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La crise économique les balaiera tous !

Au milieu de cette crise récurrente du système économique qui n’en finit plus de tituber et de hoqueter sous ses propres contradictions insolubles – incapable de sauver sa destinée, sinon en transférant le poids immense des dettes souveraines sur le dos des différents peuples appauvris.

LES SOUTIONS DU GROUPE ATTAC

Au milieu de cette crise récurrente du système économique qui n’en finit plus de tituber et de hoqueter sous ses propres contradictions insolubles – incapable de sauver sa destinée, sinon en transférant le poids immense des dettes souveraines sur le dos des différents peuples appauvris –, voilà qu’une voix venue de France susurre ses « solutions » et apporte sa contribution afin d’empêcher ce système moribond d’effectuer le grand plongeon.

Suzanne George, présidente d’honneur d’ATTAC-France et auteur prolifique, était en visite à Montréal pour consolider l’Université d’été des Nouveaux Cahiers du Socialisme, un groupe de militants contrits de voir s’étioler ce système économico - politique « démocratique » qu’ils ont tant chéri (1).

Madame George et ses semblables, analystes de « gauche » de moult horizons, sont outrés de constater les disparités de revenus entre les riches et les pauvres, conséquences inéluctables et fondement du système capitaliste. L’auteur du livre « Leurs crises, nos solutions » présenta donc une série de statistiques révoltantes démontrant hors de tout doute raisonnable que les riches sont toujours plus riches et que les pauvres toujours plus pauvres, jusqu'à la famine et la multiplication des SDF (sans domicile fixe), pourrions-nous surenchérir aux propos de Madame George.

Puis, constatant que l’État bourgeois (pas du tout démocratique comme chacun a pu le constater lors du G-20 à Toronto à l’été 2010), l’État au service des riches, l’État des capitalistes géré par leurs hommes de main contre forte rémunération ; constatant disions-nous que tous les États nationalisent les dettes souveraines et privatisent les actifs publics, dégrèvent la fiscalité des riches et surchargent la fiscalité des travailleurs et de la petite bourgeoisie en voie de paupérisation (d’où leurs récriminations) ; la présidente honoraire crie au scandale et propose non pas la destruction de ce système inique mais plutôt des solutions pour le sauver de l’extinction.

À la traîne de Gérald Fillion, l’analyste de service à la télévision de Radio-Canada, Suzanne George déclame, et nous citons : « Il fallait les sauver (les banques) parce que l’on ne pouvait pas laisser tout le système s’écrouler, c’aurait été les assurances, la sécurité sociale, les investissements, les retraites et tout, alors cela n’était pas possible (…). Il fallait dire aux banques : vous êtes partiellement ou totalement socialisées, voilà un cahier des charges que vous allez suivre et vous allez investir un quota dans les PME-PMI qui ont un projet vert ou qui ont un projet d’investissement pour le bien de la communauté… Vous allez suivre ce cahier des charges et vous allez payer des taxes normalement et vous allez rémunérer vos directeurs normalement. Il fallait reprendre le contrôle de cette finance qui était devenue folle (Ajoutez à cette panoplie la taxation des transactions boursières selon le principe de la taxe Tobin. NDLR). Il faut limiter les hauts salaires. Tout doit être codifié dans la loi. (…) Ce qui manque c’est la volonté politique de le faire. » (2). Mélenchon ou le Nouveau Parti Anticapitaliste français n’auraient pas dit autrement (3).

Comment se fait-il que personne n’y avait pensé auparavant ? Tous ces « traders » boursiers astucieux, assez du moins pour frauder la bourse, le public et les gouvernements ; tous ces analystes financiers ingénieux ; tous ces banquiers industrieux, capables de doper la profitabilité de leurs institutions en pleine crise financière ; tous ces milliardaires frauduleux, suffisamment du moins pour voler le fisc pendant des années, mais pas assez futés pour suivre les conseils de madame la présidente émérite qui, à la fin, ne souhaite que leur bien ! C’est à désespérer de réchapper leur système capitaliste en faillite. Pourquoi ne peuvent-ils s’autodiscipliner ces accapareurs de la richesse collective ?

En effet, plutôt que de laisser s’écrouler leur système économique désuet, elle leur offre l’opportunité de le sauvegarder en lui refaisant une virginité. Qu’y a-t-il à redire à ce projet philanthropique du groupe ATTAC et de madame Suzanne ? L’auteur prolifique devrait pourtant observer que dans tous les États occidentaux les assurances collectives, la sécurité sociale, les budgets à l’éducation et aux services de santé, les retraites et les investissements publics qu’elle prétend sauver vont à vau-l’eau et sont attaqués de toutes parts justement dans le but de dégager les crédits requis pour rehausser la profitabilité des banques, comme elle le souhaite ; pourtant malgré cet effort titanesque la crise capitaliste s’approfondit (4).

Un pays qui imposerait à ses banques transnationales les politiques proposées par ATTAC et l’universitaire réputée verrait celles-ci vider leurs coffres et expatrier leurs capitaux vers les paradis fiscaux (Macao, Bahamas, Caïmans et Monaco), ce qu’elles ont déjà amorcé de toute façon (5).

UN CHERCHEUR RÉALISTE ET ENRAGÉ

Appelons maintenant à la barre un expert analyste du système « néolibéral » comme se plaisent à l’appeler les opportunistes de service.

Monsieur Frédéric Lordon, directeur de recherche au CNRS à Paris est une sommité en son domaine. Il affirme que : « Le néolibéralisme est un régime d’endettement généralisé : ménages, institutions financières, États. La crise menace de mettre à bas tout le système des institutions financières, car si la puissance publique a pu sauver les banques de la crise de la dette privée, il n’est pas certain qu’elle puisse y parvenir pour les dettes publiques (dettes souveraines NDLR). ».

C’est aussi ce que nous pensons et, comme le professeur Lordon, nous constatons que : « Le système européen actuel touche à l’absurde. D’un côté, les marchés financiers, pour être « rassurés », exigent l’austérité pour que toutes les sources de revenus des pays leur soient versées au travers du remboursement des dettes ; mais d’un autre côté, l’austérité empêche la croissance qui seule peut générer les recettes fiscales permettant de rembourser les dettes… Les plans européens continuent à fabriquer des surendettés futurs pour « sauver » les surendettés présents. » (6).

Ce monsieur Lordon est un fin limier exaspéré par l’entêtement de ces banquiers et de ces milliardaires qui ne veulent rien écouter de ceux qui tentent de les sauver ; le directeur lance donc l’appel insurrectionnel que voici : « Jamais un groupe d’intérêt aussi puissant que celui qui s’est constitué autour de la finance ne renoncera de lui-même au moindre de ses privilèges, seule peut le mettre à bas la force d’un mouvement insurrectionnel – puisqu’il est bien clair par ailleurs qu’aucun des partis de gouvernement, nulle part, n’a le réel désir de l’attaquer. » (7).

