dit recherche, et il semblerait que malgré une augmentation des budgets alloués à ce domaine (+7,8 %), ceux-ci serait mal redistribués. Les conditions de travail de nos jeunes ingénieurs (souvent en CDD), les salaires trop peu élevés, le manque de moyens en décourage plus d’un. Certains préfèrent exercer à l’étranger : à défaut d’exporter nos produits et services, nous exportons nos cerveaux...


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28 réactions à cet article    


  • tvargentine.com lerma 8 février 2008 12:36

    Le déficit commercial durent depuis des dizaines d’années

    Votre vision de godillot vous empêche de regarder l’histoire car le virage de la rigueur de 1982-83 est dû au déficit commercial

    Ensuite se pose la question des restructurations industrielles que les socialistes de l’époque ont engagé en supprimant des pans entiers d’industrie et de charbon

    On va aujourd’hui,avec le recul de l’histoire le manque total de vision des DELORS,BEYREGOY,FABIUS,ROCARD...qui voulaient à l’époque fabriquer une société de services et liquider les emplois de l’industrie (acier) et du charbon

    Aujourd’hui les cours de l’acier et du charbon sont au plus haut et pour tres longtemps

    Ce que les socialistes ont apporté en regardant l’histoire :

    Le chomage de masse,destruction d’industries,de mines,déficit du commerce extérieur ,fuite des capitaux, la bureaucratie ,les dettes et des charges et des impots !

    Bonjour les dégats

     

     


    • Une Autre Vie Une Autre Vie 8 février 2008 13:06

      Même si "ma vision" comme tu dis, n’était pas une analyse historique de la balance commerciale en france , je reconnais que pour une fois ton analyse sur la priorité de promouvoir et soutenir les entreprises de services au détriment de l’industrie, ont effectivement freiné l’innovation et donc la proposition d’une offre à l’étranger réellement adapté à la demande.

      Mais il faut aller de l’avant et arréter de se faire mousser le spaghetti en critiques non-constructives


      • karg se 8 février 2008 13:25

        Enfin un bon article qui pointe du doigt l’erreur stratégique fondamentale que la France s’entette à répéter depuis les années 90 : promouvoir les emplois faiblement qualifié et mal payé (à l’image des taxi du rapport Attali) au lien de développer des emplois à haute valeur ajouté qui réduiront fortement le chômage car ils génèrent beaucoup d’emploi induit.

        @Lerma : prend ton fusil et va assassiner Tatcher, elle a fait bien pire ^^

         

         

         


        • Djanel 8 février 2008 13:50

           

          A lire certains commentaires très avisés de, je me demande comment la France peut rester depuis l’antiquité dans la merde. A mon avis ces docteurs en science économique et amateurs de bonnes farces ont trouvé de bons remèdes à vendre mais pas le malade adéquate pour les appliquer.

           

          Des idées sans les objets sur lesquels nous pouvons les appliquer, c’est un peu comme si nous faisions l’amour avec une poupée gonflable. La libido en prendrait un coup et  il n’y aurait que les démographes à s’en plaindre ainsi que les femmes en chair et en os, les épouses quoi.


        • Une Autre Vie Une Autre Vie 8 février 2008 14:48

          En effet ton commentaire pourrait être un résumé de la situation. Or, pour réussir, la France a besoin de s’investir et d’investir


        • Philippe VIGNEAU 8 février 2008 13:52

          vous dites "Les valeurs d’importation, elles, sont en hausse, notamment en ce qui concerne les matières premières, le pétrole par exemple avec la flambée du prix du baril"

          c’est faux pour le petrole, solde positif par rapport a l’annee derniere de plus de 1 milliards (et oui, si les prix augmentent, les volumes baissent...)... le petrole n’est pas une cause directe de cette degringolade...


