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Accueil du site > Actualités > Economie > La dette publique, un excès de dépense ?

La dette publique, un excès de dépense ?

Ne culpabilise-t-on pas les contribuables pour mieux faire passer les mesures d’austérité ?

Il est une affirmation fallacieuse, dénoncée par le manifeste des économistes atterrés, qui confond économie ménagère et macroéconomie. On prétend que la dette publique serait un transfert de richesse au détriment des générations futures. La dette publique est bien un mécanisme de transfert de richesses, mais surtout des contribuables ordinaires vers les rentiers.

L'envolée récente de la dette publique résulte de la crise financière et du sauvetage des banques grâce aux deniers publics

Michel Pébereau, l’un des « parrains » de la banque française, décrivait en 2005 dans l’un de ces rapports officiels ad hoc, une France étouffée par la dette publique et sacrifiant ses générations futures en s’adonnant à des dépenses sociales inconsidérées. L’État s’endettant comme un père de famille alcoolique qui boit au dessus de ses moyens : telle est la vision ordinairement propagée par la plupart des éditorialistes. L’explosion récente de la dette publique en Europe et dans le monde est pourtant due à tout autre chose : aux plans de sauvetage de la finance et surtout à la récession provoquée par la crise bancaire et financière qui a commencé en 2008 : le déficit public moyen dans la zone euro n’était que de 0,6% du PIB en 2007, mais la crise l’a fait passer à 7% en 2010. La dette publique est passée en même temps de 66% à 84% du PIB.

Avantages fiscaux pour les sociétés, niches fiscales spécifiques pour les investisseurs et rentiers à hauts revenus sont venus restreindre les recettes de l'Etat 

Cependant la montée de la dette publique, en France et dans de nombreux pays européens a d’abord été modérée et antérieure à la récession actuelle : elle provient largement non pas d’une tendance à la hausse des dépenses publiques – puisqu’au contraire celles-ci, en proportion du PIB, sont stables ou en baisse dans l’Union européenne depuis le début des années 1990 – mais de l’effritement des recettes publiques, du fait de la faiblesse de la croissance économique sur la période, et de la contre-révolution fiscale menée par la plupart des gouvernements depuis vingt-cinq ans. Sur plus long terme la contre-révolution fiscale a continûment alimenté le gonflement de la dette d’une récession à l’autre. Ainsi en France, un récent rapport parlementaire chiffre à 100 milliards d’euros en 2010 le coût des baisses d’impôts consenties entre 2000 et 2010, sans même inclure les exonérations de cotisations sociales (30 milliards) et d’autres « dépenses fiscales ». Faute d’harmonisation fiscale, les États européens se sont livrées à la concurrence fiscale, baissant les impôts sur les sociétés, les hauts revenus et les patrimoines. Même si le poids relatif de ses déterminants varie d’un pays à l’autre, la hausse quasi-générale des déficits publics et des ratios de dette publique en Europe au cours des trente dernières années ne résulte pas principalement d’une dérive coupable des dépenses publiques. Un diagnostic qui ouvre évidemment d’autres pistes que la sempiternelle réduction des dépenses publiques.

Réduire les dépenses publiques ne comblera pas les déficits publics

Même si l’augmentation de la dette publique résultait en partie d’une hausse des dépenses publiques, couper dans ces dépenses ne contribuerait pas forcément à la solution. Car la dynamique de la dette publique n’a pas grand chose à voir avec celle d’un ménage : la macroéconomie n’est pas réductible à l’économie domestique. La dynamique de la dette dépend, entre autres, du niveau des déficits primaires.

Les investissements en recherche et développement stimulent le développement économique

Le taux de croissance de l’économie lui-même n’est pas indépendant des dépenses publiques : à court terme l’existence de dépenses publiques stables limite l’ampleur des récessions (« stabilisateurs automatiques ») ; à long terme les investissements et dépenses publiques (éducation, santé, recherche, infrastructures...) stimulent la croissance. Il est faux d’affirmer que tout déficit public accroît d’autant la dette publique, ou que toute réduction du déficit permet de réduire la dette. Si la réduction des déficits plombe l’activité économique, la dette s’alourdira encore plus. Les commentateurs libéraux soulignent que certains pays (Canada, Suède, Israël) ont réalisé de très brutaux ajustements de leurs comptes publics dans les années 1990 et connu immédiatement après un fort rebond de la croissance.