Nous apprécions à sa juste valeur la franchise du professeur. Ce n’est pas tous les jours qu’un directeur du CNRS appelle à l’insurrection généralisée. Mais nous regrettons que l’auteur n’aille pas jusqu'au bout de son labeur puisque en conclusion il propose ceci : « Sur ces ruines fumantes – tout rebâtir ». Monsieur Lordon ne semble pas avoir compris que c’est le projet de construction capitaliste qui est fautif. Le capitalisme version améliorée ne peut être que la copie conforme du capitalisme version détériorée. C’est « built in » comme disent les anglais, ce système est ainsi fait.

Le capitalisme sans la recherche du profit maximum et l’accaparement de la plus value ce n’est plus du capitalisme. Si un magnat de la finance refuse d’appliquer cette loi et d’absorber ses concurrents, c’est lui qui sera avalé et qui se retrouvera un jour salarié de son coéquipier.

UN MILITANT ALTERMONDIALISTE UTOPISTE ET DÉSESPÉRÉ

Terminons notre tour d’horizon de penseurs qui présentent – La crise et leurs solutions –. M. James Petras, comme son homologue Noam Chomsky, se situe à la « gauche » du kaléidoscope politique américain. Il est donc difficile de critiquer ces auteurs car un préjugé favorable auréole chacune de leurs humeurs. La petite bourgeoisie réformiste adore ces parangons de la refondation du système d’exploitation capitaliste teinté d’anarchisme.

L’altermondialiste Petras constate que les États-Unis dépensent des sommes faramineuses (3 200 milliards de dollars depuis 2001, dit-il) pour soi-disant éradiquer le terrorisme mené par une petite organisation nébuleuse du nom d’Al Qaïda, et le militant désespère de faire entendre raison au Pentagone et aux Présidents américains qui font fausse route et ruinent le pays selon lui. 

Voici un extrait de son analyse des causes profondes des agressions américaines successives au Moyen-Orient : « Les Think tanks américains lourdement influencés par Israël, les experts et conseillers qui dépeignaient les adversaires islamistes comme étant ineptes, inefficaces et lâches, se sont totalement trompés sur le compte de la résistance afghane. » (8), et des résistances iraquienne, libanaise, somalienne et pakistanaise, pourrions-nous ajouter.

Changez de think tank et vous changerez le système politique et le système économique en place, laisse entendre le professeur Petras. Il serait beaucoup plus sage pour les riches américains (1% de la population détenant plus de 18% du PIB national selon Petras) qui ont placé Obama à la tête de leur état-major, de cesser de se comporter en impérialistes et de se métamorphoser en gentils coopérants aidant ces peuples farouchement anti-Yankees à se développer économiquement et « démocratiquement », redorant ainsi le blason de l’empire en décrépitude (9).

Mais il suffisait d’y penser voyons. Plutôt que d’éliminer le renard furetant dans le poulailler, il vaudrait mieux le convaincre de protéger les poules et de s’en faire des amies plutôt que des proies pour sa survie. Bonne chance dans ce projet de conversion pacifiste, monsieur Petras. D’ailleurs, le Pentagone est déjà convaincu du bien fondé de l’argumentation de monsieur Petras. À preuve, le chef d’État-major inter armées des USA a déjà expliqué qu’il massacrait les populations d’Irak, d’Afghanistan, du Pakistan, du Yémen, du Soudan, de Somalie et de Libye pour leur bien, afin de leur apporter la « démocratie occidentale » et de libérer les femmes musulmanes de leur voile et de l’oppression grâce à de nombreuses bombes à fragmentation et à l’uranium appauvri. Il est déjà installé au milieu des poulaillers irakien, afghan, pakistanais, soudanais, somalien et libyen, votre renard généreux et désintéressé, monsieur Petras.

Mais ce qui désespère au plus haut point ce diplômé de Berkeley, c’est que son segment de classe petit-bourgeois est en voie de paupérisation. Depuis 2001, des milliers d’emplois aux salaires moyens sont disparus, gémit-il. Qui défendra le système capitaliste de la vindicte populaire, se lamente le militant de « gauche », si la petite bourgeoisie appauvrie ne joue plus son rôle de chien de garde opportuniste de la dictature des riches ? Alors, vous les riches, pourquoi ne pas laisser une petite part de vos énormes bénéfices à la classe moyenne qui pourra vous rendre de grands services « Le Grand Soir » venu ? Vous vous rappellerez que madame George a lancé ce cri d’alarme et fait cette suggestion précédemment. Malheureusement, n’y comptez pas, chers militants altermondialistes, car l’impérialisme c’est le profit maximum et la guerre optimum.

RENVERSER LE SYSTÈME – LES CONDITIONS

Pour que survienne le renversement de ce système économique, politique et idéologique désuet, un certain nombre de conditions objectives et subjectives doivent être rassemblées dans un pays ou un groupe de pays donné. La première condition objective c’est la généralisation de la crise économique très difficilement surmontable pour la grande bourgeoisie qui abandonne alors la petite bourgeoisie (classe moyenne) à son sort, la laissant amère et rancunière. La seconde condition objective suppose que cette crise économique entraîne une crise politique où la classe dirigeante, celle qui contrôle le pouvoir d’État et détient le monopole de la violence légale, ne parvient plus à concilier les intérêts divergents de ses différentes factions, ce qui entraîne des conflits et des tensions intestines sérieuses et l’impossibilité pour elle de gouverner. Alors l’anarchie se répandrait dans toute la société et la petite bourgeoisie aigrie ne parviendrait plus à jouer son rôle de chien de garde du système malgré ses efforts pour répandre ses pis aller et ses solutions bidon (la crise du rehaussement du plafond de la dette étatsunienne a failli entraîner une telle conjoncture en mai-juin 2011). Ce sera probablement pour la prochaine.

Les conditions subjectives portent sur le niveau de conscience de la classe révolutionnaire qui doit avoir atteint le stade de la conscience économique en soi et de la conscience politique pour soi, c’est-à-dire le niveau où la classe révolutionnaire (souvenez-vous de la Révolution française et de la Constituante) pose la question de la prise du pouvoir d’État et du renversement total du système économique et politique puis idéologique en place.

Cette dernière condition subjective requiert qu’une organisation révolutionnaire fondée sur une théorie révolutionnaire puisse prendre la direction du mouvement de révolte spontanée et le dirige consciemment vers la prise du pouvoir d’État. Hors de ces conditions tout mouvement de révolte populaire n’est qu’une révolte éphémère sur le front des revendications économiques qui, tôt ou tard, sera désorientée et éradiquée dans le sang (ce que Madame Hillary Clinton, soutenue par les opportunistes de gauche et les intégristes de droite, a réussi dans la plupart des révoltes arabes qui tentent présentement de retrouver un second souffle, le bon souffle cette fois), de même dans les révoltes anti-austérité dans les pays occidentaux.