          • Une Autre Vie Une Autre Vie 8 février 2008 14:45

            Oui je précise d’ailleurs en suite que malgré cela la facture énergétique est en baisse par rapport à l’année dernière. Mais le prix du baril a des retombées multiples, la hausse du coût de certains matériaux, du gaz.... Ca fait tout de même pencher la balance (c’est le cas de le dire) dans d’autres secteurs que la consommation d’énergie stricte , non ?

             


          • manusan 8 février 2008 13:57

            En France, on ne sait vendre que des avions (sous-traité partout) et des patates-chemises.

            La réponse est structurelle, avoir des PME compétitives qui s’adaptent rapidement sur le marché et non des méga-techno-structure qui fonctionnent aux subventions et contracts publiques.


            • Une Autre Vie Une Autre Vie 8 février 2008 14:54

              Certaines grosses boîtes arrive à conquérir et à s’adapter à de nouveaux marchés car elles ont les moyens d’investir, mais les PME sont bien souvent handicapées par un manque de moyens, manque d’argent, manque de salariés, et de courage diront certains....


            • manusan 8 février 2008 16:32

              "Certaines grosses boîtes arrive à conquérir et à s’adapter à de nouveaux marchés car elles ont les moyens d’investir, mais les PME sont bien souvent handicapées par un manque de moyens, manque d’argent, manque de salariés, et de courage diront certains...."

              Il y a du vrai et du faux dans nos 2 commentaires. Une bonne solution que j’ai vu, c’était Siemens à Abu Dhabi qui décrochait les contrats et les sous-traitait directement à des PME allemande qui bénéficiaient à leur tour du soutien logistique et de la présence de Siemens à l’étranger. L’innovation vient généralement des PME, mais c’est vrai que le soutien logistique et juridique est indispensable en international.


            • ARMINIUS ARMINIUS 9 février 2008 09:36

              Bien vu Manusan, vous avez mis le doigt sur les 2 problèmes essentiels de l’export français :

              - le manque de méthode : ce que fait Siemens est répété à l’infini par les entreprises allemandes :

              On prend position dans un pays, on assure cette position et on fait du net-working pour soi et les PME aptes à prendre des parts de marché : simple mais efficace (voir l’énorme excédent de la balance allemande)

              - le problême des PME françaises, beaucoup trop petites ( une PME allemande compte souvent plusieurs centaines d’employés) d’où pas ou peu de possibilités d’avoir un service export efficace.

              J’ajouterai une petite remarque : on n’a pas assez de technico-commerciaux parfaitement bilingues (surtout allemand) à l’export à croire que nos écoles n’en forment pas ou qu’ils s’exportent eux-mêmes.

              Une PME de l’Ouest a mis un an pour en trouver un pour l’Allemagne, pour remplacer son représentant "indigène" !


            • moebius 8 février 2008 15:26

              manque surtout de solidarité entre elles, ce qui apparemment n’est pas le cas des entreprises allemandes qui se sont constitués en véritable réseaux. La aussi ont peut parler de social démocratie et d’une conception moins individualiste, peut etre d’un sens plus "nationaliste’ de l’entreprise. Il est a noter que l’Allemagne a beaucoup plus misé économiquement sur le développement de ses entreprises et la conservation d’un patrimoine industriel, notamment par une défiscalisation s’accompagnant d’une augmentation de la TVA et par une compression des salaires. Bref par une politique qui serait impopulaire chez nous et constituerait un risque politique qu’aucune majorité quelqu’elle soit ne veut assumer si ce n’est en biaisant d’une maniére plus ou moins créative en fonction des diverses et multiples options politiques.