Mais cela n’est possible que si l’ajustement concerne un pays isolé, qui regagne rapidement de la compétitivité sur ses concurrents. Ce qu’oublient partisans de l’ajustement structurel européen, c’est que les pays européens ont pour principaux clients et concurrents les autres pays européens, l’Union européenne étant globalement peu ouverte sur l’extérieur. Une réduction simultanée et massive des dépenses publiques de l’ensemble des pays de l’Union ne peut avoir pour effet qu’une récession aggravée et donc un nouvel alourdissement de la dette publique.

Les solutions possibles et souhaitables :

Pour restaurer un débat public informé sur l’origine de la dette et donc les moyens d’y remédier nous mettons en débat une proposition :

Réaliser un audit public et citoyen des dettes publiques, pour déterminer leur origine et connaître l’identité des principaux détenteurs de titres de la dette et les montants détenus.

Pour éviter que le rétablissement des finances publiques ne provoque un désastre social et politique nous mettons en débat deux mesures :

Maintenir le niveau des protections sociales, voire les améliorer (assurance-chômage, logement…) ;

Accroître l’effort budgétaire en matière d’éducation, de recherche, d’investissements dans la reconversion écologique... pour mettre en place les conditions d’une croissance soutenable, permettant une forte baisse du chômage.


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23 réactions à cet article    


  • gimo 17 janvier 2011 11:12

     Quand les dépenses sont une source de bénéfice 
    pour les politique et le maintien du pouvoir
    en place et surtout du système
    1/ arrosages des médias 
    2/ arrosage  des idiots de service (vendus)
    3/arrosage de toute la clique
    4/arrosage traites
    5/ arrosage clientélisme
    6/ arrosage des incompétences
     j’en passe et des meilleurs  !!
    le pillage organisé !! 
    faut pas s’en’privé tout en étant impuni au pire perdre son mandat
    DORMEZ BRAVES GENS ET ALLEZ VOTER pour que le système
    la( matrise) continu de plus belle

     

    On s’approche du  Graal, le trésor des templiers
    poussons plus loin le raisonnement
    et peut être trouverons nous la véritable machine de cette escroquerie
    Voyons qui a fait l’ oeuf la poule ou l’ oeuf currieux non

    1/ pourquoi !! de banquiers mutualisent leurs pertes et privatisent leurs bénéfices
     1. question qui sont les banquiers. !!!! Réponse à 80% ACTIONNAIRES les politiques et le ca40 qui de même sont actionnaires 
     donc eux même aussi surprenant que cela apparait 

    2 Question 
     !!!! pourquoi l’abandon de Base de la création monétaire ;19 73
     Réponse !!!!! la planche a faire les billet ne rapportait rien pour eux
    car il n’y a pas une autre réponse logique et viable donc :: !!!!!cette éscroquerie
    Qui avec ce mécanisme via les dettes aux banque ils peuvent toucher le gros lot
    fin de histoire on pourrait développer plus mais le principal est la 
    et de cette manière les méchants sont les banques et finances
    et les bons c’est les politique !!!! ils sont transferer l’argent public au privé soit aà eux même

     les politique conscients du pouvoir de décider pour eux c’est un jeu d’enfant
    personne ne c’est poser cette question POURQUOI LA DETTE CELA explique
    la GRANDE cavalerie banquière avec l’argent public IL FAUT comprendre

    que les déficits sont votés et volontaire des dépenses volontaire et paradoxales

    exemple180 million de l’avion de sarko
     et d’autres du même bois qui n’ont pas de sens pour un pays en detté

    Mais pour eux si il y a un sens
    et tout ça ce fait en catimini les bénéficiaire les politicos et oui !!!
     la est leur source de leur éscroqurie donc LES BANQUE leur instruments et paravent

    méditez sur cette éscroquerie 
    modoff à côté de leur éscroquerie c’est du petit lait

    un jour si les citoyen se réveillent ils verrons très clair 
    cette escroquerie de l’argent public
     merci de cette énorme carambouillede l’argent publique
     

    UN PROVERBE QUAND l’eau du ruisseaux manque !!!en amont d’autre la ramasse
    MEDITER C’EST GRAVE !!!!