Tous les efforts des collaborateurs opportunistes et intégristes des régimes capitalistes et néo-colonialistes infiltrés dans les mouvements de révolte populaire spontanés ne visent qu’à empêcher l’éclosion de ces conditions objectives et subjectives afin de donner un chance supplémentaire pour que ce système pourri survive et perdure par delà le bien et le mal.

____________________________________

(1) Susan George. Leurs crises, nos solutionshttp://www.pressegauche.org/spip.php?article7970 

(2) Susan George. Crise après crisehttp://www.youtube.com/watch?v=cS4tyRNWRw4

(3) http://www.jean-luc-melenchon.fr/

(4) Les bourses européennes rechutenthttp://www.ledevoir.com/economie/actualites-economiques/330783/les-bourses-europeennes-rechutent-lourdement?utm_source=infolettre-2011-09-06&utm_medium=email&utm_campaign=infolettre-quotidienne

(5) Robert Bibeau. Comprendre la crise économique. http://www.centpapiers.com/comprendre-la-crise-economique-et-financiere-2/56027

(6) Frédéric Lordon. Le commencement de la finhttp://www.m-pep.org/spip.php?article2343 

(7) Frédéric Lordon. Le commencement de la finhttp://www.m-pep.org/spip.php?article2343 

(8) James Petras. Les multi milliards de la chasse aux terroristes et l’évaporation de la classe moyenne. http://www.globalresearch.ca/index.php?context=va&aid=25574

(9) James Petras. La classe laborieuse en Europe et aux USA. http://www.mondialisation.ca/index.php?context=va&aid=26362


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42 réactions à cet article    


  • chapoutier 21 septembre 2011 10:03

    « C’est seulement lorsque ceux d’en bas ne veulent plus et que ceux d’en haut ne peuvent plus continuer à vivre à l’ancienne manière, c’est alors seulement que la révolution peut triompher. […] Ainsi donc, pour qu’une révolution ait lieu, il faut […] obtenir que la majorité des ouvriers (ou en tout cas de la majorité des ouvriers conscients, réfléchis, politiquement actifs) ait compris parfaitement la nécessité de la révolution et soit prête à mourir pour elle. » Lénine

    cette citation garde toute son actualité. plus que jamais même !


    • Robert Bibeau Robert Bibeau 21 septembre 2011 14:20

      CITATION TOUT À FAIT ACTUELLE ET VRAI.

      j’APPUIE CETTE CITATION QUE VOUS FAITES DE LÉNINE

      Nous somems ici au coeur de la question.


    • goc goc 21 septembre 2011 17:14

      Oui mais Lenine avait la chance de ne pas avoir « la nouvelle star académie » ni la sur-médiatisation du sexe, qui sont les outils de la lobotomisation des masses laborieuses

      d’ailleurs ce n’est pas le même Lenine qui avait dit que le sexe est anti-révolutionnaire ??


    • Alpo47 Alpo47 21 septembre 2011 10:56

      Une belle analyse, qui aura toutefois à mes yeux, le défaut de continuer de raisonner en « guerre des classes ». Remplacer l’oligarchie par une autre classe.

      Bien entendu, il y a des situations et intérêts divergents dans nos sociétés et c’est d’ailleurs là le principal problème. Notre société sera apaisée lorsque l’on ne prêchera plus la prise en main par une classe, ailleurs les « travailleurs », aujourd’hui ici « l’oligarchie », demain la « petite bourgeoisie », mais dans un système certes plus égalitaire et dans lequel tout le monde sera représenté.

      Chaque fois qu’une classe sociale prend le pas, elle ne peut le faire qu’au travers d’un système dictatorial. On a vu ailleurs ce que donnait la dictature du prolétariat.

      Lordon, Jorion, Sapir ... nous donnent les principales réformes économiques, la réforme de notre « démocratie » (tromperie) actuelle est également indispensable.

      Droit de révocation des élus, recours aux référendums, réforme fiscale vers une fiscalité proportionnelle, obligation pour les entreprises de redistribuer une large partie de leurs profits, interdiction de la spéculation, retour au public des entreprises qui gèrent la distribution d’eau, d’énergie, des transports, des matières premières ... sont indispensables pour changer le système actuel.


      • chapoutier 21 septembre 2011 14:40

        alpo
        analyse, qui aura toutefois à mes yeux, le défaut de continuer de raisonner en « guerre des classes ». Remplacer l’oligarchie par une autre classe.

        la guerre de classe n’est pas notre invention, c’est une réalité quotidienne et notre classe en est la victime, ce n’est pas un choix ni un souhait, cette guerre des classes nous est imposée.
        Chaque fois qu’une classe sociale prend le pas, elle ne peut le faire qu’au travers d’un système dictatorial. On a vu ailleurs ce que donnait la dictature du prolétariat.
        non alpo, nous n’avons rien vu, la révolution russe n’a jamais eu le temps de s’épanouir, elle à été agressée dès le départ, elle à du se défendre contre les agressions et elle à perdu ses meilleurs représentants au combat les armes à la main. la contre révolution bonapartiste de staline n’est pas ce qu’avaient en tête ceux qui ont donné leurs vies pour que survive la révolution de l7.

        le problème de l’humanité se résume à l’affrontement de deux classes sociales, pour l’instant c’est la classe des possédants qui gagne. une seule classe sociale aura la sagesse de mettre fin à la division de l’humanité en classes sociales, permettant enfin à l’humanité de franchir un cap de son évolution.
        si le peuple travailleur ne prend pas la direction des affaires, la planète terre devra se chercher une autre espèce doué de conscience car l’humanité sera condamné.


      • Cyril Cyril 21 septembre 2011 16:08

        Je suis absolument d’accord avec toit, car quand j’entend encore parler du prolétaria, de la bourgeoisie, et d’autres mots comme ca, j’ai l’impression de faire un bon en arrière de 100 ans, à l’époque de la révolution industriel.

        Et alors considérer l’oligarchie comme une classe sociale, c’est intolérable !

        L’oligarchie ce n’est pas plus de 400 familles à travers le monde. Ce n’est pas assez pour etre considéré comme une classe, c’est un groupe de personnes dont on peu citer les noms.

        Et puis les englober dans une classe, c’est enlever la part de responsabilité individuelle qu’ils ont dans la situation actuelle.


        L’oligarchie ils ont des noms :

        Rotchild : Banquier, dans les années 70 il a placé tous ses hommes de mains à la tete des gouvernements d’europe afin de les obliger à emprunter de l’argent à des banques privées.

        Blythe Masters : Opérateur de marché, génial inventeur du credit default swap à l’origine de la de la crise financière mondiale. Travaille aujourd’hui à la JP Morgan à la tete d’une équipe de 1500 trader. Son service est dédié à la spéculation sur les matières premières.

        Sarkosie : Consul de France, a validé l’annexion de la france par l’europe malgrès un référandum.