              • moebius 8 février 2008 15:46

                ..a la différence de l’Allemagne et de sa culture qu’ont pourrait définir comme "social démocrate" la France continue elle à penser que l’entreprise est là pour voler les salariés qui y travaillent et quelle n’est pas là pour leur donner à manger. Cette fonction protectrice est chez nous rempli quasi religieusement par un état dont les origines catholiques et romaines nous ont appris a nous méfier, à tort ou à raison, de l’argent qui corrompt ici mais sauve là . N’oublions pas que c’est le shisme chrétien et le protestantisme qui est à la base du developpement "spirituel" de l’accumulation et de la rétention sacrificielle necessaire au développement mystique du capitalisme


              • donino30 donino30 8 février 2008 16:44

                Le sujet est intéressant, le contenu un peu moins. La part belle est faite à l’euro fort, comme on peut le lire très (trop) souvent. Si l’euro était faible, soyez sûr et certain mesdames et messieurs, que les même personnes (strictement les mêmes) fustigeraient l’euro en disant qu’à cause de sa faiblesse les achats de matière premières ont un coût trop élevé, qui empêchent nos produits d’être compétitifs. Il a bon dos l’euro. Heureusement que l’Allemagne, recordman mondial de l’excédent commerical, est là pour prouver à tout le monde que la monnaie n’est absolument pas en cause dans les problèmes récurrents et s’aggravants chaque année de la France. La faute à l’europe, c’est l’argument des politico-politiques et des faibles, désolé. 

                 

                Par ailleurs, pour un article qui évoque un déficit commerical record, il est surprenant de ne pas trouver trace du coût du travail dans les facteurs de la chute de compétitivité des PME françaises. Au moins en hypothèse. Ce n’est pas très sérieux.

                 

                 


                • Forest Ent Forest Ent 8 février 2008 18:10

                  Trop peu d’analyse. Il aurait fallu voir l’évolution dans le temps par zone et par secteur. C’est au moins le 15ème article sur AV qui plaque un a priori sur un constat inexpliqué. Le site du ministère de l’intérieur fournit les informations nécessaires.

                  Quand on regarde plus en détail, on voit que l’aggravation de ces 5 dernières années provient par tiers de la Chine (accord textile en particulier), du pétrole et de l’Allemagne. L’euro n’est en cause dans aucun de ces trois cas.

                  Le cas de l’Allemagne est particulier. Les réformes Hartz ont eu pour principal effet d’arrêter net la consommation puis les importations.

                  Il y a par ailleurs un problème particulier avec l’automobile, mais qui n’est pas simple à analyser, et qui aurait demandé de creuser un peu plus. Il y a une perte de parts de marché bien réelle, mais qu’il aurait fallu chiffrer ici. Et il y a aussi un vaste mouvement de délocalisation de la production vers l’Europe de l’est qui pèse bien sûr sur la balance commerciale.


                  • ARMINIUS ARMINIUS 9 février 2008 10:40

                    Les reformes Hartz ont forcé l’Allemagne à une cure d’amaigrissement salutaire, de plus un pilotage intelligent des délocalisations( en ce qui concerne la sous traitance) permet aux géants de l’industrie de rester compétitifs, avec une contrainte obligatoire Angela Merkel ne veut pas d’un salaire minimum imposé pour limiter les risques d’amplifier encore les délocalisations. Ajoutez à une relative sagesse des prix à la consommation et un immobilier qui reste beaucoup plus raisonnable , sans parler de l’avance immense en matière d’énergies renouvelable , bref beaucoup de pistes dont devrait suivre s’inspirer notre "cher" président " bling-bling" et son gouvernement de clowns tragiques.


                  • Forest Ent Forest Ent 9 février 2008 13:21

                    Il s’agit d’une désinflation compétitive. Si tous les pays de la zone euro jouent à ça en même temps, ça tue l’économie. On va dire que la France contribue encore un peu à financer la réunification.

                    L’Allemagne a arrêté d’importer. S’il y a ralentissement US et Asie, elle est singulièrement exposée. Merkel devra alors relancer la demande intérieure.


                  • Mescalina Mescalina 8 février 2008 18:33

                    Encore un torchon incomplet et économiquement au ras des paquerettes, le blabla sur l’euro fort me sort par les narines, pas besoin de revenir dessus l’argument a été démonté plus haut, ces "auteurs" à la subjectivité déclarée doivent être publiés en tribune libre, PAS EN ECONOMIE !!!!