     !c’est pas pire que Madof qu’on a mis illico en tôle !!! par contre les banksters, nos pouvoirs politiques laissent faire (enfin ils n’ont pas le choix)

    Moi ce que j’aimerais savoir c’est "combien touchent ces « enc.... » pour cautionner cet infame holp-up sur le dos des citoyens car EN PLUS ces ’sal...." de banquiers mutualisent leurs pertes et privatisent leurs bénéfices. Le pognon rend FOU.

    • Francis, agnotologue JL 17 janvier 2011 11:33

      Le mécanisme de la dette et la privatisation de la monnaie ont été minutieusement élaborés et mis en place pour asservir les peuples à une nouvelle aristocratie, celle des nouveaux rentiers.

      Toutes les décisions politiques en matière d’économie sont prises dans le cadre de cette stratégie : la prodigalité à l’égard des riches et la rigueur imposée aux classes populaires, sont les deux faces de cette politique.

      Et tous les gouvernants occidentaux ainsi que leurs affidés sont les esclaves volontaires joyeux au service de cette gigantesque pompe à phynances. « Néo-pétainistes » est l’adjectif qui qualifie le mieux ces félons.


      • J-J-R 17 janvier 2011 12:15

        Je partage pas votre point de vue car si plus de 800 professionnels de l’économie d’une variété d’écoles de pensée ont apporter leur consentement, c’est qu’il y a un hic certain.
        Où est la confusion que vous soulevez ? Vous auriez pu l’étayer un minimun par une réfutation argumenté. 


      • J-J-R 17 janvier 2011 19:32

        Ce que vous dites ne tient pas debout. La hausse de la dette publique est évidemment lien hauts déficits chroniques. Et dans cette course incessante à la croissance, si le déficit se creuse et que le développement économique vient à manquer, il est évident que la dette publique s’accroît « exponentiellement ». 
        Alchimie, je crains que vous pensiez avoir la science infuse. Prenez garde de ne pas avoir les chevilles qui enflent, vous pourriez tomber de haut.... 


      • J-J-R 17 janvier 2011 20:35

        Cher Alchimie, si vous faites un graphique pour connaitre le montant de la dette depuis 1973 en fonction du temps écoulé vous constaterez par vous même que l’évolution de cette dette avec les années est très semblable à une courbe exponentielle. Sous Excel, faire un graphique, histogramme.... est très simple. Peut-être avez vous le bac ? Si c’est le cas vous avez étudié les exponentiels en première et terminal. Dans ce cas inutile de bomber le torse, votre niveau scolaire est assez honorable. Je vous félicite !


      • Peretz Peretz 18 janvier 2011 15:51

        Parfaitement un déficit a deux jambes, manque de recettes ou trop de dépenses. Pour financer un déficit, ce qui est obligatoire (on ne peut dépenser un argent qu’on n’a pas) il faut soit emprunter soit vendre les bijoux de famille, soit, c’est là le hic...financer avec de l’argent qu’on fabrique. CQFD


      • epapel epapel 18 janvier 2011 23:48

         "la montée de la dette publique, en France et dans de nombreux pays européens [....] provient largement non pas d’une tendance à la hausse des dépenses publiques – puisqu’au contraire celles-ci, en proportion du PIB, sont stables ou en baisse dans l’Union européenne depuis le début des années 1990 – mais de l’effritement des recettes publiques"

        Vous oubliez que le PIB a cru dans le même temps de 2% l’an en moyenne déduction faite de l’inflation, donc les dépenses publiques ont bien augmenté en valeur absolue de 40% entre 1990 et 2010.