      • Kalki Kalki 21 septembre 2011 11:21

        La crise économique ne balaiera pas les cons, ...., ou pas tous
        De chacun selon ses moyens, à chacun selon ses besoins : vous vous rappellez les socilos ... c’est vieux , on l’a oubliée
        L’horizon, indépassable du socialo communisme : 

        qui recréant l’état centrale, Et CAPITALISE, les ressources et l’homme

        n’est jamais capable de répartir, et crée l’injustice

        aujourd’hui au stade final


        • Kalki Kalki 21 septembre 2011 13:34

          Pour des habitants totalement autonomes, il ne manque plus que a) de l’énergie renouvelable , et b) des fertilisants et engrais, biologiques, ou produit à partir d’un écosystème … les algues par exemple pour obtenir l’équivalent pétro chimique naturel. c) Soit de la conscience, et de la conscience politique : pas de la décroissance, mais du partage inconditionnel de la sur abondance ! le pouvoir d’achat conditionne la prospérité réelle d) des échanges d’informations sur un réseau respectant à jamais la neutralité du net e) Une mobilité ‘verte’ garantie, f) De la justice, et une intégrité des données / entités / individus

          Ce n’est pas tant, ou pas seulement les moyens de productions qu’il faut se réapproprier, mais bien plus le droit au dividende sur les ressources – qui surabondent  : et donc ni une taxe, ni un pouvoir d’achat basée sur le travail. Espérons que vous comprenez comment fonctionne l’économie basée sur les ressources : prenons l’exemple du pétrole ou son prix est arbitraire, sa quantité en stock truquée … « pour des raisons politiques et économiques », il n’y a pas que le pétrole … l’énergie est abondante. L’effet de COMPRENDRE ICI ET MAINTENANT l’économie de l’abondance, et de l’infinité des ressources, et le passage psychologique vers celle ci permet une « ‘explosion’ de croissance économique » … ou sinon tout du moins une vie bien remplie, pour tous.

          Les hackers / citoyennistes doivent donc prendre le pouvoir politique, suivant eux mêmes les règles des pirates : partage – celui qui a besoin assouvi son besoin, la communauté et le bien commun avant tout, et le chef n’a pas plus que deux fois la part de celle d’un autre. A l’abordage !!!


        • jaja jaja 21 septembre 2011 12:05

          La seule Révolution qui vaille pour la classe ouvrière et pour les salariés c’est celle qui assurera le partage des richesses de façon égalitaire entre tous après avoir totalement exproprié la bourgeoisie de ses moyens de production et d’échange...

          De même que la démocratie directe doit être instaurée au sein des entreprises et au niveau politique.

          Égalité salariale et démocratie directe qui n’ont jamais existé sous les Révolutions Russes et assimilées. (échelle des salaires de 1 à 100 et revenus des hauts dignitaires totalement inconnus) Partout une Nomenklatura oligarchique s’étant substituée au prolétariat qu’elle prétendait représenter (sans oublier de se servir au passage). Elle connut son apogée sous Staline et s’est aujourd’hui transformée en ces nouveaux capitalistes milliardaires mafieux.

          Sans tirer les leçons de ce que furent les soulèvements du passé (tous dirigés par la petite bourgeoisie que l’auteur pourfend) nous ne pourrions qu’en reprendre les erreurs qui mènent aux grandes saloperies et à la dictature contre le prolétariat...


          • jaja jaja 21 septembre 2011 12:15

            Je serais curieux de savoir ce qui dérange le moinsseur sur ce commentaire... Qu’il ose s’exprimer au moins on pourra débattre !


          • AniKoreh AniKoreh 21 septembre 2011 12:38

            Il y a des gens qui moinssent pour un poing levé, Jaja..

             smiley


            (on s’en fout, non ?)


          • jaja jaja 21 septembre 2011 13:06

            Habituellement je m’en fous... Mais là j’attends de voir quelle est la conception de la Révolution de celui qui m’a moinssé...

            Et pour tout dire comme le NPA est attaqué par l’auteur je suis allé faire un tour sur son blog pour y trouver ça : (je comprends qu’il attaque le NPA smiley)

            "La question de la terreur révolutionnaire est une question politique de classe contrairement à ce que les « bobos » petits bourgeois humanisants voudraient laisser entendre. La seule question pertinente qui mérite d’être posée à propos de « La Grande Terreur », tant pour la Révolution française que pour la Révolution d’Octobre est « La Terreur de qui, contre qui ? ». S’il s’était posé la question le jésuite Losurdo aurait trouvé comme réponse qu’en pays des soviets, encerclé et agressé par les puissances impérialistes, pendant l’édification du socialisme sous la direction de Staline, le centralisme démocratique du parti bolchevique, parti hégémonique appliquant la dictature du prolétariat, « La Grande Terreur » dirigée par la classe ouvrière frappait les contre révolutionnaires Blancs, la classe des koulaks (propriétaires fonciers), la classe des capitalistes monopolistes et les autres fragments de la bourgeoisie en cours de désintégration. Domenico Losurdo aurait dû avoir le courage de présenter ce point de vue sur l’œuvre et les réalisations du Parti Communiste d’Union Soviétique dirigé par Staline. "

            La terreur n’étant selon moi que l’instrument dont se sont servis les bourgeois sous la Révolution française et les petits-bourgeois du parti bolchévik sous la Révolution russe pour faire croire aux prolétaires qu’on s’occupait de l’ennemi de classe alors qu’ils étaient soumis, tout comme auparavant, à des rations et salaires de misère, l’égalité n’étant pas, paraît-il à l’ordre du jour selon nos brillants penseurs petits-bourgeois...

            D’ailleurs sur la terreur exercée contre le prolétariat je conseille la lecture de « 10 ans au pays du mensonge déconcertant » d’Anton Ciliga communiste « déviant » enfermé dans les « isolateurs politiques » prédécesseurs du goulag....


          • Kalki Kalki 21 septembre 2011 13:39
            nous sommes bien entres singes imbéciles, dans un monde ou il y a surabondance de tout, ou il n’y a plus de travail, mais surabondance de tout et de force de travail

            mais : attendez, quand va t’on partager ? OULALA

            le gros mot


          • lemouton lemouton 21 septembre 2011 17:52

            Jaja,
             il m’est même arrivé de me moinser moi même pour augmenter le ridicule de certains moinsseurs qui sévissent en troupeau.. smiley
            Ce qui compte c’est le comptage total positif et negatif, lui reflète le poids de ton écrit smiley


          • Robert Bibeau Robert Bibeau 21 septembre 2011 14:25

            L« égalitarisme, Proudhon et Blanqui en parlait déjà et tous les socialistes utopistes dont nous savons ce que Marx en a dit et pensé.

            L’égalitarisme n’est pas le communisme,

            De chacun selon ses capacités, à chacun selon ses besoins est la résultante du communisme et si vous lisez bien on aboutit pas à l’égalitarisme avec (à chacun selon ses besoins - ) Mon petit fils a de grands besoins et il ne produit rien pour le moment mais j’applique tout de même le communisme non égalitaire dans mon foyer et il recoit tout ce dont il a besoin. Et je travail pour lui et pour moi et pour tous les autres.