                    • Une Autre Vie Une Autre Vie 8 février 2008 19:50

                      Ceci est la définition de la balance commerciale selon wikipédia :

                      Une balance commerciale positive signifie donc que le pays exporte plus de biens et services qu’il n’en importe : on parle alors d’excédent commercial. Quand elle est négative, on parle de déficit commercial.

                      Aucun des deux n’est nécessairement dangereux dans une économie moderne, même si un trop grand excédent commercial ou déficit commercial peut être le signe caché d’autres problèmes économiques.

                      Je ne pense pas que mon article soit orienté sur l’Euro fort comme principale raison au déficit commercial, (même si il y contribue) mais plutôt sur l’innovation comme la principale solution à ce probléme !


                    • Forest Ent Forest Ent 9 février 2008 13:27

                      Il y a effectivement une incohérence dans l’ultralibéralisme à parler de "l’économie de la connaissance" et ne pas investir dans la recherche. Malheureusement, c’est plus profond. L’investissement en général se casse la gueule un peu partout depuis 15 ans. Les profits sont de moins en moins réinvestis. Cela provient en partie d’un "écrémage" avec des ROI attendus excessifs. Mais j’ai peur que "l’économie de la connaissance" ne soit au fond qu’un mythe, et qu’après la désindustrialisation et les délocalisations il n’y ait plus rien. Je ne pense pas qu’une société puisse vivre uniquement d’ingénierie financière et d’immatériels. On va pouvoir cerner mieux le sujet aux US en 2008.


                    • xavier59000 9 février 2008 11:12

                      L’euro fort cause du déficit de la balance commerciale ? Voila une excuse qui comme d’habitude tombe à point nommé (ce n’est pas notre faute c’est la faute de l’euro).

                      Pendant que la France à des déficits de balance commerciale records l’Allemagne qui est soumis au même taux de change internationale engrange eux des excédents qui dépassent les 150 milliard d’euros.

                      Résultat de l’Allemagne  qui est cependant à pondérer  car dans le calcul de la balance commerciale française on ne prend pas en compte les sociétés de services (spécificité du plan comptable français). Il faut donc comparer ceux qui est comparable et analyser pour l’Allemagne les seuls chiffres de l‘importation et l’exportation de bien (qui seront de toutes façons meilleurs que les nôtres). On notera aussi que le calcul de la balance commerciale est effectué sur la base des opérations douanières.

                      Il est de plus navrant de voir attribuer par un pays qui à tous mise sur le nucléaire ( 75 % de la production électrique nationale) une grosse partie de ce déficit sur la facture énergétique interne .

                      Alors oui l’euro pénalise les exportations, oui pour  la France les socialistes qui à part D.STAUSKANE et  L.JOSPIN (qui n’a jamais était jugée sur ces résultats et cela devient même une habitude dans ce pays) sont de piètres économistes qui ont acceptés des compromis désastreux dans le partage des activités Franco-allemande.

                      Mais posons-nous des questions simples, dans les calculs comptable :

                      Comment sont pris en compte les produits qui nous parviennent des innombrables sociétés délocalisées ces dernières années ? D’après vous ? Alors pourquoi se plaindre d’une situation qui à été voulu ?

                      Arrêtons de régir à froid sur des informations sorties du contexte, développons notre culture et notre esprit d’analyse, cela nous permettras de réagir en conséquence et de rester libre de nôtre destin. Car il est à douter que d’autre plus haut y arrivent seul.

                       

                       

                       

                       


                      • Une Autre Vie Une Autre Vie 9 février 2008 12:47

                        Je ne pense pas que cette situation ait été voulue, mais je suis assez d’accord pour dire que les entreprises françaises qui délocalisent leur production ces dernières années, le font parfois pas simplement pour sauver l’entreprise, mais pour toujours dégager plus de bénéfice, à cela il faut prendre en compte le fait que certaines d’entre_elles le font pour sauver des emplois et gardent leur siège social en france. Le partage des activitées franco-allemande me fait penser au groupe EADS, qui avec Airbus fonctionne malgré tout dans le bon sens, et sont autement compétitif dans le monde(malgré l’euro fort).

