La finance, vampire de l’économie
C’est le genre de papier qui montre tout l’intérêt qu’il y a à lire The Economist. Outre le fait d’être une fenêtre sur la pensée des élites globalisées sous influence anglo-saxonne, on y trouve aussi des pépites qui démontrent tous les failles du système que le journal promeut.
Plus dur, The Economist poursuit : « une vue alternative est que ces hauts revenus sont ce que les économistes appellent des rentes : des revenus excessifs gagnés par ceux qui bénéficient d’une position privilégiée. La finance est protégée parce que les gouvernements et les banques centrales agiront pour la sauver quand elle faiblit (…) La question centrale est que la finance doit répondre à ceci : pourquoi son importance grandissante est associée avec une croissance économique plus lente dans les pays développés et un plus grand nombre de bulles d’actifs ? ». On pourrait aussi ajouter l’explosion des inégalités, d’autant plus choquante que les revenus dans la finance ont fortement augmenté, suivant la hausse de son poids dans le PIB, multiplié par 3 à 4 en 50 ans.
Merci à The Economist de savoir se faire parfois le relais d’études qui remettent pourtant tellement en cause le modèle qu’ils défendent. Ce faisant, malgré un dogmatisme de principe effarant, ils ont l’audace, si démocratique, de faire vivre le débat d’idées, au sein même de leur journal.
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