            Mais nous sommes ici loin de la question de cet éditorial qui porte sur la crise et les sauveteurs de »gauche" du système capitaliste. ( smiley)


            • jaja jaja 21 septembre 2011 14:37

              "De chacun selon ses capacités, à chacun selon ses besoins est la résultante du communisme et si vous lisez bien on aboutit pas à l’égalitarisme avec (à chacun selon ses besoins -« 

              C’est justement cette phase d’inégalité qui pose problème chez Marx Le prolétariat devenu (soi-disant) classe dominante par la Révolution restant classe dominée socialement, sous payée par rapport à ses »éducateurs" socialistes et autres bourgeois.... Quelle utopie !

              Une révolution réelle remettra les richesses entre les mains de la classe dominée qui les répartira égalitairement entre tous n’en déplaise à tous les futurs Nomenklaturistes en herbe qu’il s’agit de contrer par et grâce à l’exercice de la démocratie directe.


              • jaja jaja 21 septembre 2011 14:38

                Par ailleurs Marx et Engels avaient beaucoup de respect pour Blanqui « Le Leader qui a manqué à la Commune »....


              • chapoutier 21 septembre 2011 14:49

                robert

                « La crise économique les balaiera tous »
                je crains malheureusement de ne pas partager votre optimisme.
                la crise nous balaiera mais les capitalistes ne tomberont pas d’eux mêmes comme un fruit pourri de sa branche. ils auront toujours les ressources de reconstruire leur fonds de commerce mais au prix d’énormes pertes humaines .
                et crise après crise, nous tomberons toujours plus bas.
                le capitalisme à la capacité d’agoniser très longtemps.

                • jaja jaja 21 septembre 2011 14:59

                  Je suis d’accord avec ça. Sans Révolution jamais le capitalisme ne disparaîtra...


                • babadjinew babadjinew 21 septembre 2011 15:48

                  Faire disparaître le capitalisme équivaudrait à éradiquer l’espèce humaine.......


                  Du plus petit quidam au plus riche des riches le moteur étant le même : Toujours PLUS !

                  Alors certes révolution il doit y avoir, mais révolution en notre nature humaine propre. Bien plus complexe.....

                  Pourtant avec juste un peu de bon sens et de recul on pourrait instaurer un revenu, rente, soutient universel, chose qui apaiserait et aplanirait bien des tensions tout en laissant les primitifs du toujours plus s’entre dévorer par le biais des marchés et autres vols réglementés. Tout cela en laissant un espace viable à ceux qui n’ont cure de cette stupide course matérialiste.

                  C’est aussi une forme de révolution, d’utopie, mais peut être moins sanglante, et surtout bien moins couteuse que cette débile course à la croissance par l’endettement......

                  M’enfin on peut rêver, heureusement d’ailleurs, car le chaos qui s’annonce sera terrible pour 95% des animaux humains 

                   

                • chapoutier 21 septembre 2011 15:53

                  M’enfin on peut rêver, heureusement d’ailleurs, car le chaos qui s’annonce sera terrible pour 95% des animaux humains

                  grâce au capitalisme triomphant


                • pilhaouer 22 septembre 2011 08:42

                  « Du plus petit quidam au plus riche des riches le moteur étant le même : Toujours PLUS ! »

                  Une affirmation dans l’air du temps mais fausse ! Au motif que l’idéologie libérale tend à généraliser cette tendance, il ne faut pas en déduire qu’elle est enracinée dans la nature humaine.

                  On peut facilement vérifier le contraire en ouvrant un peu les yeux autour de soi.
                  L’histoire des civilisations montrent aussi que des sociétés ignoraient le profit et la volonté de posséder et que d’autres réprimaient ces tendances nuisibles à la cohésion du groupe.


                • chapoutier 21 septembre 2011 15:05

                  jaja « C’est justement cette phase d’inégalité qui pose problème chez Marx »
                  vous qui vous réclamez du trotskisme comment pouvez vous ne pas avoir compris le sens profond de cette phrase de Marx ?

                   « Dans une phase supérieure de la société communiste, quand auront disparu l’asservissante subordination des individus à la division du travail et, avec elle, l’opposition entre le travail intellectuel et le travail manuel ; quand le travail ne sera pas seulement un moyen de vivre, mais deviendra lui-même le premier besoin vital ; quand, avec le développement multiple des individus, les forces productives se seront accrues elles aussi, et que toutes les sources de la richesse collective jailliront avec abondance, alors seulement... la société pourra écrire sur ses drapeaux : » De chacun selon ses capacités, à chacun selon ses besoins « .Critique des programmes de Gotha et d’Erfurt
                  selon Jules Guesde, cette phrase est détournée dans sa forme, sa signification et son application par les pensées libérales contre la vision utopique du socialisme, c’est-à-dire contre la vision majoritaire du prolétariat et des idéalistes, mais également par les npa.

                  Cependant pour Trotsky, « Marx usait, pour définir la société communiste, de la formule célèbre : »De chacun selon ses forces15, à chacun selon ses besoins.« Les deux propositions sont indissolublement liées. »De chacun selon ses forces« , cela signifie, dans l’interprétation communiste et non capitaliste, que le travail a cessé d’être une corvée, pour devenir un besoin de l’individu ; que la société n’a plus à recourir à la contrainte ; que les malades et les anormaux peuvent seuls se dérober au travail. Travaillant selon leurs forces, c’est-à-dire selon leurs moyens physiques et psychiques, sans se faire violence, les membres de la communauté, bénéficiant d’une haute technique, rempliront suffisamment les magasins de la société pour que chacun puisse y puiser largement »selon ses besoins" sans contrôle humiliant. La formule du communisme, bipartite mais indivisible, suppose donc l’abondance, l’égalité, l’épanouissement de la personnalité et une discipline très élevée. 

                  jaja relisez aux sources, et ne vous perdez pas dans les méandres de la petite bourgeoisie.

                  cordialement


                  • jaja jaja 21 septembre 2011 15:25

                    Tout d’abord je ne suis pas trotskiste... Ensuite je ne crois pas aux fables crées par les intellectuels qui au 19ème siècle croyaient sincèrement aux prédictions apocalyptiques de Marx sur la paupérisation absolue de la société capitaliste qui allait transformer chaque individu, y compris les intellectuels, en prolétaires....

                    Depuis qu’ils se sont convaincus que la société leur offrait malgré tout pas mal de sinécures outre la direction du travail ouvrier, nos intellectuels sont moins prompts à suivre la science marxiste...

                    S’il faut attendre que les prolétaires, malgré leur travail de bagnard et leur salaire de merde, deviennent des intellectuels pour que cesse la société de classe on pourra attendre longtemps ou plus exactement ça ne se fera jamais vu la façon dont on s’y prend...