        Et contrairement à ce qui a été écrit plus haut, depuis 1990 la dette publique n’a pas cru exponentiellement mais linéairement hors période de crise à un rythme de 45 milliards d’euros par an, ce qui veut dire que les recettes ne ne sont pas effritées mais au contraire n’ont jamais réussi à rattraper ce gap.


      • epapel epapel 17 janvier 2011 11:46

        Pour restaurer un débat public informé sur l’origine de la dette et donc les moyens d’y remédier nous mettons en débat une proposition :

        Réaliser un audit public et citoyen des dettes publiques, pour déterminer leur origine et connaître l’identité des principaux détenteurs de titres de la dette et les montants détenus.

        Pour éviter que le rétablissement des finances publiques ne provoque un désastre social et politique nous mettons en débat deux mesures :

        Maintenir le niveau des protections sociales, voire les améliorer (assurance-chômage, logement…) ;

        Accroître l’effort budgétaire en matière d’éducation, de recherche, d’investissements dans la reconversion écologique... pour mettre en place les conditions d’une croissance soutenable, permettant une forte baisse du chômage.

        Je ne vois aucune solution dans ce que vous proposez :

        - un débat qui aboutira à un constat connu de tous et que vous avez vous-même présenté

        - une augmentation des dépenses qui peut difficilement diminuer les déficits

        Il faire quelque chose, car quoique que vous pensiez de la dette publique (mythe des générations futures...), nous sommes au bord de la banqueroute et ça mal se terminer. Je comprend bien que la diminution des dépenses ne résoudra le problème et que cela peut même produire l’effet inverse si la réduction est trop sévère.

        Alors que proposez-vous en pratique pour diminuer les déficits publics et purger la dette en dehors de la diminution des dépenses générées par le fonctionnement de l’Etat et le soutien à l’économie ?


        • gimo 17 janvier 2011 12:34

           POUR le présent c’est fait pour un future ARRETEZ DE NOURRIRE ( LA MATRIX)
          SOLUTION !! VIREZ TOUT LE SYSTEME CORROMPU 

          1./ UNE GRAND NETTOYAGE DE FOND AVEC DE LA « JAVEL » pour éliminer toutes bactéries
          qui pourrait restes 
           2/ de nouvelles règles de fonctionnement intouchable donc nouvelle constitution

          tout le reste c’est du vent pour que les pourris brigand restent attachés et à leur hold-up
           de leur forfait en toute impunité et vogue la galère  !!!!!!!! SIMONE  !!!!

           votez et !!!!! c’est parti pour un tour de manege
          le MANEGE LES PILLEURS NON LES VOL -TIGEURS
            !!!pardon


        • kiouty 17 janvier 2011 13:47

          Comme d’habitude, epapel le troll ne pige rien a ce qu’il lit.

          Alors que proposez-vous en pratique pour diminuer les déficits publics et purger la dette en dehors de la diminution des dépenses générées par le fonctionnement de l’Etat et le soutien à l’économie ?

          C’est expliqué dans l’article : l’endettement n’est pas à éviter absolument, il est UTILE lorsqu’il finance la croissance FUTURE. C’est l’endettement structurel qui est de la mauvaise graisse. Mais si on arrête les exonérations scandaleuses à destination du capital et des entreprises au détriment de l’éducation, de la santé et de la justice, on augmenterait mécaniquement les recettes. D’autre part, c’est le chomage de masse entrainé par la crise financiere de 2008 qui a été reportée sur les contribuables qui est responsable de la crise des dettes souveraines. Pour commencer, on pourrait faire en sorte qu’il n’y ait plus de crise de ce genre qui accélère la déstabilisation des états.

          D’autre part, il faut également réguler le monde de la finance, séparer les banques de commerce et de détail, arrêter la spéculation sur les marchés à termes à découvert et sur les matières premières, limiter les dividendes des actionnaires en les tronquant quand ils dépassent un certain seuil pour ne PLUS risquer de crise economique comme celle que l’on vit depuis trois ans, refaire des entreprises des lieux qui sont tournées vers leur developpement en privilegiant les investissements, plutot que sur la rentabilité et la pression actionnariale. Il y a plein de choses à faire pour relancer la croissance sans sucer les états, les finances publiques et les contribuables.