                        merci de vos commentaires


                      • 1liberal 1liberal 9 février 2008 20:34

                        L’innovation et la recherche seront assurément des atouts pour les pays occidentaux mais elles n’expliquent pas la faiblesse endogène de l’économie francaise depuis la fin des trente glorieuse.

                        Le rapport Attali reprend comme ces prédécesseurs un diagnostic qui peut se résumer très simplement : La France est malade de son Etat. J’ajouterai de ses politiques et de leurs électeurs, cad du populisme et d’une certaine nostalgie pour la guillotine. Dans ces conditions, la mondialisation n’est qu’un facteur aggravant, mais il prendra certainement de l’ampleur si rien n’est fait.

                         

                         


                        • Lucrezia 10 février 2008 11:29

                          Je suis certain que vous vouliez écrire 39,171 milliards d’Euros de déficit et non pas 39171 ... !

                          Il est vrai que les milliards et les socialistes n’ont jamais fait bon ménage !


                          • Une Autre Vie Une Autre Vie 10 février 2008 11:38

                            Remarque juste, et tellement facile, bien que la virgule était présente dans le texte d’origine envoyé à AV


                          • Jason Jason 10 février 2008 23:17

                            L’article et la plupart des commentaires partent dans tous les sens. Je cite, pêle-mêle : manque de créativité, d’investissements, d’emplois a haute valeur ajoutée (trader, par exemple ?), la faute du Dollar, des importations, regardez l’Allemagne et ses beaux programmes Hartz (ne regardez surtout pas les gens à la rue et les enfants pauvres, ça a beaucoup augmenté ces dernières années), la mondialisation, le pétrole, les matières premières, etc. Quel désarroi !!

                            Si je vous crois, il ne me reste plus qu’à planter des pommes de terre dans mon jardin, dès le mois prochain. On n’a pas mentionné l’agriculture. C’est pour juillet, quand la France prendra la présidence de l’UE. Là, ça va encore chauffer !!

                            Ah oui, j’oubliais, pour les optimistes, on n’a pas parlé de la santé.

                            Ben oui, il faudra faire moins avec moins, et qu’on s’y habitue. A moins que le centralisme, les habitudes, les micro pouvoirs, les règlements obsolètes, les corps, chambres, ordres, et tout ce qui fait le ciment de l’inertie disparaisse, rien ne changera. Na !!! Notre salut national : "Labourages et pâturages sont les deux mamelles de la France". Vous verrez on y reviendra. Il faudra mettre les Kerviel aux labours (et bien d’autres avec lui).


                            • gnarf 11 février 2008 16:26

                              La France en est aux grands groupes sous perfusion de l’Etat, dont les produits sont vendus par le president lui-meme, et pas mal de PMEs sont protegees du monde exterieur par l’Etat.

                              Ces protections, ces subventions ont un effet protecteur a court terme. Mais a long terme ? Lorsqu’une PME Allemande se retrouve au pied du mur et n’a d’autre choix que de se reformer, de trouver de nouveaux debouches, atteindre une nouvelle performance...elle souffre, mais au final elle est bien mieux preparee pour l’avenir que la PME Francaise protegee.

                               

                               


                              • Fred 11 février 2008 17:46

                                Les français pourraient aussi essayer d’acheter plus français comme ça ils aideraient leur voisin qui aurait à son tour plus d’argent à dépenser localement. Evidemment, ça obligerait à payer un peu plus pour les produits et ça les gens ne veulent pas ils préfèrent couler lentement l’économie locale et se plaindre plus tard pour avoir plus d’aides de l’état.

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