                    La seule solution étant pour les prolétaires et les salariés de s’emparer des moyens de production et d’échange et de décréter l’égalité salariale garantie par les armes de la Révolution que seule la classe ouvrière et ses alliés doivent être autorisés à porter...

                    L’égalité, la vraie, ne se faisant effectivement que quand des générations seront éduquées de la même manière et donc que la distinction entre manuels et intellectuels n’aura plus aucun sens..


                  • chapoutier 21 septembre 2011 15:12

                    jaja

                    certaines organisations issues du stalinisme recommandent la lecture de la révolution trahie et défigurée. non pas pour combattre le « trotskysme » mais pour comprendre en quoi ils ont foiré.

                    même au PC des militants cherchent une issue à la crise du prolétariat.

                    certains sont encore persuadé que staline était un révolutionnaire, et alors, qu’importe !

                    la classe à besoin de débat,pas d’anathème.


                    • jaja jaja 21 septembre 2011 15:28

                      ET bien moi je recommande de bien réfléchir à cette citation de Marx et de bien comprendre ce qu’elle implique :

                      "De chacun selon ses capacités, à chacun selon ses besoins’


                    • chapoutier 21 septembre 2011 15:35

                      jaja
                      vous ne lisez pas les réponses que l’on vous fait :
                      « De chacun selon ses forces », cela signifie, dans l’interprétation communiste et non capitaliste, que le travail a cessé d’être une corvée, pour devenir un besoin de l’individu ; que la société n’a plus à recourir à la contrainte ; que les malades et les anormaux peuvent seuls se dérober au travail. Travaillant selon leurs forces, c’est-à-dire selon leurs moyens physiques et psychiques, sans se faire violence, les membres de la communauté, bénéficiant d’une haute technique, rempliront suffisamment les magasins de la société pour que chacun puisse y puiser largement « selon ses besoins » sans contrôle humiliant.


                    • pilhaouer 21 septembre 2011 15:33

                      Et vive la pureté révolutionnaire ... de clavier !
                      Tuez les tous ! Dieu-Bibeau reconnaîtra les siens, quand il aura fait la révolution tout seul !

                      Si le Grand Soir était pour demain matin, on pourrait comprendre ce texte mais ce n’est pas tout à fait certain, à moins que quelque chose m’ait échappé.

                      On peut contredire les propos de Suzanne Georges, on peut ne pas accepter les analyses (assez jouissives quand même) de Frédéric Lordon qui, « horreur et jalousie » est directeur d’études au CNRS. Tout ce que dit Chomsky n’est peut-être pas parole d’évangile mais enfin : sont-ils les pires ennemis que nous ayons ?

                      Si j’ai bien saisi, en fait nous n’avons besoin pour libérer l’humanité, ni de faux-amis, ni d’amis, parce que CA VA SE FAIRE TOUT SEUL !
                      "Pour que survienne le renversement de ce système économique, politique et idéologique désuet, un certain nombre de conditions objectives et subjectives doivent être rassemblées dans un pays ou un groupe de pays donné. La première condition objective c’est la généralisation de la crise économique très difficilement surmontable pour la grande bourgeoisie"
                      Mince ! Le système est désuet et il va se casser la gueule parce qu’en fait il ne supporte pas les grosses crises.

                      Et moi qui croyait au contraire qu’il avait besoin des crises pour résoudre ses contradictions et qu’il en générait régulièrement à cet effet avec souvent des guerres à la clef, histoire de se refaire un peu !
                      C’est rassurant, il n’y a plus qu’à attendre !
                      Pour les conditions subjectives de la révolution, on est à peu près d’accord mais si le système court tout seul à sa perte, on attend un peu pour les réaliser, hein !

                      D’ailleurs, je tombe aussi dans le même travers en contestant le critiques de quelqu’un de mon camp !


                      • Robert Bibeau Robert Bibeau 21 septembre 2011 16:45


                        Pour faire la révolution il faut dégager la voie de tous le bois mort qui l’encombre. De tous ces petits bourgeois pleignanrds qui croient qu’il est préférable d’avoir dix pourris - trotskystes - altermondialistes - réformistes - opportunistes - intégristes - révisionnistes - social-démocrate - dans un grand rassemblement de pleurnichards pour sauver le système de sa destruction... Une fois ce ménage fait il reste à rassembler tout ce qui n’est pas opportunistes - gauchistes - réformistes - social-démocrates en un large front - uni anti capitaliste pour détruire ce système de fond en comple - plus une pierre debout - éradication totale - on ne sauve pas une banque... Évidemment les réformistes non pas leur place dans cette procession car ils feraient tout pour dévier l’action afin de sauver leur studio, leur auto, leur cachemire, leur maîtresse, leur chalet à la campagne ( smiley)


                        L’oligarchie est une invention des révisionnistes pour nommer différemment la ploutocratie qui dirige effectivement la classe monopoliste - impérialiste (qui fait plus que 400 familles excusez-moi - vous êtes des ignares en économie - Vous lisez trop l’Humanité et James Bond docteur No et le reste) mais ces ploutocrates peuvent s’appuiller sur au moins 10 millions multi millionnaires qui sans être milliardaires veulent le salut de ce système... On commence à parler de classe sociale les ignares...


                      • pilhaouer 22 septembre 2011 08:43

                        C’est une réponse ???


                      • chapoutier 21 septembre 2011 15:34

                        jaja
                        vous ne lisez pas les réponses que l’on vous fait :
                        « De chacun selon ses forces ou ses capacités », cela signifie, dans l’interprétation communiste et non capitaliste, que le travail a cessé d’être une corvée, pour devenir un besoin de l’individu ; que la société n’a plus à recourir à la contrainte ; que les malades et les anormaux peuvent seuls se dérober au travail. Travaillant selon leurs forces, c’est-à-dire selon leurs moyens physiques et psychiques, sans se faire violence, les membres de la communauté, bénéficiant d’une haute technique, rempliront suffisamment les magasins de la société pour que chacun puisse y puiser largement « selon ses besoins » sans contrôle humiliant.


                        • jaja jaja 21 septembre 2011 16:33

                           « De chacun selon ses capacités, à chacun selon ses besoins ! » Ce principe doit exister « dans une phase supérieure de la société communiste » une fois le communisme achevé. Et, selon Lénine, dans L’État et la Révolution de 1917, « L’État pourra s’éteindre complètement quand la société aura réalisé le principe  »

                          Cependant, Lénine pose le problème de « Par quelles étapes, par quelles mesures pratiques l’humanité s’acheminera-t-elle vers ce but suprême, nous ne le savons ni ne pouvons le savoir. »

                          C’est le principe même d’étape avant d’instaurer l’égalité salariale complète que je conteste ici...Rien d’autre....


                        • Ruut Ruut 21 septembre 2011 16:41

                          La disparition de la démocratie en Europe explique les frustrations citoyennes actuelles.


                          • sparte sparte 21 septembre 2011 16:46

                            ... ce système pourri ...
                            _________________

                            ... ça délire sec au Canada !