          Et c’est comme cela qu’on assainit des finances publiques : par la relance de la croissance par une donne économique qui favorise la redistribution et non pas la concentration aux mains des capitalistes actionnaires et pédégés de multinationales anti-étatiques, qui s’acharnent à faire baisser les salaires par la concurrence mondiale, qui s’acharnent à sucer les entreprises en imposant toujours et toujours plus de rentabilités au détriment de leurs développement et des salariés.

          Autrement dit, c’est par l’endettement UTILE qu’on résoudra le problème de l’endettement actuel artificiellement provoqué par les exonérations en faveur des plus riches et des grandes entreprises et par la crise économique provoqué par ces mêmes personnes.


        • rastapopulo rastapopulo 17 janvier 2011 18:31

          Un endettement utile est très indéfini comme concept.

          Il faudrait surtout distinguer le crédit publique productif (qui devrait être sans intérêt pour l’encourager) et le crédit publique pour couvrir des dépenses de fonctionnement (à décourager pour se baser sur des monnaies stables).

          Mais simplement ça demande déjà de rétablir le rôle dynamique de la nation sans l’associer avec l’irresponsabilité, bref le grand retour des 30 glorieuses dans l’esprit. 


        • Peretz Peretz 18 janvier 2011 12:06

          @rastapopolo. Tout-à-fait ! On a oublié les leçons des trente glorieuses.Notamment augmenter les salaires réels sans trop se préoccuper de l’inflation qui peut se gérer.Les “ atterrés ” devraient également tenir compte des 170 milliards d’euros dispensés dans les entreprises, les grandes en particulier, qui se gavent sans embaucher ce que pourtant cette manne était censée inciter à faire.Il faudrait revenir à l’économie d’avant 1983, et remettre en selle les syndicats. www.voixcitoyennes.fr


        • epapel epapel 18 janvier 2011 20:03

          On n’est pas sorti du marasme, je vous le dis.


        • LeLionDeJudas LeLionDeJudas 17 janvier 2011 13:17

          L’envolée de la dette publique n’est pas un accident conjoncturel ni un hasard, celle-ci est délibérée, elle servira dans un proche avenir de prétexte pour stigmatiser inefficacité de l’état puis raboter les dépenses sociales que l’on accusera d’être la cause.

          C’est le fruit d’une volonté politique réfléchie visant à réduire le rôle de l’état à ses fonctions régaliennes de sécurité intérieure et militaire.


          • epapel epapel 18 janvier 2011 23:22

            Vous avez du retard à l’allumage Hibernatus, car c’est déjà bien engagé.


          • J-J-R 17 janvier 2011 13:23

            "D’abord uniquement présent sur la Toile, Le Manifeste d’économistes atterrés, oeuvre collective de quatre économistes (Philippe Askenazy, Thomas Coutrot, André Orléan et Henri Sterdyniak), a été vendu à 50 000 exemplaires depuis sa parution, en novembre, aux Liens qui libèrent (LLL). Son éditeur, Henri Trubert, a pourtant dû d’abord batailler ferme pour convaincre les auteurs de l’intérêt de le publier sous forme de livre. Il leur a expliqué que le texte bénéficierait ainsi d’« une nouvelle vie médiatique et toucherait un autre public en librairie ». De fait, les lecteurs de cet ouvrage dépassent le cercle des économistes pour « servir de boîte à outils à celui qui veut penser différemment », estime Henri Trubert."
            Source : Le Monde . fr


            • Robert GIL ROBERT GIL 17 janvier 2011 15:20

              voici un article trés simple pour comprendre le mecanisme de la dette

              http://2ccr.unblog.fr/2010/10/16/la-dette-de-la-france/

              et un autre pour les curieux

              http://2ccr.unblog.fr/2011/01/07/la-dette-publique-et-la-bancocratie/


              • Ferdinand_Pecora 17 janvier 2011 15:56

                "Réaliser un audit public et citoyen des dettes publiques, pour déterminer leur origine et connaître l’identité des principaux détenteurs de titres de la dette et les montants détenus."