                            Cet article permet de constater que ... « Le cadavre est mort mais il respire encore ... » ( Essai de Maurice DRUON - Académicien ) ... pour combien de temps ?

                            Faudrait vivre avec son temps : on n’en n’est plus à l’analyse marxiste de la lutte des classes !

                            Une analyse non idéologique permet de voir qu’en réalité la France est gérée dpuis 1945 comme un pays communiste ( à l’exception de la courte période PINAY ) : les lois confiscatoires , les syndicats monopolistiques , les hommes-de-l’état à la tête des grandes entreprises soi disant privées (énarques) , la pléthore de services étatisés , les fonctionnaires, les policiers, et les juges partout ; un pays où les charges sociales et les impôts, et les lois liberticides, remplacent le goulag , où la démocratie est muselée et où il n’y a pas une once de véritable libéralisme économique ;

                            On voit le résultat : faillite économique , endettement colossal , fin de la démocratie ... « fruits » des travaux accumulés par les hommes-de-l’état socialo-communistes ...

                            En fait c’est ce système là qui va s’effondrer !
                            Soit on décidera de s’en rendre compte et comme les Suisses, les Suédois, les Australiens et les ... Canadiens on évoluera vers la liberté, soit on s’enfermera encore plus .... avec une dictature à la Castro dont rêvent ceux qui ont soif du sang du « grand soir » selon Mélenchon ... 

                            Je vous laisse à vos délires révolutionnaires, je dis délires car vous en êtes toujours à croire que 1789 fut une révolution populaire alors que ce fut un complot franc-maçon exporté depuis Londres pour détruire un puissant concurrent.

                            P. S. M. DRUON parlait du P C français


                            • Cyril Cyril 21 septembre 2011 18:47

                              ton analyse est interessante,
                              cependant,

                              je ne dirais pas que le pays est dirigé comme un communiste,

                              mais que le libéralisme, tout comme le communisme en sont temps, ont été pouri jusqu’a l’os, par la corruption et la privatisation de l’appareil d’état.


                            • sparte sparte 21 septembre 2011 19:12

                              Par Cyril
                              ... mais que le libéralisme, .... , ont été pouri jusqu’a l’os, par la corruption et la privatisation de l’appareil d’état.
                              ___________
                              Les fondements sont socialo-communistes : santé et éducation nationale sont des exemples visibles ... voilà deux secteurs qui devarient être libres, donc du domaine du privé et non de l’état

                              toutes les activités pouvant s’exercer de façon libérale ont été atteintes : agriculture traditionnelle, « petit » commerce , artisanat ( de production ) ont été blessés à mort
                              dans un pays libéral , il n’y a plus cet « appareil d’état  » dont tu parles
                              voir sur le web http://www.libres.org/ ( par exemple )

                              Autre point : l’auteur ignore complètement le rôle que jouent les M D M pour conquérir le monde ; or il y a une manipulation ( Bilderberger , CFR , etc )


                            • pilhaouer 21 septembre 2011 19:16

                              Très rigolo, ce tableau, surtout avec Pinay , l’illusioniste de Saint-Chamond :

                              La croissance industrielle atteignait 12% en 1951, et seulement 1% à la fin de 1952, après les dix mois passés par Pinay à la présidence du Conseil ? Pinay a réduit à 3,1% une inflation de 23% avant son arrivée. C’est vrai, mais pour casser cette inflation, il a dû se résoudre à bloquer les prix (communiste aussi ?)
                              Le déficit budgétaire a doublé sous son mandat, pour passer à 800 milliards de francs
                              Quant à son emprunt indexé sur l’or, dans une période où le cours montait, il a coûté fort cher à l’Etat..
                              Enfin sous son ministère, aura lieu une dévaluation de plus de 17% et une belle hausse des impôts !

                              Les lois confiscatoires ? Ah !Ah ! Total rigole bien comme Mamie Zinzin !
                              Les syndicats monopolistiques ? Quel % de syndiqués déjà ?
                              Les hommes-de-l’état à la tête des grandes entreprises soi disant privées, oui, bien sur, c’est ce qu’on appelle une privatisation de l’Etat et non l’inverse !
                              Les fonctionnaires, les policiers, et les juges partout ! Ah ben, ça dépend du type de fonctionnaire : les policiers je veux bien et encore qu’ils ne soient pas en général au bon endroit. Les juges partout vraiment ?
                              Lois liberticides, pas faux !
                              Démocratie muselée ? Meuh non ! Vous avez le droit de voter pour les représentants de la ploutocratie, quand même !
                              Les charges sociales ? « Charges » est connoté idéologiquement. Ca vous permettra peut-être encore de vous soigner un jour, par exemple. Mais si on dit « charge », c’est bien sur qu’on n’aime pas. Et vous citez la Suède, ce qui n’est pas un bon choix pour vous en matière de redistribution .

                              Faillite économique ? Où avez-vous été chercher ça ? Enfin, ça dépend pour qui.
                              Endettement colossal ? Là il y a surtout un problème au niveau de la colonne crédit !
                              Et j’apprends que « les Suisses, les Suédois, les Australiens et les ... Canadiens » vivent dans un autre système ! Ah bon ! Pas le même que les anglais et les états-uniens (48 millions de pauvres mais on en met pas mal en taule ou pire)

                              Bon aller, on va libéraliser tout ça un peu plus . Le spectacle actuel montre une réussite extraordinaire du système !


                            • Robert Bibeau Robert Bibeau 22 septembre 2011 16:33

                              l’AUTEUR VOUS A DÉJÀ RÉPONDU SUR la franc-maconnerie, le complotisme - le conspirationnisme et autres fadaises de taverne et bar- bistro- du vendredi soir - autour d’un rouge pour passer le temps... (ici on se repose autour d’une bière blonde) Mais le rouge c’est bien...j’aime.


                            • Robert Bibeau Robert Bibeau 21 septembre 2011 16:54

                              A tous 

                              Pour faire la révolution il faut dégager la voie de tous le bois mort qui l’encombre. De tous ces petits bourgeois pleignanrds qui croient qu’il est préférable d’avoir dix pourris - trotskystes - altermondialistes - réformistes - opportunistes - intégristes - révisionnistes - social-démocrate - dans un grand rassemblement de pleurnichards pour sauver le système de sa destruction...