                Cela s’appelle une Commission PECORA, pour laquelle Solidarité & Progrès, le mouvement politique de Jacques Cheminade, a fait campagne il y a déjà 2 ans....


                Pour éviter que le rétablissement des finances publiques ne provoque un désastre social et politique nous mettons en débat deux mesures :

                Maintenir le niveau des protections sociales, voire les améliorer (assurance-chômage, logement…) ;

                Accroître l’effort budgétaire 

                Il manque la mesure clé : la réinstauration du Glass-Steagall rooseveltien, partout dans le monde.


                • mac 17 janvier 2011 18:24

                   

                  A tous les « Trolls ? » de cette file qui nous vomissent avec béatitude leurs clichés de la pensée unique néolibéral, non la dette n’est pas une fatalité et oui elle rapporte très gros à ses créanciers depuis des décennies.
                  D’ailleurs, ceux-ci n’ont jamais été aussi riches et ne sachant plus quoi faire de l’argent qu’ils ont souvent gagné en dormant, craignant également que le système qui les nourrit ne se pète la figure, ils investissement copieusement avec ce qui pourrait devenir de la monnaie de singe dans des biens tangibles : matières premières, immobiliers, denrées alimentaires,PME rentables, services publics privatisés avec la complicité de certains de nos dirigeants, laminant de plus en plus le pouvoir d’achat des classes moyennes.
                  Oui, il faut réduire la dette en cessant d’emprunter délibérément à ces gens là et en reprenant le pouvoir de battre notre monnaie. Quant à l’argument fallacieux de l’inflation, celle-ci n’a jamais été aussi grande (elle est maintenant parfois complètement trafiquée) que depuis que les états empruntent à des organismes privés.
                  Oui je suis en faveur que les communes, les collectivités locales et les états demandent l’avis des citoyens avant de s’endetter en leur nom sans même leur demander leur avis pour faire fonctionner des secteurs qui ne créent pas forcement de l’emploi : prime à la casse pour l’achat de voiture souvent faites à l’étranger, aide à l’achat de capteurs solaires dont l’efficacité est contestée et qui encore ne sont pas forcément fabriqués chez nous et ce ne sont que quelques exemples...
                  Mais enfin pourquoi des entreprises seraient plus aidées que l’artisan du coin qui avec ses alter-égos créent beaucoup plus d’emplois et payent beaucoup plus d’impôts que bien des multinationales ?


                  • Le péripate Le péripate 17 janvier 2011 19:57

                    Pffff.....


                    • Clouz0 Clouz0 17 janvier 2011 20:12

                      Comment ça Pffff..... ?


                      Alors que le problème est en passe d’être définitivement réglé par la seule parution de cet article sur Avox, et grâce à la pertinence des interventions qui l’ont suivi.

                      Enfinnnnn....., eut-il fallu dire !

                    • mac 17 janvier 2011 21:05

                      @Péripate
                      Je ne sais à qui ce Pfff.... laconique était destiné mais si je reprends un extrait votre présentation :

                      "Contre les subventions, le protectionnisme, les plans de relance économiques, les “bailouts”, le lobbying, les banques centrales, la monnaie fiduciaire, les brevets, et toutes les autres interventions de l’État dans l’économie qui visent à procurer un avantage particulier à un groupe d’individus au détriment des autres. C’est simple, non ?"

                      Il me semble que vous devriez être contre les plans de sauvetage ou d’aide aux banques, à l’industrie automobile et autre économie verte plus financière que verte, la plupart du temps qui contribuent très largement à notre endettement...
                      A moins que vous soyez simplement contre procurer un avantage à qui que ce soit sauf si ce qui que ce soit pèse plus de 100 millions d’euros ?


                    • epapel epapel 18 janvier 2011 23:27

                      Je penche plutôt pour le bruit d’une baudruche qui se dégonfle.

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