                              Une fois ce ménage fait il reste à rassembler tout ce qui n’est pas opportunistes - gauchistes - réformistes - social-démocrates en un large front - uni anti capitaliste pour détruire ce système de fond en comple - plus une pierre debout - éradication totale - on ne sauve pas une banque... Évidemment les réformistes non pas leur place dans cette procession car ils feraient tout pour dévier l’action afin de sauver leur studio, leur auto, leur cachemire, leur maîtresse, leur chalet à la campagne et le reste de leur produit de consommation « indispensable » ( smiley)


                              L’oligarchie est une invention des révisionnistes pour nommer différemment la ploutocratie financière qui dirige effectivement la classe monopoliste - impérialiste (qui fait plus que 400 familles excusez-moi - Ceux qui répandent ce bobard sont des ignares en économie - Vous lisez trop l’Humanité et James Bond, docteur No et Star War) 

                              mais ces ploutocrates (plusieurs centaines de familels dans le monde - le monde ne se résume pas à la France ami français - peuvent s’appuiller sur au moins 10 millions de multi millionnaires qui sans être milliardaires veulent le salut de ce système capitaliste moribond ... avec leur famille on commence à parler d’une classe sociale...

                              et cela sans compter la couche nombreuse de petits-bourgeois qui voudrait bien sauver son niveau de vie au dépend des travailleurs et des pauvres... Il, s’agite dans les groupes de soi-disant gauche - Ca fait une grosse montagne sur le dos du prolétariat en effet.

                              Je termine - On m’écrit que l’on ne voit pas la révolution à l’horizon - que tous va bien et que les aéroports sont pleins - Voilà une réplique intéressante que nous allons traiter dans un prochain papier...


                              • lesdiguières lesdiguières 21 septembre 2011 18:24

                                "D’un côté, les marchés financiers, pour être « rassurés », exigent l’austérité pour que toutes les sources de revenus des pays leur soient versées au travers du remboursement des dettes ; mais d’un autre côté, l’austérité empêche la croissance qui seule peut générer les recettes fiscales permettant de rembourser les dettes… Les plans européens continuent à fabriquer des surendettés futurs pour « sauver » les surendettés présents. »

                                http://www.inlibroveritas.net/lire/oeuvre37241.html


                                • marcopolo30 21 septembre 2011 20:14

                                  Qu’est-ce qu’on peut lire comme aneries  !!!!!!!

                                   Allez-vous reconnaitre l’auteur de ce texte ?

                                   

                                  Dirige celui qui risque ce que les dirigés ne veulent pas risquer. Est respecté celui qui, volontairement, accomplit pour les autres les actes difficiles ou dangereux. Est un chef celui qui procure aux autres la sécurité en prenant pour soi les dangers.

                                  Le courage, pour l’entrepreneur, c’est l’esprit de l’entreprise et le refus de recourir à l’État ; pour le technicien, c’est le refus de transiger sur la qualité ; pour le directeur du personnel ou le directeur d’usine, c’est la défense de la maison ; c’est dans la maison, la défense de l’autorité et, avec elle, celle de la discipline et de l’ordre.

                                  Dans la moyenne entreprise, il y a beaucoup de patrons qui sont eux-mêmes leur caissier, leur comptable, leur dessinateur, leurcontremaître, et ils ont, avec la fatigue du corps, le souci de l’esprit, que les ouvriers n’ont que par intervalles. Ils vivent dans un monde de lutte où la solidarité est inconnue, ils ne sont pas à l’abri d’une faillite qui peut détruire en un jour la fortune et le crédit d’un industriel. Entre tous les producteurs, c’est la lutte sans merci ; pour se disputer la clientèle, ils abaissent jusqu’à la dernière limite, dans les années de crise, le prix de revient des marchandises, ils descendent même au-dessous des prix de revient, ils sont obligés d’accorder des délais de paiement démesurés qui sont, pour leurs acheteurs, une marge ouverte à la faillite, et s’il leur survient le moindre revers, le banquier aux aguets veut être payé dans les vingt-quatre heures.

                                    Lorsque les ouvriers accusent les patrons d’être des jouisseurs qui veulent gagner beaucoup d’argent pour s’amuser, ils ne comprennent pas bien l’âme patronale. Sans doute, il y a des patrons qui s’amusent, mais ce qu’ils veulent avant tout, quand ils sont vraiment des patrons, c’est gagner la bataille. Il y en a beaucoup qui, en grossissant leur fortune, ne se donneront pas une jouissance de plus : en tout cas, ce n’est point surtout à cela qu’ils songent. Ils sont heureux, quand ils font un bel inventaire, de se dire que leur peine ardente n’est pas perdue, qu’il y >a un résultat positif, palpable, que de tous les hasards, il est sorti quelque chose, et que leur puissance d’action s’est accrue.

                                   

                                    Non, en vérité, le patronat, tel que la société le fait, n’est pas une

                                  condition enviable. Et ce n’est pas avec les sentiments de colère ou de

                                  convoitise que les hommes devraient se regarder les uns les autres, mais avec une sorte de pitié réciproque qui serait peut-être le prélude de la justice."

                                   

                                    Ainsi parlait .…., évoquant les ouvriers et l’âme patronale. C’est le texte intégral de la chronique publiée par …… dans « la Dépêche de Toulouse », datée du 28 mai 1890.

                                   

                                   Un texte oublié surtout par la gauche.

                                   

                                  Alors un nom ?

                                   

                                  Un indice C’est l’homme politique française qui a le plus de nom de boulevard, avenue place etc…

                                   

                                  J. Jaurès

                                   


                                  • pilhaouer 21 septembre 2011 22:10

                                    Mais que croyez-vous découvrir là ? Texte de 1890. C’est important, car la grève des mineurs de Carmaux survient en 1892.

                                    Ceci dit, nul n’ignore que Jaurès n’était pas marxiste et que sa marche vers le socialisme a été longue. Il était fils d’un petit entrepreneur qui avait échoué et a écrit un texte sur les misères du petit patronat bien plus étonnant encore.
                                    On peut admirer le pacifisme de Jaurès et aussi son anti-colonialisme, mais c’est un socialiste réformiste et il a été contesté de son vivant à ce titre.
                                    Rien à voir cependant avec nos socialistes actuels, qui n’ont de socialiste que le nom et ont oublié ce qu’est un travailleur. Imaginez pour rire leurs candidat(e)s discourant devant les ouvriers de Goodyear !

                                    Jaurès assassiné pour avoir refusé la boucherie à venir ! Qui voulait la guerre ? Qui a armé le bras de Vilain ?

                                    C’est là aussi que la phrase de Jaurès peut-être répétée et résonne autrement, comme un contresens épouvantable :

                                    "Il n’y a de classe dirigeante que courageuse. A toute époque, les classes dirigeantes se sont constituées par le courage, par l’acceptation consciente du risque.

                                    Dirige celui qui risque ce que les dirigés ne veulent pas risquer. Est respecté celui qui, volontairement, accomplit pour les autres les actes difficiles ou dangereux. Est un chef celui qui procure aux autres la sécurité en prenant pour soi les dangers.« 

                                    Qui a décidé la guerre et qui sont ceux qui ont versé leur sang ?

                                    Evidemment, il ne faut pas tout mélanger et faire la différence entre le véritable entrepreneur et le détenteur du capital, entre Margerie et le petit patron de 20 ouvriers , mais comme dit Warren Buffet, »la guerre des classes existe bien" et vous savez ce qu’il ajoute.

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